Bourbriac

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Bourbriac
Bourbriac
Centre bourg de Bourbriac.
Blason de Bourbriac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Guingamp-Paimpol Agglomération
Maire
Mandat
Claudine Guillou
2020-2026
Code postal 22390
Code commune 22013
Démographie
Gentilé Briacin, Briacine
Population
municipale
2 126 hab. (2021 en diminution de 8,4 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 28′ 26″ nord, 3° 11′ 14″ ouest
Altitude 200 m
Min. 111 m
Max. 308 m
Superficie 71,86 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Guingamp
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Callac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Bourbriac
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Bourbriac
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Liens
Site web Site de la commune de Bourbriac

Bourbriac [buʁbʁijak] est une commune de l'ouest de la France, bureau centralisateur de canton du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Bourbriac se situe dans le Trégor, en France, à 10 km au sud de Guingamp, en pays d'Argoat.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Gurunhuel Coadout,
Moustéru
Saint-Adrien,
Tour de Koat-Liou
Rose des vents
Pont-Melvez N
O    Bourbriac    E
S
Maël-Pestivien Kerien,
Magoar
Plésidy

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'argent à deux haches d'armes adossées de gueules.
Commentaires : Ce blason (« d'argent à deux haches d'armes de gueules adossées en pal ») n'est pas à proprement parler celui de Bourbriac. C'est celui des Le Voyer, famille issue des plus anciens Seigneurs de Mini-Briac. Ces armes représentaient en 1885 le canton de Bourbriac dans la salle du conseil général[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 061 mm, avec 15,5 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Kerpert à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 088,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bourbriac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guingamp, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe quinze communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,9 %), terres arables (33,2 %), forêts (18,8 %), prairies (2,7 %), zones urbanisées (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attestée sous la forme Parrochia de Burgobriaci en 1371[15].

Bourbriac est issu du breton bourc'h « bourg », associé à l'anthroponyme Briac[16]. Il se réfère à saint Briac qui serait un moine venu d’Irlande (de la province d’Ultonie ou Ulster).

Le nom de la commune en breton est Boulvriag[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

Légende[modifier | modifier le code]

Deroch, roi légendaire de Domnonée, aurait accordé à saint Briac le droit de construire un monastère près de son château (Coz-Castel). Briac quitte ensuite son monastère pour vivre dans un ermitage (Pénity-Briac). Parti à Rome, il revient mourir dans son monastère le . Ce récit rapporté par l'hagiographe Albert le Grand en 1636, sur la base de manuscrits disparus, semble toutefois fictif. Le culte du saint n'apparaît qu'au XIe siècle[17].

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Deux des trois lunules en or du trésor de Kerivoa en Bourbriac (musée de Saint-Germain-en-Laye).

La présence humaine sur le territoire de la commune est attestée dès le Néolithique comme en témoignent la présence de plusieurs mégalithes signalés au XIXe siècle et désormais détruits (dolmens de Kervoaic et de Guerzanguérit) ou toujours visibles (dolmen de Kerivole, Menhir de Creac'h-an-Archant, Tumulus de Tanouédou)[18]. Par ailleurs un trésor datant de l'Âge du Bronze fut découvert en août 1932 par un cultivateur au village de Kerivoa. Le trésor était constitué de plusieurs objets en or : trois lunules, un collier à palettes brisé et des fragments d'un diadème. Il se trouve aujourd'hui en vitrine au musée d'Archéologie nationale.

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

Bourbriac est une ancienne paroisse (zone forestière défrichée tardivement) qui est, semble-t-il, un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Plésidy, et englobait jadis, outre le territoire actuel de Bourbriac, ceux de Coadout, Saint-Adrien, Gurunhuel et Pont-Melvez.

Constitué en paroisse, ce minihy est, du milieu du XIIe siècle à la fin du XIIIe siècle, une possession de l’abbaye Saint-Melaine de Rennes. Le « voyer de Minibriac » (vicarius puis vigerius) est mentionné dès 1205 dans le Cartulaire de Quimperlé. La châtellenie, puis seigneurie de Minibriac apparaît dès 1284. Elle est jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, une annexe de la châtellenie de Guingamp. Minihybriac (1158), puis Minibriac (1185) est le nom d’une église qui est qualifiée paroisse dès 1330. Bourbriac avait comme trèves : Saint-Adrien, Plésidy, Coadout et Magoar.

