Le Coudray-Montceaux

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le Coudray-Montceaux
Le Coudray-Montceaux
L’hôtel de ville.
Blason de Le Coudray-Montceaux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Évry
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart
Maire
Mandat
Aurélie Gros
2020-2026
Code postal 91830
Code commune 91179
Démographie
Gentilé Coudraysiens
Population
municipale
4 814 hab. (2021 en diminution de 0,08 % par rapport à 2015)
Densité 421 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 33′ 57″ nord, 2° 29′ 09″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 100 m
Superficie 11,44 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mennecy
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Le Coudray-Montceaux
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Le Coudray-Montceaux
Géolocalisation sur la carte : Essonne
Voir sur la carte topographique de l'Essonne
Le Coudray-Montceaux
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Le Coudray-Montceaux
Liens
Site web coudray-montceaux.fr

Le Coudray-Montceaux (prononcé [lǝ kuʁɛ mɔ̃so] Écouter) est une commune française située à trente-cinq kilomètres au sud-est de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Coudraysiens[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Paysage urbain.
Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

Le Coudray-Montceaux est située à trente-cinq kilomètres au sud-est de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, dix kilomètres au sud-est d'Évry-Courcouronnes, six kilomètres au sud-est de Corbeil-Essonnes, quatorze kilomètres au nord-est de La Ferté-Alais, dix-huit kilomètres au nord-est de Milly-la-Forêt, dix-neuf kilomètres au sud-est d'Arpajon, dix-neuf kilomètres au sud-est de Montlhéry, vingt-six kilomètres au sud-est de Palaiseau, vingt-neuf kilomètres au nord-est d'Étampes, trente-sept kilomètres au nord-est de Dourdan.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par :

  • la Seine. L'écluse du Coudray-Montceaux, reconstruite entre 2009 et 2013[2], y barre le fleuve[3].
  • le ru du ravin du Gouffre, 4,86 km[4], affluent de la Seine

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Le Coudray-Montceaux est un village de bord de coteaux dont l’altitude varie de 32 à 100 mètres avec une moyenne de 70 mètres environ.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 657 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Seine-Port à 5 km à vol d'oiseau[7], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 673,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records SEINE-PORT (77) - alt : 76m, lat : 48°32'51"N, lon : 2°34'34"E
Records établis sur la période du 01-06-1949 au 27-11-2014
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1 0,5 2,5 4,5 8,2 11 13,1 12,7 9,5 7 3,7 1,3 6,3
Température moyenne (°C) 4 4,5 7,6 10,5 14,3 17,3 19,5 19,3 15,6 11,8 7,2 4,2 11,3
Température maximale moyenne (°C) 7 8,5 12,8 16,4 20,3 23,6 25,9 25,8 21,6 16,5 10,7 7,1 16,4
Record de froid (°C)
date du record
−20
17.01.1985
−17,3
14.02.1956
−12
01.03.05
−7
04.04.1973
−2
08.05.1997
1
04.06.01
3,4
08.07.1954
1,9
28.08.1974
−1,7
17.09.1971
−5,5
29.10.1997
−11
24.11.1998
−15,1
29.12.1964
−20
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17
13.01.1998
21,5
24.02.1990
27
25.03.1955
30,2
29.04.1955
33,6
28.05.1954
37,5
27.06.11
40,4
01.07.1952
40,5
12.08.03
34,2
16.09.1961
30,5
01.10.1985
23
01.11.14
18
04.12.1953
40,5
2003
Précipitations (mm) 52,3 46,9 48,4 50,9 63,7 60,1 54,6 53,4 52,3 60,9 60,3 69,3 673,1
Source : « Fiche 77447002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le terminal de bus David Douillet.
Le terminal de bus David Douillet.

La commune est desservie par deux gares (Gare du Coudray-Montceaux et Gare du Plessis-Chenet) de la ligne D du RER.

