Joué-sur-Erdre

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Joué-sur-Erdre
Joué-sur-Erdre
Église de Joué-sur-Erdre.
Blason de Joué-sur-Erdre
Blason
Joué-sur-Erdre
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Châteaubriant-Ancenis
Intercommunalité Communauté de communes du pays d'Ancenis
Maire
Mandat
Jean-Pierre Belleil
2020-2026
Code postal 44440
Code commune 44077
Démographie
Gentilé Jovéens
Population
municipale
2 693 hab. (2021 en augmentation de 12,26 % par rapport à 2015)
Densité 49 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 29′ 47″ nord, 1° 25′ 08″ ouest
Altitude Min. 7 m
Max. 66 m
Superficie 54,53 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nort-sur-Erdre
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

Joué-sur-Erdre, en gallo Jóae (ELG), Jouë (ABCD et MOGA) ou Joueu (MOGA), est une commune du canton de Nort-sur-Erdre, dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire, en France. Le village fait partie du pays d'Ancenis et se trouve à la frontière de la Mée (lui-même au sein du pays nantais et de la Bretagne historique). Elle se trouve à environ 32,4 km au nord de la ville de Nantes[1] et à 25 km au sud de Châteaubriant[2].

La population jovéenne, stabilisée aux environs de deux mille habitants depuis plus d'un siècle, dispose de peu de services et activités secondaires et tertiaires. Joué-sur-Erdre est un village qui a toujours été à orientation agricole, même s'il tend peu à peu à accueillir des résidences.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Joué-sur-Erdre est situé à 30 km au nord-est de Nantes, 25 km au nord-ouest d'Ancenis et 25 km au sud de Châteaubriant.

Plus précisément, la commune se trouve dans l'arrondissement d'Ancenis et dans ce dernier, au sein du canton de Nort-sur-Erdre. Avant 2015, la commune faisait partie du canton de Riaillé.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont les suivantes :

Relief[modifier | modifier le code]

Le relief est relativement plat, accentué par la présence de quelques collines entre lesquelles serpente l'Erdre qui s'écoule vers le sud-ouest formant un léger creux.

La commune s'étend entre 7 (au niveau de l'Erdre) et 66 mètres d'altitude. L'altitude moyenne est de 37 mètres[3].

Le sol est, comme dans le bocage angevin, principalement limoneux, ce qui représente 85 % des sols, et de limon sur argile (10 % de la surface)[4].

Géologie[modifier | modifier le code]

Le sol est composé de micro-granulites schisteuses, présents dans l'ensemble du bassin d'Ancenis. Ces roches sont accompagnées, à Joué-sur-Erdre, de schistes et grès sériciteux[5].

Deux carrières sont indiquées dans une délibération du Conseil communal du  : la carrière de la Roche-du-Chêne et la carrière de la Malmandière[6].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par l'Erdre et l'Isac. Parmi les cours d'eau mineurs se trouvent aussi le Baillou qui s'écoule parallèlement au canal, le ruisseau du Gouard, et le ruisseau Belloutières qui se jette dans l'Erdre. Le ruisseau de la Vallée est sa frontière avec le nord de Trans-sur-Erdre[7].

Le lac de Vioreau fut agrandi en 1835 pour atteindre 200 ha tandis que les étangs du Pas Chevreuil et de la Vallée furent asséchés au XIXe siècle. Avant cela, l'ensemble couvrait une superficie d'environ 85 hectares[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 775 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Nort-sur-Erdre à 8 km à vol d'oiseau[11], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 760,4 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Joué-sur-Erdre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[15],[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La commune est composée d'un bourg principal et d'autres lieux-dits, hameaux et écarts listés ci-dessous[7] :

  • Allon
  • Beau-Soleil
  • Bellevue
  • Bimboire
  • Boursicaud
  • Bry
  • Bry Gautier
  • Château de la Chauvelière
  • Choiseau
  • Franchaud
  • l'Auvinière
  • l'Écotais
  • l'Hordonnière
  • l'Isle
  • l'Orgerais
  • l'Ouche
  • la Basse Sauvagère
  • la Bolinière
  • la Boustière
  • la Braudrière
  • la Butte
  • la Case
  • la Cassière
  • la Close
  • la Concorderie
  • la Corbinerie
  • la Cormerais
  • la Cornilleterie
  • la Cour de la Haye
  • la Croix Forget
  • la Déhouzerie
  • la Demenure
  • la Fortinière d'Erdre
  • la Fortinière des Landes
  • la Freulière
  • la Fumerie
  • la Gicquelière
  • la Gouderie
  • la Guinaudière
  • la Haie Porcher
  • la Haie-de-Thély
  • la Haudinière
  • la Haute Boustière
  • la Haute Sauvagère
  • la Haute Tissonière
  • la Haute-Folie
  • la Haye[Note 3]
  • la Haye[Note 3]
  • la Herse
  • la Jalletière
  • la Lande
  • la Malmandière
  • la Mare
  • la Mélatais
  • la Mercerie
  • Mouzinière[Note 4]
  • la Mulonnière
  • la Nantaiserie
  • la Noue
  • la Noulière
  • la Pavillon
  • la Roche
  • la Romeraye
  • la Tissonière
  • la Vallée
  • Langerais
  • le Bas Rouvray
  • le Bas-Ray
  • le Bois
  • le Bois Jean
  • le Bois Rideau
  • le Breil
  • le Brossais
  • le Champ des Bois
  • le Cheminet
  • le Chêne de la Haye
  • le Cormier Raimbaud
  • le Garais
  • le Gatz
  • le Gros-Beil
  • le Haut Bois
  • le Haut Rouvray
  • le Haut Vioreau
  • le Jarrier
  • le Launay
  • le Marais
  • le Mortray
  • le Moulin de Bel-Air
  • le Pavois
  • le Plessis
  • le Poirier vert
  • le Pré de l'Isle
  • le Roti
  • le Tertre
  • le Verger
  • le Vieil-Essart
  • les Ajots
  • les Auberdières
  • les Belloutières
  • les Bois Touchas
  • les Bondies
  • les Boufetières
  • les Champs blancs
  • les Defas
  • les Douves
  • les Écobuts
  • les Friches
  • les Huctières
  • les Jarretière
  • les Landes
  • les Martinières
  • les Moulins
  • les Moulins de Bellevue
  • les Raudières
  • les Ronderais
  • les Varennes[Note 5]
  • les Varennes[Note 5]
  • Lorière
  • Lucinière
  • Notre-Dame-des-Langueurs
  • Pas de la Musse
  • Rouelle
  • Rouylle
  • Saint-Jean-Baptistes des Landes
  • Saint-Joseph
  • Saint-Joseph-du-Chêne
  • Saint-Léger
  • Saint-Michel
  • Sainte-Pauline
  • Saite-Marie
  • Thély
  • Vioreau

