Abbaretz

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Abbaretz
Abbaretz
Logis des anciennes forges de la Jahotière.
Blason de Abbaretz
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Châteaubriant-Ancenis
Intercommunalité Communauté de communes de Nozay
Maire
Mandat
Simone Buron
2023-2026
Code postal 44170
Code commune 44001
Démographie
Gentilé Abbarois
Population
municipale
2 043 hab. (2021 en augmentation de 0,05 % par rapport à 2015)
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 33′ 12″ nord, 1° 31′ 50″ ouest
Altitude Min. 26 m
Max. 91 m
Superficie 61,76 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Guémené-Penfao
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Abbaretz
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Abbaretz
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Abbaretz
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Abbaretz
Liens
Site web abbaretz.fr

Abbaretz ([a.ba.ʁɛ]) est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Situation de la commune d'Abbaretz (en rouge) dans le département de la Loire-Atlantique.

La commune d'Abbaretz est située à 50 km au nord de Nantes et 80 km au sud de Rennes ; elle se trouve sur la route départementale D 2, à 7,5 km à l'est de Nozay, et à une dizaine de kilomètres à l'ouest de La Meilleraye-de-Bretagne. Elle fait partie de la Bretagne historique, dans le Pays nantais.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 779 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Nort-sur-Erdre à 13 km à vol d'oiseau[3], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 760,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Abbaretz est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,1 %), terres arables (38,6 %), prairies (9,4 %), forêts (8,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), zones urbanisées (1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La gare d'Abbaretz située sur la ligne de Nantes-Orléans à Châteaubriant rouverte sous la forme d'un tram-train le [13] est desservie par huit aller-retours quotidiens avec la gare de Nantes (trajet en 49 minutes) et avec la gare de Châteaubriant (trajet en 19 minutes)[14].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Abbaretiacum en 1123[15],[16],[17], Les Barrez 1140[18], Barreoz 1145[17], Abbarez en 1270[17], Abbaretz en 1287[16],[17].

L'hypothèse d'un toponyme breton, à savoir un composé des mots abad « abbé » et béred « cimetière »[19], c'est-à-dire *Abadbered (forme non attestée) est incompatible avec la nature des formes anciennes primitives Abbaretiacum en 1123 et Abbaret en 1270. Si la forme la plus ancienne en -(i)acum est correcte, il s'agit d'un nom de lieu gallo-roman, cependant la forme attendue devrait être *Abbareté, à moins que c graphique note t, les deux lettres étant souvent confondues dans les documents anciens, d'où *Abbaretiatum. Albert Dauzat n'a pas traité ce toponyme dans son dictionnaire des noms de lieux, montrant par là qu'il n'en connaît pas l'étymologie.

Abbaretz possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit Abarèt selon l'écriture ELG ou Abârè selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [a.bɑ.rɛ][20],[21]. Le parler gallo d'Abbaretz a par ailleurs été étudié dans l'ouvrage Le parler gallo d'Abbaretz et d'ailleurs, publié par Serge Jouin en 1984.

En breton, elle a été dénommée Abbarez par l'Office de la Langue Bretonne[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

À l'époque romaine, on a fabriqué de 6 000 à 9 000 tonnes de bronze, près des mines et des exploitations anciennes de cassitérite d'Abbaretz et Nozay. Vers -1200, -725, des hommes avaient déjà exploité ce sol pour la fabrication du bronze et vers -150, les Vénètes, venus par les côtes atlantiques proches faisaient du commerce avec les Grecs et les Carthaginois.

Vers le VIIIe siècle, la paroisse d'Abbaretiacum a pour seigneur l'évêque lui-même et dépend des régaires des évêques de Nantes. À la suite des invasions normandes et des guerres civiles de Bretagne, aux XIe et XIIe siècles, Abbaretz cesse de lui appartenir féodalement. Vers le Xe siècle, les seigneurs de Châteaubriant prennent en effet possession du territoire d'Abbaretz : ils font entrer Abbaretz dans l'apanage qu'ils constituent pour un de leurs puînés (fils cadet), connu sous le nom de Le Bœuf et premier seigneur de Nozay et d'Issé. En 1123, cependant, le duc Conan confirme à l'église de Nantes la possession de l'église d'Abbaretz.

