Gascon

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Gascon
gascon
Pays France, Espagne
Région Sud-ouest de la France, Val d'Aran en Espagne
Typologie SVO syllabique
Classification par famille
Statut officiel
Langue officielle Catalogne (Espagne) pour l’aranais
Codes de langue
IETF oc[1]
ISO 639-1 oc[1]
ISO 639-2 oci[1]
ISO 639-3 oci [1]
Échantillon
Article premier de la Déclaration des Droits de l'Homme (voir le texte en français)
  • Norme classique :
    • Totas las (/eras) personas que vaden libras e egaus en dignitat e en dret. Que son dotadas d'arrason e de consciéncia e que las cau hèr l'ua dab l'auta dab esperit de fraternitat.
  • Norme fébusienne
    • Toutes las (/eras) persounes que nachen libres e egaus en dinnitat e en dret. Que soun doutades de rasoû e de counscienci e qu'ous cau ayi entre eres dap û esperit de fraternitat.

Le gascon est la variété de l'occitan propre au « triangle dit aquitain »[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9]. Sa genèse[10] et les caractéristiques de son système vocalique et consonantique ainsi que celles de sa morphologie verbale[11], le font parfois considérer comme une langue spécifique[12],[13],[14],[2],[15],[16],[17].

Ses particularités phonologiques par rapport à l'ensemble du domaine occitano-roman s'expliquent par un substrat aquitain (proto-basque)[18],[19] et par un adstrat vascon.

Le terme « gascon » a aussi servi à désigner l'ensemble de l'occitan du XVIIe siècle[20] au début du XIXe siècle[21],[22],[23].

Le gascon a parfois été appelé aquitain[24],[25]. La Gascogne n'existant plus comme une entité politique ou administrative depuis le XIe siècle, on la définit parfois de nos jours comme la région où l'on parle le gascon[26], cette terminologie est donc une auto-référence, utilisée lorsque l'on parle d'une entité linguistique dont les limites sont souvent progressives ou imbriquées, contrairement aux entités territoriales, comme le Béarn ici, dont les limites sont attestées par l'histoire. Comme on le verra, le béarnais en tant que langue, contient presque toutes les nuances du gascon comme le montreront les isoglosses ci-après.

Étymologie

Les mots gascon et basque ont la même origine étymologique : l'ethnonyme vascon prononcé /uaskon/. L'initiale /u/ a subi des évolutions diverses suivant le contexte en /v/, /w/, /b/ ou /g/. La forme gascon est une adaptation romane du mot vascon qu'on attribue parfois à une prononciation germanique (peut-être wisigothique), bien que les divergences puissent s'expliquer dans le cadre phonologique aquitain.

Extension

Les linguistes Gerhard Rohlfs[27] et Joan Coromines[28] désignent par gascon l'ensemble des parlers occitans entre la Garonne et les Pyrénées qui connaissent le passage du f latin au h. La frontière du gascon, lorsqu'elle correspond à celle de la langue d'oc et de la langue d'oïl, a été décrite par Tourtoulon et Bringuier[29], Jules Ronjat[30], Pierre Bec[31] ou François Fontan[32]. Celle avec le languedocien a été abordée localement par Pierre Bec[33]. Philippe Lartigue a donné la limite précise, commune par commune, après l'étude, en 1997-1998, des textes issus de l'enquête d'Edouard Bourciez (1894-1895)[34]. Bourciez n'avait semble-t-il pas utilisé son travail dans ce sens.

France

Panneau trilingue à Bayonne : en français, basque, et gascon (« Mayretat », « Sindicat d'initiatibe »)

Départements dans la zone d'extension du gascon, en totalité : Gers[35], Hautes-Pyrénées (Bigorre)[36] et Landes[37].

En partie :

Autrement dit, dans les Pyrénées, les domaines de dialectes gascons s’étendent (d’est en ouest) du Couserans (partie occidentale du département Ariège) au Béarn (partie orientale du département Pyrénées-Atlantiques). Pierre Bec[31] a aussi défini (p. 36, p. 52-54) une « structuration supra-dialectale » en décrivant, pour un ensemble « aquitano-pyrénéen (centré autour du gascon) », des traits communs du gascon avec le languedocien pyrénéen – au sud d’une limite dessinée par une ligne (Bordeaux)-Toulouse-Narbonne.

Espagne

Cartographie

Langues et dialectes occitanoromans.