Par lettres du , le duc Jean V donne à Charles de Rohan, seigneur de Guéméné, la seigneurie de Minibriac, confisquée par la maison de Penthièvre. Le , Louis de Rohan, fils de Charles vend à Pierre de Bretagne, seigneur de Guingamp, les seigneuries de Minibriac et Plésidy (Mor., Pr. 11, 1041 et 1364).

Époque moderne[modifier | modifier le code]

À l'époque de Louis XIV, cinq convenants (Le Coskaer, Penquellen, Kéranrué, Kauffrédou et Saint-Houarneau), d'une dizaine d'ha chacun, habités par plusieurs familles élargies formant de véritables clans, vivant à l'étroit sur quelques parcelles, sont redevables envers l'abbaye Sainte-Croix de Guingamp d'une rente de dix sols, payable tous les sept ans, d'une ou deux poules, de la dîme, du droit de guet et de quelques jours de corvée[19].

310 tombes étaient entassées dans l'église de Bourbriac en 1684, ce qui posait des problèmes sanitaires[20].

Révolution française[modifier | modifier le code]

Début 1794, la rumeur annonce que Bourbriac sera détruit par le feu du ciel, à moins que des processions nocturnes n'obtiennent la grâce de Dieu ; organisées dans tous les environs, et jusqu'à Callac, elles réunissent parfois sept cents à huit cents personnes, nu-pieds ou même à genoux. Les autorités procèdent à de nombreuses arrestations, suivie de libérations[21].

Les Chouans font de nombreuses incursions et pillages au bourg de Bourbriac : le , le et le .

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

En avril 1851, un loup enragé blessa des vaches, des chevaux et 63 personnes entre Kerpert et Bourbriac, tuant deux enfants ; treize autres personnes moururent de la rage entre mai et juillet, contaminées par les morsures[22].

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Belle Époque[modifier | modifier le code]

Gustave Geffroy évoque en 1905 « Bourbriac, où le saint patron, saint Briac, est invoqué pour la guérison de la folie et de l'épilepsie. (...) Les scènes sont affligeantes de cris, de convulsions des malheureux soutenus par leurs parents ou leurs amis pour franchir la porte du sanctuaire. On les pousse, parfois on les frappe pour les obliger à passer le seuil, car ils doivent, pour guérir, faire l'expérience pendant sept années de suite, et, s'ils font un faux pas, ils sont obligés à recommencer »[23].

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Bourbriac porte les noms de 247 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : seize d'entre eux au moins sont morts sur le front belge, six dans les Balkans (dont quatre (Joseph Budet, Yves Hamon, Yves Le Couster, Joseph Touboulic) en Serbie, Joseph Connan en Macédoine, Joseph Deschamps en Turquie lors de la bataille de Sedd-Ul-Bahr dans le cadre de l'expédition des Dardanelles ; un (François Le Bescond) est décédé en Lituanie et un à Vicence en Italie ; un marin (Jean Chermat) est disparu en mer ; trois (Julien Guillou, François Le Gall, René Le Moal) sont décédés alors qu'ils étaient prisonniers en Allemagne ; la plupart des autres sont morts sur le sol français : parmi eux Théophile Le Cozler, Jean Le Mogne et Arthur Rannou ont été décorés de la Croix de guerre avec étoile de bronze et Théophile Steunou de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme[24].

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Briac Blanchard, cordonnier né le à Bourbriac, intégra en mai 1944 un groupe de résistants qui s'était formé dans la commune de Senven-Léhart et installé dans le château de Goas-Hamon[25] où ils furent attaqués par les Allemands le  : sept résistants furent tués sur place, douze furent arrêtés dont Briac Blanchard ; ils furent condamnés à mort le par un tribunal militaire allemand et exécutés le même jour au camp d'aviation de Servel près de Lannion[26].