Au mois de juin 1230, Brient Le Bœuf, dit « Le Vieux », seigneur d'Issé, fait don à l'abbaye cistercienne Notre-Dame de Melleray, pour le salut de son âme, d'une terre qu'il possède en Abbaretz. Les religieux de ce monastère y construisent une grange et une chapelle, dédiée à sainte Marguerite. Vers le même temps, Geoffroy de Trent abandonne, de son côté à l'abbaye de Melleray, les deux tiers de toutes les dîmes de sa terre de la forêt d'Abbaretz (« decimas terre sue de foresta de Abbaret »). En 1242, Guégon Le Gruc et Agathe de Trent, son épouse (fille d'Olivier et nièce de Geoffroy de Trent) confirment cette donation pieuse. Les paroissiens d'Abbaretz essayent de s'opposer à cette levée de leurs dîmes par les religieux de Melleray. Par les pièces du procès, on apprend que la région appelée Forêt d'Abbaretz était habitée, en 1235, par Daniel et Bernard de Rozé, Guy Lague, Robin Daniel, Guillaume Robin, Riwallon Le Duc, Guillaume Robert, Pierre Constanz, Geffroy Grimaut, Guillaume Raffrey et Judicaël Troynel, tous vassaux de Geoffroy de Trent.

Lorsque le diocèse de Nantes est divisé en archidiaconés et doyennés, la paroisse d'Abbaretz est comprise dans le doyenné de Châteaubriant, membre de l'archidiaconé de la Mée.

Les fiefs composant la seigneurie d'Abbaretz appartenaient à plusieurs châtellenies :

  • la châtellenie de Nozay (fiefs de Fief-Racaud ou Fief-Rouzay, la Hardière, la Gueffraye, la Houssaye, la Rouaudière, les Hauts-Chemins, Galhard, la Pierre, la Chaussée, la Rabardière, Montbaron, Coulouine, la Guilminière, la Bonnaudière, les Rivières, Maffay, la Belaudaye, la Chevrollière, la Pommeraye, la Mollière, la Vennerie, la Placière, la Pourprise, Guillote-Ouairie, la Fouaye, la Forest, Pillet-Morel, Bouzay, Bourdon, Chesne-Trouit, la Chesnaye, la Raimbaudière, la Rabaudière, Rebuffé, Tournel de Hameline, Helland, le bourg d'Abbaretz...) ;
  • la châtellenie d'Issé (fiefs de la Minière, du Houx, de la Trahannière, de la Herminière et de la Torraye...) ;
  • la châtellenie de Vioreau (fiefs de la Liraye, d'Estival et de la Bouchetière...) ;
  • la baronnie de Derval ;
  • l'abbaye de Melleray (la Grange d'Abbaretz, les métairies de Sainte-Marguerite et de la Féchetaye, la Guichardaye, la Rouaudière, la Herminière...).

Le siège de la plus importante seigneurie se trouve au château de La Rivière qui appartient à l'origine à la famille Briant (ou Brient) et qui passe ensuite aux mains des seigneurs de Châteaubriant, de la Maison de Montmorency, puis du prince de Condé.

En 1882, Louis Davy redécouvre la cassitérite (oxyde d'étain) dans la région d'Abbaretz et Nozay, près de Châteaubriant, en Loire-Atlantique. Mais ce n'est qu'en 1920 que la Société nantaise des minerais (SNMO) ouvre un puits qu'elle referme en 1926, puis rouvre en 1952 et referme en 1957. Elle emploiera jusqu'à 350 mineurs.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[22].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1971 mars 1989 Maurice Cadot SE Médecin
mars 1989 mars 2008 Robert Bommé   1er vice-président de la CC de Nozay
mars 2008 décembre 2023[23]
(démission)
Jean-Pierre Possoz DVG[24] Commerçant en informatique retraité
Réélu en 2014 et 2020[25]
7 décembre 2023[26] En cours Simone Buron   Assistante de direction

