Jean-Antoine Houdon

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Jean-Antoine Houdon
Biographie
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Sépulture
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Conjoint
Marie-Ange-Cécile Langlois (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Sabine Houdon (d)
Claudine Houdon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Genre artistique
Distinction
Œuvres principales
George Washington, L'Écorché, Portrait de Voltaire

Jean-Antoine Houdon né le [1] à Versailles et mort le à Paris est un sculpteur français.

Il est l'un des plus importants statuaires du XVIIIe siècle. Réputé pour le rendu réaliste de ses œuvres, habile non seulement dans le travail en marbre, Houdon avait aussi un talent et aptitude pour façonner la terre, le plâtre et le bronze. On l'appelle souvent « le sculpteur des Lumières »[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Voltaire assis (1781), marbre, 140 × 106 × 80 cm, Paris, Comédie Française.

La mère de Jean-Antoine Houdon, Anne Rabache, était issue d'une famille de jardiniers du château de Versailles[3]. Quant à son père Jacques Houdon, il était domestique puis concierge de la Nouvelle École des protégés du Roi à Paris, jusqu'en 1775. Cette fonction était plus importante que le sens actuel ne le laisse supposer.

Houdon commence à sculpter enfant, à neuf ans, dans l'atelier de Jean-Baptiste Pigalle, puis devient élève de Michel-Ange Slodtz dont il revendiquera l'influence[4].

Après l'Académie, Houdon obtient en 1761 la bourse rétribuant le prix de Rome. Il arrive à Rome lorsque le classicisme florissant commence à détrôner le berninisme. Houdon étudie les œuvres de l'Antiquité et les artistes de la Renaissance comme Michel-Ange. Il apprend rapidement à combiner le réalisme avec l'idéalisme grec. Il séjourne à Rome de 1764 à 1768, date à laquelle il revient à Paris. Houdon s'intéresse vivement à l'anatomie du corps humain et veut que ses œuvres soient fidèles à la nature. « J'ai employé ce temps,à des études profondes sur l'anatomie comme base du dessin », écrit-il[5]. C'est pendant son séjour à Rome qu'il réalise son chef-d'œuvre l’Écorché, sculpté en 1767 avant son retour à Paris, et son premier succès.

Il est agréé par l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1769 où il est reçu le . Il expose au Salon à partir de 1771 jusqu'en 1814.

En 1778, il réalise quatre portraits de Voltaire, dont seul le portrait tête nue donne satisfaction au philosophe et dont la grande version en marbre du Voltaire assis est conservée à Paris à la Comédie-Française. De plus, Houdon moule son masque mortuaire[6]. Il réalise les portraits des philosophes Diderot, Rousseau. En 1787, il réalise le portrait du roi Louis XVI, dont il présente le marbre[7] au Salon de 1790.

Ateliers[modifier | modifier le code]

Houdon s'installe en mars 1772 dans un atelier fondé en 1731 rue du Faubourg-du-Roule (actuellement 195-205 rue du Faubourg-Saint-Honoré) comprenant une fonderie où ont travaillé les sculpteurs Jean-Baptiste Lemoyne, Edme Bouchardon et Jean-Baptiste Pigalle. Il en est chassé en mars 1787 et achète le 21 mars 1787 une propriété en face au 76-78 rue du Faubourg-du-Roule (actuellement 228 rue du Faubourg-Saint-Honoré) où il construit des fourneaux. Il y réalise de nombreux chefs d'œuvre, les statues d'Apollon en 1788, de Diane en 1788, l'écorché en 1790. Les opérations de fonte étaient ouvertes au public pour lequel Houdon distribuait des billets d'entrée. Il y vit avec sa famille jusqu'à sa mort[8].

Voyage en Prusse et commandes en Russie[modifier | modifier le code]

Présentation de sculptures de Houdon au château de Friedenstein.

Sa rencontre avec Diderot, et le succès du portrait du philosophe « au naturel » (1771), c'est-à-dire sans perruque, ouvre les portes des cours étrangères de Prusse et de Russie. Houdon fait deux voyages à la cour de Saxe-Gotha, principauté de Thuringe, pour répondre à la commande d’un mausolée en mémoire de la duchesse Louise-Dorothée et du duc Frédéric III. Leur fils le duc Ernest II Saxe-Gotha-Altenbourg commande alors plusieurs centaines de plâtres à Houdon, lui offrant un véritable musée aujourd'hui encore dans château de Friedenstein, à Gotha. Après le gotha allemand qui lui passe de nombreuses commandes, c'est la cour de Russie avec les figures des princes Dimitri Alexievitch Galitzine et Stroganov qui lui passent commandes des portraits de Diderot et la tsarine de Russie Catherine II [9]. La cour de France ne lui passe, elle, que trois commandes.

