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« Vitamine C » : différence entre les versions

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Les recommandations européennes conseillent un apport quotidien de {{unité/2|75|mg}} pour une femme et de {{unité/2|90|mg}} pour un homme. À titre d'exemple, une [[orange (fruit)|orange]] apporte en moyenne {{unité/2|53|mg}} de {{nobr|vitamine C}} (40 à {{unité/2|80|mg}} par {{Unité/2|100|g}}).
Les recommandations européennes conseillent un apport quotidien de {{unité/2|75|mg}} pour une femme et de {{unité/2|90|mg}} pour un homme. À titre d'exemple, une [[orange (fruit)|orange]] apporte en moyenne {{unité/2|53|mg}} de {{nobr|vitamine C}} (40 à {{unité/2|80|mg}} par {{Unité/2|100|g}}).
[[Fichier:USDA-ARS Guinea Pig.jpg|thumb|alt=Cochon d'Inde|Le cochon d'Inde est une des rares espèces qui partagent avec les primates l'incapacité de produire de la vitamine C]]
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En France, l'[[AFSSA]] recommande un apport quotidien de {{unité/2|110|mg}} pour un adulte de 20 à 60 ans<ref>{{lien web | url=http://www.afssa.fr/Documents/ANC-Ft-TableauVitC.pdf | titre=Apports nutritionnels conseillés en vitamine C pour la population française | auteur=[[Agence française de sécurité sanitaire des aliments|AFSSA]] | mois= | année= | date= | consulté le=27 mai 2015 | format=pdf |fr}}</ref>. Les personnes exposées davantage aux effets nocifs des [[oxydant]]s, comme les fumeurs, ont des besoins accrus en vitamine C (125 mg selon le Conseil supérieur d'hygiène de Belgique)<ref>{{lien web | url=http://health.belgium.be/internet2Prd/groups/public/@public/@shc/documents/ie2divers/10208467_fr.pdf | titre=Recommandations nutritionnelles pour la Belgique_fr.pdf | numéro=7145-2 | auteur=Conseil Supérieur d'Hygiène de Belgique | mois=11 | année=2006 | date= | consulté le=27 mai 2015 | format=pdf | page=60 |fr}}</ref>. Certains scientifiques, comme [[Linus Pauling]] ([[prix Nobel]] de chimie en [[1954]]), considèrent que les apports nutritionnels recommandés devraient être d'au moins {{unité/2|6000|mg}}, voire {{unité/2|18000|mg}}<ref name="PaulingLoveC">{{en}} Pauling, Linus. [http://profiles.nlm.nih.gov/MM/B/B/K/T/_/mmbbkt.pdf ''My Love Affair with Vitamin C'']</ref>.
En France, l'[[AFSSA]] recommande un apport quotidien de {{unité/2|110|mg}} pour un adulte de 20 à 60 ans<ref>{{lien web | url=http://www.afssa.fr/Documents/ANC-Ft-TableauVitC.pdf | titre=Apports nutritionnels conseillés en vitamine C pour la population française | auteur=[[Agence française de sécurité sanitaire des aliments|AFSSA]] | mois= | année= | date= | consulté le=27 mai 2015 | format=pdf |fr}}</ref>. Les personnes exposées davantage aux effets nocifs des [[oxydant]]s, comme les fumeurs, ont des besoins accrus en vitamine C (125 mg selon le Conseil supérieur d'hygiène de Belgique)<ref>{{lien web | url=http://health.belgium.be/internet2Prd/groups/public/@public/@shc/documents/ie2divers/10208467_fr.pdf | titre=Recommandations nutritionnelles pour la Belgique_fr.pdf | numéro=7145-2 | auteur=Conseil Supérieur d'Hygiène de Belgique | mois=11 | année=2006 | date= | consulté le=27 mai 2015 | format=pdf | page=60 |fr}}</ref>. Certains scientifiques, tenants de la [[Médecine orthomoléculaire]], ont avancé que les apports nutritionnels recommandés devraient être d'au moins {{unité/2|6000|mg}}, voire {{unité/2|18000|mg}}<ref name="PaulingLoveC">{{en}} Pauling, Linus. [http://profiles.nlm.nih.gov/MM/B/B/K/T/_/mmbbkt.pdf ''My Love Affair with Vitamin C'']</ref>. Ces théories sont rejetées par la communauté médicale et scientifique, dont les études actuelles prouvent que cette intuition s'est avérée fausse<ref name="metaJAMA2007">{{en}} Bjelakovic G, Nikolova D, Gluud LL, Simonetti RG, Gluud C. The Cochrane Hepato-Biliary Group, Copenhagen Trial Unit, Center for Clinical Intervention Research, Copenhagen University Hospital, Rigshospitalet, Copenhagen, Denmark « [http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus&list_uids=17327526&query_hl=12&itool=pubmed_docsum Mortality in randomized trials of antioxidant supplements for primary and secondary prevention: systematic review and meta-analysis] » ''JAMA'' 2007 Feb 28;297(8):842-57.</ref>{{,}}<ref name="Bjelakovic 2008">{{en}} Bjelakovic G, Nikolova D, Gluud LL, Simonetti RG, Gluud C. [http://www.mrw.interscience.wiley.com/cochrane/clsysrev/articles/CD007176/frame.html ''Antioxidant supplements for prevention of mortality in healthy participants and patients with various diseases''], Cochrane Database of Systematic Reviews, 2008;2 {{DOI|10.1002/14651858.CD007176}}</ref>{{,}}<ref name="Bjelakovic 2012">{{article
| auteur = Goran Bjelakovic, Dimitrinka Nikolova, Lise Lotte Gluud, Rosa G Simonetti, Christian Gluud
| titre = Antioxidant supplements for prevention of mortality in healthy participants and patients with various diseases
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| lang = en
| consulté le = 25 septembre 2012
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Chez les [[primate]]s en liberté, les analyses nutritionnelles font état d'une consommation quotidienne de {{Unité/2|2000|à=8000|mg}} par jour<ref>{{article|lang=en|auteur=K. Milton|titre=Micronutrient intakes of wild primates: are humans different?|journal=Comp Biochem Physiol A Mol Integr Physiol.|date=septembre 2003|vol=136|no=1|pages=47-59|url=http://nature.berkeley.edu/miltonlab/pdfs/kmilton_micronutrient.pdf|format=pdf}}</ref> pour des primates d'un poids comparable ([[Pan troglodytes|chimpanzé]]s) ou légèrement supérieur ([[gorille]]s) à celui de l'homme. On recommande 25 mg de {{nobr|vitamine C}} par kilogramme de poids chez tous les primates en captivité, soit, pour un chimpanzé de poids moyen ({{unité/2|70|kg}}), {{unité/2|1750|mg}} par jour<ref>{{en}} Portman, O. W., 1970, « Nutritional requirements of non-human primates », dans ''Feeding and nutrition of non-human primates'' (éd. R. S. Harris), {{p.|87-115}}, New York, Academic Press.</ref>.
Chez les [[primate]]s en liberté, les analyses nutritionnelles font état d'une consommation quotidienne de {{Unité/2|2000|à=8000|mg}} par jour<ref>{{article|lang=en|auteur=K. Milton|titre=Micronutrient intakes of wild primates: are humans different?|journal=Comp Biochem Physiol A Mol Integr Physiol.|date=septembre 2003|vol=136|no=1|pages=47-59|url=http://nature.berkeley.edu/miltonlab/pdfs/kmilton_micronutrient.pdf|format=pdf}}</ref> pour des primates d'un poids comparable ([[Pan troglodytes|chimpanzé]]s) ou légèrement supérieur ([[gorille]]s) à celui de l'homme. On recommande 25 mg de {{nobr|vitamine C}} par kilogramme de poids chez tous les primates en captivité, soit, pour un chimpanzé de poids moyen ({{unité/2|70|kg}}), {{unité/2|1750|mg}} par jour<ref>{{en}} Portman, O. W., 1970, « Nutritional requirements of non-human primates », dans ''Feeding and nutrition of non-human primates'' (éd. R. S. Harris), {{p.|87-115}}, New York, Academic Press.</ref>.

