Maggie Cheung

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Maggie Cheung
Description de cette image, également commentée ci-après
Maggie Cheung au Festival de Cannes 2007.
Nom de naissance Cheung Man-yuk (Wade-Giles)
張曼玉 (chinois traditionnel)
Zhāng Mànyù (pinyin)
Naissance (59 ans)
Hong Kong
Nationalité Drapeau de Hong Kong Hongkongaise
Profession Actrice
Films notables Police Story (série de films)
Song of Exile
As Tears Go By
Center Stage
L'Auberge du dragon
Green Snake
Irma Vep
In the Mood for Love
Hero
Clean

Maggie Cheung (張曼玉 ; pinyin : Zhāng Mànyù) est une actrice hongkongaise, née le à Hong Kong.

Elle interrompt sa carrière d'actrice au début des années 2010, pour se consacrer à d'autres activités, dont la musique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Maggie Cheung naît à Hong Kong en 1964 de parents originaires de Shanghai[1], sous le nom de Cheung Man-yuk, transcription anglaise de son nom chinois « 張曼玉 » (pinyin : Zhāng Mànyù).

Puis, son père, employé dans une maison d'édition, est muté à Londres[2]. Élevée en Angleterre où sa famille s’est installée alors qu'elle a huit ans, elle retourne à Hong Kong avec sa mère lorsque celle-ci divorce, après ses études secondaires, et y travaille dans la publicité et le mannequinat[3],[4].

En 1983, à l’âge de 18 ans, elle remporte la seconde place du concours de Miss Hong Kong et apparaît alors dans de nombreuses séries télévisées. Sa carrière cinématographique débute vraiment lorsqu’elle joue aux côtés de Jackie Chan dans Police Story. Le succès des Police Story fait d’elle l’une des grandes vedettes du cinéma asiatique bien qu’elle n’ait aucun don pour les arts martiaux[5]. Par la suite, ses collaborations avec Wong Kar-wai (As Tears Go By, Nos années sauvages, Les Cendres du temps, In the Mood for Love, 2046) et Tsui Hark (The Banquet, Double Dragon, Green Snake) lui donnent une envergure d’actrice internationalement reconnue[4].

Olivier Assayas la sollicite pour le rôle principal dans Irma Vep sorti en 1996, relecture du film Les Vampires de Louis Feuillade (1915), où elle joue dans une combinaison de latex noir. En décembre 1998, elle épouse ce réalisateur français, mais leur union prend fin en 2001[2],[4].

Une étape de plus dans sa notoriété en Europe et aux États-Unis est franchie, en 2000, par son rôle dans In the Mood for Love de Wong Kar-wai dont elle devient l'égérie. Maggie Cheung devient aussi, à la suite du succès du film, la star asiatique la plus connue en Occident[2]. Mais lors du tournage, aussi interminable qu’éprouvant, de 2046, elle se brouille définitivement avec le réalisateur qui coupe la plupart de ses scènes lors du montage. Le film sort en 2004[6],[7],[8].

Outre de nombreuses récompenses à Hong Kong et en Asie, elle reçoit l'Ours d'argent de la meilleure actrice à la Berlinale 1992 pour Center Stage de Stanley Kwan, et le prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 2004 pour Clean d'Olivier Assayas, qui lui vaut une nomination au César de la meilleure actrice en 2005.

Maggie Cheung au Festival international du film de Shanghai en 2007.

Elle parvient à relancer sa carrière grâce au film Hero, mais en 2007, elle décide d'arrêter le cinéma pour se consacrer à d'autres activités : la peinture et la musique notamment[9].

Chanteuse[modifier | modifier le code]

En 2003, elle chante en duo avec Jeanne Balibar la chanson Hélas sur l'album Paramour de cette dernière. L'année suivante, c'est également le rôle d'une chanteuse qu'elle interprète dans Clean d'Olivier Assayas. Elle déclare dans un entretien que chanter a été pour elle une envie de longue date[10].

Filmographie succincte[modifier | modifier le code]

De 1984 à 2010, Maggie Cheung a tourné dans plus de soixante films, dont :

Distinctions[modifier | modifier le code]

Empreintes sur l'avenue des stars à Hong Kong

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en-US) Gavin Yeung, « Style File: Maggie Cheung », sur Vogue Hong Kong, (consulté le )
  2. a b et c Françoise-Marie Santucci, « Maggie Cheung, l'âme fatale », Libération,‎ (lire en ligne)
  3. Élisabeth Lebovici, « Maggie Cheung, la Hong-Kong girl », Libération,‎ (lire en ligne)
  4. a b et c (en) « Maggie Cheung: The Lady Is A Vamp », The Independent,‎ (lire en ligne)
  5. Shawn Vansen, « Maggie Cheung, star tranquille », sur asieexpo.fr,
  6. « Entretien Wong Kar-wai - 2046 », Les Inrockuptibles,‎ (lire en ligne)
  7. Norbert Creutz, « 2046, secrets de fabrication », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  8. (en) Steve Rose, « The final cut », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  9. (en) Bob Flynn, « Maggie Cheung : Why the Asian Star is turning her back on film », The Independent,‎ (lire en ligne)
  10. Entretien bonus du DVD de Clean d'Olivier Assayas.
  11. « Ten Thousand Waves », sur www.fondationlouisvuitton.fr (consulté le )
  12. (en) « Isaac Julien: Ten Thousand Waves | MoMA », sur The Museum of Modern Art (consulté le )
  13. « Isaac Julien convoque Maggie Cheung et une Chine fantasmagorique dans un film poignant », Numéro Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]