Lors d'une réunion du conseil municipal en date du a été traitée la question d'un partage du village de Notre-Dame des Langueurs en plusieurs villages. La population d'alors s'élevait dans ce village à 650 personnes dont 225 électeurs. Le conseil approuva la division et les sections suivantes furent créées[20] :

  • la Delongère
  • Franchaud
  • la Lande porée
  • le Poirier vert
  • les Fresches
  • le Bois-Monnet
  • les Bondies
  • l'Écotais
  • le Moulin du Chateau
  • le Gros-Breuil
  • Thély
  • Langerais
  • Notre-Dame des Langueurs
  • la Dehouserie
  • Vioreau
  • la Noue
  • le Châtellier
  • la Champ des Bois
  • la Haie-de-Thély
  • le Pavois
  • Bellevue
  • le Lirais
  • la Roche
  • la Garais

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La D 178 traversant Joué.
La gare de Saffré-Joué, à Joué-sur-Erdre.
Transports routiers[modifier | modifier le code]

La D 178 traverse Joué-sur-Erdre du nord au sud. La D 33 part de Joué et se dirige vers l'est en direction du bourg de Riaillé. La D 31 relie le bourg de Joué et celui des Touches.

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Une voie ferrée traverse l'extrême ouest de la commune de Joué-sur-Erdre au niveau du lieu-dit du Gros-Breil. Auparavant, Joué était desservie par la gare de Saffré - Joué.

Depuis 2013, la commune est traversée par le tram-train de Nantes (sur la ligne Nantes-Châteaubriant). Cependant, la gare de Saffré-Joué n'a pas été rouverte, la commune n'est donc pas desservie[21]. La gare la plus proche est la gare de Nort-sur-Erdre.

Transports aériens[modifier | modifier le code]

L'aérodrome d'Ancenis est la piste la plus proche du bourg de Joué. Cependant, l'aéroport international le plus proche est l’aéroport international Nantes-Atlantique, situé au sud-ouest de Nantes.

Logement[modifier | modifier le code]

L'habitat traditionnel est constitué de murs en moellons et de toitures en ardoise. Les ouvertures sont encadrées de briquettes ou de tuffeau (typiquement angevin) pour les habitations, et de schiste pour les bâtiments utilitaires. Les façades sont soit enduites à la chaux pour les habitations bourgeoises, soit en pierres apparentes.

En 2007, le nombre de logements est évalué à 971. Parmi ceux-ci 79,5 % (soit 773) sont des résidences principales, 10,2 % des résidences secondaires et enfin 10,3 % des logements sont vacants[22].

Évolution du nombre de logements par catégorie
Année 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
Résidences principales 532 523 568 613 669 759 773
Résidences secondaires,
logements occasionnels
153 181 146 161 137 97 99
Logements vacants 19 28 29 82 57 98 99
Total 704 732 743 856 863 954 971
Sources des données : Insee[23]

De même, la même année, 80,0 % des personnes sont propriétaires et 18,1 sont locataires[22].

Les logements se répartissent entre maison individuelle et appartement représentant respectivement 96,8 % et 2,6 %. Enfin le parc immobilier se compose de 1,3 % de 1 pièce, 7,6 % de 2 pièces, 18,6 % de 3 pièces, 25,6 % de 4 pièces et 46,9 % de 5 pièces ou plus[22].

Projets d'aménagements : développement éolien[modifier | modifier le code]

En 2009, la COMPA a confié l'étude d'une zone de développement éolien (ZDE) au Conseil général, lequel a financé un bureau d'études pour sa réalisation. Le dossier élaboré a proposé deux ZDE dans la commune de Joué-sur-Erdre (11 en tout dans la COMPA)[24].

Les onze propositions (donc celles de Joué-sur-Erdre) ont été approuvées par 70 voix et une abstention fin 2010. Puis le conseil municipal a, à son tour, voté, le par 15 voix pour, 1 contre et deux abstentions. La COMPA a alors déposé le dossier à la Préfecture pour qu'il soit instruit par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement dans un délai maximum de 6 mois.

Les deux zones validées par le Conseil municipal sont :

  • le canal de l'Isac, dans la zone est appelée ZDE Notre Dame des Langueurs Nord. La puissance maximale représenterait 30 mégawatts ;
  • le périmètre de La Fortinière d’Erdre – Saint-Jean-Baptiste des Landes– Ruisseau des Belloutières, dans la zone est appelée ZDE Joué-sur-Erdre Sud. La puissance maximale représenterait 24 mégawatts.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Joseio en 1186[25],[26]. La commune portait simplement le nom de Joué. Le déterminant complémentaire sur-Erdre a été adopté par le Conseil municipal le puis officialisé le [27].

À cause de la rareté des formes anciennes ou de leur caractère peu ancien, les toponymistes comparent avec Joué-en-Charnie (Sarthe, Gaudiaco 1186) ou Joué-Étiau (Maine-et-Loire, Gaudiacus VIe siècle), etc[25]., car ils sont plus riches en mentions anciennes.

Ce nom de lieu est issu du type toponymique gallo-roman Gaudiacu (latinisé en Gaudiacus ou Gaudiacum) formé à partir du nom de personne Gaud[-ius] , signifiant « le bienheureux » (sur gaudia, de gaudium > joie), et du suffixe d'origine gauloise -(i)acum qui indique le lieu ou la propriété[25].

La terminaison est la forme prise par ce suffixe à l'ouest (et correspond à -(i)ac dans la zone frontalière linguistique avec le breton). Joué est donc homonyme des différents Joué de l'extrême sud ouest de la Normandie, de la Touraine, etc., des nombreux Jouy et Gaujac de langue d'oc. Cette explication est reprise par la plupart des toponymistes dont Ernest Nègre[28].

Le gentilé des habitants de Joué, Jovéen, repose, comme c'est souvent le cas, sur une étymologie latinisante fantaisiste selon laquelle le nom de la paroisse, puis de la commune serait issu du latin Jove, ablatif singulier de la troisième déclinaison du nom latin de Jupiter[27].

Le déterminant complémentaire, l'hydronyme Erdre a pour plus ancienne forme attestée Erda en 1072[29]. Peut-être s'agit-il d'un hydronyme pré-celtique du type *ered au sens de « couler »[29].