Version du 11 janvier 2017 à 14:35

Vitamine C
Structure chimique de la vitamine CUne autre représentation de la même structureModèle 3D de la molécule
Identification
Nom UICPA (R)-3,4-dihydroxy-5-((S)-1,2-dihydroxyéthyl)furan-2(5H)-one
Synonymes

Acide L-ascorbique

No CAS 50-81-7
No ECHA 100.000.061
No CE 200-066-2
Code ATC A11GA01
No E E300
FEMA 2109
SMILES
InChI
Apparence Poudre ou cristaux blancs à légèrement jaune, inodore[1]
Propriétés chimiques
Formule C6H8O6  [Isomères]
Masse molaire[2] 176,124 1 ± 0,007 2 g/mol
C 40,92 %, H 4,58 %, O 54,5 %,
pKa 4,70 (10 °C)[1]
Propriétés physiques
fusion 190 à 192 °C (décomposition)[1]
Solubilité 0,33 g·ml-1 (eau),

0,033 g·ml-1 (éthanol 95 %),
0,02 g·ml-1 (éthanol absolu),
0,01 g·ml-1 (glycérol USP),
0,05 g·ml-1 (propylène glycol)[1]

Masse volumique 1,65[1]
Pression de vapeur saturante 7,917 9 Pa à 465,15 K[1]
Point critique 509,85 °C
5,29×106 Pa[1]
Propriétés optiques
Indice de réfraction 1,5101-1,5204[1]
Spectre d’absorption Absorption max :

245 nm (solution acide),
265 nm (solution neutre)[1]

Pouvoir rotatoire +24° (10 g·l-1 eau),

+20,5 à +21,5° (10 g·l-1 eau),
+48° (10 g·l-1 méthanol)[1]

Écotoxicologie
LogP -2,15 à 23 °C,
-2,00 à 37 °C[1]

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

La vitamine C est une vitamine hydrosoluble sensible à la chaleur et à la lumière jouant un rôle important dans le métabolisme de l'être humain et de nombreux autres mammifères. Chimiquement parlant, il s'agit de l'acide L-ascorbique, un des stéréoisomères de l'acide ascorbique, et de ses sels, les ascorbates. Les plus courants sont l'ascorbate de sodium et l'ascorbate de calcium.