Cinq lignes de bus desservent la commune :

  • la ligne 4309 du réseau de bus Essonne Sud Est, qui relie la ville du Coudray-Montceaux (arrêt : ZAC des Haies Blanches) à la gare de Mennecy
  • la ligne 4329 du réseau de bus Essonne Sud Est, qui relie la ville du Coudray-Montceaux (arrêt : Terminal David Douillet) à la ville de Mennecy (arrêt : Lycée Marie Laurencin) via la gare de Mennecy
  • la ligne 301 du réseau de bus Évry Centre Essonne, qui assure la liaison entre la ville du Coudray-Montceaux (arrêt : Terminal David Douillet) et Corbeil-Essonnes (arrêt : SNECMA) ou Lisses (arrêt : EXONA) via la gare de Corbeil-Essonnes ;
  • la ligne 402 du même réseau, qui relie la ville du Coudray-Montceaux (arrêt : Terminal David Douillet) à la ville de Viry-Chatillon (arrêt : La Treille) via la gare d'Évry-Courcouronnes[11] ;
  • la ligne 412 du même réseau, navette circulaire dans la ville du Coudray-Montceaux.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Coudray-Montceaux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[15] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18],[19].

Lieux-dits, écarts et quartiers[modifier | modifier le code]

Occupation des sols en 2008.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 17,8 % 203,30
Espace urbain non construit 9,1 % 103,90
Espace rural 73,2 % 838,02
Source : Iaurif-MOS 2008[20]
  • Le Plessis-Chenet, petit hameau qui s’étoffe jusqu’en 1951,
  • Le Coudray, qui s’organise sur les coteaux de Seine,
  • Le parc du Château de Montceaux, isolé en zone agricole, autrefois propriété de la Famille Cochin
  • La ferme et le bois de Sainte Radegonde qui fut la propriété du baron général Marie Adrien François Guiton et de Hyacinthe Sophie Joubleau, sa femme. La propriété fut achetée par Pierre Boigues, négociant en métaux et propriétaire, résidant à Paris, rue Neuve Saint-Gilles dans le Marais, moyennant la somme de 100 000 francs. La vente fut signée le , devant Me David, notaire à Mennecy près de Corbeil. Les locataires, Louis Pierre et Marie Jeanne Camery, sa femme, installés depuis le , avec un bail pour neuf ans étaient maintenus.[AN, MC/ET/XVI, 1018, Me Martin de la Paquerais, inventaire après décès de Pierre Boigues, ]

Habitat[modifier | modifier le code]

Logements[21] Nombre en 2016 % en 2016 nombre en 2011 % en 2011
Total 2 076 100 % 1 989 100 %
Résidences principales 1 902 91,6 % 1 826 91,8 %
→ Dont HLM 300 15,8 % 276 15,1 %
Résidences secondaires et
logements occasionnels
46 2,2 % 64 3,2 %
Logements vacants[Note 3] 128 6,1 % 99 5,0 %
Dont :
→ maisons 1 120 53,9 % 1105 55,6 %
→ appartements 902 43,5 % 871 43,8 %

La commune ne respecte pas le pourcentage minimum de logements sociaux, fixé à 25 % du parc de résidences principales par la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (Loi SRU) de 2000, ce qui l'amène à payer un prélèvement de 52 600  en 2019[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Colridum, Colritum au IXe siècle, Coldreyum au XIIIe siècle, Codroi au XIIIe siècle, Codret en 1271, Codroyum en 1272, Coudreyum in Bria au XIVe siècle, Couldrai-sur-Seine-lez-Corbeil en 1475, Monciaus[23].

L'origine du nom de la commune est peu connue, cependant le nom Coudray est un nom de village assez répandu en France qui signifie un verger de coudriers (autre nom du noisetier). Un noisetier d'argent est d'ailleurs présent sur le blason de la ville.

En 1793 furent créées les communes du Coudray et Montceaux, en 1839 elles furent réunies[24].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Position du Coudray-Montceaux en Essonne.

La commune du Coudray-Montceaux est rattachée au canton de Mennecy, représenté par les conseillers départementaux Patrick Imbert (LR) et Annie Pioffet (LR), à l'arrondissement d’Évry et à la deuxième circonscription de l’Essonne représentée depuis le mois d'août 2020 par le député Nathalie Da Conceicao Carvalho (RN).

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du [25], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne et à son arrondissement d’Évry, après un transfert administratif effectif au .

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription de l'Essonne.

Elle faisait partie de 1801 à 1964 du canton de Corbeil-Essonnes, année où celui-ci est scindé et la commune intègre le canton de Corbeil-Essonnes-Sud du département de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, elle est rattachée en 1967 au canton de Mennecy [24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 12 à 28 communes.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était l'un des deux membres de la communauté de communes de Corbeil-Essonnes et du Coudray-Montceaux créée en 1996[26], et qui est à l'origine de la communauté d'agglomération Seine-Essonne créée en 2002.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, notamment en grande couronne parisienne afin de contribuer, avec la création de la métropole du Grand Paris à la structuration intercommunale de l'agglomération parisienne, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour constituer, le , la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart dont Le Coudray-Montceaux est désormais membre.