Classification

Plusieurs sous-ensembles

Pierre Bec considère[31] un domaine occitano-roman, au sens large, qui regroupe les langues et dialectes (parlers) du midi de la France (exception faite du basque aux caractéristiques distinctes et du poitevin-saintongeais qui est une langue d'oïl). Sur la base de différents traits linguistiques communs ou distinctifs, il conclut en deux façons, selon lui, de regrouper ou séparer les sous-ensembles de ce domaine occitano-roman, d’abord :

  • Le nord-occitan, où CA et GA latins sont palatisés en cha (tsa) et ja (dja). Il comprend le (ou les parlers) limousin(s), auvergnat(s) et "vivaro-alpin"(s). La limite sud du nord-occitan est la ligne ca/cha (comme, en toponymie, castelnau ou castetnau vs chateauneuf en français).
  • L’occitan central comprend les languedocien(s) et provenç(al, aux). Le Rhône est la limite entre languedocien et provençal. A l’ouest, le languedocien « est approximativement limité par la Garonne, prolongée par son affluent l’Ariège (limite avec le gascon) ».
  • Le (ou les parlers) gascon(s) se distingue(nt) nettement, montrant une évolution originale du latin introduit en Aquitania à la période romaine, du fait aussi d’un substrat proto-basque (aquitan) alors entre Garonne et Pyrénées.
  • Le catalan est aussi placé par Pierre Bec dans l’ensemble occitano-roman. Concernant l’aragonais (langue romane pyrénéenne toujours parlée dans le Haut-Aragon, en gros province de Huesca) il ne le mentionne pas. Mais le linguiste Gerhard Rohlfs a étudié les parentés entre languedocien, catalan, aragonais, gascon et basque, dans son étude comparée des idiomes pyrénéens[14].

Pierre Bec appelle la seconde classification structuration supra-dialectale :

  • Occitan aquitano-pyrénéen : Gascogne et piémont pyrénéen oriental français.
  • Occitan arverno-méditerranéen.
  • Occitan central.

Un dialecte ou une langue spécifique ?

Entrée gascoun dans le dictionnaire de Lespy

Le gascon est généralement considéré comme un dialecte de l'occitan[4],[6],[7],[5]. Pour Ronjat, qui le nomme aquitain, il constitue même le seul dialecte clairement différencié, les limites entre les autres dialectes restant floues[46]. Pour Rohlfs, à cause de ses spécificités mêmes, il constitue une langue à mettre sur le même plan que le catalan. Les travaux récents de Jean-Pierre Chambon et Yan Greub montrent que l’individuation du protogascon était entièrement acquise en 600 au plus tard ; à la date où les traits définitoires de l'idiome sont fixés, le reste du domaine occitan ne présentait qu'une seule innovation (groupes -TR-, -DR- > -air)[47]. Il y a eu par la suite un rapprochement plus récent du languedocien et du gascon. Néanmoins, si l’on veut bien tenir compte de l’antériorité génétique des traits définitoires du gascon, cette unité ne peut être que « négativo-passive » et faite à partir d’un fonds « de ressemblances romanes ou diaromanes »[17]

La plupart des mouvements culturels gascons actuels revendiquent leur appartenance à l'ensemble occitan. C'est le cas des sections locales de l'Institut d'études occitanes et du Félibrige, ainsi que de l'association Per Noste. Ainsi, le grand poète gascon Bernard Manciet déclarait : « Je suis occitan et mon dialecte est le gascon negre car je suis des Landes ». En revanche, une association, l’Institut béarnais et gascon, milite pour la reconnaissance du gascon comme une langue indépendante[48]; néanmoins, les critères discriminants sont basés sur des conventions de graphie récemment mis en place par eux-mêmes, et non encore stabilisés[49].

Certains pouvoirs publics et institutions (Conseil général d'Aran, Ministère de l'Éducation nationale, Délégation générale à la langue française et aux langues de France, conseils régionaux de Nouvelle-Aquitaine et Occitanie) considèrent le gascon comme dialecte de l'occitan[réf. souhaitée]. D'autres, comme le conseil général des Pyrénées-Atlantiques, parlent de « langue béarnaise/gasconne/occitane ».

Spécificités

En ce qui concerne la phonétique, on explique en partie les traits spécifiques du gascon par le substrat de l'aquitanien[50], une langue proto-basque, parlée en Aquitanie antique ou Aquitaine préromaine.

Toutefois, l'évolution phonétique des emprunts latins dans l'histoire du basque semble indiquer que la plupart des évolutions qui marquent le passage du proto-basque au basque ont eu lieu alors que le domaine actuel du gascon était déjà romanisé depuis des siècles. Ces évolutions auraient pu alors avoir lieu en même temps en basque et en gascon[51].

Histoire

Le proto-gascon (ou aquitano-roman) serait apparu au VIe siècle[52] : l’étude de documents (monnaies) de cette époque montre la présence de traits caractéristiques du gascon. L’ancien gascon, mots gascons présents dans les textes rédigés en Gascogne médiévale depuis le XIIe siècle, y compris ceux (surtout jusqu’au XIIIe siècle) dans des textes en latin, a été étudié et répertorié dans le Dictionnaire onomasiologique de l’ancien gascon (DAG) conçu et dirigé par Kurt Baldinger.