Propriétés chimiques

Voir Acide ascorbique.

Action chez l'humain

La vitamine C est un cofacteur enzymatique impliqué dans un certain nombre de réactions physiologiques (hydroxylation). Elle est requise dans la synthèse du collagène et des globules rouges et contribue au système immunitaire[3]. Elle joue également un rôle dans le métabolisme du fer en tant que promoteur de son absorption; son utilisation est donc déconseillée chez les patients porteurs d'une surcharge en fer et particulièrement d'une hémochromatose. Sous forme oxydée (acide déshydroascorbique), elle traverse la barrière hémato-encéphalique pour accéder au cerveau[4] et à plusieurs organes à forte concentration en vitamine C. Les muscles squelettiques répondent rapidement à la prise de vitamine C, mais la perdent également rapidement si l'apport de la vitamine est insuffisant[5]. Il s'agit d'un antioxydant, molécule capable de contrer l'action néfaste d'oxydants comme les radicaux. À cet effet, on emploie également l'acide-D-ascorbique qui, à l'inverse de l'acide-L-ascorbique, ne présente pas d'activité vitaminique.

Conservation

Très fragile en solution, elle est détruite au contact de l'air (par oxydation) ou sous l'exposition à la lumière (par action des ultraviolets) et la chaleur accélère ces processus. La cuisson des aliments détruit progressivement la vitamine C[6],[7], il faut donc privilégier une cuisson courte et à basse température pour la conserver.

Synthèse

Alors que la plupart des mammifères sont capables de la synthétiser dans leur foie ou dans leurs reins (ce n'est donc pas une vitamine pour eux), la majorité des primates (dont l'être humain), le cochon d'Inde et certains oiseaux et poissons en sont incapables. Ceci serait le résultat d'une mutation génétique, survenue il y a 40 millions d'années, bloquant la transformation du glucose en acide ascorbique. Les animaux dépourvus de cette capacité de synthèse de la vitamine C doivent donc la puiser dans leur alimentation.

Plusieurs hypothèses ont été formulées pour expliquer la perte, chez l'ancêtre de l'humain et des grands singes, de la capacité à produire la vitamine C. Richard J. Johnson, un spécialiste des maladies cardio-vasculaires, et de l'uricémie humaine (une autre erreur génétique pratiquement caractéristique des grands primates, dont l'Humain), suggère que l'acide urique et le manque de vitamine C, deux facteurs pro-inflammatoires, auraient accordé un avantage évolutif en promouvant la rétention des graisses (effet reconnu du stress oxydatif et de l'inflammation), utile durant les famines de l'Éocène tardif et du Miocène moyen, contemporaines de ces mutations génétiques[8].

Apports conseillés

Apports journaliers recommandés

Les recommandations européennes conseillent un apport quotidien de 75 mg pour une femme et de 90 mg pour un homme. À titre d'exemple, une orange apporte en moyenne 53 mg de vitamine C (40 à 80 mg par 100 g).

Cochon d'Inde
Le cochon d'Inde est une des rares espèces qui partagent avec les primates l'incapacité de produire de la vitamine C

En France, l'AFSSA recommande un apport quotidien de 110 mg pour un adulte de 20 à 60 ans[9]. Les personnes exposées davantage aux effets nocifs des oxydants, comme les fumeurs, ont des besoins accrus en vitamine C (125 mg selon le Conseil supérieur d'hygiène de Belgique)[10]. Certains scientifiques, tenants de la Médecine orthomoléculaire, ont avancé que les apports nutritionnels recommandés devraient être d'au moins 6 000 mg, voire 18 000 mg[11]. Ces théories sont rejetées par la communauté médicale et scientifique, dont les études actuelles prouvent que cette intuition s'est avérée fausse[12],[13],[14].

Chez les primates en liberté, les analyses nutritionnelles font état d'une consommation quotidienne de 2 000 à 8 000 mg par jour[15] pour des primates d'un poids comparable (chimpanzés) ou légèrement supérieur (gorilles) à celui de l'homme. On recommande 25 mg de vitamine C par kilogramme de poids chez tous les primates en captivité, soit, pour un chimpanzé de poids moyen (70 kg), 1 750 mg par jour[16].

