Marina Vlady
Nom de naissance | Catherine Marina de Poliakoff-Baïdaroff |
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Surnom | Marina Vlady |
Naissance |
Clichy, France |
Nationalité | Française |
Films notables |
Avant le déluge La Sorcière La Princesse de Clèves Le Lit conjugal Deux ou trois choses que je sais d'elle Que la fête commence |
Site internet | Artmédia |
Marina Vlady, de son vrai nom Catherine Marina de Poliakoff-Baïdaroff, est une actrice, chanteuse et écrivain française, née le à Clichy, dans la banlieue de Paris[1].
Biographie
Née en France, Marina Vlady est la fille d'immigrés russes : Vladimir de Poliakoff, chanteur d'opéra, et Militza Envald, danseuse étoile. Vladimir de Poliakoff arrive en France en 1915, s'engageant afin de combattre l'Empire allemand. Mue par ses convictions anarchistes. Militza Envald le rejoint en 1919, fuyant les conséquences de la Révolution de 1917. Ils ont eu quatre filles toutes vouées au spectacle : Olga (1928-2009) dite Olga Varen, réalisatrice à la télévision ; Tania (1930-1980) dite Odile Versois, actrice ; Militza (1932-1988) dite Hélène Vallier, actrice ; et Marina, la plus jeune des quatre. Quoique tous deux membres de la noblesse provinciale russe, ils connaissent la gêne en France, où Vladimir de Poliakoff travaille comme ouvrier avec quatre enfants à charge.
Parallèlement à sa carrière d'actrice, Marina Vlady est chanteuse. En 1967 et 1968, avec ses sœurs, sous le nom de scène Les Sœurs Poliakoff, elles réalisent deux disques de chansons dont Le poirier, le sorbier, Dounia, Chanson Orange, obtint le Grand Prix International du disque Charles Cros. En 1973, Marina Vlady enregistre seule, notamment Le Voleur de chevaux qui connut un succès à la radio.
Marina Vlady a été mariée au comédien et metteur en scène Robert Hossein avec qui elle a eu deux enfants : Pierre et Igor ; puis à Jean-Claude Brouillet, aviateur, ancien résistant et entrepreneur dans le transport aérien dont elle a un enfant : Vladimir. Elle se marie ensuite avec Vladimir Vyssotski, poète, acteur et chanteur russe avec lequel elle vivra douze années en URSS jusqu'à la mort prématurée de celui-ci en 1980 à l'âge de 42 ans. Elle vit ensuite pendant vingt-trois ans avec le cancérologue Léon Schwartzenberg.
En 2006, Marina Vlady chante son amour pour Vladimir Vyssotski au théâtre des Bouffes du Nord, récital intitulé Vladimir ou le vol arrêté, titre homonyme de son livre paru en 1987.
Engagée à gauche[2] et dans le féminisme, le , elle est l'une des 343 signataires du manifeste des 343 paru dans le journal Le Nouvel Observateur.
Selon Paris Match du , l'initiale V, commune aux quatre pseudonymes choisis avec ses sœurs Varen, Versois, Vallier et Vlady, serait le V de la victoire.
Carrière cinématographique
Marina Vlady débute au cinéma en 1949 (dans le rôle de « Marie-Tempête » !) et perce dès 1954 dans Avant le déluge d'André Cayatte, remarquée notamment pour sa beauté spectaculaire. Elle devient aussitôt une des principales jeunes premières du cinéma français, aussi à l'aise dans la comédie (Sophie et le Crime de Pierre Gaspard-Huit) que dans le drame et le film noir, même si La Sorcière d'André Michel (l'un des films dont elle demeure très fière) ne rencontre pas un grand succès public. Elle tourne ensuite plusieurs films diversement accueillis sous la direction de Robert Hossein, avec qui elle forme l'un des couples les plus séduisants de l'hexagone, notamment Toi, le venin (1959, où Marina a pour partenaire sa sœur Odile Versois). Selon le Dictionnaire du cinéma français paru chez Références Larousse (sous la direction de Jean-Loup Passek), le premier de ces films, Les Salauds vont en enfer, écrit par Frédéric Dard, « a au moins le mérite de la nouveauté » et un « climat étrange, violent, érotique » qui le caractérise. Le couple se retrouve aussi dans Crime et Châtiment de Georges Lampin, La Sentence de Jean Valère et Les Canailles de Maurice Labro d'après James Hadley Chase.
