Eschau
Eschau | |
![]() Église Saint-Trophime. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Strasbourg |
Intercommunalité | Eurométropole de Strasbourg |
Maire Mandat |
Yves Sublon 2020-2026 |
Code postal | 67114 |
Code commune | 67131 |
Démographie | |
Gentilé | Escoviens [1] |
Population municipale |
5 645 hab. (2020 ![]() |
Densité | 477 hab./km2 |
Population agglomération |
484 217 hab. (2020) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 29′ 19″ nord, 7° 43′ 00″ est |
Altitude | Min. 142 m Max. 148 m |
Superficie | 11,83 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Strasbourg (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Illkirch-Graffenstaden |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.eschau.fr |
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Eschau [ɛʃo] est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. Elle fait partie de l'Aire urbaine Sud de Strasbourg.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La commune est située à environ 10 km au sud de Strasbourg. Depuis 2015 elle fait partie du canton d'Illkirch Graffenstaden. Avant cette date elle faisait partie du canton de Geispolsheim
Elle fait aussi partie de Strasbourg Eurométropole. Eschau est reliée à la commune allemande de Neuried par le pont Pierre-Pflimlin.
Wibolsheim, aujourd'hui un quartier au sud d'Eschau, est à l'origine un hameau qui partage l'histoire d'Eschau. Les autres quartiers composant la commune sont le Centre où se situe la mairie, les Vergers (au nord), les Grands Prés (au sud-est) et le Hetzlader (au nord-est).
Eschau a été récompensée par trois fleurs au concours des villes et villages fleuris.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion de l’Aquifère rhénan, par le BRGM :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
Sismicité[modifier | modifier le code]
Commune située dans une zone de sismicité modérée[2].
Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]
Cours d'eau[modifier | modifier le code]
- Le Rhin.
- Le Rhin Tortu.
- Le Schwarzwasser.
- La Petite Ill.
- L'Ill
Climat[modifier | modifier le code]
Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[3].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Eschau a eu comme précédents toponymes Hascgaugia, Hascowia, Aschowa et Eschowe.
Le mot Eschau se décompose en deux éléments, Esch ou die Esche, le frêne et die Au ou Aue désignant une île basse ou une étendue de terre ou de prairie humide au bord de l'eau. Eschau signifie donc « l'île aux frênes ». Le terme de « Au » est une appellation courante de part et d’autre du Rhin, notamment en plaine (comme pour Rhinau, Rheinau, Haguenau, La Robertsau ou La Wantzenau...).
Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]
Voies routières[modifier | modifier le code]
- Le pont Pierre Pflimlin reliant Eschau à Altenheim (Allemagne).
- A35 : Échangeurs Erstein, Illkirch-Graffenstaden, Entzheim.
- A350 déclassée en route nationale (N2350) : Basel, Schiltigheim.
- A351 : Échangeurs Koenigshoffen, Koenigshoffen.
- A352 : Échangeur Molsheim - Obernai.
- A4 : Basel, Échangeur Bischheim.

Transports en commun[modifier | modifier le code]
SNCF[modifier | modifier le code]
- Gare de Fegersheim - Lipsheim.
- Gare de Geispolsheim.
- Gare de Limersheim.
- Gare de Graffenstaden.
- Gare de Lingolsheim.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Commune membre de l'[[Eurométropole de Strasbourg]].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Eschau est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Strasbourg (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 23 communes[7] et 484 217 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,3 %), eaux continentales[Note 3] (17,7 %), zones urbanisées (15,2 %), forêts (8,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), mines, décharges et chantiers (5,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Histoire[modifier | modifier le code]
La commune est située sur l'ancienne voie romaine qui reliait Augusta Roracorum (Bâle) à Argentoratum (Strasbourg), aujourd’hui appelée « Route Romane d’Alsace ».
Eschau date du VIIIe siècle, vers 770, époque où l'évêque de Strasbourg Remigius fonda un couvent de bénédictines, dont l’abbaye constitua un lieu de pèlerinage important durant sept siècles et demi.
Dépendant de la seigneurie de Lichtenberg, le village était un fief des Rathsamhausen[13],[14].
Le jardin monastique rassemble, dans la tradition médiévale, des plantes médicinales. Le site est référencé dans le réseau Jardins d'Alsace[15] et labellisé "Jardin remarquable".
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes d'Eschau se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2020, la commune comptait 5 645 habitants[Note 4], en augmentation de 16,01 % par rapport à 2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Établissements d'enseignements[22] :
- Écoles maternelles et primaires.
- Collège.
- Lycées à Illkirch-Graffenstaden
Santé[modifier | modifier le code]
Professionnels et établissements de santé[23] :
- Médecins à Eschau, Plobsheim, Fegersheim.
- Pharmacies à Eschau, Plobsheim, Fegersheim.
- Hôpitaux à Illkirch-Graffenstaden, Erstein.
Cultes[modifier | modifier le code]
- Culte catholique, Communauté de paroisses catholiques Fegersheim Eschau Ohnheim Plobsheim[24], Diocèse de Strasbourg.
- Culte protestant, Paroisse de Plobsheim-Eschau[25].
Économie[modifier | modifier le code]
Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]
Agriculture[modifier | modifier le code]
- Culture de céréales, de légumineuses et de graines oléagineuses[26].
