Mons-en-Pévèle
Mons-en-Pévèle | |||||
L'église Saint-Jean-Baptiste. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Lille | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pévèle-Carembault | ||||
Maire Mandat |
Sylvain Pérez 2020-2026 |
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Code postal | 59246 | ||||
Code commune | 59411 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
2 089 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 169 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 28′ 49″ nord, 3° 06′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 32 m Max. 107 m |
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Superficie | 12,37 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Mons-en-Pévèle (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Templeuve-en-Pévèle | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Mons-en-Pévèle [mɔ̃s ɑ̃ pevɛl] est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]La ville est située dans le Pévèle, sur un monticule assez escarpé, où La Marque prend sa source.
Hameaux : La Pétrie, Wasquehal-sur-la-Marque, Le Hem, Deux-Villes, La Joncquière, L'offrande, Martin val, La vincourt, Sec-Mont, La Vacquerie.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le Courant de Coutiches Amont, le ruisseau Petite Marque et le fossé du Maroc[1],[2],[Carte 1].
La Marque, d'une longueur de 32 km, prend sa source dans la commune de Thumeries et se jette dans le canal de Roubaix à Wasquehal, après avoir traversé 25 communes[3].
Le Courant de Coutiches Amont, d'une longueur de 17 km, prend sa source dans la commune de Thumeries et se jette dans le Marichon à Marchiennes, après avoir traversé huit communes[4].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Marque Deûle ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 120 km2 de superficie, délimité par les bassins versants de la Marque et de la Deûle, formant une vaste cuvette sédimentaire de 40 km de long et de 25 km de large, où la pente est très faible. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la Métropole européenne de Lille[5].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 713 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cappelle-en-Pévèle à 6 km à vol d'oiseau[8], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 736,6 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Mons-en-Pévèle est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mons-en-Pévèle[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (97,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,6 %), zones agricoles hétérogènes (24,5 %), zones urbanisées (5,9 %)[17]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Noms anciens : Monte, en 673, cartulaire de l'abbaye de St- Vaast d'Arras. Montes in Peula, 1142, id. Mons, Mons-en-Peule, Mons-Pabulanus, Mons-Pabulœ. Monte, Mons désigne la colline caractéristique des lieux ; Pévèle est issu du latin Pabula, Pa(v)ula signifiant pâture.
Pevelenberg en flamand[18].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le roi Thierry III donna, en 673, ce village à l'abbaye de St-Vaast d'Arras, qu'il avait fondée.
Le châtelain de Lille était l'avoué, le défenseur de ce village, et en cette qualité jouissait, par transaction faite avec les moines de l'abbaye en 1220, de 60 sols douisiens (le sol douisien valait 4 deniers de Flandre), et du droit de lever des hommes et des chevaux, lorsqu'il serait obligé de se trouver en armes à Lille. L'échevinage, établi par l'abbaye de Saint-Vaast, avait haute, moyenne et basse justice.
C'est au pied de ce village et de celui de Mérignies que se livra, le , la fameuse bataille de Mons-en-Pévèle, entre l'armée française commandée par le roi Philippe le Bel, et l'armée flamande (ces derniers furent massacrés par le roi de France en représailles des Matines de Bruges). Cette victoire à l'arraché permit au roi de France d'enlever Lille, Orchies et Douai au Traité d'Athis (1305). Guillaume de Juliers le jeune, le vainqueur de la bataille des éperons d'or y perdit la vie.
Un musée communal, appelé la salle des batailles, valorise cet événement et celui de Bouvines[19].
Mathieu Théry, seigneur du Blocus (sur Mons-en-Pévèle) natif d'Arras, châtelain des deux châtellenies d'Arras, conseiller pensionnaire (conseiller juridique) de Douai, bénéficie le de lettres d'anoblissement, moyennant finances, données à Madrid. Cette faveur est due à son père, receveur général des impôts et centièmes d'Artois, qui a rendu service à son roi en lui avançant de grosses sommes d'argent[20].
L'armée française vint camper à Mons-en-Pevèle et Pont-à-Marcq en et y resta huit jours, dans l'intention de secourir la ville de Lille qui était assiégée; mais elle n'entreprit rien d'important, se retira à Seclin et ensuite au-delà de l'Escaut.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2021, la commune comptait 2 089 habitants[Note 4], en évolution de −1,51 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,3 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 010 hommes pour 1 116 femmes, soit un taux de 52,49 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Gastronomie
[modifier | modifier le code]Au XIXe siècle le fromage de Mons-en-Pévèle avait sa renommée[32].