Le , trois cents soldats allemands investissent Bourbriac sous la direction de la Gestapo assistée des miliciens de la Selbstschutzpolizei (une police auxiliaire allemande composée de Français) et de miliciens membres du Bezen Perrot ; les personnes arrêtées lors de la rafle de Saint-Nicolas-du-Pélem, qui visait notamment les résistants du maquis Tito, regroupées dans un premier temps dans l'église du Sacré-Cœur à Saint-Nicolas-du-Pélem, sont réparties en deux convois, l'un formé de six résistants part en direction d'Uzel où ils furent torturés, puis tués, l'autre vers Bourbriac où une douzaine de résistants environ (leur nombre exact n'est pas connu avec certitude) sont torturés par les S.S. et les miliciens membres du Bezen Perrot, à moins qu'il ne s'agisse de soldats de la Selbstschutzpolizei (une police auxiliaire allemande composée de Français d'origine alsacienne, une controverse existe à ce sujet entre les historiens[27]) dans la cave de la maison du notaire, Sourimant, qui avait été réquisitionnée ; puis sept des prisonniers (Jean-Louis Corbel, vingt ans, dit « Coco », de Locarn ; François Louis Le Berre, vingt-cinq ans, de Plougrescant ; François Marie Le Berre, trente-trois ans, de Plouguernével ; Pierre Maillard, vingt-quatre ans, de Plounévez-Quintin ; Marcel Sanguy, trente-cinq ans, de Rostrenen ; Pierre Secardin, vingt-sept ans, de Callac ; Albert Torqueau, vingt-quatre ans, un instituteur de Rostrenen)[28], atrocement torturés, furent exécutés d'un coup de revolver dans la nuque à Garzonval en Plougonver le [29].

Le général Éon[30], son adjoint le colonel Passy et une trentaine d'officiers français, anglais et américains furent parachutés à Kerien (entre Bourbriac et Saint-Nicolas-du-Pélem) dans la nuit du 4 au dans le cadre de la « mission Aloès »[31] pour fédérer les actions des mouvements de résistance de Bretagne intérieure. Le lendemain soir, un combat très dur se déroula à Kérien entre les FTP chargés de la protection de la mission et une colonne de parachutistes allemands qui tente une ultime percée vers l’ouest[32].

L'après Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Marcel Bonbony est mort pour la France le lors de la guerre d'Algérie[33].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
novembre 1944 octobre 1947 Yves Le Couster[34] PCF Commerçant-charron, résistant
Conseiller général du canton de Bourbriac (1945 → 1949)
Conseiller municipal (1947 → 1971)
octobre 1947 mai 1953 Yves Derrien    
mai 1953 mars 1983 Jean-Michel Martin[35] Rad. Médecin, maire honoraire
Conseiller général du canton de Bourbriac (1955 → 1967)
mars 1983 mars 1989 Louis Bourgès[36] UDF Exploitant agricole
Conseiller général du canton de Bourbriac (1985 → 1992)
mars 1989 juin 1995 Roger Le Berre[37] PS Exploitant agricole
juin 1995 mars 2014 Yannick Botrel[38] PS Aviculteur
Sénateur des Côtes-d'Armor (2008 → )
Conseiller général du canton de Bourbriac (1992 → 2011)
mars 2014 25 mai 2020 Guy Cadoret[39] PS Commerçant
25 mai 2020 En cours Claudine Guillou[40],[41] PS Enseignante retraitée
Conseillère départementale du canton de Callac (2015 → )

Démographie[modifier | modifier le code]

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,9 % la même année, alors qu'il est de 32,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 052 hommes pour 1 144 femmes, soit un taux de 52,09 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,7 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,8 
90 ou +
3,9 
8,4 
75-89 ans
15,6 
22,3 
60-74 ans
19,4 
23,2 
45-59 ans
19,7 
14,7 
30-44 ans
13,9 
12,3 
15-29 ans
13,3 
17,2 
0-14 ans
14,1 
Pyramide des âges du département des Côtes-d'Armor en 2020 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,5 
8,8 
75-89 ans
12,3 
20,8 
60-74 ans
21,3 
20,6 
45-59 ans
19,6 
16,4 
30-44 ans
15,7 
15 
15-29 ans
12,8 
17,4 
0-14 ans
15,7 

Évolution Démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[45].

En 2021, la commune comptait 2 126 habitants[Note 3], en diminution de 8,4 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 0482 9773 0963 3983 6133 8254 1114 2824 533
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 2054 1904 4214 4544 5094 3374 3464 1884 087
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 1344 3264 3063 6964 0593 8013 5653 3543 049
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
2 8372 6632 4582 2942 2932 2992 3392 3592 339
2014 2019 2021 - - - - - -
2 3232 1222 126------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Langue bretonne[modifier | modifier le code]

Le Bagad Bro Boulvriag.

Création d'une filière bilingue à l'école Saint-Briac en 2005. Elle sera fermée en 2018.

Création d'une école Diwan en 2013. À la rentrée 2019, cinquante élèves y sont inscrits, soit 21,1 % des enfants scolarisés dans la commune[48].