En breton, l'Erdre se dit Erzh[30].

Le nom gallo de Joué est Jóae (écriture ELG) ou Jouë (écriture MOGA), prononcé dans les deux cas [ ʒuə][31]. Le nom de la commune a également été traduit en breton par Yaoued et le gentilé de ses habitants est Yaouedad et Yaouedadez.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au IXe siècle, afin de contrer les vagues d'invasion normandes, une motte castrale, le curtis alentis (ou « château d'Alon ») est élevée sur les bords escarpés de l'Erdre au lieu-dit d'« Alon », au sud du bourg de Joué[32],[8]. Il s'agit d'une motte castrale ronde dominant un bras de l'Erdre[32].

Au début du XIIIe siècle la châtellenie de Vioreau était désigné par le nom de « Joué » en référence au seigneur qui s'y trouvait, Hervé de Joué. Le château, où se sont succédé, jusqu'à la Révolution, les familles Ancenis, Chateaubriand de Dinan, Montfort-Laval, Montmorency, Bourbon Condé, était en fait une des résidences de chasse de ces grands seigneurs. À partir de 1630, le château inhabité, tombe en ruines.

À cette époque, Joué était le cœur de la plus vaste seigneurie de la région nantaise, avec une extension maximale sur près de vingt paroisses au XVIe siècle[Note 6]. Jusqu'en 1554, Joué exerçait un droit de haute justice. Plus tard elle fut assimilée par la baronnie de Châteaubriant[8]. Le château de Vioreau se trouvait alors au centre de la forêt, près d'un étang lequel faisait fonctionner un moulin à blé.

Deux autres châteaux étaient et sont encore présents dans la paroisse, celui de Lucinière et de La Chauvelière. Le premier a appartenu pendant trois siècles à la famille Cornulier. Le château de Lucinière devint par la suite la forteresse où demeuraient les évêques nantais du XVe au XVIe siècle. Le château de la Chauvelière appartenait quant à lui au chancelier de Bretagne[8].

Le , après l'échec du siège de Nantes (du au ) tenu par le duc de Bretagne, le roi Charles VIII et Anne de Beaujeu campent avec leurs troupes aux alentours du château de Lucinière, dans la paroisse de Joué[33],[8].

Renaissance[modifier | modifier le code]

Au XVIe siècle, une chapelle fut construite au lieu-dit de Notre-Dame-des-Langueurs (du nom d'une Pietà découverte à l'endroit de son édification)[34].

De 1515 à 1525, Françoise de Foix, maîtresse de François Ier, réside au château de Vioreau où elle se trouve lors de l'union de la Bretagne à la France.

Le , Charles IX dormit au « château de Joué » lors de son Grand tour de France[35].

En 1592, durant la Sainte Union, Joué-sur-Erdre et Nort-sur-Erdre servent de foyer à 12 000 Français et Espagnols sous le commandement du duc de Mercœur[8].

En 1637, une chapelle est construite à Notre-Dame-des-Langueurs[36].

Le , un contrat d'échange de parcelles de terre et de prés localisés près de l'Erdre est signé entre Jean de Cornulier, chevalier et seigneur de Lucinière, et Bonaventure Lepetit, sieur de la Guillotière[37].

En 1683, la paroisse abritait une école ouverte aux garçons[38].

XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Joué-sur-Erdre sur la carte de Cassini.

De 1784 à 1787, des levés topographiques ont été effectués dans la région afin d'établir la carte de France. Le lieu-dit de « la Bouchenere » est aujourd'hui le centre du Lac de Vioreau.

Période révolutionnaire[modifier | modifier le code]

Le la garde nationale de Riaillé rencontra l'opposition de 300 habitants jovéens.

Une brigade a été détachée à Joué et les villages de Nort et de Les Touches en afin de contenir les chouans[39]. Sous le Directoire, de par le conflit avec les chouans, un arrêté du 12 prairial an IV () fit de Joué-sur-Erdre le chef-lieu du canton de Riaillé. Un cantonnement de soldats y fut alors détaché. Ce déplacement provisoire du canton à Joué-sur-Erdre dura 3 ans et demi[40].

À cette période, dans la région de Riaillé, les signatures sont rares sur les registres d'état civil sauf à Riaillé même et à Joué où les ouvriers spécialistes souhaitaient faire instruire leurs enfants.

En 1799, le colonel René Palierne de La Haudussais, qui commandait une troupe de 300 cavaliers, se rendit maître de Joué et imposa un lourd tribut à la population sous la menace de mettre le bourg à feu et à sang si, dans les 24 heures, l'argent, la nourriture, les sacs de grains et autres denrées n'étaient pas rassemblés sur la place publique. Le calme ne revint qu'en 1800 en partie grâce à l'influence de certains citoyens[41].

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

L'activité de la commune était au départ orientée vers l'industrie du fer, à l'instar de Riaillé, avec le haut fourneau de La Vallée. Par la suite, elle s'est réorientée vers l'élevage et les pâturages.

Premier Empire[modifier | modifier le code]

Sous les ordres de Napoléon Ier, ont commencé les travaux permettant de maintenir le niveau du canal de Nantes à Brest toute l'année pour déjouer le blocus anglais. C'est ainsi qu'en 1811 ont commencé les travaux. Le réservoir du lac de Vioreau fut creusé par des prisonniers espagnols et le barrage fut érigé en 1835. Le , le canal fut ouvert à la navigation.

En 1817, soixante moines de Melleray reçurent l'hospitalité de la famille Cornulier lors de leur rentrée d'Angleterre en 1817.

Sous la monarchie de Juillet[modifier | modifier le code]

Le , la commune prend son nom définitif de Joué-sur-Erdre[8].

Troisième République[modifier | modifier le code]

En 1886, la commune de Joué-sur-Erdre comptait 1,04 hectare de vignes dont 0,4 était atteint de phylloxéra[42].

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le , le Conseil municipal délibère sur la question de séparation de l'Église et de l’État. Considérant que ce projet avait pour conséquence d'augmenter les dépenses des habitants de la commune et de diminuer les possibilités d'embellissement de celle-ci, il vota le maintien du concordat. Par arrêté du Préfet de Loire-Inférieure, la décision du Conseil est annulée sur le fondement qu'il sortait de ses attributions[20].

Le , le Tour de France 1905 traverse la commune dans le cadre de la neuvième étape « La Rochelle – Rennes »[43].