Selon le Dictionnaire du cinéma français, les quatre films de Hossein « permettent [à Marina] de relancer une image de marque qui avait beaucoup de mal à convaincre le public. »
Toujours selon cet ouvrage, La Princesse de Clèves met en évidence la « distinction » de Marina Vlady jusque-là plutôt considérée comme une sorte de bombe érotique dotée d'un tempérament dramatique.
En 1961, La Princesse de Clèves de Jean Delannoy, adaptation luxueuse de l'œuvre de Madame de La Fayette, mais qu'une certaine critique française jugea « trop académique », réaffirme avec éclat son statut de star capable de porter un film sur ses seules épaules. Suivront Adorable Menteuse et On a volé la Joconde de Michel Deville, et le très cynique Les Bonnes Causes du vétéran Christian-Jaque. En Italie, la star s'illustre dans La Fille dans la vitrine de Luciano Emmer et surtout, avec Ugo Tognazzi, dans Le Lit conjugal de Marco Ferreri (sa composition dans ce dernier film lui vaut une large reconnaissance critique et un prix d'interprétation à Cannes), sous la direction de Steno dans Casanova et, plus tard, aux côtés d'Alberto Sordi dans Contestation générale de Luigi Zampa (1970) et dans Le Malade imaginaire de Tonino Cervi (1979) ; enfin son ami Orson Welles lui offre une apparition digne d'un ange dans Falstaff en 1965. L'année suivante, Atout cœur à Tokyo de Michel Boisrond fait déjà figure d'exception dans une carrière essentiellement vouée aux films d'auteur.
Au cours de sa carrière de star à l'écran, Marina Vlady interprétera notamment Caroline Esterhazy dans Symphonie inachevée (1954) et Marie-Antoinette dans La Nuit de l'été de Jean-Claude Brialy à la télévision en 1979.
Au milieu des années 1960, Marina Vlady apparaît en tête d'affiche du film de Jean-Luc Godard, Deux ou trois choses que je sais d'elle, et fait montre d'une exigence rare en privilégiant des œuvres confidentielles : Mona, l'étoile sans nom d'Henri Colpi, Le Temps de vivre de Bernard Paul, Lika, le grand amour de Tchekhov de Serguei Youtkhevitch, Sirocco d'hiver de Miklós Jancsó, La Nuit bulgare de Michel Mitrani...
Dans les années 1970 et 1980, Marina alterne comédies populaires (Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil de Jean Yanne, Twist again à Moscou de Jean-Marie Poiré) et films d'auteur au succès moindre (Tangos, l'exil de Gardel de Fernando E. Solanas).
En 1976, elle joue la maîtresse du Régent (Philippe Noiret) dans Que la fête commence de Bertrand Tavernier et en 1989 donne la réplique à Marcello Mastroianni (25 ans après Jours d'amour de Giuseppe De Santis) dans Splendor d'Ettore Scola.
Son éclectisme la pousse aussi vers des entreprises atypiques à caution littéraire telles que Les Jeux de la comtesse Dolingen de Gratz de Catherine Binet (d'après Bram Stoker et Jules Verne) et l'adaptation libre du roman érotique d'Apollinaire, Les Exploits d'un jeune Don Juan, ou vers des films plus politiques — Le Complot de René Gainville ou Follow Me de Maria Knilli — , travaillant aussi bien en Russie qu'au Japon ou en Grèce...
Après quatorze années d'absence sur les grands écrans, Vlady revient dans un des rôles principaux de Quelques Jours de répit de et avec Amor Hakkar (2011).
Le Dictionnaire du cinéma français évoque « les traits réguliers et lumineux, le visage botticellien, la grâce naturelle » de Marina Vlady, en s'interrogeant sur la responsabilité de sa beauté dans le déroulement d'une carrière en deçà des promesses. Peu de comédiennes se maintiennent dans les hauteurs atteintes par Vlady dans les années 1960, démontrant l'étendue de son talent aussi bien dans la gravité que dans la légèreté, dans des films souvent rares et à découvrir.
