Soulatgé

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Soulatgé
Soulatgé
Blason de Soulatgé
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Narbonne
Intercommunalité Communauté de communes Corbières Salanque Méditerranée
Maire
Mandat
Christian Casties
2020-2026
Code postal 11330
Code commune 11384
Démographie
Gentilé Soulatgeois
Population
municipale
128 hab. (2021 en diminution de 1,54 % par rapport à 2015)
Densité 5,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 52′ 44″ nord, 2° 30′ 17″ est
Altitude Min. 357 m
Max. 932 m
Superficie 24,16 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Corbières
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Soulatgé
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Soulatgé

Soulatgé Écouter (en occitan Solatge) est une commune française, située dans le sud du département de l'Aude en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Verdouble, le ruisseau d'en Trébals, le ruisseau de Paza et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « basses Corbières » et la « vallée de l'Orbieu ») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Soulatgé est une commune rurale qui compte 128 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 379 habitants en 1836. Ses habitants sont appelés les Soulatgeois ou Soulatgeoises.

Col de Redoulade sur la commune de Soulatgé.

Géographie[modifier | modifier le code]

Cette petite commune, limitrophe du département des Pyrénées-Orientales, est située dans le massif des Corbières, non loin des gorges de Galamus et du château de Peyrepertuse. Elle consiste en une étroite vallée verdoyante, couverte de prairies et entourée de forêts de chênes verts principalement.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Auriac, Cubières-sur-Cinoble, Duilhac-sous-Peyrepertuse, Fourtou, Massac, Rouffiac-des-Corbières et Saint-Paul-de-Fenouillet.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[2], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par le Verdouble, le ruisseau d'en Trébals, le ruisseau de Paza, le ruisseau de Fourcounals, le ruisseau de la Caïrolo, le ruisseau de la Doux, le ruisseau de la Font Pouiride, le ruisseau de la Gigude, le ruisseau de la Gorbelhe, le ruisseau de la Sigaliéro, le ruisseau de Lavail, le ruisseau de Laydoux, le ruisseau del Four, le ruisseau de Rudonnière et, qui constituent un réseau hydrographique de 37 km de longueur totale[4],[Carte 1].

Le Verdouble, d'une longueur totale de 46,7 km, prend sa source dans la commune de et s'écoule vers l'est puis se réoriente au sud. Il traverse la commune et se jette dans l'Agly à Estagel[5].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 823 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 4,3 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mouthoumet à 9 km à vol d'oiseau[8], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 837,6 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[13] :

et un au titre de la directive oiseaux[13] :

Zone naturelle autour de Soulatgé

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[16] :

  • les « gorges de Galamus et massif du pech d'Auroux » (1 008 ha), couvrant 4 communes dont 3 dans l'Aude et 1 dans les Pyrénées-Orientales[17] ;
  • le « massif du Roc des Sagnes et de Peyrepertuse » (452 ha), couvrant 3 communes du département[18] ;
  • le « milobre de Massac et Roc de Lauze Couloubrière » (515 ha), couvrant 4 communes du département[19] ;
  • la « rivière du Verdouble et ruisseau d'en Trébals à Soulatgé » (71 ha), couvrant 5 communes du département[20] ;

et trois ZNIEFF de type 2[Note 3],[16] :

  • les « Corbières centrales » (68 810 ha), couvrant 56 communes dont 54 dans l'Aude et 2 dans les Pyrénées-Orientales[21] ;
  • les « Corbières occidentales » (59 005 ha), couvrant 66 communes du département[22] ;
  • le « massif du Fenouillèdes septentrional » (14 046 ha), couvrant 14 communes dont 9 dans l'Aude et 5 dans les Pyrénées-Orientales[23].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Rue de Soulatgé en journée
Rue de Soulatgé en journée

Soulatgé est une commune rurale[Note 4],[24]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[25]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), prairies (4,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Soulatgé est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée)[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Glandes. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1996, 1999, 2009, 2014 et 2020[29],[27].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Soulatgé.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 47,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 110 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 104 sont en aléa moyen ou fort, soit 95 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Il n'existe aucune donnée concernant l'occupation de ces lieux dans l'antiquité. Cependant, les Romains qui exploitaient déjà les mines de la région et qui étaient très habiles pour la découverte des points d'eau, n'ignoraient probablement pas l'existence de la source de la Doux. Quoi qu'il en soit, les premiers écrits au sujet de Soulatgé (Solario Solagium) remontent au IXe siècle et on sait que les comtes de Carcassonne furent propriétaires de ces terres jusqu'au XIIIe siècle et ensuite le roi Louis IX (saint Louis). On sait aussi que la seigneurie de Soulatgé appartint à la famille cadette de la maison de Peyrepertuse de 1345 à 1486, maison qui possédait aussi le fief de Cucugnan, puis, par alliance, jusqu'au XVIe siècle, à la maison de Montesquieu. Le nom du lieu apparaît donc pour la première fois dans l'histoire en 1073 lorsque Guillaume de Soladgue signa l'acte unissant l'abbaye de Cubières à celle de Cluny et de Moissac. Les anciens seigneurs de Soulatge ayant été faidits, c'est-à-dire hors la loi, bannis, et plus spécialement dans ce contexte, hérétiques albigeois, leurs biens furent confisqués et c'est la raison pour laquelle Raymond d'Alban tenait du roi divers domaines, à Soulatgé et ailleurs. Pourtant, la famille de Solatgé et Cucugnan bénéficia du pardon du roi Louis IX (Saint Louis 1214/1270) entre les années 1240 et 1263 et probablement en 1247 lorsque Pierre de Cucugnan rendit hommage au roi ce qui lui valut de garder son château de Saint-Pierre-des-Champs. Cela dit, la branche cadette de la famille de Peyrepertuse redevint propriétaire des lieux jusqu'en 1486.