Après l'adoption, le , de la loi sur la séparation des Églises et de l’État, des listes des biens ayant appartenu aux établissements publics du culte ont été publiées. La liste concernant le département de Loire-Inférieure a été publiée au journal officiel le . À la suite de cette publication, un décret a attribué les biens ayant appartenu aux menses de l'église de Joué-sur-Erdre sont attribués à la commune, en l'absence de bureau de bienfaisance et à la condition que ces biens soient affectés à l'accomplissement de telles œuvres[44]. La question des biens immeubles de la fabrique de l'église de Joué-sur-Erdre est abordée lors du conseil municipal du , après réception d'un courrier du préfet le , lors duquel la commune refuse la proposition du ministre de l'Intérieur et des cultes de reprendre à sa charge le passif de l'établissement ecclésiastique[45]. Un décret publié le attribut cependant les biens du conseil de fabrique à Joué-sur-Erdre[46].

Le , le député Henri de La Ferronnays a posé une question au ministre de l'Intérieur et des cultes à propos de la création d'un poste d'adjoint spécial à la section des Langueurs, demandé plusieurs fois par le Conseil municipal de Joué depuis 1906[47]. Le journal officiel transcrit ainsi :

« M. le Marquis de La Ferronnays, député, expose à Monsieur le ministre de l'Intérieur que le Conseil municipal de Joué-sur-Erdre, qui avait déjà, à l'unanimité, demandé la création d'un poste d'adjoint spécial à la section des Langueurs dont l'agglomération centrale est distante de la mairie de Joué-sur-Erdre d'environ 4 kilomètres, est appelé à délibérer de nouveau sur cette affaire et demande à être fixé sur les points suivants : 1. pourquoi la demande de 1906 est restée sans réponse ? 2. l'affaire a-t-elle été soumise au Conseil d’État ? 3. dans la négative, comment le dossier a-t-il été arrêté ? 4. dans la seconde hypothèse, la constitution d'un nouveau dossier n'est-elle pas superflue ? »

— Question n° 2025 de Henri de La Ferronays

En réponse, le ministère indique que la demande de 1906 n'est jamais parvenu au ministère mais que, le Conseil municipal ayant été renouvelé par deux fois, une nouvelle délibération doit avoir lieu suivie d'une enquête pour saisir le Conseil d’État[47]. Le , le conseil municipal délibère à la suite de la création de cette fonction afin d'établir un bureau d'état-civil au village des Langueurs[48].

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

La mobilisation fut enclenchée le , soit deux jours après la prise du décret de mobilisation. Ce premier jour, près de 450 hommes furent enrôlés[36].

Lors de la Première Guerre mondiale, l'hôpital auxiliaire 13 fut établi à Ancenis. Celui-ci avait deux filiales bénévoles dont une, la maison de convalescence no 146 bis[36] (située dans le bâtiments du patronage[36]), à Joué-sur-Erdre. Celle-ci avait été établie par le comte de Goyon et était dirigée par le comte et la comtesse Le Gualès de Mézaubran[49]. Près de 221 soldats ont été placés dans cette maison de convalescence au cours de la guerre[36]. Des réfugiés belges furent d'ailleurs accueillis à Joué-sur-Erdre[36].

L'hôpital bénévole de Joué-sur-Erdre a fermé ses portes le à la demande du sous-secrétaire d’État au ministère de la Guerre[36].

Le , le conseil municipal se prononce en faveur de l'édification d'une plaque commémorative en l'honneur des morts de ce conflit. Celle-ci fut placée dans l'église Saint-Léger[36].

Entre-deux guerres[modifier | modifier le code]

Fanfare à Joué-sur-Erdre en 1939.

Lors du XIe grand-prix de l'aéroclub de Paris de 1922, Roger Lallier, pilote du sphérique Ma Mie parti de Paris le , a atterri au réservoir de Vioreau le , après avoir parcouru près de 316 km en 18 heures[50]. Le , un concurrent du prix Alfred Leblanc, parti de Saint-Cloud à bord de l'aérostat Académie Aéronautique, a atterri à Joué[51].

Le , le conseil municipal prit la décision d'ériger un second monument en hommage aux morts de la Première Guerre mondiale. Des problèmes administratifs, liés à la procédure de sélection du monument et du paiement des architectes, ont retardé l'inauguration du monument qui était prévue à l'origine en . Finalement, le monument fut béni le sur le champ de foire (près du cimetière)[36].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Durant l'occupation, le comte et la comtesse Le Gualès de Mézaubran, propriétaires du château de Lucinière, protègent dix juifs, dont plusieurs enfants. En effet, le comte, alors maire de la commune, et sa femme habitaient le château de Lucinière. Lors de la débâcle, ils ont accueilli des Parisiens dont un couple et ses trois enfants. Mme Cheffro, la mère de ces trois enfants, servit d'interprète lorsqu'un officier de la Wehrmacht, qui ordonnait à la comtesse de lui donner de l'avoine pour ses chevaux, avait pointé son pistolet sur celle-ci car elle ne comprenait pas l'allemand. Après être rentrée à Paris avec son époux et ses enfants, le mari de Mme Cheffro fut interné puis déporté respectivement en et en . Après la rafle du Vel d'Hiv, où des membres de sa famille se trouvaient, elle fit appel au comte et à la comtesse qui accueillirent ses deux aînés. Mme Cheffro, son bébé et d'autres membres de sa famille, qui étaient toujours à Paris, durent fuir après que des policiers aient tenté de rentrer dans leur domicile. Ils rejoignirent Nantes où le comte et la comtesse les logèrent dans la maison du garde forestier dans la commune des Touches au lieu-dit de l'Échetout. Le comte et la comtesse recevront le la médaille des Justes parmi les nations[52] pour les avoir sauvés.

Joué-sur-Erdre fut libéré par les troupes américaines les 5 et , date à laquelle le premier véhicule américain, une ambulance, passa dans la commune[36].

Après la guerre[modifier | modifier le code]

Le , le conseil municipal décide d'inscrire les noms des victimes de la Seconde Guerre mondiale sur le monument aux morts érigé en 1931[36]. Une décision similaire sera prise le au sujet de la victime jovéenne de la guerre d'Algérie[36].

Le , le conseil municipal décide de déplacer le monument aux morts dans le jardin de la mairie[36]. En 1994, le monument fut complété par la mise en place d'anciennes chaînes et d'anciens obus[36].

Le dernier poilu de Joué-sur-Erdre, Gustave Bertrand, récipiendaire de la Légion d'honneur, est décédé en [36],[Note 7].