Tendances et résultats politiques[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
Élections cantonales et départementales, résultats des deuxièmes tours
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
Référendums

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Maire en 1977 1980[51] Eugène Massillon   Décédé en fonction
août 1980 mai 2020[51] François Gros RPR puis
UMPLR
Médecin généraliste
Vice-président de la CA Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart (2016 → )
mai 2020[52] En cours
(au 21 juillet 2021)
Aurélie Gros[53],[54] LR Fille du précédent[55]
Conseillère départementale de Draveil (2015 → 2021[56])
Vice-présidente du conseil départemental de l'Essonne (2015 → 2021)
Conseillère régionale d'Île-de-France (2015 → )
Vice-présidente de la CA Grand Paris Sud (2020 → )

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

La commune a été récompensée en 2021 par deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[57].

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune du Coudray-Montceaux n'a développé aucune association de jumelage.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[59].

En 2021, la commune comptait 4 814 habitants[Note 4], en diminution de 0,08 % par rapport à 2015 (Essonne : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
240269265241247207490457541
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
430446530513556591537523588
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
583612590575643707743724830
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 0779989692 2482 4942 8004 0704 4304 730
2018 2021 - - - - - - -
4 8314 814-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,4 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 332 hommes pour 2 499 femmes, soit un taux de 51,73 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[61]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
2,0 
4,0 
75-89 ans
6,2 
11,5 
60-74 ans
12,6 
22,5 
45-59 ans
18,9 
19,6 
30-44 ans
21,4 
19,0 
15-29 ans
17,1 
22,9 
0-14 ans
21,8 
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2020 en pourcentage[62]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,3 
75-89 ans
7,1 
12,9 
60-74 ans
13,8 
20,1 
45-59 ans
19,6 
19,9 
30-44 ans
20,1 
19,9 
15-29 ans
18,3 
21,4 
0-14 ans
19,8 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Le groupe scolaire André-Malraux.

Les élèves du Coudray-Montceaux sont rattachés à l'académie de Versailles.

La commune dispose sur son territoire en 2010 de l'école primaire André-Malraux[63].

La commune ne dispose pas d'établissement d'enseignement secondaire sur son territoire. Les élèves du Coudray-Montceaux dépendent des collèges et lycées les plus proches tels que :

  • le collège Rosa Parks à Villabé ;
  • le collège Louise Michel à Corbeil-Essonnes ;
  • le lycée polyvalent Robert Doisneau à Corbeil-Essonnes.

Culture[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Gymnase David-Douillet.

L'offre de sports est significative : natation, sports mécaniques, vélo, golf, tir, sports de combat, accrobranche, escalade[64]...

Santé[modifier | modifier le code]

La commune dispose sur son territoire de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Hippolyte Panhard[réf. nécessaire].

Autres services publics[modifier | modifier le code]

Le bureau de poste et le local de la police municipale.

En 2011, la commune dispose sur son territoire d'un bureau de poste[65].

Lieux de culte[modifier | modifier le code]

La paroisse catholique du Coudray-Montceaux est rattachée au secteur pastoral de La Ferté-Alais-Val d'Essonne et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes.

Elle dispose de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge et de l'église Saint-Étienne, située sur le territoire de l'ancienne commune de Montceaux[66].

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge.

Médias[modifier | modifier le code]

L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

Économie[modifier | modifier le code]

Emplois, revenus et niveau de vie[modifier | modifier le code]

En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 167 , ce qui plaçait la commune au 1 319e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au cent dix-neuvième rang départemental[67].

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Le Coudray-Montceaux 0,4 % 5,0 % 12,7 % 27,0 % 32,1 % 22,8 %
Zone d’emploi d’Évry 0,3 % 4,0 % 20,2 % 29,6 % 28,2 % 17,7 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Le Coudray-Montceaux 0,4 % 25,0 % 6,3 % 16,8 % 12,1 % 14,0 %
Zone d’emploi d’Évry 0,9 % 13,5 % 5,4 % 14,6 % 16,2 % 6,9 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee[68],[69],[70]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monument aux Morts.
Le monument aux morts.(Septembre 2010)

Les bois à l'Est du territoire ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[71].