Télévision, théâtre et écriture
Marina Vlady n'est plus apparue au cinéma depuis 1998 et a considérablement ralenti son activité sur le petit écran qui lui a offert, depuis Les Petites Demoiselles de Michel Deville (1964), de très nombreuses opportunités. Ici encore l'actrice privilégie l'exigence, à travers la littérature et l'histoire. Elle paraît ainsi dans Le Roman du samedi : L'Agent secret de Marcel Camus (1981) d'après Joseph Conrad, Lorelei de Jacques Doniol-Valcroze (1982) d'après Maurice Genevoix, Les Secrets de la princesse de Cadignan de Jacques Deray, adaptation d'Honoré de Balzac par Jean-Claude Carrière, Fort comme la mort d'après Guy de Maupassant, La Chambre des dames de Yannick Andréi adapté du roman de Jeanne Bourin qui remporte un triomphe, Les Beaux Quartiers adapté de Louis Aragon, Condorcet écrit par Élisabeth Badinter, Victoire, ou la douleur des femmes de Nadine Trintignant, Résurrection de Paolo et Vittorio Taviani (2001) d'après Léon Tolstoï. Douze ans après ce dernier, elle revient sur le petit écran dans le téléfilm 3 femmes en colère, basé sur le roman de Benoîte Groult.
Ces dernières années, la comédienne se consacre surtout à l'écriture (treize livres depuis 1979, dont un essai, plusieurs romans et ses mémoires en 2005) et à la scène, où elle avait débuté avec Robert Hossein en 1957 : depuis 1992, elle a interprété Éric-Emmanuel Schmitt, Tchekhov, une adaptation de son livre Vladimir ou le vol arrêté (1987) consacré à son compagnon disparu, le poète Vladimir Vissotsky, en 2009, Jacques Audiberti en 2014.
Filmographie
Cinéma
- 1949 : Orage d'été de Jean Gehret : Marie-Tempête
- 1952 : Dans la vie tout s'arrange, comédie de Marcel Cravenne avec Merle Oberon, Paul Henreid : Jacqueline
- 1954 : Avant le déluge d'André Cayatte : Liliane
- 1955 : Le Crâneur de Dimitri Kirsanoff : Juliette
- 1955 : Sophie et le Crime de Pierre Gaspard-Huit : Sophie
- 1955 : Symphonie inachevée (Sinfonia d'amore) de Glauco Pellegrini : la comtesse Caroline Esterhazy
- 1955 : Les salauds vont en enfer de Robert Hossein : Éva
- 1956 : La Sorcière d'André Michel : Ina
- 1956 : Pardonnez nos offenses de Robert Hossein : Dédée
- 1956 : Crime et châtiment de Georges Lampin : Lili Marcellin
- 1958 : La Liberté surveillée, drame sentimental d’Henri Aisner et Vladimír Vlcek avec Robert Hossein : Éva
- 1959 : Toi, le venin de Robert Hossein : Éva Lecain
- 1959 : La Sentence de Jean Valère : Catherine
- 1959 : La Nuit des espions de Robert Hossein : Elle
- 1960 : Les Canailles de Maurice Labro : Hélène Chalmers
- 1961 : La Princesse de Clèves de Jean Delannoy : La princesse de Clèves
- 1961 : La Fille dans la vitrine (La Ragazza in vetrina) de Luciano Emmer : Else
- 1962 : La cage, drame de Robert Darène avec Jean Servais
- 1962 : Adorable Menteuse de Michel Deville : Juliette
- 1962 : La Steppe (La Steppa), d'Alberto Lattuada
- 1962 : Climats de Stellio Lorenzi : Odile Marcenat
- 1962 : Les Bonnes Causes de Christian-Jaque : Catherine Dupré
- 1963 : Le Meurtrier de Claude Autant-Lara : Ellie
- 1963 : Le Lit conjugal (Una storia moderna: l'ape regina) de Marco Ferreri : Regina
- 1965 : Falstaff (Campanadas a medianoche) d'Orson Welles : Kate Percy
- 1966 : On a volé la Joconde (Il Ladro della Gioconda) de Michel Deville : Nicole
- 1966 : Atout cœur à Tokyo de Michel Boisrond : Eva Wilson
- 1967 : Deux ou trois choses que je sais d'elle de Jean-Luc Godard : Juliette Jeanson
- 1967 : Mona, l'étoile sans nom d'Henri Colpi : Mona
- 1969 : Le Temps de vivre de Bernard Paul : Marie
- 1969 : Lika, le grand amour de Tchekhov (Syuzhet dlya nebolshogo rasskaza) de Serguei Youtkhevitch : Lika
- 1969 : Sirocco d'hiver (Sirokkó) de Miklós Jancsó : Maria
- 1970 : Pour un sourire, de François Dupont-Midi
- 1971 : Sapho ou la Fureur d'aimer de Georges Farrel : Françoise Legrand dite « Sapho »
- 1972 : La Nuit bulgare de Michel Mitrani : Marthe Tarset
