Saint-Aubin-Épinay

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Saint-Aubin-la-Rivière)

Saint-Aubin-Épinay
Saint-Aubin-Épinay
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Métropole Rouen Normandie
Maire
Mandat
Benoît Anquetin
2020-2026
Code postal 76160
Code commune 76560
Démographie
Gentilé Saint-Aubinois
Population
municipale
1 019 hab. (2021 en diminution de 1,36 % par rapport à 2015)
Densité 104 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 25′ 23″ nord, 1° 10′ 43″ est
Altitude Min. 35 m
Max. 159 m
Superficie 9,83 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Rouen
(banlieue)
Aire d'attraction Rouen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Darnétal
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Aubin-Épinay
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Aubin-Épinay
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Voir sur la carte topographique de la Seine-Maritime
Saint-Aubin-Épinay
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie
Saint-Aubin-Épinay

Saint-Aubin-Épinay est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Aubin-Épinay est constituée de deux villages : Épinay-sur-Aubette et Saint-Aubin-la-Rivière. Le chef-lieu de la commune est le bourg de Saint-Aubin-la-Rivière.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 784 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boos à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 847,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Aubin-Épinay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[11] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,6 %), terres arables (26,5 %), prairies (14,3 %), zones urbanisées (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Saint-Aubin : anciennement Saint-Aubin-la-Rivière est attesté sous la forme Sanctum Albinum vers 1020[17],[18].
Saint Aubin est la dédicace d'un grand nombre de communes en Normandie, il s'agit d'un ancien évêque d'Angers au VIe siècle.

Épinay : est attesté sous les formes Spinetus vers 1024, Spineit vers 1050[19].
Albert Dauzat et Charles Rostaing[20] expliquent ce type toponymique fréquent par le terme roman epinay signifiant « lieu planté d'(arbres à) épines ». On disait en ancien français un epinay, comme on disait un chesnay, un saussay, etc. Le toponyme Epinay tirerait son nom des épines séculaires qui servaient jadis à séparer les héritages, les aubépines servaient autrefois à délimiter les parcelles de Normandie[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1823, une ordonnance royale prononce la fusion des communes de Saint-Aubin-la-Rivière et d'Épinay sous le nom de Saint-Aubin-Épinay[réf. nécessaire].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1891 mars 1911 André Jean-Baptiste Stackler[22]   Maire de Routes (1912 → ?)
Chevalier de la Légion d'honneur
décembre 1919 1926 Gustave Stackler   Manufacturier
1926 1943 René Stackler   Avoué, fils de Gustave Stackler
Maire de Rouen (1943 → 1944)
1943 1947 Eugène Beaurain    
octobre 1947 mars 1965 René Stackler    
mars 1965 août 1981 Eugène Beaurain    
septembre 1981 juin 1995 Pierre Blondel   Agriculteur
juin 1995 mars 2001 Jean-Claude Dubuisson    
mars 2001 En cours
(au 10 août 2020)
Benoît Anquetin DVG Réélu pour le mandat 2020-2026[23],[24]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].

En 2021, la commune comptait 1 019 habitants[Note 3], en diminution de 1,36 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1861 1876 1881 1886
220201202257489460410411443
1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
453496498418389425449454382
1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004
536552573573502555917949981
2006 2009 2014 2019 2021 - - - -
9589321 0371 0241 019----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Église Saint-Aubin.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Ancien moulin de la Côte, chemin du Moulin à Saint-Aubin-Épinay.
  • Mairie de Saint-Aubin-Épinay.
  • Église Saint-Aubin de Saint-Aubin-la-Rivière.
  • Église Notre-Dame d'Épinay-sur-Aubette.
  • Monument aux morts (1921).
  • Plusieurs petits manoirs.
  • Moulin de la Côte reconverti en chambre d’hôte.
  • Ancienne indiennerie Thirion-Lacassaigne installée au début du XVIIIe siècle à Saint-Aubin-Épinay au plus près de la source de l’Aubette afin de garantir un débit régulier ainsi qu’une bonne qualité de l’eau.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Saint-Aubin-Épinay et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rouen-Boos » (commune de Boos) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Rouen-Boos » (commune de Boos) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Rouen », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  17. Archives de la Seine-Maritime, 14 H 917.
  18. Jean Adigard des Gautries, « Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite) », Annales de Normandie, no 3, 8e année,‎ , p. 156 (ISSN 0003-4134, e-ISSN 2261-4427).
  19. Adigard des Gautries, « Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 » (suite) [article], page 137.
  20. Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1979, p. 266.
  21. Henri Gadeau de Kerville, « L’aubépine de Bouquetot », Bulletin de la Société des amis des sciences naturelles de Rouen, imprimerie Julien Lecerf, Rouen, 1893, p. 167-172 (consultable en ligne)
  22. « André Jean-Baptiste Stackler », base Léonore, ministère français de la Culture.
  23. Isabelle Villy, « Municipales. Benoit Anquetin brigue un nouveau mandat, à Saint-Aubin-Épinay, près de Rouen : Benoit Anquetin brigue un nouveau mandat de maire, à Saint-Aubin-Épinay, en mars 2020. Sa liste, renouvelée, conservera le même nom qu’en 2014 : Bien vivre à Saint-Aubin-Épinay », 76 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. « Municipales 2020. Benoît Anquetin réélu maire de Saint-Aubin-Épinay : Lors de la séance d’investiture du lundi 25 mai, le maire sortant a repris ses fonctions entouré d’une nouvelle équipe », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Avec 78,34 % des voix, le maire sortant Benoît Anquetin a été réélu le 15 mars contre Florence Le Bras ».
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.