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Espéraza

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Espéraza
Espéraza
Dinosauria, le musée des dinosaures d'Espéraza.
Blason de Espéraza
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Limoux
Intercommunalité Communauté de communes des Pyrénées audoises
Maire
Mandat
Christian Soula
2020-2026
Code postal 11260
Code commune 11129
Démographie
Gentilé Espérazannais, Espérazannaises
Population
municipale
1 703 hab. (2021 en évolution de −12,49 % par rapport à 2015)
Densité 162 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 56′ 10″ nord, 2° 13′ 17″ est
Altitude 244 m
Min. 229 m
Max. 480 m
Superficie 10,52 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Haute-Vallée de l'Aude
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Espéraza
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Espéraza
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Espéraza

EspérazaÉcouter, en occitan Esperasan Écouter, est une commune française située dans le département de l'Aude, en région Occitanie.

Ses habitants sont appelés les Espérazannais.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Michel, classée en 1956 et inscrite en 1956, et le Pont, inscrit en 1948.

Géographie

Localisation

Espéraza est une commune située dans la haute vallée de l'Aude, sur l'Aude, entre Couiza et Quillan.

Communes limitrophes

Géologie et relief

Espéraza se situe en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[2].

Voies de communication et transports

Accès SNCF : gare d'Espéraza sur la ligne Carcassonne - Rivesaltes.

Hydrographie

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[3], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par l'Aude, le ruisseau de Fa, le ruisseau de Couleurs, le ruisseau de Granès, Rec d'Aval et le ruisseau de Pradines, qui constituent un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[5],[Carte 1].

L'Aude, d'une longueur totale de 223,59 km, prend sa source dans la commune des Angles et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le golfe du Lion à Fleury, après avoir traversé 73 communes[6].

Le ruisseau de Fa, d'une longueur totale de 14,2 km, prend sa source dans la commune de Saint-Jean-de-Paracol et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[7].

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer[9].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[8].

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,1 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,3 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 845 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Granes », sur la commune de Granès, mise en service en 1991[13] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 718 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 33 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[17], à 14,1 °C pour 1981-2010[18], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[19].

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive oiseaux[21] : :

  • le « pays de Sault », d'une superficie de 71 499 ha, présentant une grande diversité d'habitats pour les oiseaux. On y rencontre donc aussi bien les diverses espèces de rapaces rupestres, en particulier les vautours dont les populations sont en augmentation, que les passereaux des milieux ouverts (bruant ortolan, alouette lulu) et des espèces forestières comme le pic noir[22] ;
  • les « hautes Corbières », d'une superficie de 28 398 ha, accueillant une avifaune riche et diversifiée : rapaces tels que les Busards, l'Aigle Royal, le Circaète Jean-le-Blanc, qui trouvent sur place des conditions favorables à la nidification et à leur alimentation du fait de l'importance des milieux ouverts[23].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[24] : les « pelouses du plateau de Rennes-le-Château » (738 ha), couvrant 3 communes du département[25] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[24] :

  • les « Corbières occidentales » (59 005 ha), couvrant 66 communes du département[26] ;
  • le « plateau de Puivert » (8 514 ha), couvrant 11 communes du département[27].

Urbanisme

Typologie

Espéraza est une commune rurale[Note 7],[28]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[29]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Espéraza, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[I 2] et 4 684 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5],[I 6].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (34,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (42,7 %), zones agricoles hétérogènes (37,3 %), zones urbanisées (13 %), forêts (7,1 %)[30].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Toponymie

Histoire

En 1154, le chevalier Raimon de Niort possède Espéraza. Il semble que le lieu appartienne à la même famille au moins depuis l'an 1000 jusqu'à la fin du XIIIe siècle. Il existait un château au lieu de Caderonne au XIIe siècle, propriété d'une autre famille[31].

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Jean Biart    
José Le Camus    
Georges Basset de Nattes    
Maurice Villanove PCF  
André Illac PCF Ouvrier chapelier
Michel Lafitte (1930-2014) DVG[32] Général
Jean Torrent PS Enseignant
2020 Georges Reverte DVD Retraité de la Gendarmerie
2020 en cours Christian Soula    

Jumelages

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].