Parmi le patrimoine bâti, on peut signaler :

  • L'église Notre-Dame-de-l'Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge, inscrite aux monuments historiques en 1950[72].
  • L'escalier dit « de la Belle Gabrielle » construit au XVIe siècle a été inscrit aux monuments historiques le [73].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Différents personnages publics sont nés, morts ou ont vécu au Coudray-Montceaux :

Héraldique[modifier | modifier le code]


Blason du Coudray-Montceaux

Les armes de Le Coudray-Montceaux se blasonnent : D'azur au pied de noisetier d'argent planté sur un mont de trois coupeaux du même mouvant de la pointe, accosté, à dextre, de trois feuilles de chêne et de trois glands rayonnants d'or et, à senestre, d'un fer à cheval du même, surmonté d'une divise ondée aussi d'argent.[77]

Le Coudray-Montceaux dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Le Coudray-Montceaux », p. 600–603
  • Bernard Rathaux, Histoire de mon village Le Plessis-Chenêt commune du Coudray-Montceaux, La Compagnie Littéraire, 2011
  • Bernard Malchère, Le Coudray-Montceaux, brochure réalisée à l'occasion du 150e anniversaire de la fusion des communes de Coudray et Montceaux, 1989

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 05/04/2009.
  2. « Reconstruction du barrage du Coudray Montceaux sur la Seine amont », Les derniers ouvrages modernisés, sur bassindelaseine.vnf.fr (consulté le ).
  3. « A la découverte de l’écluse du Coudray Monceaux », Cap sur l'Essonne, sur ruedusejour.com, (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ravin du Gouffre (F4496000) ».
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Le Coudray-Montceaux et Seine-Port », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Seine-Port » (commune de Seine-Port) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Seine-Port » (commune de Seine-Port) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. Farouk Doukhi, « Les voyageurs craignent de voir disparaître le terminus du Coudray », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duParis », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. Fiche communale d'occupation des sols en 2008 sur le site de l'Iaurif. Consulté le 11/11/2010.
  21. Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2016, document mentionné en liens externes.
  22. Sébastien Morelli, « Le Coudray-Montceaux : Le coup de gueule du maire sur la loi SRU : Cette année encore, la commune va payer une indemnité de 52 600 € pour non-respect du quota de 25 % de logements sociaux. Ce qui irrite François Gros, qui nous explique pourquoi. », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  24. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  26. « La Communauté d’agglomération Seine-Essonne est issue de la transformation de la Communauté de communes de « Corbeil-Essonnes – Le Coudray-Montceaux », créée en 1996. Force est de constater que ce regroupement de communes, initié par les maires de Corbeil-Essonnes – Monsieur Serge Dassault, et du Coudray-Montceaux – Monsieur François Gros, a été le premier EPCI à fiscalité propre de l’Essonne. » [1]
  27. Résultats de l'élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 03/08/2009.
  28. Résultats de l'élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 03/08/2009.
  29. Résultats de l'élection présidentielle 2012 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 08/05/2012.
  30. Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  31. Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle 2022 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  32. Résultats de l'élection législative 2002 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 03/08/2009.
  33. Résultats de l'élection législative 2007 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 03/08/2009.
  34. Résultats de l'élection législative 2012 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 21/06/2012.
  35. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections législatives 2017 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  36. Résultats de l'élection européenne 2004 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 03/08/2009.
  37. Résultats de l'élection européenne 2009 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 03/08/2009.
  38. Résultats de l'élection européenne 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 12/10/2014.
  39. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections européennes 2019 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  40. Résultats de l'élection régionale 2004 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 03/08/2009.
  41. Résultats de l'élection régionale 2010 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 31/03/2010.
  42. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections régionales 2015 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  43. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections régionales 2021 », sur mobile.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  44. Résultats de l'élection cantonale 2008 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 18/03/2008.