Voyage aux États-Unis[modifier | modifier le code]

George Washington, Richmond, Capitole de l'État de Virginie.

Houdon fait partie d'une loge maçonnique, les Neuf Sœurs, qui a soutenu la jeune république américaine. Il y côtoie Benjamin Franklin, et lorsque celui-ci retourne en Amérique, fait la connaissance de son remplaçant, Thomas Jefferson, qui lui commande un buste et le persuade de faire une statue de George Washington. En 1785, « appelé par l'État de Virginie pour fixer les traits de Washington », Houdon traverse l'Atlantique et passe quinze jours à Mount Vernon pour saisir les traits de Washington qui pose pour lui. Houdon est accompagné de ses assistants praticiens Bégler et Michetti. L'État de Virginie paye 25 000 livres plus une caution de 10 000 livres à la famille du sculpteur s'il arrivait malheur pendant le voyage qui dure de à . Une des statues de Washington se trouve aujourd'hui au capitole de Richmond. Les sculptures sont sculptées à Paris et envoyées aux États-Unis en 1796[10]. Houdon est un des rares artistes européens de son temps à avoir fait le voyage en Amérique du Nord.

Peu après être retourné à Paris en 1788, Houdon présente au Salon des statues mythologiques et allégoriques, notamment une Diane et une Baigneuse (New York, Metropolitan Museum of Art).

Le mariage avec Cécile Langlois[modifier | modifier le code]

Houdon se marie le avec Marie-Ange-Cécile Langlois[11]. Elle va prendre en charge la gestion de l'atelier du sculpteur, tant pour les relations commerciales des éditions qu'avec les commanditaires pour les contrats et les paiements[12]. Fille adoptive de la comtesse de Villagagnon[13] et du banquier britannique Thomas Walpole qui est le cousin de Horace Walpole et descendant du premier ministre britannique Robert Walpole. Cécile Houdon traduit le roman anglais Belmour[14],[15] de la sculptrice et romancière anglaise Anne Seymour Damer, qui est sa cousine par alliance.

Avec son mari ils auront trois filles, Sabine (née en 1787), Claudine (née en 1788) et Anne-Ange (née en 1790) qui servent au sculpteur plusieurs fois de modèles pendant les années de la Révolution.

La peintre et graveuse Joséphine Calamatta (1817-1893) est leur petite-fille. Une peintre, morte à Paris en 1795, semble être une parente du sculpteur[16]. Le 3 janvier 1790, il est témoin du mariage de sa cousine germaine la peintre Marguerite-Julie-Antoinette Houdon[17].

Pendant la Révolution[modifier | modifier le code]

Madame Houdon, née Marie-Ange-Cécile Langlois (1765-1823), épouse de l'artiste (1786), Paris, musée du Louvre.
Moulage sur le vif du masque du marquis de Lafayette (1785), Ithaca, Herbert F. Johnson Museum of Art.

Parmi ses bustes exposés au Salon de 1790 figurent ceux de La Fayette, de Benjamin Franklin, d'Honoré de Mirabeau, de Jacques Necker, et de Jean Sylvain Bailly. En 1793, dénoncé par Jacques-Louis David[18], au Comité de Salut Public pour avoir travaillé une statue de Sainte Scolastique[19], Houdon est acquitté en transformant sa sculpture en Philosophie. La sculpture est payée et placée dans la salle de Séances de la Convention en 1795[20]. Houdon propose alors de réaliser un Monument à Jean-Jacques Rousseau aux Champs-Élysées[21], puisqu'il a réalisé le masque mortuaire du philosophe[22],[23].

Devant se défendre, Houdon produit un mémoire où il explique que son œuvre est pillée par la contrefaçon, et qu'il a dû dès 1787 créer son propre atelier de fonderie pour fondre en bronze ses portraits de Voltaire, Rousseau, ainsi que son fameux Écorché en 1792[24]. En 1793, il offre à l'Académie des beaux-arts un moulage de Cheval écorché moulé sur nature[25],[26].

En 1795, sous le Directoire, Houdon est nommé membre de l'Institut. Lorsqu'il cesse d'exposer en 1814, il aura successivement travaillé sous Louis XVI, sous la Révolution française et sous l'Empire.