En 2021, la commune comptait 1 703 habitants[Note 8], en évolution de −12,49 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1371 3901 2111 3011 4031 4721 3931 4551 470
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3821 6131 6621 8201 7201 7471 7922 1992 373
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 5272 9262 6072 2662 8773 1183 0152 9152 898
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
2 9392 7662 5292 5122 2502 1292 1662 1742 063
2014 2019 2021 - - - - - -
1 9601 7291 703------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

L'école élémentaire.

Espéraza dispose sur son territoire d'une école maternelle (45 élèves en 2016)[37] et d'une école primaire (108 élèves en 2016)[38].

Manifestations culturelles et festivités

  • Accueil chaque début septembre du festival "Polyphonie en Haute vallée de l'Aude" organisé par l'association "les amis du Gesppe".
  • Course du boeuf
    La course du boeuf. Faire courir le bœuf (faïre courrer lé biou) à travers le village, avant de l’abattre est une très vieille tradition espérazannaise. Bien entendu il s’agit le plus souvent d’une vache. Elle est précédée par un morceau de cuir roulé (pays de tanneries) : lé quer, tiré par les plus courageux, attaché à une corde. La foule des « aficionados » excite l’animal par derrière.   Une délibération du conseil municipal du 1.2.1909 p. 44d, nous dit que Bruneau Jules, ouvrier chapelier, réclame des dommages pour un accident à lui survenu à Espéraza le 21.5.1908 au lieu-dit Le Pont-Neuf. Il a été renversé par la foule qui faisait « courir le bœuf » ; fracture de la rotule. En dépit de l’interdiction, par arrêté municipal, de la course du bœuf depuis 1892 les courses continuent. Elles ont probablement cessé avant la 2° guerre mondiale, précision à trouver.

Santé

La commune possède une maison de retraite et un centre alzheimer.[réf. nécessaire]

Sports

Cyclisme sur route
Ce critérium fut créé en 1935. Sa dernière édition date de 1967. Il fut remporté cette année-là par le belge Joseph Soeters. De grands noms du cyclisme participèrent à ce grand prix : l'italien Pierre Brambilla, vainqueur en 1943 ; le belge Lucien Vlaemynck, deuxième en 1945 ; Robert Chapatte, vainqueur en 1952 ; Louison Bobet, vainqueur en 1954.
Rugby à XV
Football

Équipe de l'AS ESPERAZA (dite ASE) crée en 2019 commençant en Division 4 du district de l'Aude et finissant premier de son championnat dès la première année ce qui lui permet de débuter en D3 dès 2020.

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 944 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 708 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 380 [I 7] (19 240  dans le département[I 8]).

Emploi

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 9] 14,2 % 16,4 % 14,5 %
Département[I 10] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 922 personnes, parmi lesquelles on compte 65,6 % d'actifs (51,1 % ayant un emploi et 14,5 % de chômeurs) et 34,4 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 12]. Elle compte 563 emplois en 2018, contre 510 en 2013 et 569 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 490, soit un indicateur de concentration d'emploi de 114,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 38,7 %[I 13].

Sur ces 490 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 226 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 77 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % les transports en commun, 15 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

182 établissements[Note 11] sont implantés à Espéraza au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 182 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
19 10,4 % (8,8 %)
Construction 21 11,5 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
50 27,5 % (32,3 %)
Information et communication 5 2,7 % (1,6 %)
Activités financières et d'assurance 3 1,6 % (2,7 %)
Activités immobilières 9 4,9 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
24 13,2 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
36 19,8 % (13,2 %)
Autres activités de services 15 8,2 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,5 % du nombre total d'établissements de la commune (50 sur les 182 entreprises implantées à Espéraza), contre 32,3 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :

  • Golgemma, commerce de gros (commerce interentreprises) de produits chimiques (11 496 k€)
  • SA Espe, supermarchés (8 177 k€)
  • Sefa, fabrication de machines pour les industries textiles (3 679 k€)
  • Martinez Freres, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (424 k€)
  • Phichar, activités des sièges sociaux (381 k€)

Agriculture

1988 2000 2010
Exploitations 51 15 5
Superficie agricole utilisée (ha) 358 190 121

