Formerie

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Formerie
Formerie
La mairie de Formerie.
Blason de Formerie
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CC de la Picardie verte
Maire
Mandat
William Bous
2020-2026
Code postal 60220
Code commune 60245
Démographie
Gentilé Formions
Population
municipale
2 105 hab. (2021 en augmentation de 2,38 % par rapport à 2015)
Densité 164 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 39′ 04″ nord, 1° 43′ 50″ est
Altitude Min. 206 m
Max. 229 m
Superficie 12,82 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Grandvilliers
Législatives 2e circonscription de l'Oise
Localisation
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Formerie
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Formerie
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Formerie
Liens
Site web http://www.formerie.fr

Formerie est une commune française, du département de l'Oise en région Hauts-de-France. Formerie compte un peu plus de 2 000 habitants, appelés les Formions[1].

Le , Formerie absorbe la commune de Boutavent, et prend le statut de commune nouvelle.

Géographie

Localisation

La commune de se situe à l'extrémité ouest du département de l'Oise, en bordure du département de la Seine-Maritime, située 40 kilomètres au nord-ouest de Beauvais.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Hameaux et écarts

Elle compte deux hameaux : les Garennes et la Mare à Saulx.

S'y rajoute le Boutavent, qui devient alors une commune déléguée de Formerie.

Communes limitrophes

Transports et déplacements

La gare de Formerie, très peu utilisée[3], est desservie par la ligne Amiens - Rouen.

L'aéroport de Paris Beauvais Tillé est situé à quarante kilomètres au sud-est de la ville et accessible rapidement par les routes départementales 7 et 901.

Logement

En 1999, 47,1 % des résidents de la commune étaient propriétaires de leurs logements (contre 60,4 % pour le département) et 49,3 % étaient locataires (contre 35,8 %)[4].

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

  • Moyenne annuelle de température : 9,5 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 890 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Arnoult », sur la commune de Saint-Arnoult, mise en service en 2001[11] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 766,9 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 34 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[15] à 10,6 °C pour 1981-2010[16], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[17].

Urbanisme

Typologie

Formerie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[19],[20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].

Toponymie

Le nom du village a évolué progressivement. Il s'est nommé Framerie en 860, Furmeries en 1190, puis Fourmeries en 1301[réf. nécessaire].

Histoire

Le monument aux défenseurs de Formerie pendant la Guerre de 1870.
La place de la République, au début du XXe siècle.

Des vestiges gallo-romains ont été découverts au lieu-dit La Mare à Saulx[23].

Formerie était l'une des quatre baronnies du vidame de Gerberoy[réf. nécessaire].

En 1703, le bourg est pratiquement détruit par un incendie[23].

Guerre de 1870-1871

Formerie fut le lieu d'un combat pendant la guerre franco-prussienne de 1870, les 27 et 28 octobre 1870[24],[25] à laquelle participa le 5e bataillon de marche, formé de compagnies de marche des 19e et 62e régiments d'infanterie de ligne, le 53e régiment provisoire, composé des Moblots de l'Oise[26] et la 1re section de la 2e batterie du 15e régiment d'artillerie[27].

Début de la IIIe République

La commune a été desservie par la ligne Amiens - Rouen dès 1867 avec la mise en service de la gare de Formerie. Celle-ci devient en 1894 le terminus de la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique de Milly-sur-Thérain à Formerie du réseau des chemins de fer départementaux de l'Oise. Cette ligne a fermé en 1935.

Au début du XXe siècle, le marché aux cochons avait une importance nationale et attirait, chaque semaine, des milliers de chalands.

Première Guerre mondiale

Une des trois gares françaises de stockage de munitions (avec Vaivre, près de Vesoul, Brienne) est implantée en Formerie pendant l'hiver 1915-1916, dotée de six vastes hangars pour l'emmagasinage des projectiles et de vastes garages pour le stationnement et le reconditionnement des munitions, placée à la disposition immédiate du commandant en chef.