Au milieu du XIIe siècle, le premier échantillon d'une strophe troubadouresque entièrement en gascon est fourni par Raimbaut de Vaqueiras dans le « Descort » [53] soit trois siècles avant la floraison littéraire du gascon. Il a été désigné du nom de gascon dans son domaine linguistique depuis au moins 1313 et l'usage de ce nom n'a pas cessé jusqu'à nos jours[réf. nécessaire]. L'école littéraire toulousaine du Gay Saber le considérait dans sa grammaire appelée Las Leys d'Amors (rédigée avant 1341, version finale en 1356) comme une langue « étrange » ou « étrangère » à la langue « romane » utilisée dans les concours de poésie à Toulouse[54].

À partir du XVIe siècle, le français commença à s'imposer dans de nouveaux domaines, de la philosophie aux sciences, tandis que le gascon demeurait la langue du peuple. Le français fut imposé à tout le territoire, et le gascon ne se transmet en général plus naturellement depuis au moins deux générations. Il est classé dans l'Atlas UNESCO des langues en danger dans le monde[55].

Statut

En France, le gascon, à l'instar de l'ensemble des dialectes occitans, ne dispose d'aucun statut officiel. Il est inclus dans l'occitan qui devient langue d'enseignement facultatif au titre de la loi Deixonne, puis individualisé dans le cadre de l'appellation plus consensuelle d'occitan-langue d'oc sous le nom d'occitan-langue d'oc gascon[56].

En Espagne, dans la communauté autonome de Catalogne, la loi sur le régime spécial du Val d'Aran du 13 juillet 1990 fait de l'occitan aranais la troisième langue officielle du Val d'Aran : « L'aranais, variété de la langue occitane propre au val d'Aran, est officiel dans le val d'Aran »[57]. Depuis le 9 août 2006[58], le nouveau statut d'autonomie de la Catalogne fait de l'occitan la troisième langue coofficielle de la communauté autonome, ainsi que la cinquième langue constitutionnelle de l'Espagne. Ce statut est confirmé en septembre 2010 par l'adoption, par le parlement de Catalogne, de la loi de l'aranais, occitan en Val d'Aran, qui réaffirme l'officialité de l'occitan dans l'ensemble de la communauté autonome.

Géographie linguistique

Variétés du gascon

Le gascon est divisé en trois variétés ou sous-groupes dialectaux[59]:

Le béarnais, langue officielle lorsque le Béarn était un État indépendant, ne correspond pas à un parler unifié : les trois formes de gascon sont parlées en Béarn (au sud, le gascon pyrénéen, au centre et à l'est, le gascon oriental; au nord-ouest, le gascon occidental).

Différences entre les variétés du gascon
maritime béarnais bigourdan aranais commingois

et couseranais

gascon intérieur bazadais et grand-landais bordelais
phrase affirmative:
Il y va
Qu' i va. Que i va. Que i va. I va. Que i va. Que i va. (Qu’) i va/vai. I vai.
négation:
il ne l’écoutait pas
ne l’escotèva pas non / ne l’escotava pas non / ne l’escotava pas non la escotaua non l’escotava cap ne l’escotava pas (ne) l’escotèva pas ne l'escotava pas/briga
formation du pluriel:
les jeunes hommes - les jeunes filles
los gojats - las gojatas eths / los gojats - eras / las gojatas eths / los gojats - eras / las gojatas es gojats - es gojates eths gojats - eras gojatas los gojats - las gojatas los gojats - las gojatas los gojats - las dònas/gojas

La classification d'Achille Luchaire[60], historien et philologue du XIXe siècle, reprend la division départementale et provinciale. Elle est considérée comme dépassée[59] :

Dialectologie

Le gascon, comme tout l'espace roman traditionnel, forme un ensemble linguistique complexe, différencié intérieurement par un grand nombre d’isoglosses qui s’entrecroisent.

La carte ci-contre[62] présente ainsi 11 isoglosses significatives de l'espace gascon. Chaque définition donnée dans le tableau ci-dessous correspond à un changement linguistique (par rapport au latin) ayant affecté les variétés parlées au sud de la ligne correspondante.

1 -II- > -r- entre voyelles (anhèra ‘agnelle’ < lat. agnella)
-ll- > -th en fin de mot (anhèth ‘agneau’ < lat. agnellum)
2 f > h (haria ‘farine’ < lat. farina)
3 r- > arr- (arren ‘rien’ < lat. rem)
4 amuïssement de -n- entre voyelles (lua ‘lune’ < lat. luna)
5 -nd- > -n- (tóner ‘tondre’ < lat. tondere)
6 métathèse: praube ‘pauvre’ < lat. pauperum
7 Syntaxe: utilisation du “que énonciatif” en énoncé assertif (ex. que bieni ‘je viens’)
8 Syntaxe: type quan lo men hilh e sia gran, fr. ‘quand mon fils sera grand’
(subjonctif en subordonnée temporelle à valeur future)
9 Articles définis eth < lat. illum, era < lat. illa
10 Lexique: maishèra ’joue’ < lat. maxillagauta, jauta (autres dialectes occitans) < celt. gabata
11 Lexique: tòsabreuvoir, panier de vendangeur’ (cf. castillan troza)