En ce qui concerne la culture bretonne, il est à signaler qu'un bagad ainsi qu'un cercle celtique existent dans la commune.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Panorama depuis le sommet de la Tour de Koat-Liou. Bourbriac apparaît au centre de l'image.

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Établissements scolaires[modifier | modifier le code]

Bourbriac est située dans l'académie de Rennes. Elle dispose d'une école maternelle et d'une école élémentaire publique, d'un collège (collège Jules-Ferry) et d'une école Diwan Boulvriag.

Sports[modifier | modifier le code]

Équipements sportifs[modifier | modifier le code]

  • Une salle omnisports.
  • Une salle de tennis.
  • Le plateau : piste cimentée avec au centre un terrain en ciment comprenant deux buts de handball et quatre paniers de basket-ball.
  • Le stade Bernard-Le-Quellenec.
  • Un boulodrome.
  • Une salle de judo.

Les clubs[modifier | modifier le code]

  • Union sportive Briacine Football
  • Union sportive Bourbriac Handball
  • Union Bouliste Briacine
  • Judo club briacin
  • Tennis club briacin
  • Gymnastique féminine briacine

Santé[modifier | modifier le code]

On retrouve un certain nombre de spécialistes sur la commune ainsi qu'un médecin généraliste indépendant et un cabinet médical.

Photos[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Revue de l'Association d'Histoire et d'Archéologie de la région de Bourbriac - n°1 (1er semestre 1984). Elles représentaient notamment la victoire de guerre face à l'ennemi communal Guingamp. On surnomme aussi ce blason comme le Californien indomptable.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Bourbriac et Kerpert », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Kerpert » (commune de Kerpert) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Kerpert » (commune de Kerpert) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Société d'émulation des Côtes-du-Nord, « -Mémoires - Volumes 109 à 112, page 22 » (consulté le ).
  16. a et b « Bourbriac », Geobreizh (consulté le ).
  17. André-Yves Bourgès, « Les origines irlandaises de saint Briac honoré en Bretagne : Légende ou réalité », Studies in Irish Hagiography. Saints and Scholars,‎ , p. 159-171
  18. Loïc Langouët, Les mégalithes de l'arrondissement de Guingamp, Institut Culturel de Bretagne, , 92 p. (ISBN 9782868221018), p. 15.
  19. Jean-Yves Barzic, L'Hermine et le Soleil. Les Bretons au temps de Louis XIV, Coop Breizh, Spézet, 1995, [ (ISBN 2-909924-44-0)].
  20. Jean Rohou, Fils de ploucs, tome 1, 2005, éditions Ouest-France, (ISBN 2-7373-3452-7).
  21. Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, (ISBN 978-2-918135-37-1).
  22. François de Beaulieu, Quand on parle du loup en Bretagne, éditions Le Télégramme, 2004, (ISBN 2-84833-096-1).
  23. Gustave Geffroy, La Bretagne, Paris, Hachette, , page 264.
  24. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?insee=22013&dpt=22&idsource=25638&table=bp04
  25. « Document sans nom », sur cerp22.free.fr (consulté le ).
  26. « Blanchard Briac, Augustin, Marie », sur Mémoire et Espoirs de la Résistance (consulté le ).
  27. Françoise Morvan dans son livre Miliciens contre maquisards, éditions Ouest-France, 2010, [ (ISBN 978-2-7373-5063-4)] affirme qu'il s'agissait de miliciens du Bezen Perrot (voir aussi http://francoisemorvan.com/histoire/miliciens-contre-maquisards-ou-la-resistance-trahie/) , Kristian Hamon pense dans son livre "Agents du Reich en Bretagne" qu'il s'agissait de membres du Kommando de Landerneau, voir http://francoisemorvan.com/wp-content/uploads/2015/04/Hamon-Bourbriac.pdf
  28. Memorialgenweb.org - Plougonver : stèle commémorative de Garzonval et http://cerp22.free.fr/Lieuxdememoire22/Belle-Isle-en-Terre/Plougonver%20Garzonval/1.html
  29. « La stèle de Garzonval, Plougonver ».
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  31. Yann Lagadec, « Actions spéciales et transmissions, les opérations de l’été 1944 en... », Revue historique des armées, Service historique de la Défense, no 251,‎ , p. 112–135 (ISSN 0035-3299, lire en ligne, consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques Briard et Pierre-Roland Giot, Fouille d'un tumulus de l'âge du bronze à Saint-Jude en Bourbriac, in Annales de Bretagne, no 70, 1, 1963, p. 5-24

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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