Les vétérinaires des NAC recommandent 20 mg de vitamine C pour les cochons d'Inde et 30 à 60 mg pour les femelles gestantes[17],[18], soit à peu près la moitié de l'apport recommandé pour un être humain ayant une masse corporelle 80 fois plus élevée (la masse corporelle moyenne du cochon d'Inde adulte est de 1 kg, celle de l'humain de sexe masculin varie autour de 80 kg).

Carence

Une importante carence en vitamine C, très rare, provoque le scorbut, lorsque l'apport est de moins de 10 mg par jour. Les hypovitaminoses plus discrètes sont très répandues et se traduisent par de l'asthénie, un amaigrissement, des maux de tête, des douleurs osseuses, une plus grande sensibilité aux infections et parfois des problèmes hémorragiques[19].

Toxicité

La vitamine C est non toxique aux doses usuellement absorbées pour un individu en bonne santé.

Depuis sa synthèse dans les années 1930, la vitamine C est utilisée à toutes les doses à travers le monde. Les seuls effets secondaires associés à son utilisation et qui soient établis sont la diarrhée bénigne et une action diurétique. Celles-ci surviennent lorsqu'elle est consommée trop rapidement et en trop grande quantité. L'organisme ne pouvant la stocker, il en élimine ainsi l'excès.

Des études cliniques montrent :

Les études in vivo montrent que la vitamine C, même en présence de métaux de transition n'a pas d'effet mutagène et qu'au contraire elle protège les cellules de l'action mutagène du peroxyde d'hydrogène[26].

Les symptômes d'un surdosage en vitamine C peuvent être : (et/ou) nausée, vomissements, céphalées, éruptions cutanées, asthénie[27].

Pour des doses supérieures à 500 mg/j, une augmentation de production d'acide oxalique pourrait induire un risque de calculs rénaux d'oxalate[28],[29]. Cet effet secondaire est controversé par certaines études[30]. En effet, les végétaux qui apportent de la vitamine C apportent aussi des oxalates[31], d'où la confusion. Enfin d'autres études récentes confirment l'innocuité de la vitamine C jusqu'à 2000 mg/j[32].

Certains auteurs, comme Thomas Levy, soutiennent l'inocuité de doses plus fortes, 6 à 12g/j en dose optimal selon les individus[33]. Levy précise que certains symptômes constatés entre 500 mg et 1000 mg/j sont transitoires et dus à des doses sub-optimales et disparaissent à plus forte concentration en soulignant que souvent les études d'impact sont basées sur des doses qualifées d'élevées mais en réalité sous-optimales ( Par exemple pour les risques de cataracte une étude évoque des doses de vitamine C et E combinées à des valeurs moyennes de 1000 mg et 100 mg respectivement « The most commonly used dose of vitamin C and vitamin E as single supplements was estimated to be ≈1,000 mg and ≈100 mg, respectively » [34] )

Usages thérapeutiques

En tant que traitement médical, la vitamine C a quelques indications reconnues[35] : la prévention ou le traitement du scorbut, l'avitaminose C, la méthémoglobinémie idiopathique du nourrisson et la méthémoglobinémie chez les sujets déficients en G6PD.

Il s'agit d'une molécule utilisée couramment en automédication : plus de 10 % des Américains en consomment[36].

En décembre 2007, la cour d'appel de Poitiers a estimé que les produits à base de vitamine C 500 et C 180 devaient être considérés comme des médicaments par fonction, restreignant ainsi leur distribution au sein des officines de pharmacie. Cette décision s'appuyait sur une interprétation de l’article 5111-1 du code français de la santé publique. Cependant, la cour de cassation a annulé cette décision en janvier 2009. En effet, celle-ci a estimé que la cour d'appel avait privé sa décision de base légale en ne procédant pas à l'examen de l’ensemble des caractéristiques du produit, comme l'indique une jurisprudence de la Cour de justice des Communautés européennes[37],[38]. De fait, il n'est pas dit si la vitamine C est un médicament ou pas. Simplement l'arrêt interdisant la commercialisation a été annulé car la détermination de son appartenance à la classe des médicaments n'a pas été faite conformément à la jurisprudence communautaire.

Épuisement et fatigue

La vitamine C administrée par voie intraveineuse soulagerait la fatigue en deux heures, effet qui s'est prolongé au moins jusqu'au jour suivant l'administration, ce qui est notable étant donné que la pharmacocinétique de la vitamine C par voie intraveineuse prédit une augmentation des concentrations sanguines de vitamine C pendant seulement quatre à six heures. Le stress oxydatif, tel qu'évalué par la méthode Free Oxygen Radicals Test (FORT), a également diminué[39].

Par voie orale, une dose modérée de vitamine C (500 mg) pourrait diminuer les sensations de fatigue et d'effort chez des personnes obèses suivant un régime hypocalorique[40].

Une idée reçue voudrait que la vitamine C empêche de dormir mais cela pourrait s'avérer inexact[41].