Professeur de sculpture[modifier | modifier le code]

Sous l'Empire, tous ceux qui comptent passent par son atelier, l'Empereur, Joséphine, maréchaux et artistes en renom[27]. En 1806, il réalise une sculpture monumentale de Napoleon Ier en bronze[28] pour la Colonne de la Grande Armée à Boulogne mais également des portraits en marbre de l'Empereur (aujourd'hui à Versailles). Il est nommé chevalier de l'Empire le [29]. En 1812, il réalise la sculpture de Voltaire debout pour le Panthéon de Paris. En 1814, il participe pour la dernière fois au Salon.

Houdon est nommé professeur à L'Ecole des Beaux-Arts de Paris, le , succédant à Pierre Julien[30]. Il y reste jusqu'en 1823, date à laquelle meurt son épouse. Agé de 82 ans, Houdon demande sa retraite et meurt en 1828 à Paris. Durant ces cinq dernières années, spectateur assidu de la Comédie Française où il a une loge, il se dégrade lentement. Lors de ses lentes promenades il ramasse des pierres et des cailloux qu'il observe avec attention et rêverie, ce qui pour ses contemporains était un signe de retour à l'enfance [31].

À sa mort son atelier au Palais de l'Institut et l'intérieur de son domicile à la Bibliothèque Royale, sont mis en vente dans deux vacations cataloguées.

Il est inhumé au cimetière Montparnasse.

Le portraitiste[modifier | modifier le code]

Le Marquis de Miromesnil (1775), Londres, Victoria and Albert Museum.

Houdon est principalement connu comme portraitiste. Ses portraits sont extrêmement précis et vivants et de nombreuses personnalités de son temps posent pour lui. On lui doit les bustes de la tsarine Catherine II de Russie et du philosophe Denis Diderot, quatre bustes différents de Voltaire, un buste posthume de Jean-Jacques Rousseau ainsi qu'un buste de Cagliostro. Le réalisme du rendu des yeux de ses portraits est célèbre. Melchior Grimm, frappé par le jeu de la lumière et l'expressivité de leurs regards, remarquait que : « Houdon est, peut-être, le premier sculpteur qui ait su modeler les yeux »[32]. Auguste Rodin remarquait : « Le regard, c’est plus de la moitié de l’expression pour ce statuaire. À travers les yeux, il déchiffrait les âmes. »[33]. On peut encore citer ses portraits de Voltaire (en buste, en pied au Panthéon de Paris, ou assis au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg), de la comédienne Sophie Arnould, de Molière, de Boissy d'Anglas, de Napoléon Bonaparte, ainsi que ceux de plusieurs grands hommes américains : outre celui de Washington déjà évoqué, de Robert Fulton, Benjamin Franklin ou Thomas Jefferson.

Les bustes pour l'Opéra[modifier | modifier le code]

Houdon fit le portrait du musicien et compositeur d'opéra Christoph Willibald Gluck en 1777. Au Salon, le réalisme saisissant du portrait scandalisa les partisans d'une idéalisation du portrait. Le sculpteur n'avait pas hésité à représenter les cicatrices profondes de la petite vérole sur le visage du compositeur, marques que les artistes tel le peintre Duplessis, avaient eux pris soin d'effacer [34]. Le buste fut cependant placé dans le foyer de l'opéra.

Les méthodes commerciales de Houdon sont connues à travers le contrat qu'il établit en 1775 avec la cantatrice Sophie Arnould représentée dans le rôle d'Iphigénie de Gluck. Il lui vend pour 3800 livres son portrait en marbre, auquel s'ajoutent 30 tirages en plâtre sur piédouches, l'original en terre accompagné d'une clause pour 20 tirages en plâtre supplémentaires à 60 livres chaque[35].

Les Écorchés[modifier | modifier le code]

Écorché bras replié sur la tête, Montpellier, musée Fabre.

Chef-d'œuvre[36] du sculpteur qui se passionne pour l'anatomie, l’Écorché, bras droit tendu devant de 1766-1767, et sa variante, l’Écorché, le bras replié au-dessus de la tête[37], restent aujourd'hui des modèles de référence dans l'apprentissage de l'anatomie artistique.

Le Musée du Louvre a acquis en 2022 la statuette Homme écorché debout, le bras droit élevé, sculptée en 1776 par Houdon et fondue en bronze par Pierre-Philippe Thomire[38],[39].

