Église Saint-Jean-sur-Renelle

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Église Saint-Jean-sur-Renelle
Image illustrative de l’article Église Saint-Jean-sur-Renelle
Présentation
Culte Catholique romain
Type Église
Rattachement Archidiocèse de Rouen
Style dominant Gothique
Protection IGPC Notice no IA00021846
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Ville Rouen

L’église Saint-Jean-sur-Renelle est une église paroissiale disparue de Rouen. Elle était dédiée à saint Jean[1].

Historique

D’abord appelée Saint-Jean-des-Prés, elle a pris ensuite celui de Saint-Jean-de-Renelle, car le cours d’eau de la Renelle passait à son pied.

À l’origine, c’était une chapelle située au milieu des prés, construite sur les ruines d’une grande villa gallo-romaine[2]. Le prieuré Saint-Lô a cédé la terre sur laquelle elle est bâtie, ce qui lui a donné le droit de présentation à la cure. Elle existait avant 1100. La paroisse Saint-Jean était une des plus importantes et des plus riches de la ville de Rouen.

En 1323, un hôpital est fondé à la paroisse[3], par Gilles Gaalon, son frère Pierre et sa femme Pétronille.

L’église accueillit à partir de 1486 un Puy, en l’honneur de l’Immaculée Conception de la Vierge.

L’église est rebâtie à la fin du XVe siècle, début XVIe siècle. La particularité de cette église consiste en ce qu’elle est la seule église de Rouen, selon Farin, à être à doubles-collatéraux. La tour de l’église est commencée en 1617. En 1630, un marché est signé avec Jacques Gravois pour surmonter la tour d’un nouveau beffroi. En 1694, la vétusté de la flèche demande sa démolition.

En 1791, l’église reste ouverte au culte. En , elle ferme comme toutes les paroisses de Rouen, pour rouvrir en 1795. Pendant ce temps, elle a servi de magasin. Elle est vendue, comme bien national, le 9 messidor an IV pour 75 000 francs à Jean-Jacques Quesnay-Moulin. C’est la seule des églises paroissiales conservées en 1791 qui ait été vendue au cours de la Révolution.

La démolition de l’église commence dans les années 1816-1817, au début de la Restauration. Les ultimes vestiges disparaissent lors du percement de la rue de l’Impératrice (actuelle rue Jeanne-d’Arc).

Notes et références

Notes

Références

Annexes

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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