C'est la supplémentation ponctuelle suivant un long déficit qui provoquerait cet effet[réf. nécessaire], une supplémentation suffisante à plus long terme aurait même l'effet contraire c'est-à-dire aiderait à s'endormir[réf. souhaitée].

Rhume

Cette vitamine est largement utilisée en automédication dans le rhume banal. Elle semble raccourcir la durée des symptômes et les améliorer, du moins chez l'adulte, l'efficacité chez l'enfant semblant non démontrée[42].

Dans les années 1970, l'Américain Linus Pauling (prix Nobel de chimie en 1954 et prix Nobel de la paix en 1962) préconisait 1 g de vitamine C par heure dès les premiers symptômes pour faire régresser l'infection. Mais aujourd’hui, les études tendent à montrer que la vitamine C n'a pas d'effet préventif contre le rhume[43]. Certains auteurs observent que les méta-analyses, telles que celle de la Collaboration Cochrane de 2004[44], qui n'incluent que des études où la vitamine n'a été administrée qu'une fois par jour, ne réfutent pas les affirmations de Pauling[45]. Depuis 2013, le groupe Cochrane reconnaît que des essais randomisés sont nécessaires et recommande, malgré cela, la supplémentation, étant donné son faible coût, les bienfaits potentiels et le poids de la preuve accumulée[46].

Vitamine C et plomb

En 1939, on a signalé que 34 travailleurs ayant absorbé du plomb avaient été traités au moyen de la vitamine C[47]. Récemment, une étude sur des animaux a montré que la vitamine C avait un effet protecteur contre l’intoxication au plomb sur les plans des fonctions nerveuses et musculaires[48]. Chez des fumeurs, l’administration de 1 000 mg de vitamine C a permis une réduction moyenne de 81 % des concentrations sanguines de plomb, tandis que 200 mg sont restés sans effet. Les auteurs ont donc conclu que la supplémentation de vitamine C pourrait représenter une façon économique et pratique de faire baisser les concentrations de plomb dans le sang. Une étude publiée dans le journal de l’association médicale américaine conclut que, si le lien de causalité était bien démontré, la corrélation inverse entre le plomb et la vitamine C dans le sang constatée dans une enquête d’envergure nationale, aurait un impact sur le plan de la santé publique en général[49].

Syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA)

Une des maladies dont le traitement éventuel par des doses pharmacologiques d’ascorbate est le plus controversé est le SIDA. La controverse dure depuis plus de 16 ans, c’est-à-dire depuis la publication d’une étude tendant à montrer que l’ascorbate, en doses non toxiques pour l’homme, arrêtait la réplication du VIH, dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences des États-Unis[50]. D’autres études des mêmes auteurs ont suivi et ont étayé ces résultats[51],[52],[53], mais aucune étude clinique d’envergure n’a été entreprise.

Cancer

Dans le cadre du traitement contre le cancer, Linus Pauling s'inspirant des travaux d'Irwin Stone, donne l'idée d'un apport en acide ascorbique beaucoup plus important que suggéré par les AJR (de l'ordre de 10 à 20 grammes par jour). Un effet favorable semble exister chez les cultures cellulaires ou chez des animaux, en particulier une inhibition de la prolifération cellulaire[54] mais aucune preuve satisfaisante n'existe chez l'être humain à titre curatif[55],[56] ou préventif[57],[58]. La Société suisse de lutte contre le cancer souligne, en particulier, les faiblesses du dossier scientifique de Matthias Rath, autre promoteur de l'usage de la vitamine C contre le cancer[59]. Matthias Rath a de plus été condamné pour essais thérapeutiques non autorisés[60] et accusé d'avoir fait mourir des patients atteints du VIH en utilisant des vitamines comme traitement anti-VIH à la place d'antirétroviraux[61].

Selon une étude parue en 2008 de l'Institut américain de la santé, l'acide ascorbique injecté par voie intraveineuse à fortes doses réduirait de moitié la croissance des tumeurs de souris de laboratoire[62].

À l'inverse une étude menée par le docteur Mark Heaney de l'Université Columbia conclut qu'un apport complémentaire en vitamine C pourrait diminuer de 30 à 70 % l'efficacité des traitements de chimiothérapie. Pour Fatima Mechta-Grigoriou, directeur de recherche à l'Inserm et chef de l'équipe stress et cancer à l'Institut Curie, il s'agit, d'une analyse « très préliminaire » qui ne permet en rien de dire quel impact a la vitamine C sur les effets thérapeutiques des anticancéreux[63].