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors des élections européennes de 2019, Abbaretz vote moins que la moyenne nationale (48,60 % contre 50,12 %). La liste Renaissance, soutenue par LREM-MoDem, arrive en tête avec 22,10 % et 139 votes (22,41 % au niveau national), suivie du Rassemblement National, mené par Jordan Bardella, qui y obtient 18,60 % et 127 votes (23,34 % à l'échelle nationale). EELV, mené par Yannick Jadot, y obtient un score légèrement supérieur à son score national (15,90 % contre 13,48 %). Les Républicains y obtiennent un score supérieur à leur score national (10,02 % contre 8,48 %). La France Insoumise menée par Manon Aubry y réalise un score supérieur à son score hexagonal (7,31 % contre 6,31 %) tandis que le PS fait 5,72 % contre 6,13 % au niveau national. Les autres partis obtiennent des scores inférieurs à 5 %[27].

Le résultat de l'élection présidentielle de 2012 dans cette commune est le suivant[28] :

Candidat Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Eva Joly (EÉLV) 35 3,12
Marine Le Pen (FN) 184 16,40
Nicolas Sarkozy (UMP) 338 30,12 568 52,84
Jean-Luc Mélenchon (FG) 140 12,48
Philippe Poutou (NPA) 21 1,87
Nathalie Arthaud (LO) 4 0,36
Jacques Cheminade (SP) 2 0,18
François Bayrou (MoDem) 94 8,38
Nicolas Dupont-Aignan (DLR) 22 1,96
François Hollande (PS) 282 25,13 507 47,16
Inscrits 1372 100,00 1372 100,00
Abstentions 229 16,69 260 18,95
Votants 1143 83,31 1112 81,05
Blancs et nuls 21 1,84 37 3,33
Exprimés 1122 98,16 1075 96,67

Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est le suivant[29] :

Candidat Premier tour Deuxième tour
% Voix % Voix
Nicolas Dupont-Aignan (DLF) 5,79 69
Marine Le Pen (FN) 19,23 229 32,59 329
Emmanuel Macron (EM) 21,41 255 67,49 683
Benoît Hamon (PS) 6,30 75
Nathalie Arthaud (LO) 1,26 15
Philippe Poutou (NPA) 1,26 15
Jacques Cheminade (SP) 0,34 4
Jean Lassalle (RES) 1,18 14
Jean-Luc Mélenchon (LFI) 19,82 236
François Asselineau (UPR) 0,59 7
François Fillon (LR) 22,84 272
Inscrits 1 456 100,00 1 456 100,00
Abstentions 237 16,28 305 20,95
Votants 1 219 83,72 1 151 79,05
Blancs 20 1,64 111 9,64
Nuls 8 0,66 28 2,43
Exprimés 1 191 97,70 1 012 87,92

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au , Abbaretz n'est jumelée avec aucune commune[30].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Selon le classement établi par l'Insee, Abbaretz fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Nozay. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[31]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 61 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 39 % dans des zones « très peu denses »[32].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].

En 2021, la commune comptait 2 043 habitants[Note 3], en augmentation de 0,05 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1358291 2661 5051 6711 7291 8142 2742 363
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 4542 4932 6232 6942 7272 6932 7062 7752 803
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 7322 7302 7632 5232 3922 3452 2772 0872 183
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 0202 0071 8281 6471 5721 5091 7111 7471 916
2015 2020 2021 - - - - - -
2 0422 0562 043------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36]. Pour le recensement de 1836, archives départementales de la Loire-Atlantique<ref> {{lien web | url = http://www.archinoe.fr/portail/visualiseur/consulte.php?id=440095539 | titre = Abbaretz 1836 | site = Archinoë, portail d'indexation collaborative | éditeur = archives départementales de la Loire-Atlantique | consulté le = 31 décembre 2012 }}.</ref>, pour le recensement 2005 : base Cassini de l'EHESS.)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,6 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 047 hommes pour 1 032 femmes, soit un taux de 50,36 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,58 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
0,7 
4,7 
75-89 ans
7,2 
13,1 
60-74 ans
14,9 
21,9 
45-59 ans
19,0 
20,9 
30-44 ans
20,9 
15,9 
15-29 ans
14,7 
22,9 
0-14 ans
22,6 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2020 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
5,9 
75-89 ans
8,5 
15 
60-74 ans
16,3 
19,5 
45-59 ans
18,9 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,5 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Vue d’Abbaretz depuis le sommet du terril.

