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Pierre Mondy

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Pierre Mondy
Description de cette image, également commentée ci-après
Pierre Mondy en 1953 (Studio Harcourt).
Nom de naissance Pierre Cuq
Naissance
Neuilly-sur-Seine (France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 87 ans)
13e arrondissement de Paris (France)
Profession Acteur
Metteur en scène
Films notables Austerlitz
La Septième Compagnie
Le Fils préféré
Séries notables Les Cordier, juge et flic
Commissaire Cordier
Kaamelott

Pierre Cuq, dit Pierre Mondy, né le à Neuilly-sur-Seine et mort le à Paris, est un comédien et metteur en scène français.

Au théâtre, Pierre Mondy est un prolifique comédien et metteur en scène, des années 1940 aux années 2000, particulièrement dans des pièces de boulevard, souvent retransmises dans Au théâtre ce soir. Quand il ne les joue pas, il dirige les pièces les plus populaires du théâtre comique, parmi lesquelles Oscar, La Cage aux folles, Potiche, Joyeuses Pâques ou Le Dîner de cons.

Au cinéma, après un second rôle dans Des gens sans importance (1955) et quelques comédies, il accède au rôle principal de Napoléon Bonaparte dans la superproduction Austerlitz (1960) d'Abel Gance. Cependant, il ne tient ensuite, dans les années soixante, que la tête d'affiche de petits films. Il demeure un second rôle de qualité, tel que dans Le Comte de Monte-Cristo (1961), Week-end à Zuydcoote (1964) ou Compartiment tueurs (1965). Dans les années 1970, en plus de sa popularité théâtrale, il remporte un triomphe avec la trilogie de Robert Lamoureux Mais où est donc passée la septième compagnie ? (1973), On a retrouvé la septième compagnie (1975), et La Septième Compagnie au clair de lune (1977), complété par les succès d'Impossible… pas français (1974) et Vas-y maman (1977).

Il mène enfin une dernière partie de carrière à la télévision, notamment durant quinze ans dans Les Cordier, juge et flic puis Commissaire Cordier, de 1992 à 2007, ainsi qu'un rôle remarqué d'empereur romain dans Kaamelott en 2009.

Jeunesse et début de carrière

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Pierre Cuq naît à Neuilly-sur-Seine le . Son père est le directeur de l'externat Saint-Joseph, sa mère en est l'économe.

Pierre a des origines corréziennes par sa grand-mère maternelle, Antoinette Léonie Mondy, d'où son nom de scène. Il effectue ses études secondaires pendant la guerre au lycée Lapérouse d'Albi jusqu'à l'obtention de son baccalauréat. Avec le SC Albi, il découvre le rugby à XV et en deviendra président d'honneur. Il a également été lycéen à Gaillac[1].

En 1946, il s'inscrit au cours Simon.

En 1948, il débute comme doublure au théâtre avant d'obtenir un petit rôle au cinéma dans Rendez-vous de juillet (1949)[2]. Dans ce film, il tourne avec Louis de Funès, qu'il retrouvera à plusieurs reprises au cinéma, et notamment sous la direction d'Yves Robert dans Ni vu, ni connu en 1957. Il le mettra aussi en scène dans Oscar au théâtre du Palais-Royal en 1972[3].

En 1960, il obtient la reconnaissance internationale pour son rôle de Napoléon Bonaparte dans le film Austerlitz d'Abel Gance, une prestation qui lui permet de montrer une facette plus dramatique de son talent[4].

Carrière au théâtre

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Parallèlement, Pierre Mondy entame une carrière d'acteur sur les planches en apparaissant dans l'émission Au théâtre ce soir. Aux côtés de comédiens comme Jacqueline Maillan, Sophie Desmarets, Jean Le Poulain, Michel Serrault ou Jean Poiret il s'illustre dans des pièces de Feydeau, Achard, Guitry, Francis Veber, Louis Calaferte, Arthur Miller ou Neil Simon[4]. Au théâtre, Pierre Mondy devient aussi l'un des plus prolifiques metteurs en scène de la scène française, des années 1960 aux années 2000 avec plus de 64 pièces[4].

En 1974, il devient le premier scénographe de la pièce La Cage aux folles de Jean Poiret. Pierre Mondy fera, comme un clin d'œil, la voix française d'Ugo Tognazzi dans l'adaptation cinématographique réalisée par Édouard Molinaro en 1978.

En 1982, Pierre Mondy succède à Jean Poiret dans Joyeuses Pâques. Il a souvent déclaré qu'entre eux deux, c'était une belle amitié, doublée d'une grande admiration pour l'artiste talentueux qu'était Poiret. À sa mort, Pierre Mondy avouera s'être senti orphelin.

En 1983, il met en scène La fille sur la banquette arrière (en) avec Anny Duperey et Bernard Giraudeau.

En 1993, il met en scène le Dîner de cons de Francis Veber.

En 1996, il met en scène Bagatelle(s) avec Michel Sardou qu'il dirige pour la première fois.