En 2010, une méta-analyse[64] passant en revue 33 ans de recherches sur la relation entre vitamine C et cancer conclut : « nous devons conclure que nous ne savons toujours pas si la vitamine C a une quelconque activité antitumorale cliniquement significative. Nous ne savons non plus quels types de cancers, s'il y en a, sont susceptibles de réagir à la vitamine C. Enfin, nous ne savons pas quelle est la dose recommandable, si une telle dose existe, afin de produire une réponse antitumorale. »

Cette analyse fut critiquée par le Dr Andrew W. Saul[65]. Les points principaux de sa réplique sont :

  • il est faux de dire que nous ne savons pas combien de vitamine C combat efficacement le cancer et les médecins ont un devoir envers leurs patients de recommander la vitamine C comme traitement de complément ;
    • il existe plusieurs études avec contrôles montrant que la vitamine C augmente la durée et la qualité de vie[66],[réf. souhaitée],
    • la dose efficace se situe entre 10,000 et 100,000 milligrammes par voie intraveineuse[67],
  • les résultats positifs obtenus par Pauling et Cameron, soulignés par Cabanillas, n'ont pas été contredits par ceux de Moertel et de la Clinique Mayo :
    • les traitements ont été interrompus au premier signe d'une aggravation, ce qui n'est jamais fait lors des chimiothérapies,
    • l'administration a été faite par voie orale et non intraveineuse, ce qui diminue la dose effectivement absorbée[68],( Pour autant, l'étude initiale de de Pauling et Cameron incluait aussi des doses par voie orale [69], et leur étude n'était pas randomisée, à l'inverse de celle faite par la Clinique Mayo. Le protocole, mis en place par la Clinique Mayo, l'a été fait en accord avec Pauling. Celui-ci a d'ailleurs plutôt réfuté les résultats en arguant que la chimio et la radiothérapie pouvait "endommager" le système immunitaire , mais n'a jamais attaqué le protocole sur les doses orales[70])
  • les résultats de Pauling et Cameron ont en fait été confirmés par Murata et Lasagna :
    • Murata a obtenu de meilleurs résultats encore avec ses patients en phase terminale[66],
    • Lasagna a conclu qu'il était indéfendable de ne pas donner de vitamine C aux cancéreux[71],
  • l'oncologue Victor Marcial rapporte que :
    • 75 % des tumeurs ont diminué de 50 % ou plus avec la vitamine C en intraveineuse chez 40 patients au stade 4 (avec métastases) n'ayant pas répondu aux traitements conventionnels (radiothérapie, chimiothérapie),
    • la vitamine C augmente les effets de la radiothérapie et en diminue les effets indésirables[72].

Ces quelques résultats favorables ne doivent pas occulter tous les autres, défavorables, non cités par Andrew W. Saul, mis en valeur dans la méta-analyse[64].

Maladie de Charcot-Marie-Tooth

Des quantités entre 1 000 mg et 3 000 mg/jour (fractionnées en plusieurs prises du fait d'un risque de toxicité rénale) sont proposées à titre d'essai thérapeutique dans le traitement d'une maladie neurologique héréditaire, la maladie de Charcot-Marie-Tooth type 1A[73]. L'essai clinique mené chez ces patients n'a pu être envisagé qu'après la réalisation d'un essai pré-clinique, mené sur un modèle murin de la maladie montrant des résultats encourageants[74],[75].

Utilisation en médecine orthomoléculaire

La médecine orthomoléculaire prônée notamment par Linus Pauling, prix Nobel de chimie, recommande une consommation de vitamine C de 2 à 20 g/jour[11] qui peut être augmentée en cas de maladie, en se basant sur les premiers travaux d'Irwin Stone. Linus Pauling a étudié le rôle de la vitamine C dans la prévention du rhume et le traitement du cancer. Cette vitamine, administrée « sous une forme adéquate, au moyen de techniques appropriées, en doses suffisamment fréquentes, en doses suffisamment élevées, en conjonction avec certains agents et pour une période suffisante »[76], serait capable de prévenir voire de guérir un grand nombre de maladies, notamment la grippe[77], le cancer[69],[78] ou les maladies coronariennes[79]. Ces hypothèses n'ont pas été confirmées par d'autres études de plus grande ampleur et plus récentes, que ce soit pour la grippe[80],[81], pour le cancer[82],[83] ou pour les maladies cardio-vasculaires[84].

Autres

Elle pourrait être protectrice au niveau rénal, avec une fréquence moindre d'insuffisance rénale en cas d'injection d'un produit de contraste iodé au cours d'un examen radiologique[85].

En association avec d'autres antioxydants, elle pourrait contribuer à la prévention de la dégénérescence maculaire liée à l'âge[86], voire, des maladies coronariennes[87].

La vitamine C pourrait avoir un rôle important dans la régulation de la synthèse du cholestérol[88].

La prise de vitamine C pourrait diminuer le risque de survenue de goutte[89].

La vitamine C, injectée précocement par voie intraveineuse, fait partie du traitement de l’intoxication phalloïdienne proposé par le docteur Pierre Bastien[90].

Les maladies liées à l’âge et les dysfonctionnements immunitaires qui y sont associés pourraient être limités par l’absorption de suppléments de vitamine C[91].

Chez des hommes infertiles, on a montré qu’un supplément de vitamine C améliorait la qualité du sperme (morphologie et mobilité des spermatozoïdes) et augmentait le nombre de spermatozoïdes[92].