On dispose de quelques dates éloignées :

1263 : (aux environs de) Ermeniard dit se souvenir que Pierre de Cucugnan fut en guerre avec le vicomte Trancavel.

1273 : Arnaud de Solatgé gagne un procès.

1278 : Béranger de Solacio reçoit à Laroque-de-Fa une réquisition du commandeur de Pyrens d'accepter le passage du bétail sur ses possessions.

1345 : Guilhem de Peyrepertuse est seigneur de Soulatgé et de Cucugnan.

1388 : en décembre, le seigneur de Solatgé, officier du comte d'Armagnac, écrit à l'un des chefs des routiers qui, après la guerre contre les Anglais, dévastaient le pays, pour lui demander de ne pas traverser le Rouergue.

1400 : vers cette date, un certain Guillaume de Solatgé, seigneur de Tolin, sert dans le Rouergue pour le comte d'Armagnac.

1427 : le seigneur de Soulage est Bernard de Peyrepertuse.

1486 : Jean Antoine de Montesquieu, baron de Coustaussa, devint seigneur de Soulatge à la suite de son mariage avec Jeanne de Peyrepertuse.

1524 : Jean Antoine de Montesquieu, seigneur de Soulatge, a la charge, pour le service du Roi, d'une compagnie de "gens de pied" aux frais du diocèse d'Alet et Limoux.

1558 : Jean Antoine de Montesquieu fait un dénombrement des habitants de Soulatge.

1655 : naissance de l'enfant célèbre du village : Bernard de Montfaucon, bénédictin connu de tout le monde savant de l'époque.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2014 Christian Casties[31] PS  
1854   Jean-Baptiste Pous    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].

En 2021, la commune comptait 128 habitants[Note 5], en diminution de 1,54 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
302302299346366379372363359
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
360318344350369335322258275
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
261259249186186179159167139
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1008062829092102107120
2018 2021 - - - - - - -
127128-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 16 % 19,8 % 7,4 %
Département[I 5] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 81 personnes, parmi lesquelles on compte 63 % d'actifs (55,6 % ayant un emploi et 7,4 % de chômeurs) et 37 % d'inactifs[Note 6],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 7]. Elle compte 32 emplois en 2018, contre 29 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 46, soit un indicateur de concentration d'emploi de 69,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,5 %[I 8].

Sur ces 46 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 28 travaillent dans la commune, soit 61 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 56,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,3 % les transports en commun, 15,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 23,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

15 établissements[Note 7] sont implantés à Soulatgé au [I 11]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,7 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 15 entreprises implantées à Soulatgé), contre 32,3 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le Pays de Sault, une petite région agricole occupant le sud-ouest du département de l'Aude[36], également dénommée localement « Pyrénées centrales et pays de Sault »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 6].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 12 6 9 11
SAU[Note 9] (ha) 230 558 561 443

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 12 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 6 en 2000 puis à 9 en 2010[38] et enfin à 11 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 8 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[39],[Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 230 ha en 1988 à 443 ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à 40 ha[38].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Un monument préhistorique est signalé sur la commune : le menhir de Tresbals, de forme quadrangulaire, mesurant 2,50 m de haut et 40 cm d'épaisseur. A 2 km du village.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Soulatgé Blason
Parti : au 1er de gueules besanté d'argent, au 2e de gueules au chevron d'argent accompagné en chef de deux gerbes de blé d'or et en pointe d'un faucon d'argent posé sur un rocher du même mouvant de la pointe, le tout sommé d'un chef d'or plain[41].
Devise
Solatge es solide (« Soulatgé est solide »)
Détails
Le premier et le chef sont aux armes de la famille de Soulatgé, premiers seigneurs du village. Le second est l'ancien blason de la commune, créé dans les années 1990, où le faucon est tiré des armes parlantes de la famille de Montfaucon-Rivière, seigneurs au XVIIe siècle, dont est issu Bernard de Montfaucon ; le chevron vient de celles de la famille de Montesquieu-Coustaussa, seigneurs de Soulatgé du XIVe au XVIIe siècle, avant de transmettre leur fief par mariage à la famille de Montfaucon ; enfin, les gerbes renvoient à l'une des étymologies de Soulatgé : « redevance sur les blés ».

Création de Raphaël Lépineux avec l'aide de Gauthier Langlois, adoptée en 2021.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[37].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Soulatgé » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles (PRA) dans l’Aude », sur www.aude.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Soulatgé » (consulté le ).
  5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Soulatgé » (consulté le ).
  9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Soulatgé » (consulté le ).
  12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Découpage en régions hydrographiques », sur www.sandre.eaufrance.fr (consulté le )
  3. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le )
  4. « Fiche communale de Soulatgé », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
  5. Sandre, « le Verdouble »
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  8. « Orthodromie entre Soulatgé et Mouthoumet », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Mouthoumet » (commune de Mouthoumet) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Mouthoumet » (commune de Mouthoumet) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  12. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  13. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Soulatgé », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « site Natura 2000 FR9101489 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « site Natura 2000 FR9110111 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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