- Élevage de chevaux et d'autres équidés.
- Élevage de vaches laitières.
- Élevage d'autres animaux.
Tourisme[modifier | modifier le code]
- Hôtellerie et restauration[27].
- Gîtes de France.
- Maison puis Hôtel-restaurant Au Cygne[28].
Commerces et services[modifier | modifier le code]
- Commerces et services de proximité[29].
- Eschau est le siège de l'entreprise de machines-outils Huron (ex- Huron Graffenstaden ; appartient depuis 2007 au groupe indien Jyoti)[30].
- Centre national de formation d'apprentis facteurs d'orgues.
Culture[modifier | modifier le code]
- Musée de la Tuile.
-
-
-
-
-
Événements et fêtes[modifier | modifier le code]
- Fin du mois d'août : messti du village.
Jumelages[modifier | modifier le code]
Eschau est jumelée avec :
Hohberg (Allemagne), Ancienne commune de Hofweier ;
Goldscheuer (Allemagne).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Abbatiale Saint-Trophime et l'ancienne abbaye Sainte-Sophie.
-
Vue intérieure de la nef romane. -
Châsse de sainte Sophie (XIVe siècle)[33]. -
Groupe sculpté sainte Sophie et ses trois filles (1470)[34].
- L'église Saint-Trophime[35],[14] est une abbatiale préromane qualifié d'ottonien du Xe siècle. L'église est la deuxième plus ancienne d'Alsace. Elle se présente comme une basilique à trois nefs dont la nef centrale est anormalement large. Les bras du transept sont plus bas que la nef et font figure d'éléments indépendants. Le chœur prolonge directement la nef, sans avant-chœur. De l'abbaye, ruinée à la Révolution, ne subsiste plus aujourd'hui que l'abbatiale romane.
- Presbytère[36].
- Le jardin monastique et ses plantes médicinales, issu en 1987 d'un ancien hôpital pour pèlerins fondé en 1143[37].
- Puits[38].
- Croix monumentales[39],[40].
- Calvaire[41]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Remigius ou Remi de Strasbourg.
- Ernest Muhleisen (1897-1981), facteur d'orgue installé Eschau en 1941.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des communes du Bas-Rhin
- Liste des abbayes et monastères
- Centre national de formation d'apprentis facteurs d'orgues
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel de la mairie d'Eschau
- Eschau sur le site de l'Institut géographique national
- "Eschau" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/. Site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- La commune d'Eschau, sur www.strasbourg.eu/
- Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 662 p. (ISBN 2-7165-0250-1)Eschau,Ancienne église abbatiale, église catholique Saint-Trophime, pp. 131-132
- Les églises et édifices religieux recensés par l'Observatoire du patrimoine religieux
- Michel Hérold, Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Corpus vitrearum, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Paris, CNRS Editions Inventaire général, , 330 p. (ISBN 2-271-05154-1)Recensement des vitraux anciens de la France, Volume V, Eschau, pages 166 à 167
- Eschau, sur geneawiki.com/
- Anne Frintz, « Jardin monastique de plantes médicinales d'Eschau. Un voyage dans le temps », in Les Saisons d'Alsace, no 72 (L'Alsace, ce beau jardin), printemps 2017, p. 66-69
- Jean Schweitzer, La toponymie alsacienne, éditions Jean-Paul Gisserot, 2001
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Le nom des habitants du 67 - Bas-Rhin - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- Fiche communale d'information risque et sols
- Ensoleillement et climat
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Strasbourg (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Eschau », notice no IA00024114, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Culture et patrimoine » sur eschau.fr, consulté le 27 septembre 2011.
- les Parcs et Jardins d'Alsace
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Établissements d'enseignements
- Professionnels et établissements de santé
- Communauté de paroisses catholiques Fegersheim Eschau Ohnheim Plobsheim
- Paroisse de Plobsheim-Eschau
- Agriculture, sylviculture et pêche
- Le cadre de vie des Territoires
- « Maison puis Hôtel-restaurant Au Cygne », notice no PA67000003, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Commerces et services de proximité
- « Huron a sauvé sa peau grâce à l’indien Jyoti », Les Échos, (lire en ligne, consulté le ).
- Notice no IM67000136, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue
- Eschau, St Trophime. Michel Stiehr, 1817
- Notice no PM67000076, base Palissy, ministère français de la Culture Châsse de sainte Sophie : sainte Sophie, saint Osvald, saint Jean-Baptiste, sainte Catherine d'Alexandrie, Expulsion des marchands du Temple, Adoration des Mages, Mise au tombeau, sainte Sophie et ses trois filles
- Notice no PM67000074, base Palissy, ministère français de la Culture Groupe sculpté : Sainte Sophie et ses trois enfants, sainte Foi, sainte Espérance et sainte Charité
- « L'église Saint-Trophime », notice no PA00084707 et « notice d'inventaire », notice no IA00023089, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Presbytère », notice no IA00023090, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Historique » sur eschau.fr, consulté le 27 septembre 2011.
- « Puits 217 rue de la Paix », notice no IA00024127, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Croix monumentale », notice no IA00023020, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Croix rue de Rathsamhausen ; impasse du Lion », notice no IA00023019, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Calvaire rue du Tramway ; rue de la Première Division Blindée », notice no IA00023021, base Mérimée, ministère français de la Culture