Le médecin australien Archie Kalokerinos (en), adhérant des thèses de Linus Pauling sur la médecine orthomoléculaire et la vitamine C, émet en 1981 l'hypothèse que la forte mortalité infantile observée chez les enfants aborigènes, et notamment la mort subite du nourrisson, seraient dues à un manque de vitamine C et donc au scorbut. Et que cette mortalité serait de plus aggravée par les vaccinations[93]. Cette hypothèse n'a depuis jamais été validée par la communauté scientifique.

Le docteur américain Claus Washington Jungeblut (en) avait émis en 1935 l'hypothèse que la vitamine C puisse inactiver le virus de la poliomyélite. Il publia une série de papiers entre 1936 et 1939 dans lesquels il montrait que l'administration d'acide ascorbique chez des singes infectés diminuait la sévérité de la maladie. Albert Sabin essaya de reproduire ces résultats mais n'y parvint pas, ce qui mit un terme à cette voie de recherche[94]. Le docteur Fred R. Klenner déclara devant l'Association de nutrition appliquée des États-Unis que Sabin avait refusé de suivre les conseils de Jungleblut sur la dose de vitamine C nécessaire et avait imposé à ses singes rhésus une charge virale bien plus importante que dans les expériences initiales. Klenner, quant à lui, annonça des résultats cliniques obtenus notamment lors de l'épidémie de 1948 confirmant les résultats de Jungleblut[95].

Selon des études réalisées en 1967 et 1993 une supplémentation en vitamine C diminuerait la sévérité des symptômes chez les enfants atteints d’autisme, mais la posologie optimale reste à déterminer[96].

L’apparition du syndrome de défaillance multiviscérale, qui pour les traumatologues est un des principaux signes annonciateurs du décès[97], apparaît moins souvent chez les patients recevant de la vitamine C ; cette vitamine diminue aussi les durées de séjour aux soins intensifs[98].

La vitamine C aurait un effet protecteur vis-à-vis de la nicotine sur les poumons en formations d'un fœtus. Une supplémentation chez la femme enceinte fumeuse améliore ainsi la fonction respiratoire du nouveau-né et diminue le risque de respiration sifflante[99].

L'allergie pourrait être causée par des polluants environnementaux qui perturbent le cycle de l'histamine. Plusieurs études ont montré que la prise de vitamine C a réduit ou supprimé les symptômes d'allergies. Elle a aussi un effet contre l'asthme en remplaçant la synthèse de bronchoconstricteur PGF2 par celle du bronchodilatateur PGE2. Enfin, elle protège contre l'accumulation d'histamine[100].

Tolérance intestinale

La tolérance intestinale désigne la quantité de vitamine C qui peut être absorbée par l'intestin dans un temps donné[101]. Lorsque cette quantité est atteinte, la vitamine C non absorbée est éliminée dans les selles. Durant son trajet, elle attire de l'eau dans l'intestin ce qui produit une diarrhée passagère. Ceci est une des raisons pour lesquelles on ne peut pas s'intoxiquer avec de la vitamine C. Certains scientifiques proposent l'hypothèse que la vitamine C étant une vitamine hydrosoluble, une ingestion insuffisante d'eau de dilution au moment de la prise de vitamine C pourrait être à l'origine des troubles intestinaux.

Les quantités produites par les animaux varient en fonction de leur état de stress et santé. Un animal stressé ou malade peut produire plusieurs dizaines de grammes par jour. On peut mettre en parallèle cette production variable d'ascorbate chez les animaux avec la variabilité de la tolérance intestinale chez l'être humain. Lorsqu'un humain est malade ou stressé, sa tolérance intestinale à la vitamine C augmente, ce qui lui permet d'absorber plus de vitamine C qu'en temps normal. La variabilité de la tolérance intestinale suggère un besoin accru de l'organisme en vitamine C dans les périodes de stress ou de maladies, comme on l'observe chez les animaux qui synthétisent la vitamine C.