Sa localisation a été définie pour être à une distance suffisante du front pour ne pas être exposés à des incursions aériennes constantes}[28],[29].. Cela n'a pas épargné à la ville et aux communes voisines des bombardements, reconnus par une citation de la commune à l'ordre de l'armée avec la mention suivante, partagée avec les communes d'Abancourt, Blargies, Fouilloy : « Ont supporté courageusement les violents bombardements par avions dont elles ont été l'objet au cours de la guerre. Malgré les souffrances endurées et les dégâts commis, ont toujours fait preuve d'une confiance inébranlable dans le succès de nos armes[30] ».

La commune de Formerie est titulaire de la Croix de guerre 1914-1918[31].

Seconde Guerre mondiale

Formerie, âprement défendue par l'armée française, subit, en 1940, des bombardements qui lui infligèrent de lourdes pertes. Le bombardement de la Luftwaffe a commencé le , pendant la Bataille de France, afin de défaire la poche de résistance menée par le 144e régiment d'infanterie qui lutta pendant 55 heures contre l'ennemi, pour freiner son avance. Ces combats sont relatés dans le livre cinquante-cinq heures de guerre de Pierre Tisseyre. En représailles, l'armée nazie détruisit 132 maisons et en endommagea d'autres. Dix-huit morts furent à déplorer[32].

La Croix de guerre 1939-1945 fut décernée à Formerie le 21 juin 1950 avec la citation suivante :

« bombardée et attaquée les 6, 7 et 8 juin 1940, la ville de Formerie, âprement défendue par nos soldats, fut pillée et incendiée en représailles de cette action héroïque. Pendant quatre ans, elle subit la loi et les exigences de l'occupant se retranchant dans une résistance active, résolue, efficace en faveur des parachutistes et agents alliés. Libérée le 31 août 1944, sa population a depuis tout mis en œuvre pour relever ses ruines, faire renaitre sa cité meurtrie, rétablir son commerce, ses marchés et lui redonner sa renommée et son activité de jadis.
Titulaire de la Croix de guerre 1914-1918, la ville de Formerie a de nouveau bien mérité de la Patrie[33] »

— Citation décernée le 21 juin 1950 par le Ministre de la défense nationale

Fusion de communes

En juillet 2018, les conseils municipaux de Formerie et de Boutavent décident[Note 7] la fusion de leurs communes, qui deviennent en 2019 la commune nouvelle de Formerie.

La première conséquence de cette fusion est la scolarisation des enfants de Boutavent à Formerie, alors qu'ils étaient auparavant rattachés aux écoles de Blargies et Abancourt[34],[35],[36],[37].

Cette fusion intervient le [38],[39], et la commune nouvelle ainsi formée conserve le nom de Formerie.

Politique et administration

Carte postale de la gare vers 1910.

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de l'Oise.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Formerie[40]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais intégrée au canton de Grandvilliers.

La commune fait partie[Quand ?] de la juridiction d’instance, de grande instance ainsi que de commerce de Beauvais[41].

Intercommunalité

Formerie fait partie de la communauté de communes de la Picardie Verte, créée fin 1996 et qui regroupe l'ensemble des communes des cantons de Formerie, Grandvilliers et Marseille-en-Beauvaisis, ainsi que certaines communes du canton de Songeons.

La commune fait également partie du « Grand Beauvaisis », l'un des seize pays constituant le « Pays de Picardie »[réf. nécessaire].

Administration locale

Après le fusion de 2019 et jusqu'aux élections municipales, le conseil municipal est constitué de 25 membres, 18 issus du conseil municipal de Formerie élus en 2014 et les 7 conseillers municipaux élus à Boutavent.

Le maire actuel de Formerie est William Bous, chef d'entreprise. En 2014, il est réélu pour un 3e mandat[42]. Le 3 janvier 2019, il est élu maire de la commune nouvelle puis fait connaître sa candidature lors des municipales de 2020[43].

