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Bataille de Chantonnay (5 septembre 1793)

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Bataille de Chantonnay (5 septembre 1793)
Description de cette image, également commentée ci-après
Épisode de la guerre de Vendée, peinture de Legrip
Informations générales
Date
Lieu Chantonnay, Puybelliard
Issue Victoire vendéenne
Belligérants
Républicains Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
René François Lecomte
François-Séverin Marceau-Desgraviers
Maurice d'Elbée
Charles de Royrand
Jean-Nicolas Stofflet
Charles d'Autichamp
Jacques Nicolas Fleuriot de La Fleuriais
Forces en présence
8 000 hommes 18 000 hommes
Pertes
200 morts ou disparus inconnues

Guerre de Vendée

Coordonnées 46° 41′ 16″ nord, 1° 02′ 58″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Chantonnay (5 septembre 1793)
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Bataille de Chantonnay (5 septembre 1793)
Géolocalisation sur la carte : Vendée
(Voir situation sur carte : Vendée)
Bataille de Chantonnay (5 septembre 1793)

La bataille de Chantonnay[1] est une bataille qui a eu lieu en France le lors de la guerre de Vendée pendant la Révolution française.

Prélude

Forts de leur victoire à la bataille de Luçon, les Républicains commandés par Augustin Tuncq s'étaient emparés de Chantonnay et avaient établi un camp retranché aux Roches-Baritaud sur la route de Nantes. Néanmoins, Tuncq, blessé des suites d'une chute de cheval, avait dû partir se faire soigner à La Rochelle le 3 septembre.

Les 8 000 soldats républicains commandés par Lecomte en l'absence de Tuncq occupaient le fort des Roches, Chantonnay, Puybelliard, le pont Charrault et menaçaient Saint-Fulgent, Les Herbiers et Mortagne.

Afin de les déloger, Charles de Royrand demanda l'aide de l'armée d'Anjou. Celle-ci dirigée, par le généralissime Maurice Gigost d'Elbée, fit sa jonction avec les troupes de l'armée du centre aux Herbiers. D'Elbée était secondé par Fleuriot de La Fleuriais qui remplaçait Bonchamps blessé, et Stofflet.

La bataille

L'armée vendéenne, forte de 18 000 hommes, se mit en route pendant la nuit ; à 5 heures du matin, Royrand attaqua le fort des Roches mais dans le but d'y fixer la garnison. Fleuriot attaqua le pont Charrault, mais les Républicains se replièrent sans livrer de combat alors que Royrand attendait le bruit de la canonnade au pont avant de lancer une attaque générale. Quant à d'Elbée, il attaqua Puybelliard.

Depuis le fort, Lecomte envoya l'adjudant-général Marceau en renfort avec deux bataillons à Puybelliard. L'aide était insuffisante, bientôt Marceau réclama d'autres renforts, Lecomte envoya alors deux autres bataillons mais ce fut en vain et les Vendéens s'emparèrent de Puybelliard puis de Chantonnay.

Royrand décida alors de lancer l'attaque générale, l'artillerie bombarda le fort qui ne résista pas ensuite à l'assaut des Vendéens.

Les Vendéens purent récupérer leur artillerie et les munitions qu'ils avaient perdues à Luçon.

Pendant le combat, le bataillon des Deux-Sèvres Le Vengeur, fort de 300 hommes, qui s'était distingué lors des précédentes batailles, fut presque entièrement détruit.

Le général Lecomte, blessé lors de la bataille, accusa ensuite Tuncq de n'avoir pris aucune disposition sur les défenses, de l'avoir laissé sans renseignements et d'être parti avec les cartes et les correspondances. Rossignol, général en chef de l'armée des côtes de La Rochelle, en profita pour faire destituer Tuncq et le mit aux arrêts. Tuncq ne fut libéré et réintégré dans l'armée qu'après le 9 Thermidor.

Ordre de bataille

Armée Républicaine

Bibliographie

Lien externe

Notes, sources et références

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