Houdon s'est intéressé à ce sujet dès son séjour à l'Académie de France à Rome, en 1764-1768. Il y a suivi les cours d'anatomie sur les cadavres donnés par un professeur de chirurgie. Passionné par la myologie, il a alors réalisé le premier écorché en plâtre, grandeur nature, avec le bras tenu à l'horizontale, qui a été acquis en 1767 par l'Académie de France à Rome. Il est toujours conservé à la Villa Médicis. Par la suite, il a donné d'autres écorchés en plâtre à d'autres académies, à Gotha en Saxe, à Paris, ... Il a réalisé en 1778 une version en plâtre grandeur nature envoyée en 1779 à la Société des beaux-arts de Montpellier (1779-1787) et conservé aujourd'hui au musée Fabre. En 1790, il a réalisé un bronze destiné à l'Académie royale de peinture et de sculpture, aujourd'hui à l'École des beaux-arts.

La Frileuse (ou L'Hiver) et L'Été[modifier | modifier le code]

Pendant de la statue de L'Été (1785, Montpellier, musée Fabre), L'Hiver, dit aussi La Frileuse, fut un grand succès d'édition en bronze. L'esquisse en terre cuite (1781) et la statue en marbre (1783) sont conservées au musée Fabre[40].

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

Louis Léopold Boilly, L'Atelier de Houdon (vers 1804), Paris, musée des Arts décoratifs.
Allemagne
États-Unis
France
Italie
  • Rome :
    • basilique Sainte-Marie-des-Anges-et-des-Martyrs : Saint-Bruno, 1767, statue en marbre[83] (vestibule).
    • villa Médicis : Écorché, bras droit étendu[84]. Plâtre sur socle intégré. L'exemplaire de la bibliothèque que l'on voit sur internet est une copie en plâtre effectuée par Houdon lui-même (site de la villa, podcast, récitation de Lucie Laurent).
    • Galleria Borghese, Cappella III di Apollo e Dafne. Modèle en plâtre d'environ 1,5 m. représentant saint Jean-Baptiste baptisant.
    • Museo Napoleonico. Napoléon. Grand buste en marbre. Attribution : Cristina Boyer - Christine Boyer, buste en marbre (Première épouse de Lucien Bonaparte).
Portugal
Royaume-Uni
Russie
Suisse

Élèves[modifier | modifier le code]

Hommages, postérité[modifier | modifier le code]

Tony Noël, Monument à Jean-Antoine Houdon (1891), Versailles.

Armoiries[modifier | modifier le code]