Graphie

Les écrivains en gascon ont utilisé au XXe siècle essentiellement deux systèmes graphiques :

  • la graphie de l’Escole Gastou Fèbus (ou fébusienne), inspirée de la graphie mistralienne ; elle s'en distingue en particulier par l'emploi de quelques graphèmes spécifiques ; ainsi, lh - trabalha e familho en fébusien équivalent au provençal mistralien travaia e famiho) et . Elle a été mise au point au début du XXe siècle[63].
  • la graphie dite classique, prônée par l'Institut d'études occitanes, adaptée au gascon en 1952[64] et adoptée dans les années 1990 par la revue de l'Escole Gastou Fèbus.

La graphie classique est aujourd'hui employée par les institutions (Conseil Général d'Aran et Généralité de Catalogne, Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine) ainsi que dans l'enseignement (enseignement public en Espagne et en France, Calandreta), l'édition et la presse, notamment dans le journal en ligne Jornalet et les périodiques País Gascons et Reclams.

Grammaire

Numération

La numération en gascon peut utiliser la base dix, la base vingt et même la base six[65] :

français gascon variante
un, une un, ua [ˈyɔ] [ˈiβə] (Bayonnais)
deux dus, duas (f.)
trois tres
quatre quate
cinq cinc
six sheis
sept sèt
huit ueit
neuf nau
dix dètz
douze dotze dus sheis
dix-huit dètz e ueit tres sheis
vingt vint
trente trenta cinc shèis
quarante quaranta dus vint
soixante seishanta tres vint
quatre-vingts ueitanta quate vint
cent cent cinc vint

Quelques mots gascons

français gascon Prononciation
terre tèrra [ˈtɛrrɔ] / [ˈtɛrrə]
ciel cèu [sɛw]
eau aiga [ˈajɣɔ] / [ˈajɣə]
feu huec/huc/hòc [hwek] / [hyk] ~ [hœk] / [hɔk]
homme òmi/òme [ˈɔmi] / [ˈɔmə]
femme hemna [ˈhennɔ] / [ˈhemnə] / [ˈhœmnə]
manger minjar [minˈd͡ʒa] / [minˈʒa] / [minˈdja]
boire béver/búver/beure/buure [ˈbeβə] ~ [ˈbewə] / [ˈbywə] / [ˈbewrə] / [ˈbywrə]
jouer jogar [juˈɣa] ~ [ʒuˈɣa]
grand gran [ɡran]
petit petit [peˈtit] ~ [pœˈtit]
nuit nueit/neit/nuit/net [nwejt] / [nejt] / [nœjt] / [nyjt] / [net]
jour dia/jorn [ˈdijɔ] ~ ['dijə] / [jur] ~ [jurn]

Les points de la boussole en occitan sont déterminées par deux facteurs. L'axe de montagne - plaine et l'orientation de la maison : le nord est devath (dessous, sous) ou capvath (vers la vallée) : le sud est dessús (dessus, sur) ou capsús (vers la montagne) : l'est est davant (en face) ou l'endavant ou cap abans ou davant (en face ou devant la maison - cap signifie « tête » ou « vers ») : l'ouest est darrèr (derrière) ou lo darrèr ou caparrèr ou cap darrèr (vers l'arrière) . D'autres termes pour l'est et l'ouest sont só lhevant ou au lhevant (lever du soleil ) et só co(u)c ou au só darrèr (coucher du soleil) respectivement.

Apports au français

La langue française désigne souvent le gascon comme typé, truculent, sonore, propre à produire des « gasconnades », même au prix d'inexactitudes ou approximations. Cyrano de Bergerac n'était pas Gascon car Bergerac désigne, dans son cas, le nom d'un domaine près de Paris et acquis par sa famille, et cela même si beaucoup de mousquetaires étaient Gascons, comme le véritable d'Artagnan.

Le français a bénéficié de nombreux apports de l'occitan, et parmi ceux-ci on peut distinguer des mots spécifiquement gascons :

  • alios, terme géologique international désignant une roche[66].
  • béret, mot du Béarn, berret, du latin birrum[67].
  • boulbène terme de pédologie, terre arable[68].
  • cadet de capdèth (« chef »), a supplanté « puîné », celui qui devait quitter la maison [69].
  • caddy / caddie, de capdèth, jeune Béarnais, par l'intermédiaire de l'anglais[70].
  • cagot, de cagòt, crotte, cf. Cagots[71].
  • capulet ex. « la Dame au Capulet », la Dame de Brassempouy[72].
  • cargaison, du verbe cargar ou carcar, charger, cargueson en ancien gascon[73].
  • cèpe, champignon, à partir du latin cippus, pieu, tige[74].
  • gabare ou gabarre, bateau, d'origine basque[75] ; à distinguer de gabarra, ajonc.
  • gave, torrent[76], mot employé par Froissart au XIVe siècle.
  • hors, dehors, substitués au français fors.
  • mascaret à l'origine, robe de bœuf tachetée[77].
  • pibale, larve d'anguille[78].
  • rabiot, nom des œufs de poisson que s'attribuaient les pêcheurs (dim. de raba, rave)[79].
  • Ainsi que des termes culinaires :