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région viticole »[40]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture (appellation et autre)[41]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 14] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 121 ha[41].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

La bibliothèque.
  • Église Saint-Michel d'Espéraza. L'Église (à l'exception des parties classées) a été inscrite au titre des monuments historiques en 1956[43]. Le mur recouvert de peintures murales qui se trouve dans la sacristie a été classé au titre des monuments historiques en 1956[43]. Église de style roman construite au XIIIe siècle au bord de l'Aude. Entièrement détruite en 1575 lors des combats qui opposent la population aux protestants qui se sont retranchés dans le village. Elle est reconstruite dans la première moitié du XVIIe siècle. Les travaux se termineront en 1664. Au XIXe siècle le mur de protection, côté rivière, est construit et l'entrée au pied de la tour est murée du côté de la place Rouget-de-l'Isle. L'église a été complètement rénovée entre 1995 et 2007 sous la municipalité Lafitte. En 2003, une statue de saint Jean-Baptiste, sans doute du XVIIIe siècle, a été découverte sous les pavages du chœur.
  • Dinosauria, le musée des dinosaures d'Espéraza.
  • Musée de la chapellerie.
  • Bibliothèque municipale.

Personnalités liées à la commune

  • Antoine Salva (1774-1806) : général d'Empire né à Espéraza ;
  • Marie Dénarnaud (1868-1953) : servante de l'abbé Saunière, née à Espéraza ;
  • Auguste Ferrié (1868-1932) : général inventeur des transmissions militaires modernes, originaire de Limoux par son père. il vint souvent passer ses vacances enfant à Espéraza chez une de ses tantes et l'une des rues du village porte son nom ;
  • Élie Sermet (1901-1944) : né à Espéraza, ouvrier chapelier, syndicaliste, résistant, déporté et décédé au camp Dachau[44];
  • Alexandre Iché (1909-1980) : joueur de rugby, champion de France avec Narbonne en 1936 et vice-champion en 1933 avec ce même club, né à Espéraza ;
  • Pierre-Marie Rougé (1910-1977) : ecclésiastique et évêque de Nîmes, né à Espéraza ;
  • Pierre François Fau dit Farvèze (1912-1999) : peintre, styliste et décorateur, né à Espéraza ;
  • Paul Barrière (1920-2008) : ancien président de la Fédération française de rugby à XIII et fondateur de l'International Football Association Board, né à Espéraza ;
  • Jean Clottes (1933-) : préhistorien, né à Espéraza ;
  • Jean-Pierre Boccardo (1942-2019) : athlète spécialiste du 400 mètres, né à Espéraza.
  • Claude et Joseph GAUDISSARD : voir article sur généawiki 11129-Espéraza/Quelques personnalités
  • Jean Le Loeuff (1965-) : paléonthologue, directeur du Musée des Dinosaures (Dinosauria)

Héraldique

Blasonnement de la commune : D'argent au chevron de gueules accompagné de trois tourteaux d'azur.

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique d'Espéraza » sur Géoportail (consulté le 7 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

Site de l'Insee

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 d'Espéraza » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Espéraza » (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Aude » (consulté le ).
  9. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Espéraza » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Espéraza » (consulté le ).
  14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Espéraza » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).

Autres sources

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Plan séisme
  3. « Découpage en régions hydrographiques », sur www.sandre.eaufrance.fr (consulté le )
  4. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le )
  5. « Fiche communale d'Espéraza », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
  6. Sandre, « l'Aude »
  7. Sandre, « le ruisseau de Fa »
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Voir aussi

Bibliographie

  • Antoine Salva, d'Espéraza, général d'Empire. Docteur André Nègre. Imprimerie Ozanne, Caen, 1974.
  • Il était une fois Espéraza. Imprimerie Bardou, Espéraza, 1983.
  • Ballade au pays du chapeau. Un pionnier espérazannais, Léon Saunière. Auto-Edition Emile Saunière, Nébias, 1992.
  • Espéraza - essai historique. Jean Fourié. Les Amis du Musée de la Chapellerie et du vieil Espéraza, 2002.
  • Espéraza. Henri Barrière. Mémoire en Images, Editions Alan Sutton, 2010.

Articles connexes

Liens externes

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