Sur le site de la mine d'étain[39] se trouvent :

Le châtaignier des Nonneries est un arbre classé.

Les bâtiments des anciennes forges de la Jahotière abritent désormais un manoir rénové en salles de réception et en hébergement.

La cité ouvrière Hector-Pétin a été construite en 1951 sur demande de la Société nantaise des minerais de l'Ouest (SNMO). Elle était destinée à l'hébergement des ouvriers employés dans la mine d'étain toute proche. Elle est composée de 22 logements, 14 pavillons simples et 4 pavillons doubles. Toutes ces bâtisses sont faites en parpaings avec enduit de ciment et toits à longs pans de tuiles. Elles sont réparties en trois zones, à chaque fois une disposition concentrique a été adoptée. La cité doit son nom à Hector Pétin, administrateur de la SMNO[40].

  • Mottes et retranchements, dits « buttes du château »[41].

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Les Abbarois disposent : D'une salle de concert, tenu par l'association Au Milieu De Nulle Part, chaque deuxième mardi du mois au Manoir de la Jahotière. D'un tiers-lieu : le 3ème lieu regroupant boutiques, espace de coworking et proposant diverses activités accessibles à tous.

Langues[modifier | modifier le code]

Les langues utilisées sont le français et le parler d'oïl, dit, récemment, « gallo ». Le parler d'Abbaretz est en voie d'extinction ; Serge Jouin l'a étudié, son lexique notamment, dans une thèse Le parler gallo d'Abbaretz et d'ailleurs…, publiée en deux tomes, en 1982 et en 1984.

Abbaretz est aussi un des points d'enquête de l'atlas linguistique (ALBRAM) de messieurs Guillaume et Chauveau.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
De gueules à la croix de sable, cantonnée : au premier, d'un terril d'argent ; au deuxième, de gueules au rencontre de bœuf de sable ; au troisième, de gueules chargé d'une gerbe d'or liée du même ; au quatrième, d'hermine ; sur le tout, d'argent au croissant de gueules accompagné de trois crampons, 2 et 1, le senestre contourné.
Commentaires : L'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par M. Le Rossignol ; en usage depuis 1983.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Abbaretz et Nort-sur-Erdre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Nort-sur-Erdre », sur la commune de Nort-sur-Erdre - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Nort-sur-Erdre », sur la commune de Nort-sur-Erdre - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Article sur www.france3.fr du 28 février 2013.
  14. Site SNCF TER Pays de la Loire, Informations pratiques sur les gares et arrêts : Gare d'Abbaretz lire en ligne (consulté le ).
  15. Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne... par Ogée... Nouvelle édition revue et augmentée par MM. A. Marteville et P. Varin, 1853.
  16. a et b Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, 1990.
  17. a b c et d Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez / Traité de toponymie historique de la Bretagne ; Le Relecq-Kerhuon, éd. An Here, 1995, 3 vol., (ISBN 2868431534) [texte breton et traduction française].
  18. a et b Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
  19. Serge Jouin, Le Parler gallo d'Abbaretz et d'ailleurs, vol. 1, , p. 8.
  20. « ChubEndret — Motier d non d'endret », Chubri (consulté le ).
  21. Mikael Bodlore-Penlaez et Divi Kervella, « Villes bretonnes, noms gallo », sur geobreizh.bzh (consulté le ).
  22. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  23. Gwendal Le Priellec, « Loire-Atlantique : victime d'un Covid long, ce maire démissionne : Jean-Pierre Possoz, maire d'Abbaretz depuis mars 2008, a démissionné de ses fonctions le vendredi 1er décembre 2023. Il est victime d'un "Covid long". », L'Éclaireur de Châteaubriant,‎ (lire en ligne).
  24. [1]
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