Notes et références

  1. a b c et d code générique
  2. a et b « Variété propre au 'triangle aquitain', Pyrénées-Garonne-Océan, avec une extension au SE où la limite court à l'E de la Garonne jusqu'au col de Port, englobant le Couserans ariégeois, le gascon constitue un ensemble très original de parlers qui au cours des siècles s'est rapproché du modèle languedocien alors qu'aux origines on perçoit une spécificité suffisante pour que les Leys d'Amors le qualifient encore au XIVe siècle de “lengatge estranh”. Ses caractéristiques, qui le lient étroitement, au niveau phonétique tout au moins, à l'ibéro-roman (essentiellement castillan), couvrent dans leur majorité le domaine tout entier ; mais cette personnalité se détache tout aussi nettement en matière de morphologie verbale. » Jacques Allières, Manuel de linguistique romane, Honoré Champion, Paris, 2001, p. 230, § 3.3.1.4
  3. P. Bec, La langue occitane, Que sais-je, PUF 1995, p. 44.
  4. a et b La langue se divise en trois grandes aires dialectales : le nord-occitan (limousin, auvergnat, vivaro-alpin), l'occitan moyen, qui est le plus proche de la langue médiévale (languedocien et provençal au sens restreint), et le gascon (à l'ouest de la Garonne). in Encyclopédie Larousse
  5. a et b (en) Max Wheeler, « Occitan », in Martin Harris, Nigel Vincent, The Romance Languages, Routledge, 1997 Aperçu en ligne
  6. a et b « Gascon, a Romance dialect of southwestern France, is usually classified as a dialect of Occitan », The New Encyclopaedia Britannica, vol. 8, p. 860
  7. Article « Gascon » rédigé par Peter V. Davies, Encyclopedia of the Languages of Europe, éd. Glanville Price, Oxford, 1998, p. 190-191
  8. « Qu’un dictionnaire de l’occitan médiéval inclut le gascon, c’est là une option qui de nos jours n’a plus besoin de se justifier, malgré le témoignage des Leys d’Amors et du fameux Descort de Raimbaut de Vaqueiras qui, comme on sait, comptent le gascon à l’égal du français, de l’italien, etc. parmi les langues étrangères. C’est que, malgré tout ce qu’on a pu avancer, la composante occitane du gascon semble être trop manifeste pour qu’on la sacrifie à ses idiosyncrasies. », Introduction au Dictionnaire de l'occitan médiéval (DOM), Fascicule 1, éd. W.D. Stempel, Tübingen 1996, p. VIX [1]
  9. Jean-Pierre Chambon & Yan Greub, « Note sur l'âge du (proto)gascon », Revue de linguistique romane no 66, 2002, p. 473-495
  10. Jacques Allières, Les scriptae occitanes V. Gascogne, Béarn, Max Niemeyer Verlag, Tübingen, 1995.
  11. Achille Luchaire, Étude sur les idiomes pyrénéens de la région française, 1879, p. 193. : « Si, à l'exemple de l'un de nos meilleurs romanistes, M. Chabaneau, nous qualifions le gascon de langue, ce n’est pas que nous méconnaissions le lien qui le rattache à la langue d'oc ; c'est en raison du grand nombre de caractères originaux qui lui font une place tout à fait à part parmi nos dialectes du Midi. »
  12. Édouard Bourciez, La langue gasconne, La Revue méridionale, t. III, no 6, 15 décembre 1922, p. 477. — « […]. Si nous donnons au gascon ce nom de « langue » qui lui a souvent été dénié, c’est que, tout en se rattachant de près à la langue d'oc parlée dans la moitié méridionale de l’ancienne Gaule, il s’en est cependant séparé par des caractères originaux et distinctifs. »
  13. a et b Gerhard Rohlfs, Le Gascon : Études de philologie pyrénéenne, Tübingen; Pau, Verlag Max Niemeyer ; Marrimpouey Jeune, coll. « Beihefte zur Zeitschrift für romanische Philologie », , 2e éd. (1re éd. 1935), 252 p. (ISBN 9783484520257 et 3484520256, OCLC 3345494, lire en ligne), p. 1. — « Si l’on s’est habitué à considérer le catalan comme une langue à part, il faudra, certes, rendre le même honneur au gascon. ».
  14. Pierre Bec, Manuel pratique d’occitan moderne, 1973, p. 26. : Le gascon, « une langue très proche [de l’occitan], certes, mais spécifique (et ce dès les origines), au moins autant que le catalan. »
  15. http://www.unesco.org/culture/languages-atlas/fr/atlasmap.html the original ISO code [gsc] for Gascon has been retired on false grounds, mais les false grounds ne sont pas documentés
  16. a et b Certains citent aussi Jean-Pierre Chambon et Greub, Y., "Note sur l’âge du proto-gascon", Revue de linguistique romane, juillet-août 2003, p. 477-493, mais Chambon précise qu'ensuite le protogascon a convergé vers l'occitan
  17. Jacques Allières, Les Basques, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », (1re éd. 1997), 127 p. (ISBN 213053144X et 9782130531449, OCLC 77097933)
  18. Pierre Bec, La Langue occitane (PUF, Que sais-je ? no 1059, 128 pages (1963, 5e édition 1986, 6e édition corrigée janvier 1995, épuisé), (ISBN 2-13-039639-9)
  19. Pey de Garros, dans le prologue en français "au lecteur" de ses poésies gasconnes: «Noz deux langages principaux, sont le François celtique, et lé Gascon. Ie parleray du nostre. Il y a quelque diuersité de langage, terminaison de motz, & pronuntiation, entre ceulx d'Agenois, Quercy, autres peuples de deça, & nous: non pas tele que nous n'entendions l'vn l'autre: aussi nostre langage par vn mot general est appelé Gascon.»