  45. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections départementales 2015 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  46. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections départementales 2021 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  47. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  48. « Elections municipales et communautaires 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  49. Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le 03/08/2009.
  50. Résultats du référendum 2005 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 03/08/2009.
  51. a et b Sébastien Morelli, « Le Coudray-Montceaux : maire depuis 40 ans, François Gros passe la main : Cette semaine, nous faisons le portrait de maires emblématiques en Essonne. Zoom sur François Gros, qui tient le record du plus long mandat parmi les maires encore en activité. Après 40 ans à la tête du Coudray-Montceaux, il tire sa révérence », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Quand François Gros s'est installé en tant que médecin au Coudray-Montceaux en 1977, il n'imaginait pas diriger la ville pendant 40 ans. Le maire d'alors, Gaston Massillon, le sollicite pour être sur sa liste (...) Le médecin se retrouve d'emblée premier adjoint. Et lorsque trois ans plus tard le maire meurt, c'est tout naturellement qu'il lui succède ».
  52. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  53. Bruno Jeudy, « Aurélie Gros, cette élue qui réclame un ministère des citoyens : Aurélie Gros, vice-présidente du département de l’Essonne, a créé un mouvement de concertation citoyenne baptisé «La France vraiment» », Paris Match,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. Sébastien Morelli, « Municipales 2020 : un label pour garantir une vraie démocratie participative lancé depuis l’Essonne : Le mouvement La France Vraiment, présidé par Aurélie Gros, elle-même candidate au Coudray-Montceaux, a lancé un label « Territoires engagés pour la citoyenneté vraiment ! ». En Essonne, une ville et trois candidats l’ont obtenu », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  55. Sébastien Morelli, « Le Coudray-Montceaux : adjointe de son mari puis de sa fille, Christine Pinaud-Gros est décédée : Élue municipale depuis 2008, elle a succombé à un cancer à l’âge de 67 ans. Ses obsèques se tiendront ce jeudi matin. Sa fille Aurélie Gros, qui dirige la ville depuis 2020, lui rend hommage », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  56. Romain Chiron, « Election départementale à Draveil : la droite en ordre dispersé pour la succession de Georges Tron : Trois binômes de droite, sans compter celui du Rassemblement national, s’affrontent pour succéder à Georges Tron et Aurélie Gros. Un embouteillage qui rend très incertain l’issue du scrutin des 20 et 27 juin. Et si le duo de l’union de la gauche et des écologistes en profitait pour rafler le canton ? », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Les deux sortants, Georges Tron (LR) et Aurélie Gros, ne se représentent pas ».
  57. « Label de la commune du Coudray Montceaux sur le site officiel de l'association », sur villes-et-villages-fleuris.com (consulté le ).
  58. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  59. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  60. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  61. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune du Coudray-Montceaux (91179) », (consulté le ).
  62. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Essonne (91) », (consulté le ).
  63. Liste des écoles du département sur le site de l'Inspection académique de l'Essonne. Consulté le 15/09/2010.
  64. « Faire du Sports au Coudray Montceaux », sur le site de la ville.
  65. Coordonnées de l'agence postale du Coudray-Montceaux sur le site de La Poste. Consulté le 15/05/2011.
  66. Fiche de la paroisse catholique sur le site officiel du diocèse. Consulté le 15/11/2009.
  67. « Résumé statistique national sur le site de l’Insee. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Consulté le 26/10/2009.
  68. « %5CCOM%5CDL_COM91179.pdf Rapport statistique communal sur le site de l'Insee. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Consulté le 20/06/2010.
  69. « %5CDL_ZE19901147.pdf Rapport statistique de la zone d'emploi d'Évry sur le site de l'Insee. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Consulté le 20/05/2010.
  70. Rapport statistique national sur le site de l'Insee. Consulté le 05/07/2009.
  71. Carte des ENS du Coudray-Montceaux sur le site du conseil général de l'Essonne. Consulté le 03/2019.
  72. Notice no PA00087869, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 15/03/2010.
  73. Notice no PA00087870, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 15/03/2010.
  74. Biographie par Vapereau « Dictionnaire universel des contemporains » page 667
  75. Acte de décès de François Becquerel dit Firmin sur le site des Archives de l’Essonne, commune du Coudray-Montceaux le 31 juillet 1859, vue 100/155, acte n° 13
  76. Louis Moulin, « Paris 2024 : Marie-Divine Kouamé, la piste de ses envies », Libération,‎ (lire en ligne)
  77. Blasonnement sur le site de Gaso, la banque du blason. Consulté le 14/09/2009.
  78. Liste des films tournés au Coudray-Montceaux sur le site L2TC.com Consulté le 28/08/2012.