Avenue Hoche

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8e arrt
Avenue Hoche
Voir la photo.
Avenue Hoche vue depuis l'Arc de Triomphe.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 8e
Quartier Faubourg-du-Roule
Début 67, rue de Courcelles et place du Général-Brocard
Fin Place Charles-de-Gaulle
Morphologie
Longueur 760 m
Largeur 36 m
Historique
Création 1822, 1854
Dénomination Arrêté du
Ancien nom Avenue Sainte-Marie
boulevard de Monceau
avenue de la Reine-Hortense
Géocodification
Ville de Paris 4562
DGI 4645
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Avenue Hoche
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Paris)
Avenue Hoche
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L’avenue Hoche est une voie du 8e arrondissement de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Avenue Hoche vue en direction de l'Arc de Triomphe.

Elle commence 67, rue de Courcelles et place du Général-Brocard et se termine place Charles-de-Gaulle.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Lazare Hoche.

Cette voie rend hommage au général de la Révolution française Lazare Hoche (1768-1797)

Historique[modifier | modifier le code]

L’« avenue Sainte-Marie » était une voie ouverte en 1822 par M. Estienne qui lui donna le nom de sa fille Marie. Elle allait de la rue du Faubourg-du-Roule (aujourd'hui rue du Faubourg-Saint-Honoré) au chemin de ronde de la barrière du Roule. C'était une voie privée, comportant, à chaque extrémité, des grilles qu'on refermait pendant la nuit.

En 1854, entre la place de l'Étoile et la rue de Tilsitt, puis en 1857 entre cette rue et la rue de Courcelles, sur l'emplacement approximatif de cette avenue et la prolongeant, on ouvrit une voie publique dénommée « boulevard de Monceau », puis « avenue de la Reine-Hortense », en l'honneur d'Hortense de Beauharnais, mère de Napoléon III. Elle reçut sa dénomination actuelle en 1879.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

  • No 2 : le docteur Robert Proust, frère de l'écrivain, a vécu dans cet immeuble. Le banquier et homme d'affaires Oscar Siegel y a vécu également, jusqu'à son décès. Roland Dumas y installa son cabinet d'avocat entre 1969 et 1979[1].
No 12.

Bâtiments détruits[modifier | modifier le code]

Habitants célèbres[modifier | modifier le code]

Au cinéma[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  1. Dumas, Roland, 1922-, Roland Dumas, le virtuose diplomate : conversations entre confrères avec maître François Dessy. (ISBN 978-2-8159-1062-0 et 2-8159-1062-4, OCLC 891553823, lire en ligne).
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p et q Rochegude, op. cit., p. 93.
  3. Duchesse de Clermont-Tonnerre, Au temps des équipages, Paris, Grasset, coll. « Les Cahiers verts », 1928, cité par Henri Raczymow, Le Paris retrouvé de Marcel Proust, Paris, Parigramme, 2005, p. 81.
  4. « L'Echo de France », sur Gallica, (consulté le ).
  5. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4607923h/f4.item.r=%22affaire%20pierre%20daltour%22.zoom ; https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4026519/f2.item.r=%22Pierre%20Daltour%22.zoom
  6. a b c d e et f Avenue Hoche sur le site Mon village : le faubourg du Roule et ses environs (consulté le 17 mars 2009).
  7. Notin, Jean-Christophe,, Le maître du secret : Alexandre de Marenches (ISBN 979-10-210-3129-6, 9789791021036 et 9791021031, OCLC 1030779675, lire en ligne).
  8. Site du musée Fabre, museefabre.montpellier-agglo.com (consulté le 21 juin 2012).
  9. Becq de Fouquières, op. cit., p. 283. Voir erratum quant au numéro (faussement donné comme 41) dans André Becq de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens. Le quartier Monceau, Paris, Pierre Horay, 1954, vol. II, p. 260.
  10. « The Lepic-Whitcomb Wedding », New York Times, .
  11. « Lieux de mémoire américains à Paris », sur usembassy.gov (consulté le ).
  12. Rochegude, op. cit., p. 93 ; Becq de Fouquières, op. cit., p. 283 ; Avenue Hoche sur le site Mon village : le faubourg du Roule et ses environs (consulté le 17 mars 2009).
  13. « Dossier de Légion d'honneur de Claudius Jacquand », www.culture.gouv.fr (consulté le 4 juin 2013).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • André Becq de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens, Paris, Pierre Horay, 1953, vol. 1Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910Document utilisé pour la rédaction de l’article.

Liens externes[modifier | modifier le code]