Armes de chevalier de l'Empire : « D'azur au chevron cousu de gueules du tiers de l'écu, chargé du signe des chevaliers légionnaires, accompagné en chef, à dextre d'un croissant, à sénestre d'un arc et d'une flèche, le tout d'argent ; et en pointe d'un vieillard assis dans un fauteuil, le tout aussi d'argent. » Ces armes rappellent la statue de Voltaire assis dans un fauteuil, un des chefs-d'œuvre de l'artiste[29].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. acte de baptême du 23 mars 1741, registre de la paroisse Saint-Louis de Versailles. Coll. Archives communales de Versailles, GG 340
  2. Anne Poulet (dir.), Houdon, sculpteur des Lumières : 1741-1828, Versailles, Éditions Réunion des musées nationaux, 2004. — Catalogue de l'exposition au musée national du château de Versailles, du au .
  3. Valérie Roger, « Du portrait malgré lui à la grâce intemporelle du visage », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles, articles et études, mis en ligne le , consulté le (en ligne) ; DOI : https://doi.org/10.4000/crcv.3323.
  4. Élisa Maillard, Houdon, Paris, Éditions Rieder, 1931, pp. 8-9.
  5. Déclaration de Houdon dans un mémoire destiné au Comité de Salut Public en 1794, in: Georges Giacometti, Le Statuaire Jean-Antoine Houdon et son époque (1741-1828), Tome 1, Paris, 1918, p. 160.
  6. louvre.fr.
  7. Conservé à Versailles.
  8. Geneviève Bresc-Bautier, rue du Faubourg Saint-Honoré, Paris, action artistique de la Ville de Paris, (ISBN 2 905118 49 0), « Fonderie et ateliers du Roule », p. 373
  9. in Valérie Roger, « Du portrait malgré lui à la grâce intemporelle du visage », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles [En ligne], Articles et études, mis en ligne le 13 juin 2008, consulté le 31 août 2020. URL : http://journals.openedition.org/crcv/3323 ; DOI : https://doi.org/10.4000/crcv.3323
  10. Georges Giacometti, Le Statuaire Jean-Antoine Houdon et son époque (1741-1828), tome 1, Paris, 1918, pp. 99
  11. née à Paris en 1765 d'un père fonctionnaire du roi.
  12. (en) Elizabeth Eger, Bluestockings Displayed, Cambridge University Press, Cambridge, 2013, pp. 87-89.
  13. Jeanne-Marguerite Bataihle de Montval.
  14. Anne Seymour Damer, Belmour, Paris, Demonville et Dentu, 1804, 2 vol. in-12, in: Revue universelle des arts, article « Houdon sa vie et ses ouvrages, (1741-1828) », Paris, 1855 p. 417 (en ligne sur Gallica).
  15. (en) Helen C. Frick, « Madame Jean Antoine Houdon », The Art Bulletin, vol. 29, no 3,‎ , p. 207-212 (DOI 10.2307/3047132, JSTOR 3047132).
  16. idem note précédente[Laquelle ?] p. 417.
  17. Revue universelle des artes, Jules Renouard, (lire en ligne)
  18. suivant le procès-verbal du témoignage de Madame Houdon au procès de David en 1815.
  19. Marbre commandé pour une chapelle latérale de l'église des Invalides.
  20. B.Barrère, Mémoires de B.Barrère, tome II, Éditions Jules Labitte, 1842, p. 143.
  21. Georges Giacometti, Le Statuaire Jean-Antoine Houdon et son époque (1741-1828), Tome 1, Paris, 1918, pp. 127-130.
  22. Houdon n'obtient pas la commande qui revient au sculpteur Jean Guillaume Moitte, pour Jean-Jacques Rousseau méditant sur les premiers pas de l’enfance, sculpture jamais réalisée.
  23. a et b « Jean-Antoine Houdon, sculpteur néoclassique et fondeur », (masque mortuaire de Jean-Jacques Rousseau), sur Centre d'iconographie de la Bibliothèque de Genève, (consulté le )
  24. Georges Giacometti, Le Statuaire Jean-Antoine Houdon et son époque (1741-1828), Tome 1, Paris, 1918, pp. 162-164.
  25. Procès-verbaux de l'Académie royale de peinture et de sculpture, publiés pour la Société de l'histoire de l'art français (1648-1793), Paris, J. BAur, 1892, p. 221.
  26. Pour certains auteurs, ce cheval est l'étude préparatoire pour un monument équestre à Georges Washington, in: Paul Lacroix, Revue universelle des arts, volume 1, Paris, 1855, pp. 320-321.
  27. in Georges Giacometti, Le Statuaire Jean-Antoine Houdon et son époque (1741-1828). Tome 1, Paris, 1918, p. 279
  28. aujourd'hui disparue
  29. a et b Alcide Georgel, Armorial de l'Empire français : L'Institut, L'Université, Les Écoles publiques, (lire en ligne).
  30. Son successeur sera Charles DupatyFrédéric Chappey, « Les professeurs de l'École des beaux-arts (1794-1873) », in Romantisme, no 93, 1996, p. 95-101.
  31. in Georges Giacometti, Le Statuaire Jean-Antoine Houdon et son époque (1741-1828). Tome 1, Paris, 1918, p. 357-358