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]La forte pente, notamment à proximité du cimetière, drainait nombre de spectateurs lorsque le Paris-Roubaix y passait. C'était aussi le seul endroit de la région où l'on pratiquait un minimum[Combien ?] de ski.
Mons-en-Pévèle comporte de nombreux hameaux :
- La Vincourt
- Deux-Villes
- La Wacquerie
- L'offrande
- Martinval
- Le Wacca
-
La Voie verte de la Pévèle. -
L'Eglise Saint Jean-Baptiste . -
L'ancienne gare. -
Le portail de l'Abbaye.
Musée
[modifier | modifier le code]Depuis le , un musée appelé la salle des batailles valorise la bataille de Bouvines et celle de Mons-en-Pévèle.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jacques Le Groux, qui mourut vers 1741, était natif de Mons-en-Pévèle et est auteur d'un ouvrage intitulé Summa statuum synodalium cumprœ viasynopsivitœ episcoporum Tornacensium, publié en 1726.
- Désiré-Joseph Dennel (1822-1891), évêque de Beauvais, puis d'Arras.
- Après des repérages au mois de juillet 2013 par téléphone et en venant sur place, l'équipe de la série Plus Belle La Vie a décidé de poser ses caméras dans la commune en octobre 2013 pour un prime-time intitulé Une vie en Nord avec en vedette Ninon (Aurélie Vaneck) et Rudy (Ambroise Michel). Ils ont tourné la plus grosse partie dans ce village et quelques autres scènes à Lille. Une avant-première a eu lieu dans la commune le au matin, puis une seconde à l'UGC de Lille dans l'après-midi. Le prime-time a été diffusé le mardi sur France 3 à 20h45.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Mons-en-Pévèle se blasonnent ainsi : "D'or à la croix ancrée et alaisée de gueules." |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Le blasonnement d'or à la croix ancrée (ou alésée) de gueules se retrouve dans de nombreuses autres communes du Nord : Annœullin, Bauvin et du Pas-de-Calais : Ambleteuse, Isques.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
- Découvrir Mons-en-Pévèle
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Mons-en-Pévèle » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « le fossé du Maroc »
- « Fiche communale de Mons-en-Pévèle », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- Sandre, « la Marque »
- Sandre, « le Courant de Coutiches Amont »
- « SAGE Marque Deûle », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Mons-en-Pévèle et Cappelle-en-Pévèle », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cappelle-en-Pev » (commune de Cappelle-en-Pévèle) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Cappelle-en-Pev » (commune de Cappelle-en-Pévèle) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Mons-en-Pévèle », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Mons-en-Pévèle ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- roepstem.net - vlaanderen
- Cédric Gout, « Mons-en-Pévèle: samedi prochain, la Salle des Batailles hissera haut le pavillon de l'histoire locale », Voix du Nord, (lire en ligne).
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 308-309, lire en ligne.
- « Mons-en-Pévèle : le maire démissionne », sur tourcoing.maville.com, La Voix du Nord, .
- « Mons-en-Pévèle : après deux mandats, le maire Éric Momont ne se représentera pas en 2020 », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- « Ambiance contrastée pour l'élection de Sylvain Perez, nouveau maire de Mons-en-Pévèle », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- Extrait de la fiche de M. Sylvain PEREZ, sur lesbiographies.com
- « Le maire de Mons-en-Pévèle devient directeur des services à Templeuve-en-Pévèle », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Mons-en-Pévèle (59411) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- Les inspecteurs de l'agriculture, Agriculture française par les inspecteurs de l'agriculture: Haute-Garonne. Haute-Pyrénées. Isère. Nord. Côtes-du-Nord. Tarn. Aude, Imprimerie Royale, 1863 pages totales= (lire en ligne), FROMAGE DE MONS EN PÉVÈLE On prend environ 6 litres de lait sortant du pis de la vache pour la fabrication d un fromage ordinaire on y ajoute gros comme une noisette de présure et on le place dans un lieu chaud pour le faire prendre plus vite Au bout de quelques heures le caillé est formé on le renferme dans une boîte en bois appelée éclisse dont le fond est en osier afin que le petit lait puisse s échapper.