- 1972 : Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil de Jean Yanne : Madame Thulle
- 1973 : Le Complot de René Gainville : Christiane
- 1975 : Sept morts sur ordonnance de Jacques Rouffio : Muriel Losseray
- 1976 : Que la fête commence de Bertrand Tavernier : Madame de Parabère
- 1977 : Elles deux (Ök ketten) de Márta Mészáros : Mari
- 1979 : Duos sur canapé, de Marc Camoletti : Jacqueline
- 1980 : L'Œil du maître de Stéphane Kurc : Isabelle de Brabant
- 1982 : Les Jeux de la comtesse Dolingen de Gratz, de Catherine Binet : La mère de la fillette
- 1984 : Bordelo de Níkos Koúndouros
- 1985 : Tangos, l'exil de Gardel de Fernando E. Solanas : Florence
- 1985 : Un'isola de Carlo Lizzani avec Stéphane Audran (également en format télévisé)
- 1986 : Twist again à Moscou de Jean-Marie Poiré : Natacha Tataïev
- 1987 : Les Exploits d'un jeune Don Juan (L'Iniziazione) de Gianfranco Mingozzi : Madame Muller
- 1989 : Splendor d'Ettore Scola : Chantal
- 1989 : Follow Me de Maria Knilli : Ljuba
- 1991 : Pyushchye krovy de Yevgeni Tatarsky
- 1992 : O-Roshiya-koku suimu-dan (The Dream of Russia) de Junya Satō : La princesse Ekaterina
- 1996 : Le Fils de Gascogne de Pascal Aubier : Elle-même
- 1996 : Anemos stin poli de Petros Sevastikoglou : Simone
- 1997 : Jeunesse de Noël Alpi : Miss Alice
- 2011 : Quelques jours de répit, drame de et avec Amor Hakkar, et Samir Guesmi : Yolande
Télévision
- 1974 : Les Charmes de l'été : Pauline
- 1978 : Les Deux Berges de Patrick Antoine : Marcelline Dorval
- 1982 : Fort comme la mort, téléfilm de Gérard Chouchan : Any de Gilleroy
- 1982 : Les Secrets de la princesse de Cadignan téléfilm de Jacques Deray d'après Honoré de Balzac : la marquise d'Espard
- 1985 : Cités à la dérive : Rapessou
- 1986 : V poiskakh kapitana Granta (littéralement À la recherche du capitaine Grant), mini-série soviétique de Stanislav Govorukhin d'après Les Enfants du capitaine Grant de Jules Verne : Marko Vovtchok
- 1986 : La Chambre des dames : Mathilde Brunnel
- 1989 : Condorcet
- 1991 : La Montagne de diamants : Anna
- 1996 : Dans un grand vent de fleurs : Alexandrine Garlande
- 1998 : Tous les papas ne font pas pipi debout de Dominique Baron : Grany
- 2000 : Victoire, ou la douleur des femmes de Nadine Trintignant : Natasha
- 2014 : 3 femmes en colère de Christian Faure : Alice
Théâtre
- 1957 : Vous qui nous jugez de Robert Hossein, mise en scène de l'auteur, Théâtre de l'Œuvre
- 1957 : Jupiter de Robert Boissy, mise en scène Jacques-Henri Duval, Théâtre des Célestins
- 1966 : Les Trois Sœurs d'Anton Tchekhov, mise en scène André Barsacq, Théâtre Hébertot
- 1983 : Erendira et la grand-mère diabolique de Gabriel García Márquez, mise en scène Augusto Boal, Théâtre de l'Est parisien
- 1992 : Sarcophagus de Vladimir Gubariev, adaptation Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Jean-Luc Tardieu, Maison de la Culture de Loire-Atlantique Nantes
- 1994 : La Source bleue de Pierre Laville, mise en scène Jean-Claude Brialy, Théâtre Daunou
- 1999 : La Cerisaie d'Anton Tchekhov, mise en scène Georges Wilson, Espace Pierre Cardin
- 2006 et 2007 : Vladimir Vissotsky ou le vol arrêté, mise en scène Jean-Luc Tardieu, Théâtre des Bouffes du Nord
- 2009 : Vladimir Vissotsky ou le vol arrêté, mise en scène Jean-Luc Tardieu, Théâtre Meyerhold (Moscou), invité par le Théâtre de la Nation
- 2009 : Les Dames du jeudi de Loleh Bellon, mise en scène Christophe Lidon, Centre national de création d'Orléans
- 2010 : Les Dames du jeudi de Loleh Bellon, mise en scène Christophe Lidon, Théâtre de l'Œuvre
- 2014 : Le Cavalier seul de Jacques Audiberti, mise en scène Marcel Maréchal, Théâtre 14 Jean-Marie Serreau
Discographie
- 1967 : Les Sœurs Poliakoff, Le poirier, le sorbier, Dounia, Chanson Orange, EP 45 tours 4 titres, Chantés avec ses sœurs, La Voix de son Maître (EGF 948), Grand Prix International du disque Charles Cros.