Histoire

  • Au Ve siècle av. J.-C., Aristote connaissait déjà les symptômes du scorbut[102].
  • En 1227, Gilbert de Aquila[103] recommande aux marins d'embarquer des stocks de fruits et de légumes frais pour prévenir le scorbut[104].
  • Ce n'est qu'au XVIIIe siècle qu'on découvre que la consommation de citrons prévient cette maladie. Le médecin écossais James Lind mena ce qui est considéré comme le premier essai scientifique : après avoir formé six groupes constitués chacun de deux marins scorbutiques, il administra une substance différente selon le groupe, leur nutrition étant par ailleurs identique. Ces substances étaient : le cidre, de l'acide sulfurique, du vinaigre, une concoction d'herbes et d'épices, de l'eau de mer et des oranges et citrons. Seul le dernier groupe a rapidement guéri du scorbut[105]. L'utilisation de conserves alimentaires mises au point par Nicolas Appert en 1795, conservant la vitamine C, régla définitivement le problème pour la marine.
  • En 1919, Jack Cecil Drummond a compris que le facteur antiscorbutique faisait partie de ces nouveaux nutriments indispensables qui n'étaient ni sucrés, ni gras, ni protéiques, comme les substances "fat-soluble A", "water-soluble B" déjà connues (découvertes chez le rat), il le nomma d'abord le "water-soluble C"[106], puis recommanda de la nommer vitamine C, dénomination moins "encombrante"[107].
  • En 1928, Albert Szent-Gyorgyi voulut comprendre les différences d'oxydation biologique entre des animaux auxquels on avait enlevé les glandes surrénales et d'autres avec leur glandes surrénales. Il s'aperçut que le cortex surrénalien était fortement concentré en une substance très réductrice (antioxydante). Il observa également par ailleurs que des ajouts de jus de plantes pressées à des réactions de peroxydation d'eau oxygénée par des peroxydases inhibait la réaction d'oxydation, il en avait conclu que les plantes contenaient également un élément fortement antioxydant qui détournait l'eau oxygénée. Il isola alors le même agent réducteur dans le cortex surrénalien, dans les oranges et dans les choux. Il le nomma "acide hexuronique" du fait de ses 6 carbones et 6 oxygènes ; il fit alors immédiatement le parallèle avec la fameuse vitamine C, qui était connue pour être antioxydante aussi[108]. Mais ce n'est qu'en 1931 qu'il l'identifia comme étant la vitamine C[109], en même temps que W. A. Waugh et Charles Glen King[110]. Szent-Gyorgyi décida d'abandonner le nom d'acide hexuronique pour le nom d'acide ascorbique (contraction de anti-scorbutique)[111] ; il obtint le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1937.
  • Cette molécule a été synthétisée en 1933 par Tadeusz Reichstein puis en 1934, par Walter Norman Haworth qui reçut le prix Nobel de chimie en 1937 pour cette découverte.

Production

La production mondiale annuelle d'acide L-ascorbique est de 80 000 tonnes[112], dont la moitié est utilisée dans les industries pharmaceutiques et parapharmaceutiques, 25 % dans l'agroalimentaire comme conservateur (E300, E301, E302), 15 % dans la fabrication de boissons, le reste étant utilisé pour la nutrition des animaux.

Chez les végétaux, la synthèse de la vitamine C a lieu indifféremment dans toutes les cellules de la plante (voir ci-dessous la liste des aliments possédant les plus hautes concentrations de vitamine C). Dans plusieurs régions du monde, notamment en Europe où sa consommation est importante, la pomme de terre, malgré une teneur moyenne très modérée, est la source principale de vitamine C dans le régime alimentaire moyen. Elle représentait ainsi en 1992 de 15 à 20 % de l'apport journalier moyen au Royaume-Uni[113].

Chez les animaux qui en sont capables, la synthèse a lieu majoritairement dans le foie, mais toutes les autres cellules en ont la capacité, qui reste cependant très limitée.

Teneurs en vitamine C

Les teneurs ci-dessous sont des valeurs moyennes qui peuvent varier notablement selon les variétés des fruits et légumes indiqués.

Aliment Teneur
(mg/100 g)
Terminalia ferdinandiana 3 000[114],[115]
Camu-camu (baie d'Amazonie) 2 400-3 000[116]
Acérola (petite cerise du Brésil) 1 000-1 677,6[117],[118],[119]
Baie d'églantier ou Cynorrhodon 426-1 250[120],[121]
Argousier 400[122]
Amla (ou "groseille indienne") 445[123]
Ortie (Urtica dioica) (ou "grande ortie") 333[124]
Goyave 228[125]
Cassis 200[126],[127]
Persil 190[126],[127]
Poivron rouge cru (cuit) 162 (81)[126]
Lycium barbarum (Baie de Goji) séchée 73-200[128],[129]
Herbes aromatiques fraîches 143[127]
Navet (fanes) 139[130]
Poivrons vert et jaune crus (cuits) 120 (69)[126]
Litchi 71[126],[127]
Fraise 67[126],[127]
Citron 65[126],[127]
Kiwi 59[131]
Chou de Bruxelles cuit 58,2[126]
Cresson cru et cerfeuil 56,5[126],[127]
Chou rouge cru (cuit) 55 (32)[126]
Oseille cru 48[126]
Cerfeuil 44,7[126]
Orange 39,7[126]
Épinard cru (cuit) 39,3 (5,05)[126]
Chou vert cuit 20[126]
Pomme de terre cuite au four (à l'eau) 12,8 (7,96)[126]
Cerise 9,33[126]
Fenouil cru (cuit) 5-12 (1,6)[132]

Divers

La vitamine C fait partie de la liste des médicaments essentiels de l'Organisation mondiale de la santé (liste mise à jour en avril 2013)[133].

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Voir aussi

Reportages télévisés

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Bibliographie

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