Un amour de Tchekhov

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Un amour de Tchekhov

Titre original Сюжет для небольшого рассказа
Sujet dlia nebolchovo rasskaza
Réalisation Sergueï Ioutkevitch
Scénario Leonid Maliouguine (ru)
Acteurs principaux
Sociétés de production Mosfilm
Telcia Films
Pays de production Drapeau de l'URSS Union soviétique
Drapeau de la France France
Genre Film biographique
Comédie dramatique
Durée 86 min
Sortie 1969

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Un amour de Tchekhov (russe : Сюжет для небольшого рассказа, Sujet dlia nebolchovo rasskaza, littéralement : Sous réserve d'une histoire courte) est un film franco-soviétique de Sergueï Ioutkevitch, sorti en 1969.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Anton Tchekhov se remémore la passion qu'il éprouva, avant son mariage avec l'actrice Olga Knipper, pour la chanteuse Lika Mizinova qui lui inspira plus tard le personnage de Nina de sa pièce La Mouette.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Marina Vlady[1] : « Tout se tourne devant des décors peints comme au théâtre, avec d'exquis trucages, et une musique composée et interprétée au piano par Rodion Chédrine[2]. Je découvre d'abord les costumes : essayages quotidiens pendant un mois ! […] Je vois pénétrer dans la salle de maquillage celui qui va interpréter Anton Pavlovitch Tchekhov. […] Nicolaï Grinko, célèbre acteur ukrainien, a joué dans tous les films de Tarkovski. […] Je découvrirai bientôt son étonnante capacité à utiliser son corps pour interpréter, sans texte, des sentiments profonds ; désarroi, allégresse, déception, angoisse. C'est ce qu'on appelle, dans le métier, un acteur « organique ». […] Magnifique d'humanité et de profondeur, pour lequel j'ai gardé une amitié qui a duré jusqu'à sa disparition. […] Un amour de Tchekhov est sans doute l'une des œuvres les plus achevées de ma carrière. On ne l'a vue sur les écrans français que durant deux petites semaines. Dix mois de travail (payés en roubles non convertibles !) et un doublage parfait pour lequel Jean Rochefort a prêté à Nicolaï Grinko le ton de sa voix la plus juste, le plus tendre, en un mot le plus tchékhovien, entouré de Gabriel Cattand et d'Arlette Thomas, eux aussi parfaits, tous dirigés par Élie Fabrikant, notre producteur français, d'origine russe, qui a réalisé un remarquable travail en traduisant et adaptant le texte original. »
  • Extrait de la nécrologie de Dimitri SOROKINE³, dans un article de son collègue enseignant de russe à l'I.N.A.L.C.O., Marcel FERRAND. Publié dans le numéro 31 de " l'Enseignement du russe, Paris " en janvier 1984 aux pages 113-114 : " Son talent d'acteur n'était pas commun à preuve que Sergueï Ioutkevitch n'hésita pas à lui confier un rôle dans un film qui eu un certain succès : " Un amour de Tchékhov " (1968).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Extrait de ses mémoires, 24 images / seconde, Éditions Fayard, Paris, 2005 (ISBN 2-213-62358-9).
  2. Graphie du patronyme retranscrite par Marina Vlady (note de l'éditeur).

3 ↑ Nécrologie de Dimitri SOROKINE (1922-1982). Publié dans le numéro 31 de " l'Enseignement du russe, Paris " en janvier 1984 aux pages 113-114.

Liens externes[modifier | modifier le code]