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Le , un arrêté préfectoral recommande des travaux d'urgence et des mesures de surveillance renforcée sur le barrage retenant le réservoir de Vioreau. En effet, selon un rapport effectué en 2018, « [l]a capacité de l’évacuateur de crue est très insuffisante au regard des recommandations en vigueur » et « la stabilité du barrage est assurée avec une marge de sécurité faible ». Une rupture risquerait de mettre environ 4 400 personnes à risque d'inondations[53].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Au niveau européen[modifier | modifier le code]

Pour les élections européennes du 13 juin 2004, il y eut un taux d'abstention de 51,22 % pour 1 273 inscrits. Le nombre de votants correspondait à 48,78 % des inscrits et les suffrages exprimés correspondaient à 47,37 % des inscrits (97,10 % des votants). La liste soutenue par le parti socialiste obtint 26,04 % des votes. Il y eut deux listes portant l'étiquette « divers droite », l'une de Philippe de Villiers recueillant 17,25 % des voix et l'autre de Michel Hunault qui obtint 11,94 % des voix. Enfin la liste UMP, de Roselyne Bachelot, obtint 10,28 % des votes[54].

Au référendum pour une Constitution européenne qui eut lieu en France le , il y eut 40,39 % votant pour le « oui » et 59,61 % pour le « non ». Le taux d'abstention était alors de 26,04 %[55].

Aux élections européennes du 7 juin 2009, il y eut un taux d'abstention de 53,41 % pour 1 466 inscrits ce qui constitue une augmentation de l'abstention de 2,19 points par rapport à 2004. Le nombre de votants correspondait à 46,59 % des inscrits et les suffrages exprimés correspondaient à 45,09 % des inscrits (96,78 % des votants). La liste UMP de Christophe Béchu obtint 23,75 % des votes. La liste des Verts de Yannick Jadot obtint 18,78 % des voix. La liste du parti socialiste soutenant Bernadette Vergnaud recueillit 16,04 % des voix. Enfin la liste divers droite de Philippe de Villiers obtint 12,41 % des votes[56].

Aux élections européennes du 25 mai 2014, il y eut un taux d'abstention de 54,11 % pour 1 606 inscrits ce qui constitue une augmentation de l'abstention de 0,70 point par rapport à 2009. Le nombre de votants correspondait à 45,89 % des inscrits et les suffrages exprimés correspondaient à 43,40 % des inscrits (94,57 % des votants). La liste Front national obtint 9,53 % des votes. La liste MoDem-UDI obtint 6,48 % des votes. La liste de l'UMP obtint 6,10 % des voix. La liste Europe Écologie obtint 5,48 % des votes. Enfin, la liste du parti socialiste obtint 5,17 % des votes[57].

Aux élections européennes du 25 mai 2019, il y eut un taux d'abstention de 51,02 % ce qui constitue une diminution de l'abstention de 3,09 points par rapport à 2014. La liste Europe écologie arrive en tête avec 22,05 % des votes suivit de la liste LaREM obtint 21,26 % des votes. La liste Rassemblement national obtint 18,37 % des votes[58].

Au niveau national[modifier | modifier le code]

Lors de l'élection présidentielle de 2002, le taux d'abstention était de 21,56 % au premier tour et de 14,63 % au second tour pour 1 271 inscrits[59]. Lors du premier tour, organisé le , les candidats ayant obtenu plus de 10 % des voix étaient Jacques Chirac (candidat UMP avec 20,89 %), Jean-Marie Le Pen (candidat FN avec 12,89 %) et Lionel Jospin (candidat socialiste avec 11,54 %[59]. Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen se sont opposés au second tour, organisé le [59]. Le candidat vainqueur des élections fut Jacques Chirac avec 85,20 % des voix (la moyenne nationale étant de 82,21 % des voix). Jean-Marie Le Pen qui perdit les élections, remporta 14,80 % des voix (avec une moyenne nationale de 17,89 %)[59].

Lors de l'élection présidentielle de 2007, le taux d'abstention fut de 12,75 % au premier tour et de 13,52 % au second tour (pour 1 420 inscrits)[60]. Lors du premier tour, organisé le , les candidats ayant obtenu plus de 10 % des voix étaient Nicolas Sarkozy (candidat UMP) avec 27,74 % des voix (31,18 de moyenne nationale), Ségolène Royal (candidate socialiste) avec 25,12 % des voix (25,87 % de moyenne nationale), François Bayrou (candidat UDF) avec 19,97 % des voix (18,57 % de moyenne nationale) et Jean-Marie Le Pen (candidat FN) avec 10,23 % des voix (10,44 % au niveau national)[60]. Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal se sont opposés au second tour, organisé le [60]. Le candidat vainqueur fut Nicolas Sarkozy avec 51,86 % des voix (53,06 au niveau national). Ségolène Royal, qui perdit les élections, ne remporta que 48,14 % des voix (46,94 % de moyenne nationale)[60]. Le taux de participation fut de 87,25 % (moyenne nationale de 83,77 %) et 1,37 % des votes exprimés étaient blanc ou nul (moyenne nationale de 1,44 %)[60].

Lors de l'élection présidentielle de 2012, le taux d'abstention fut de 14,16 % au premier tour et de 15,38 % au second tour (pour 1 340 et 1 320 inscrits respectivement)[61]. Lors du premier tour, organisé le , les candidats ayant obtenu plus de 10 % des voix étaient François Hollande (candidat socialiste) avec 27,98 % des voix (28,63 % de moyenne nationale), Nicolas Sarkozy (candidat UMP) avec 25,32 % des voix (27,18 % de moyenne nationale), Marine Le Pen (candidate FN) avec 15,59 % des voix (17,90 % de moyenne nationale), François Bayrou (candidat UDF) avec 11,13 % des voix (9,13 % de moyenne nationale) et Jean-Luc Mélenchon (candidat du Front de gauche) avec 10,49 % des voix (11,10 % de moyenne nationale)[61]. François Hollande et Nicolas Sarkozy se sont opposés au second tour, organisé le [61]. Le candidat vainqueur fut François Hollande avec 54,31 % des voix (51,64 % au niveau national). Nicolas Sarkozy, qui perdit les élections, ne remporta que 45,69 % des voix (48,36 % au niveau national)[61]. Le taux de participation fut de 85,84 % (moyenne nationale de 83,35 %) et 4,36 % des votes exprimés étaient blanc ou nul (moyenne nationale de 5,82 %).