  20. Alain Viaut cite le dictionnaire languedocien de l'Abbé de Sauvages (1785) : D'où il résulte que non seulement le provençal, mais tous les idiomes gascons des provinces méridionales sont du ressort de notre dictionnaire. Alain Viaut, « Pratiques et représentations de l'occitan en Aquitaine », in Variable territoriale et promotion des langues minoritaires, MSHA, 2007, p. 146 [lire en ligne]
  21. Le célèbre imposteur George Psalmanazar, originaire de la basse vallée du Rhône est décrit comme parlant français « avec un fort accent gascon » par Charles-Athanase Walckenaer, Vies de plusieurs personnages célèbres : des temps anciens et modernes, Laon, 1830, [lire en ligne]
  22. Jasmin se dit poète gascon, mais toute sa production est en languedocien.
  23. F. Mistral, dans l'article « dialeite » du Trésor du Félibrige (Lou tresor dou Felibrige), distingue même le gascon et l'aquitain.
  24. J. Ronjat utilise la dénomination aquitain. cf. J. Ronjat, Grammaire historique des parlers provençaux modernes, Montpellier 1930-1941
  25. Encyclopédie Larousse : Le mot « Gascogne » ne s'applique qu'à l'aire des parlers gascons.
  26. Gerhard Rohlfs, Le Gascon : Études de philologie pyrénéenne, Tübingen; Pau, Verlag Max Niemeyer ; Marrimpouey Jeune, coll. « Beihefte zur Zeitschrift für romanische Philologie », , 2e éd. (1re éd. 1935), 252 p. (ISBN 9783484520257 et 3484520256, OCLC 3345494, lire en ligne).
  27. Joan Coromines, El parlar de la Vall d'Aran. Gramàtica, diccionari i estudis lexicals sobre el gascó, 1990.
  28. Charles de Tourtoulon Octavien Bringuier, Étude sur la limite géographique de la langue d'oc et de la langue d'oïl (avec une carte), Paris, 1876, Imprimerie Nationale [lire en ligne] - rééd. 2004, Masseret-Meuzac : Institut d’Estudis Occitans de Lemosin/Lo Chamin de Sent Jaume
  29. Jules Ronjat (1930-1941) Grammaire istorique [sic] des parlers provençaux modernes, 4 vol. [rééd. 1980, Marseille : Laffitte Reprints, 2 vol.]
  30. a b et c Pierre Bec, La langue occitane, 1995, coll. Que sais-je ? no 1059, Paris, Presses universitaires de France [1re éd.1963]
  31. François Fontan, La nation occitane, ses frontières, ses régions 1969, rééd. de 2002 en ligne n° spécial de Lo Lugarn
  32. Pour l'est de la limite : Les Interférences linguistiques entre gascon et languedocien dans les parlers du Comminges et du Couserans: Essai d'aréologie systématique, PUF, 1968
  33. Philippe Lartigue, Le vocalisme du gascon maritime, D.E.A. de Sciences du Langage, Université de Toulouse-Le Mirail, juin 2004. Travail repris dans Gasconha, lenga e identitat, Per Noste, 2010.
  34. Carte des communes du Gers en occitan gascon sur le site du Conseil général
  35. Mission Culture occitane du conseil général
  36. Présentation de la semaine gasconne sur un magazine du conseil général
  37. L'action culturelle du conseil général
  38. J'aurai le plaisir tout à l'heure de vous offrir le dictionnaire toponymique de la Gironde qui révèle les racines occitanes de nombreux noms et patronymes liés à l'histoire de notre département., discours du président du conseil général Philippe Madrelle le 20 mai 2009 En ligne
  39. Présentation de la langue béarnaise/gasconne/occitane sur le site du conseil général
  40. Page du conseil général sur l'Occitanie
  41. Page du conseil général sur la Défense et promotion de la Langue et de la Culture Occitanes
  42. Site du Conseil général d'Aran, organe de gouvernement local, en occitan aranais
  43. Henri Gavel, Note sur d'anciennes colonies gasconnes au Pays basque, cité sur le site Xarnege.com
  44. Georges Lacombe, Les Gascons de Pasajes, en ligne
  45. Jules Ronjat, Grammaire istorique [sic] des parlers provençaux modernes, tome IV, Montpellier, Société d'études romanes, 1941
  46. Katarzyna Wójtowicz, "La situation de l’aranais par rapport à l’occitan de France", RomanicaCracoviensia, 2010/10
  47. Institut béarnais et gascon. Voir par exemple l'article de J. Lafitte et G. Pépin, « Les domaines d'oc, si et oïl, selon Dante », en ligne, qui entend prouver que le gascon ne fait pas partie de la langue d'oc et qui affirme : « Et plus encore, Internet conditionne l'opinion mondiale avec Wikipédia, l'“Encyclopédie libre” »
  48. Exemple, le son [ʃ] écrit -ch selon Simin Palay, -ix ou -sch selon les ouvrages plus récents.
  49. Philippe Lartigue, « Origine et limites de la langue gasconne », sur le site du Conservatoire du Patrimoine de Gascogne (consulté le ) : « La phonétique, le lexique et parfois même la syntaxe propres au gascon possèdent un fort substrat vasco-aquitain […] »
