Berthe Monmart

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Berthe Monmart

Naissance
Vaux-sous-Chèvremont
Drapeau de la Belgique Belgique
Décès (à 76 ans)
Toulouse Drapeau de la France France
Activité principale Artiste lyrique
Soprano dramatique
Style Musique classique
Activités annexes Professeur de chant
Lieux d'activité Opéra de Paris (RTLN)
Années d'activité 1949 - 1997
Formation Conservatoire national de Paris
Enseignement CNR de Toulouse

Berthe Monmart est une cantatrice française d'origine belge[précision nécessaire], née le à Vaux-sous-Chèvremont (Belgique) et morte le à Toulouse (Haute-Garonne).

Biographie

Après des études secondaires au lycée Victor-Hugo à Paris, cette soprano dramatique entre au Conservatoire national de Paris en 1942. Elle reçoit un 1er prix de chant en 1946, un 1er prix d'opéra et un 1er prix d'opéra-comique en 1948. Lors du concert des lauréats, elle interprète la « Chanson du saule » et l'« Ave Maria », extraits d'Otello de Verdi.

Elle débute sur scène en 1949 à Reims dans Cavalleria rusticana, puis à l'Opéra d'Alger dans Lohengrin (Elsa) avant d'entrer dans la troupe de l'Opéra de Paris (RTLN[1]) en 1951. Elle parait pour la première fois au Palais Garnier dans La Walkyrie (rôle de Gherhilde) le 10 mars 1951 puis le 18 avril salle Favart dans Les Noces de Figaro. Dès lors elle y chante les plus grands rôles du répertoire : Fiordiligi dans Così fan tutte, Santuzza dans Cavalleria rusticana, Tosca, Madama Butterfly, Ariane à Naxos, Charlotte dans Werther aux côtés de André Turp ou Louise. À l'Opéra, le public peut l'entendre entre autres dans Lohengrin (Elsa), Tannhaüser (Elisabeth) et Le Vaisseau fantôme (Senta), La Walkyrie (Fricka), Faust (Marguerite), La Damnation de Faust (Marguerite), Fidelio (Leonore), Dialogues des carmélites (Mme Lidoine), etc. Elle participe également à plusieurs créations françaises parmi lesquelles : Le Château de Barbe-Bleue de Béla Bartók (Judith), Le Prisonnier de Luigi Dallapiccola (la Mère), Le Viol de Lucrèce de Benjamin Britten (la récitante), Erwartung d'Arnold Schönberg, L'Annonce faite à Marie de Renzo Rossellini (la Mère), La Visite de la vieille dame de Gottfried von Einem et L'Héritière de Jean-Michel Damase.

Elle se produit parallèlement sur la plupart des scènes françaises (notamment à l'Opéra de Marseille) et belges, et enregistre de nombreux ouvrages pour la RTF. Elle fait ses adieux à la scène en 1980 dans le rôle de Mère Marie (Dialogues des Carmélites) à l'Opéra de Montpellier. Elle se consacre par la suite à l'enseignement en tant que professeur au CNR de Toulouse.

Carrière

Les productions auxquelles Berthe Monmart a participé de 1951 à 1980 sont les suivantes :




Discographie sélective

Hommages

  • Une rue de Toulouse porte désormais son nom.

Bibliographie

  • Revue Le Guide du concert et du disque, années 1959, 1960.
  • Revue L'Entracte, années 1960, 1961.
  • Stéphane Wolff, L'Opéra au Palais Garnier (1875-1962), L'Entracte, Paris, 1962 - rééd. coll. Ressources, Champion-Slatkine, Genève, 1983 (ISBN 2-05-000214-9)
  • Stéphane Wolff, Un demi-siècle d'Opéra-Comique (1900-1950), éd. André Bonne, Paris, 1953.

Notes et références

  1. Réunion des théâtres lyriques nationaux.
  2. Représentation supplémentaire le 9 février à Arles.