Au niveau communal[modifier | modifier le code]

En 2008, le maire sortant était Hervé Lubert. Joué-sur-Erdre a une population comprise entre 1 500 et 2 500 habitants, par conséquent elle élit 19 conseillers municipaux. Lors des élections municipales de 2008, le nombre d'inscrits était de 1 465 personnes.

Jean-Pierre Belleil est élu maire. Le taux de participation fut de 72,56 % et 2,26 % des votes exprimés étaient blanc ou nul[62]. Il est réélu en 2014 avec 100 % des voix[62].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal est composé de 19 conseillers élus pour 6 ans.

La commune est rattachée à l'arrondissement d'Ancenis en 1801, puis en 1926 est transférée à l'arrondissement de Nantes avant de revenir en 1943 dans l'arrondissement d'Ancenis[63].

Maires de Joué-sur-Erdre
Période Identité Étiquette Qualité
[78] Jean Belleil    

(décès)
Yves Le Gualès de Mézaubran RPF
puis RI
Propriétaire du château de Lucinière
Conseiller général de Riaillé (1951 → 1975)
Isabelle Le Gualès de Mézaubran[79]
(épouse du précédent)
DVD Propriétaire du château de Lucinière
Conseillère générale de Riaillé (1975 → 1992)
Hervé Lubert DVD Maître d'oeuvre
En cours Jean-Pierre Belleil[80] AC-UDI Agriculteur
1er vice-président de la CC du Pays d'Ancenis
Réélu en 2014[62] et 2020

Services[modifier | modifier le code]

Eau potable[modifier | modifier le code]

En matière d'eau potable, Joué-sur-Erdre fait partie de la structure intercommunale d'alimentation en eau potable de la région de Nort-sur-Erdre[81].

Le retraitement des eaux usées se fait à l'aide de deux stations d'épuration, l'une utilisant la filière de traitement aux boues activées et l'autre utilisant la filière de traitement en lagune naturelle[82].

Juridiction judiciaire et administrative[modifier | modifier le code]

Joué-sur-Erdre fait partie de la circonscription judiciaire de Nantes[83].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

L'allée de Chênes du château de Lucinière, aussi appelée « la Grande Avenue », est un site environnemental classé depuis le [84],[85]. Elle abrite des chênes tricentenaires.

Une section de l'Erdre, en amont de Nort-sur-Erdre et dans la commune de Joué-sur-Erdre, est classée, de même que le bois de La Lucinière.

Des actions sont menées afin de lutter contre la jussie, notamment dans le réservoir de Vioreau[86].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Selon le classement établi par l'Insee, Joué-sur-Erdre fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Nort-sur-Erdre. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[87]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 79 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 21 % dans des zones « très peu denses »[88].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Vers 1723, la population de Joué s'élevait à 268 habitants[89]. De 1793 à 1954 la population de Joué-sur-Erdre a approché les 3 000 habitants avec un maximum de 2 901 habitants en 1891.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[90]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[91].

En 2021, la commune comptait 2 693 habitants[Note 9], en augmentation de 12,26 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 9432 0072 1092 4522 7092 6562 5202 5662 580
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 6172 6842 7792 6642 7962 8312 8792 9012 803
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 8042 7642 8062 5282 5242 3542 3022 1122 029
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2 0091 8821 7241 7641 7401 6901 9012 2522 434
2021 - - - - - - - -
2 693--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[92].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,0 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 233 hommes pour 1 283 femmes, soit un taux de 50,99 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[93]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
2,3 
6,2 
75-89 ans
8,7 
12,4 
60-74 ans
11,7 
16,7 
45-59 ans
14,9 
24,1 
30-44 ans
21,8 
13,2 
15-29 ans
15,1 
26,9 
0-14 ans
25,5 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2020 en pourcentage[94]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
5,9 
75-89 ans
8,5 
15 
60-74 ans
16,3 
19,5 
45-59 ans
18,9 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,5 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Autres données démographiques[modifier | modifier le code]

Le nombre total de ménages à Joué-sur-Erdre est de 669. Ces ménages ne sont pas tous égaux en nombre d'individus. Certains de ces ménages comportent une personne, d'autres deux, trois, quatre, cinq voire plus de six personnes. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

Les ménages
Nombre de membres du ménage 1 2 3 4 5 6 ou plus
Joué-sur-Erdre 29,9 % 32,3 % 13,6 % 14,1 % 8,1 % 2,1 %
Moyenne nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
Sources des données : Insee[95]

15,8 % des ménages étaient sans voitures[22].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Le village dépend de l'académie de Nantes. Il y a deux écoles à Joué-sur-Erdre, l'École primaire privée Saint Louis de Gonzague et l'École Roger et Renée Jolivot[96].

En 2008, la population scolarisée comprenait, par tranche d'âge, 83,3 % des enfants de 2 à 5 ans, 96,7 % des enfants de 6 à 14 ans et 98,5 % de ceux ayant entre 15 et 17 ans[97].

Sur l'ensemble de la population non scolarisée, 17,7 % sont titulaires d'un CEP, 4,2 % du BEPC, 32,0 % du CAP ou du BEP, 11,7 % du BAC ou un équivalent, 8,2 % d'un BAC +2 et 5,7 % d'un diplôme de niveau supérieur. 20,6 % de cette population n'a pas de diplôme[97].

Santé[modifier | modifier le code]

Joué-sur-Erdre dispose d'une pharmacie et d'un Centre d'incendie et de Secours (les sapeurs pompiers).

Les hôpitaux les plus proches se trouvent à Ancenis et Châteaubriant.

Sports[modifier | modifier le code]

Plusieurs activités sportives, récréatives et de loisirs sont proposées à Joué-sur-Erdre[98]. Il existe notamment une équipe de football, l'Étoile sportive jovéenne, créée en 1949[99], et un club de basket[100].

Depuis 2011, le Joué Mölkky club de l’Erdre organise un tournoi de Mölkky. L'édition 2019 a notamment réuni 44 équipes en France[101].

Les sports nautiques peuvent être pratiqués sur l'étang de Vioreau, tel que la voile au sein de l'ASS Cercle de Voile de Vioreau[102], ou encore la baignade. La pêche est aussi une activité de loisirs courante.

Le village propose aussi divers sentiers pédestres ou équestres, notamment près des arcades et de l'étang de Vioreau.

Cultes[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la paroisse Saint Martin du Val d'Erdre dans la zone pastorale d'Erdre et Loire. Deux églises sont présentes à Joué-sur-Erdre, une à Notre-Dame-des-Langueurs, l'autre dans le bourg principal de Joué. Le dimanche, les messes s'y déroulent en alternance.