  32. in Friedrich Melchior Freiherr von Grimm, Correspondance, littéraire, philosophique et critique par Grimm, Diderot, Raynal, Meister, etc: revue sur les textes originaux, comprenant outre ce qui a été publié à diverses époques les fragments supprimés en 1813 par la censure, les parties inédites conservées à la Bibliothèque ducale de Gotha et à l'Arsenal à Paris, Volume 12, Garnier frères, Paris, 1968, p. 104
  33. Auguste Rodin, L’Art, entretiens réunis par Paul Gsell, Grasset, 1911, p. 157-158
  34. in Louis Réau, Houdon une biographie critique, éd. Renouard, Paris, 1930.
  35. in Georges Giacometti, Le Statuaire Jean-Antoine Houdon et son époque (1741-1828). Tome 1, Paris, 1918, p. 326-327
  36. universalis.fr.
  37. « Écorché, le bras replié au-dessus de la tête », notice de la base Cat'zArts.
  38. a et b Musée du Louvre : Homme écorché debout, le bras droit élevé
  39. Guilhem Scherf, « Un bronze unique, signé par Houdon et Thomire », Grande Galerie. Le Journal du Louvre, no 59,‎ , p. 18-20 (ISSN 1959-1764)
  40. Sur le même thème, Pierre Travaux a sculpté une Frileuse (1867) inspirée de celle de Houdon, également conservée au musée Fabre.
  41. (en) Hjorvardur Harvard Arnason, The Sculptures of Houdon, Londres, Phaidon, 1975, p. 41
  42. Référencé sur le site du musée, le buste en marbre est présenté comme appartenant à une collection privée à Londres dans la revue Grande Galerie - Le Journal du Louvre, no 41, septembre-octobre-novembre 2017, p. 24.
  43. Notice sur citedulivre-aix.com.
  44. « collections du musée des beaux-arts de dijon - Affichage d'une notice », sur mba-collections.dijon.fr (consulté le )
  45. H.H. Arnason, op. cit., p. 67.
  46. H.H. Arnason, op. cit., p. 114.
  47. Collection permanente de la ville[réf. nécessaire].
  48. « Voltaire assis », notice sur museefabre.montpellier3m.fr.
  49. « Buste d'Armand-Thomas Hue, marquis de Miromesnil, Garde des Sceaux de France (1723-1796) », notice sur museefabre.montpellier3m.fr.
  50. « Buste d'un magistrat inconnu », notice sur museefabre.montpellier3m.fr.
  51. « Buste de Molière », notice sur museefabre.montpellier3m.fr.
  52. « Buste de Benjamin Franklin », notice sur museefabre.montpellier3m.fr.
  53. Notice no 2436, base Atlas, musée du Louvre.
  54. Notice no 16587, base Atlas, musée du Louvre.
  55. Acquisition par le musée le 16 mai 2017.
  56. Notice no 2482, base Atlas, musée du Louvre.
  57. Notice no 2454, base Atlas, musée du Louvre.
  58. Notice no 2429, base Atlas, musée du Louvre.
  59. Notice no 2499, base Atlas, musée du Louvre.
  60. Notice no 10744, base Atlas, musée du Louvre.
  61. Notice no 2428, base Atlas, musée du Louvre.
  62. Notice no 2432, base Atlas, musée du Louvre.
  63. Notice no 19107, base Atlas, musée du Louvre.
  64. Notice no 2537, base Atlas, musée du Louvre.
  65. Notice no 2452, base Atlas, musée du Louvre.
  66. Notice no 2456, base Atlas, musée du Louvre.
  67. Notice no 2509, base Atlas, musée du Louvre.
  68. Notice no 2477, base Atlas, musée du Louvre.
  69. Notice no 2434, base Atlas, musée du Louvre.
  70. H.H. Arnason, op. cit., p. 41.
  71. Notice no 2414, base Atlas, musée du Louvre.
  72. Notice no 2437, base Atlas, musée du Louvre.
  73. Notice no 524, base Atlas, musée du Louvre.
  74. Notice no 522, base Atlas, musée du Louvre.
  75. Notice no 4420, base Atlas, musée du Louvre.
  76. Notice no 2440, base Atlas, musée du Louvre.
  77. Le buste en marbre est à New York au Metropolitan Museum of Art.
  78. Notice no 2439, base Atlas, musée du Louvre.
  79. Notice no 2426, base Atlas, musée du Louvre.
  80. Notice no 28410, base Atlas, musée du Louvre.
  81. Notice no 2512, base Atlas, musée du Louvre.
  82. lire en ligne
  83. H.H. Arnason, op. cit., p. 15.
  84. latribunedelart.com.
  85. H.H. Arnason, op. cit., p. 40.
  86. (en) « Buste of Madame de Sérilly », sur wallacelive.wallacecollection.org.
  87. H.H. Arnason, op. cit., p. 24.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Hjorvardur Harvard Arnason, Jean-Antoine Houdon. Le plus grand sculpteur français du XVIIIe siècle, Edita-Denoël, 1976. 292 p.
  • Valérie Roger, « Du portrait malgré lui à la grâce intemporelle du visage », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles, 2007 (mis en ligne le 13 juin 2008. Consulté le ).
  • Georges Giacometti, Le Statuaire Jean-Antoine Houdon et son époque (1741-1828), Paris, 1918.
  • Élisa Maillard, Houdon, Paris, Éditions Rieder, 1931.
  • Anne Poulet (dir.), Houdon, sculpteur des Lumières : 1741-1828, Versailles, Éditions Réunion des musées nationaux, 2004. — Catalogue de l'exposition au musée national du château de Versailles, du au .

Liens externes[modifier | modifier le code]

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