- 1968 : Les Sœurs Poliakoff, Les chemins lointains, Cou Cou, L'accordéon, Le long de la rivière, EP 45 tours 4 titres, Chantés avec ses sœurs, La Voix de son Maître (EGF 1014)
- 1973 : Il est à moi, Le Voleur de chevaux, 45 tours (S 2 titres) CBS (1356)
- 1974 : Vlady Vissotsky, 33 tours 12 titres chantés avec Vladimir Vissotsky, réédité en 2007 CD Le Chant du Monde
- 1981 : Berceuse cosaque, La jeune fille se promenait dans les bois, Berceuse pour endormir l'orage, Petite berceuse, chantées en russe, Le Chant du Monde, réédition sur compilation Éternelle Russie, 3 CD Sélection du Reader's Digest 3058 (1995)
Publications
- Babouchka, récit, coécrit avec Hélène Vallier, Odile Versois et Olga Varen, Éditions Fayard, Paris, 1979 ISBN 2-213-59644-1
- Vladimir ou le vol arrêté, récit, Éditions Fayard, Paris, 1987 (ISBN 2213020620)
- Les Jeunes filles, roman de Vladimir Vissotsky, avant-propos de Marina Vlady, Éditions Alinea, 1989 (ISBN 2904631860)
- Récits pour Militza, récit, Éditions Fayard, Paris, 1989 (ISBN 2213023204)
- Le Collectionneur de Venise, roman, Éditions Fayard, Paris, 1990 (ISBN 9782213025421)
- Le Voyage de Sergueï Ivanovitch, roman, Éditions Fayard, Paris, 1993 (ISBN 2213030561)
- Du cœur au ventre, essai, Éditions Fayard, Paris, 1996 (ISBN 2213596433)
- Ma Ceriseraie, roman, Éditions Fayard, Paris, 2001 (ISBN 2213610096)
- Ballades, poésies, de Vladimir Vissotsky, préface de Marina Vlady, Les Éditions de Janus, Paris, 2003 (ISBN 291266814X)
- 24 images/seconde, mémoires, Éditions Fayard, Paris, 2005 (ISBN 2213623589)
- Sur la plage, un homme en noir, roman, Éditions Fayard, Paris, 2006 (ISBN 2213628858)
- Le Fol Enfant, récit, Éditions Fayard, Paris, 2009 (ISBN 9782213637006)
- C'était Catherine B., récit sur la vie de Catherine Binet, Éditions Fayard, Paris, 2013
Distinctions
- 1954 : Prix « Suzanne Bianchetti » pour Avant le déluge d'André Cayatte
- 1963 : Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes pour Le Lit conjugal (Una storia moderna: l'ape regina) de Marco Ferreri
- 2008 : Prix « Reconnaissance des cinéphiles » pour l'ensemble de sa carrière remis par l'association « Souvenance de cinéphiles » à Puget-Théniers (Alpes-Maritimes)
Notes et références
- Clichy était alors situé dans le département de la Seine, devenu les Hauts-de-Seine.
- Yvan Foucart, « Marina Vlady - La beauté slave dans tout son éclat… », in Dictionnaire des comédiens français, 2008 (Lire en ligne sur le site lesgensducinema.com, page consultée le 23 mai 2013).
Liens externes
- « Marina Vlady » (présentation), sur l'Internet Movie Database
- « Marina Vlady » (fiche bio), sur Allociné
- Fiche de Marina Vlady sur le site de son agence Artmédia