Économie[modifier | modifier le code]

La carrière.

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2008, sur les 1 232 foyers fiscaux, le revenu net déclaré moyen fut de 16 844 €/an, ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui est de 23 441 €/an[103].

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 15 700 , ce qui plaçait Joué-sur être au 23 599e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[103].

Emploi[modifier | modifier le code]

La ville comptait, en 2008, une population active de 1 140 personnes (75,8 % de la population en âge de travailler). Parmi ceux-ci 70,4 % ont un emploi et 5,4 % sont au chômage[104]. Sur les 300 personnes travaillant au sein même de la zone, 185 étaient des salariés[104]. Enfin, 56,0 % des actifs résidant dans la commune y travaillent. Les autres travaillant soit dans une autre commune, dans un autre département ou une autre région.

Répartition des emplois par domaine d'activité
Domaine d'activité Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Joué-sur-Erdre 13 % 5,1 % 6,2 % 14,1 % 27,7 % 33,8 %
Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : Insee[104]

Les inactifs représentaient respectivement 24,2 % de la population, dont 6,6 % étaient élèves et étudiants et 8,3 % étaient (pré)retraités[104].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

La commune a atteint un nombre d'établissements total actif de 154 qui se répartissent de la façon suivante : industries (7, soit 4,5 % du total), construction (17, soit 11,0 % du total), commerce (56 soit 36,4 % du total), agriculture (58, soit 37,7 % du total), administration publique (16, soit 10,4 % du total)[105].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]

Monuments civils[modifier | modifier le code]

  • Les vestiges de la fontaine Saint-Léger datant du XVIIe – XVIIIe siècle[8].
  • Les maisons d'ouvriers, datant de 1717, sont situées à La Vallée[8].
  • L'école de l'Auvinière (XVIIIe siècle), est située rue des Écoliers[8].
  • La mairie se trouve dans le bâtiment qui servait de presbytère et fut édifié par l'abbé Tiger en 1784. La mairie s'y trouve depuis 1987[8].
  • Les arcades (1833), s'étendant sur 21 km, sont au nombre de quatre, dont deux à Joué-sur-Erdre (celles du Gué de la Roche et du Mesnil), et maintenaient le niveau d'eau du canal de Nantes à Brest. La plus grande mesure 11 mètres de haut et 76 mètres de long et comporte douze arches[106].
  • Les deux moulins à vent datant du XIXe siècle[8] dont le Moulin de Bel Air[107].
Château de Lucinière[modifier | modifier le code]
Le château de Lucinière de face.

Le château de Lucinière fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis [110]. Il date des XIVe – XIXe siècle. Sa chapelle, son orangerie, sa salle à manger et son décor intérieur sont des monuments historiques depuis cette date.

Les avenues du château ont été élaborées par André Le Nôtre, jardinier du parc royal de Versailles.

Château de La Chauvelière[modifier | modifier le code]
Le château de la Chauvelière.

Le château de la Chauvelière, XVIIe – XIXe siècle, a appartenu au chancelier de Bretagne. Durant la Révolution, le château est la propriété de la famille Goyon, laquelle élève au nord-ouest du château une chapelle dédiée à saints Donatien et Rogatien au bord d'une fontaine miraculeuse. À l'intérieur se trouvait un gisant ou une statue représentant la Viorelle[Note 10]. Tombée en ruine, elle fut remplacée par la croix de Choizeaux. La Chauvelière avait son propre moulin à eau, puis moulin à vent, à La Mouzinière.

Château de Vioreau[modifier | modifier le code]
Manoir de La Guinaudière[modifier | modifier le code]

Monuments religieux[modifier | modifier le code]

Il y a deux églises à Joué-sur-Erdre :

  • l’église Saint-Léger de Joué qui fut édifiée en 1883[8]. La nef date du XIXe siècle. Cette église en remplace une autre qui se dressait sur la route allant de Nantes à Châteaubriant. Elle fut édifiée à l'initiative de l'abbé Lebaupin. La bénédiction de la première pierre eut lieu le . Le clocher abrite quatre cloches bénites le par l'évêque de Nantes. À l'intérieur se trouve un orgue, œuvre du Nantais Gloton qui date de 1920 et qui possède 600 tuyaux, des statues de saint Léger et saint Nicolas œuvre du sculpteur Robinot-Bertrand (datant de 1805). Les verrières du transept sont l'œuvre de M. Uzureau et datent de 1949. Le vitrail du baptême de Clovis date de 1912. La Pietà, quant à elle, est l'œuvre du sculpteur Jean Fréour[8]. L'église conserve un ornement liturgique réalisé par l'atelier de broderie de la maison Évellin et livré en 1931, composé d'une chasuble, deux étoles, une manipule, une dalmatique, un voile de calice, une bourse de corporal et une tunique. Cet ensemble est classé au titre objet des monuments historiques[111].
  • l’église de Notre-Dame-des-Langueurs (ou Notre-Dame de la Pitié) datant du début du XXe siècle (située à 6 kilomètres de Joué-sur-Erdre, dans le bourg de Notre-Dame-des-Langueurs), qui abrite trois statues retrouvées en 1637. La nef date du XIXe siècle[8].

La ville abrite aussi la croix de Choizeau, datant du XIXe siècle et édifiée par le comte de Goyon, qui commémore une chapelle aujourd'hui disparue et qui était dédiée à saints Donatien et Rogatien ; et la croix de l'Auvinière, datant de 1920[8].

Langue[modifier | modifier le code]

La langue traditionnelle de Joué est le gallo, une langue d'oïl.

Manifestations et festivités[modifier | modifier le code]

Un marché est installé tous les jeudis après-midi de 16 heures à 20 heures sur la place Mazureau[112]. Avant , le marché se déroulait le matin[112].

Chaque année la ville célèbre le « Pardon ».

L'édition 1844-1846 du Dictionnaire géographique, historique, industriel et commercial de toutes les communes de la France signale la présence de foires les 25 mars, 6 juin, 26 juillet, 2 octobre et la veille du dimanche des rameaux[113].

Emblème : héraldique et logotype[modifier | modifier le code]

Logo de Joué-sur-Erdre.
Blason Blasonnement :
D'or à la bande ondée d'azur.
Commentaires : la bande ondée évoque l'Erdre.

Le logotype fut adopté lors du conseil municipal du [36]. Le triangle vert représenterait la fôret et la campagne, le bleu serait l'Erdre ainsi que le Grand réservoir de Vioreau, le rond représente l'unité et le trait orangé représente la route principale ainsi que les sentiers de la commune[36].