  50. Par exemple en ce qui concerne la chute du n intervocalique (latin lunam > gascon lua (lune) : « Las denominaciones romances de los pueblos vascos presentan hoy, por lo general, la forma vasca arcaica, la más conservadora. La razón se debe a que romance y vascuence han evolucionado de diferente forma. En efecto, en su evolución, en castellano no ha caído la -n- intervocálica latina, a diferencia del euskera, gascón, gallego y portugués. El proceso de caída de -n- intervocálica y de nasalización vocálica, comenzó hace casi un milenio. Los siguientes topónimos nos sirven para conocer la evolución que ha seguido el euskera en los últimos 1000 años », xarnege.com, paragraphe Aproximación a la evolución de los topónimos vascos
  51. Jean-Pierre Chambon & Yan Greub, « Note sur l'âge du (proto)gascon », Revue de linguistique romane 66 (2002), 473-495
  52. Le « Descort » est un poème écrit en cinq langues différentes : l'occitan dit standard, le français, le lombard, le galaico-portugais et le gascon.
  53. Version des Leys antérieure à 1341 : « car nous ne nous servons des langages étrangers dans nos compositions [poétiques] en roman que de la manière que nous avons énoncées plus haut, et nous appelons langages étrangers les langues comme le français, l'anglais, l'espagnol, le gascon, le lombard. Et puisque nous regardons comme étrangère la langue de Gascogne, nous ne devons pas nous servir de pareils mots, quoiqu'ils soient d'usage en Gascogne ; car les Gascons employent souvent de mauvais mots, comme lorsqu'ils disent nagalhard et naguiraude, pay, fray et ainsi de beaucoup d'autres ». cf. A.-F. Gatien-Arnoult, Monumens de la littérature romane. - Las Flors del Gay Saber estier dichas Las Leys d'Amors, t.II, Toulouse, 1842, pages 388-389 : « quar nos no prendem en nostre dictatz en romans lunh lengatge estranh so no en la maniera dessus pauzada, et appelam lengatge estranh coma frances, engles, espanhol, gasco, lombard. E quar la lenga de Gascuenha reputam per estranha per so nos no devem dir aytals motz si be hom los ditz en Gascuenha. Quar trop mal pauzo li gasco alqus motz et alqunas paraulas que dizo segun quom port vezer en so que dizo nagalhard, naguiraude, pay, fray et enayssi de trop autres ».
  54. « Gascon » in Christopher Moseley, Atlas of the World’s Languages in Danger, 2010, 3e éd., Paris, UNESCO Publishing. [lire en ligne]
  55. Ainsi le Bulletin officiel de l'Éducation Nationale du 14 avril 2011 donne la Liste des académies et des collectivités d'outre-mer dans lesquelles peuvent être subies les épreuves obligatoires de langues vivantes autres qu'allemand, anglais, espagnol et italien - session 2011 : pour le gascon-langue d'oc, il s'agit des académies de Bordeaux, Toulouse, Créteil, Versailles, Paris.
  56. Article 2. Lei 16/1990, de 13 de junhsèga, sus eth règim especiau dera Val d’Aran. cf. Texte espagnol et traduction française sur le site Aménagement linguistique dans le monde
  57. Texte espagnol et traduction française sur le site Aménagement linguistique dans le monde
  58. a et b Classification de X. Ravier d'après l’Atlas linguistique de Gascogne. Reprise notamment par D. Sumien, « Classificacion dei dialèctes occitans », Linguistica occitana, 7, septembre 2009, en ligne
  59. Achille Luchaire, Études sur les idiomes pyrénéens de la région française. Édition Maisonneuve 1879. [2]
  60. Peter Nahon, Gascon et français chez les Israélites d'Aquitaine. Documents et inventaire lexical. Paris, Classiques Garnier, 2018. [3]
  61. Carte d'après G. Rohlfs, 1935, Le Gascon, Halle.
  62. Présentation dans Reclams, 1906
  63. Louis Alibert, Pierre Bec, Jean Bouzet, L'application de la réforme linguistique occitane au gascon, Toulouse, Institut d'Estudis Occitans, 1952
  64. "Comptar en occitan" sur le site de l'Ostau Bigordan.
  65. étymologie de « alios », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  66. Le Petit Robert
  67. étymologie de « boulbène », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  68. étymologie de « cadet », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  69. étymologie de « caddie », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  70. étymologie de « cagot », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  71. étymologie de « capulet », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  72. étymologie de « cargaison », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  73. étymologie de « cèpe », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  74. étymologie de « gabarre », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  75. étymologie de « gave », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  76. étymologie de « mascaret », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  77. étymologie de « pibale », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  78. étymologie de « rabiot », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  79. étymologie de « garbure », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  80. étymologie de « magret », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  81. étymologie de « piperade », Centre national de ressources textuelles et lexicales.