Suite de carrière au cinéma et à la télévision

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Pierre Mondy au Centre culturel d'Uccle en 2007.

Dans les années 1970, il poursuit sa carrière cinématographique le plus souvent dans des comédies populaires telles que la trilogie de la 7e compagnie de Robert Lamoureux, dans laquelle il incarne le sergent-chef Chaudard. Dans Le Téléphone rose d'Édouard Molinaro, il succombe aux charmes de Mireille Darc et dans Vas-y maman de Nicole de Buron, il affronte Annie Girardot[4].

Pierre Mondy, pressenti pour jouer l'adjudant Gerber, dans la série des Gendarmes, avec Louis de Funès, est finalement remplacé par Michel Galabru, faute de temps (tournée)[5].

De 1992 à 2004, on le voit à la télévision dans la série Les Cordier, juge et flic, dans le rôle du populaire commissaire Cordier, aux côtés de Bruno Madinier, Charlotte Valandrey et Antonella Lualdi, respectivement Bruno son fils et juge d'instruction, sa fille Myriam, journaliste et son épouse Lucia.

De 2005 à 2007, il tourne la série dérivée Commissaire Cordier, toujours accompagné de l'actrice Antonella Lualdi.

En 2002, Pierre Mondy publie ses mémoires dans La Cage aux souvenirs. Il aimait citer son professeur René Simon pour donner une des raisons de son succès : « À talent égal, la chance fait la différence. Moi j'en ai beaucoup, j'ai rencontré des gens importants du spectacle qui ont été déterminants dans mon existence »[réf. nécessaire].

En 2009, il joue le rôle de César dans le Livre VI de la série Kaamelott.

Maladie et décès

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En , il est hospitalisé à la suite d'un malaise, et les médecins diagnostiquent un lymphome, qui est soigné en [6].

Le , il meurt à Paris 13e, à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, des suites d'une récidive du lymphome[7],[8],[9].

Ses obsèques ont lieu cinq jours plus tard en l'église Saint-Honoré-d'Eylau de Paris, non loin de son domicile de Paris, 16e arrondissement, en présence de nombreuses personnalités du monde du cinéma et du théâtre[10].

Il est inhumé au cimetière nouveau de Neuilly-sur-Seine, division 1A [11].

Vie privée

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Pierre Mondy s'est marié quatre fois :

Le , en premières noces avec l'actrice Claude Gensac (1927-2016). Ils divorcent le .

Le , en deuxièmes noces avec l'actrice Pascale Roberts (1930-2019). Ils divorcent en 1966.

Le , en troisièmes noces avec l'actrice Annie Fournier, avec laquelle il a deux enfants, Laurent et Anne. Ils divorcent en 1984.

Le , en quatrièmes noces, à Cannes, avec l'actrice Catherine Allary.

Après son divorce d'Annie Fournier, il a vécu cinq ans avec son assistante Blandine[12].

Son fils Laurent est scénariste pour la télévision. Il a notamment travaillé sur la série Les Cordier, juge et flic et créé les séries Commissaire Magellan et Marianne.

Filmographie

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Réalisateur

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Télévision

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Réalisateur téléfilms

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Metteur en scène

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Metteur en scène

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Notes et références

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  1. « Hommage à l'acteur Pierre Mondy, ancien lycéen à Gaillac », sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi,  : « Mais il avait été aussi élève du lycée de Gaillac ».
  2. Interview radio du dans l'émission Les Grandes Gueules de RMC.
  3. « Le dernier bain du chef Chaudard », sur autourdelouisdefunes.fr.
  4. a b c et d « Mort de Pierre Mondy : Retour sur la riche carrière du comédien », sur purepeople.com, .
  5. Benoit Mandin, « Le Gendarme de Saint-Tropez (6Ter) : pourquoi Louis de Funès a été privé de retrouvailles avec Pierre Mondy », sur toutelatele.com,
  6. Pierre Mondy : « Comment j'ai vaincu la maladie » Le Parisien, 27 juillet 2010.
  7. « L'acteur Pierre Mondy est mort » sur Le Figaro.fr, 15 septembre 2012
  8. Véronique Cauhapé, Isabelle Regnier et Brigitte Salino, « Pierre Mondy » [nécrologie], Le Monde, 19 septembre 2012, p. 24.
  9. [vidéo] « L'acteur français Pierre Mondy s'est éteint à l'âge de 87 ans », 19:30 le journal, sur rts.ch, Radio télévision suisse romande, (consulté le )
  10. Des stars et des centaines d'anonymes rendent hommage à Pierre Mondy sur Le Parisien, 20 septembre 2012
  11. Les obsèques de Pierre Mondy célébrées en l'église Saint-Honoré-d'Eylau à Paris sur RTL, 20 septembre 2012
  12. Paris Match, « Anne et Laurent Mondy: “Papa est parti serein” », sur parismatch.com (consulté le ).

Bibliographie

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Liens externes

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