Espaces verts[modifier | modifier le code]

Le lac de Vioreau.

Joué-sur-Erdre possède deux lacs, le lac de Vioreau et le « Petit Vioreau » de 32 hectares qui, de par leur vocation première, permettent la régulation de l’eau du canal de Nantes à Brest. Ces deux lacs sont entourés par la Forêt de Vioreau. Joué-sur-Erdre est surnommé le « poumon vert » du pays d'Ancenis[114].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. a et b Il y a deux lieux-dits de la Haye à Joué, l'un prêt du lieu-dit de la Gicquelière, le second, au nord de Vioreau, près du lieu-dit de la Cour de la Haye.
  4. Le hameau est aussi appelé Beau Soleil.
  5. a et b Il y a deux lieux-dits de les Varennes à Joué, l'un, habité, jouxte le Vieil-Essart et du Jarrier, le second, entre Notre-Dame-des-Langueurs et le Pavillon est un espace agricole non habité.
  6. Il s'agissait notamment de Joué, Abbaretz, Moisdon, Auverné, Melleray, Treffieux, Saint-Julien de Vouvantes...
  7. Il est né le 15 avril 1898 et fut enrôlé à Fontenay-le-Comte dans le 150e régiment d'infanterie.
  8. Réélu en 1912.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Elle était la dame d'honneur de Françoise de Foix et morte après un bal nocturne à Vioreau à la suite d'une chasse royale (François Ier séjournait alors dans le château).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Calcul de distance : Joué-sur-Erdre - Nantes 2009.
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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Documents officiels[modifier | modifier le code]

  • Délibérations municipales de la commune de Joué-sur-Erdre, Archives départementales de la Loire-Atlantique,
  • Délibérations municipales de la commune de Joué-sur-Erdre, Archives départementales de Loire-Atlantique, (lire en ligne)
  • Délibérations municipales de la commune de Joué-sur-Erdre, Archives départementales de Loire-Atlantique, (lire en ligne)
  • Délibérations municipales de la commune de Joué-sur-Erdre, Archives départementales de Loire-Atlantique, (lire en ligne)
  • Conseil municipal du 4 mars 2013 : Compte-rendu de séance, , 11 p. (lire en ligne)
  • Journaux officiels, Journal officiel de la République française. Lois et décrets, Paris, (lire en ligne)
  • Journaux officiels, Journal officiel de la République française. Lois et décrets, Paris, (lire en ligne)
  • Journaux officiels, Journal officiel de la République française. Lois et décrets, Paris, (lire en ligne)
  • Journaux officiels, Journal officiel de la République française. Lois et décrets, Paris, (lire en ligne)

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Jean-Paul Labourdette, Dominique Auzias, Geneviève Ouvrard et Huguette Messer, Petit futé 2007-2008 Loire-Atlantique Saint-Nazaire, Paris, , 384 p. (ISBN 978-2-7469-1864-1 et 2-7469-1864-1, lire en ligne)
  • Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. CVCIII, t. I : Formations préceltiques, celtiques, romanes, notice 1046, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises »,
  • Charles Rostaing et Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse,
  • Atlas de la Loire-Atlantique (lire en ligne)
  • Évolution et structure de la population, , 17 p. (lire en ligne)
  • Ernest Du Laurens de La Barre, Histoire de Châteaubriant et de ses barons : suivie d'une notice sur la ville et ses environs, sur Derval, la Meilleraye, etc., Nort et les bords de l'Erdre, Châteaubriant, J.-R. Chevalier, (lire en ligne)
  • Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France, Bulletin de la Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France, Nantes, Muséum d'histoire naturelle,Klincksieck, (lire en ligne)
  • Faculté des lettres et sciences humaines de l'université de Rennes, Annales de Bretagne, Rennes, Faculte des lettres, (lire en ligne)
  • Georges Besançon, L'Aérophile : XIe grand-prix de l'aéroclub, (lire en ligne)
  • Georges Besançon, L'Aérophile : le 2e prix Alfred Leblanc, (lire en ligne)
  • Société de secours aux blessés militaires, Bulletin de la Société de secours aux blessés militaires des armées de terre et de mer, Paris, (lire en ligne)
  • Léon Maître, L'instruction publique dans les villes et les campagnes du comté nantais avant 1789, Nantes, Vve C. Mellinet, (lire en ligne)
  • Léon Frémont, Revue de Champagne et de Brie : histoire, biographie, archéologie, documents inédits, bibliographie, beaux-arts, Paris, Arcis-sur-Aube, H. Menu, L. Frémont, (lire en ligne)
  • Jean Julien Michel Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République française, ou Annales des départemens de l'Ouest pendant ces guerres, Baudouin frères, (lire en ligne)
  • Ernest de Cornulier-Lucinière, Supplément à la « Généalogie de la maison de Cornulier » imprimée en 1847, A. Guéraud, (lire en ligne)
  • Eusèbe Girault de Saint-Fargeau, Dictionnaire géographique, historique, industriel et commercial de toutes les communes de la France, Paris, F. Didot, (lire en ligne)
  • Hector de la Ferrière, Lettres de Catherine de Médicis, vol. 2, (lire en ligne)
  • Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 2, (lire en ligne)

Articles[modifier | modifier le code]

  • « Vieilleries. Patrimoines particuliers », La Lettre à Lulu, no 14,‎ (lire en ligne)
  • « Ils ont été élus maires », Dimanche Ouest-France (éd. Loire-Atlantique), no 535,‎ , p. 10 (ISSN 1285-7688)
  • Conseil général de la Loire-Atlantique, « Registre de décès », sur loire-atlantique.fr
  • « Quelles seront les principales communes concernées par l'élévation du niveau de la mer dans le département Loire-Atlantique, à la suite du réchauffement climatique ? », sos-climat.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • « Un maire suspendu », La Lanterne,‎ (lire en ligne)
  • « Cyclisme », Gil Blas,‎ (lire en ligne)
  • A. Andouard, « La Vigne française : Revue bimensuelle des intérêts viticoles français et de la défense contre le phylloxera », Vigne française, no 8,‎ (lire en ligne)
  • « Action bénévole d'arrachage de la jussie sur l'étang de Vioreau », Presse-Océan, Joué-sur-Erdre,‎ (lire en ligne)
  • Isabelle Labarre, « Lac de Vioreau à Joué-sur-Erdre : un barrage surveillé de près », Ouest-France,‎ (lire en ligne)

Sites[modifier | modifier le code]

Compléments[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]