Voir aussi

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Bibliographie

  • Thomas Field, « Présent et passé de la langue de Gascogne » in Guy Latry, ed. La Voix occitane: Actes du VIIIe Congrès de l'Association Internationale d’Études Occitanes, 2.745-775. Pessac: Presses de l’université de Bordeaux, 2009. en ligne
  • Robert Darrigrand, Initiation au gascon, 1971. 4e édition, Per Noste, Orthez, 2012.
  • Gerhard Rohlfs, Le gascon: Études de philologie pyrénéenne, 3e édition augmentée, Tübingen: Max Niemeyer et Pau: Marrimpouey Jeune, 1977, E-book: (ISBN 978-3-11-133096-9), DeGruyter.
  • Jean-Marc Leclercq, Diccionari de rimas, Per Noste, Orthez, 2012.
  • Collectif, Diccionari elementari occitan-francés francés-occitan (gascon), Per Noste, Orthez, 2005.
  • Grosclaude, Narioo & Guilhemjoan. -- Dictionnaire français-occitan (gascon) (Per Noste Edicions, 2 t. AK et LZ, 2004 et 2007). 45 000 entrées, nombreuses expressions gasconnes.
  • Michel Grosclaude, Lo gascon lèu e plan, Collection de l'Institut d'Études Occitanes, S.I.R.S. Omnivox, Paris, 1977. Méthode d'initiation au gascon comprenant un manuel, accompagné d'un livret "Traduction des textes enregistrés et corrigé des exercices", et d'un coffret de deux cassettes audio.
  • Patric Guilhemjoan, A Hum De Calhau, le gascon en 25 leçons, Tome 1, Per Noste, Ortès (Orthez), 2007, 200 pages. Méthode d'initiation au gascon composée d'un manuel et d'un CD audio.
  • Patric Guilhemjoan, A Hum De Calhau, le gascon en 25 leçons, Tome 2, Per Noste, Ortès (Orthez), 2008, 200 pages. Méthode d'initiation au gascon, seconde partie de l'ouvrage précédent, également composée d'un manuel et d'un CD audio.
  • Michel Grosclaude, Répertoire des conjugaisons occitanes de Gascogne (Per Noste — La Civada, Utís, 1998).
  • Alcée Durrieux, Dictionnaire étymologique de la langue gasconne avec la racine celte ou grecque de chaque mot gascon suivi du mot latin et français, Auch, G. Foix, 1899-1901, 371 p. (lire en ligne)
  • Simin Palay, Dictionnaire du Béarnais et du Gascon modernes, Éditions du CNRS, 1974
  • André Hourcade, Dictionnaire bilingue des expressions gasconnes, Édition Los Caminaires, 1990
  • André Hourcade, Dictionnaire bilingue des proverbes gascons, Éditions Monhélios. 2008
  • André Hourcade, Des histoires de mots - Du latin au gascon, IEO Edicions, 2016
  • Jean-Louis Massourre, Le gascon haut-pyrénéen, Langues et civilisations romanes, 2003, 2007
  • Jean-Louis Massourre, Le gascon, les mots et le système, Honoré Champion, 2012
  • Jean-Louis Massourre, " Dictionnaire du gascon des vallées de Luz, de Barèges et de Gavarnie (Hautes-Pyrénées) en regard avec les données de l'Atlas linguistique et ethnographique de la Gascogne, Langues et civilisations romanes, 2016

Articles connexes

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