Liste des maires

Liste des maires successifs depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1945 André Mercier    
1945 1957 Fernand Gaudefroy    
1957 1963 Marcel Lecourtois    
1963 1977 Émile Giudicelli    
1977 1983 Étienne Seydoux    
1983 mai 2000[46] Hervé Joron PS Principal de collège
Conseiller général de Formerie (1987 → 1992)
Décédé en fonction
2000[47],[48] mars 2001[49] René Ménival   Retraité de Kindy[50]
mars 2001[51] décembre 2018 William Bous DVG Chef d'entreprise
Liste des maires de la commune nouvelle
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2019[52],[53] En cours
(au 29 mai 2020)
William Bous DVG Chef d'entreprise
Vice-président de la CC de la Picardie Verte (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[54]

Politique de développement durable

Afin de garantir l'adduction d'eau potable malgré la présence de pesticides et engrais parfois supérieure aux recommandations, la commune a décidé de lancer en 2018 une étude en vue de la réalisation d'installations de dépollution qui pourraient être réalisées en 2019[55].

Jumelages

Formerie est jumelée avec :

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[57].

En 2021, la commune comptait 2 105 habitants[Note 8], en augmentation de 2,38 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2361 1091 2981 2891 2571 2001 2881 2451 204
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2011 3491 2241 1731 2451 3001 3471 3651 340
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3411 3851 3941 3711 3641 3821 3741 3101 390
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 7121 9542 0752 1752 1792 1702 1112 0912 035
2021 - - - - - - - -
2 105--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 026 hommes pour 1 094 femmes, soit un taux de 51,6 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[59]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
10,5 
75-89 ans
13,7 
20,7 
60-74 ans
20,6 
21,5 
45-59 ans
19,5 
14,1 
30-44 ans
15,2 
16,6 
15-29 ans
12,5 
16,1 
0-14 ans
16,7 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[60]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Enseignement

La commune relève de l'académie d'Amiens. Les écoles sont gérées par l’inspection générale de l'inspection départementale de l’Éducation nationale de l'Oise[61].

La commune possède[Quand ?] une école maternelle, primaire ainsi qu'un collège[62] et une bibliothèque[63].

Sports

La commune dispose d'une piscine couverte[64].

L'équipe senior du district de l'Oise, Formerie E.S., évolue[Quand ?] en deuxième division[65].

Manifestations culturelles et festivités

  • Le conseil départemental de l'Oise organise chaque année à l'automne le festival Fanfares en fête.
  • Chaque année au mois d'octobre a lieu le Féstivôl de ch'Picôrdie Vérte. Créée en 1996, ce festival de musiques actuelles se déroule pendant deux jours.
  • La fête patronale a lieu le premier dimanche qui suit le 15 août.

Sécurité

La sécurité dans la commune est assurée[Quand ?] par une police municipale[66] et une brigade de gendarmerie (compagnie de Beauvais), installée dans la ville.

Cultes

Seul le culte catholique est assuré dans la commune.

La ville fait partie de la paroisse Notre Dame de Picardie Verte[67].

Les cultes protestant, musulman et judaïque peuvent être pratiqués à Beauvais.

Modèle:Message galerie

Économie

En 2004, Formerie se plaçait au 8183e rang des communes de plus de 1000 habitants les plus riches, avec un « revenu annuel médian par unité de consommation[68] » de 12 424 euros en 2004[69]. La moyenne du département était de 16 488 et la moyenne nationale de 15 849.

Les principales entreprises de la commune sont[Quand ?] :

  • Sivia (pigeons d'argile et revêtements de sol souples - 20 salariés) ;
  • chaudronnerie Gamma (40 salariés) ;
  • savons et détersifs Indal (25 salariés) ;
  • VSF (aliments du bétail - 20 salariés) ;
  • transports Frévial (140 salariés) ;
  • Le Bocage (abattoirs - 110 salariés) ;
  • maçonnerie Bouteleux (40 salariés) ;
  • supermarché Simply (40 salariés)[réf. nécessaire].

Formerie possède[Quand ?] un bureau de poste, une gendarmerie, deux pharmacies, le centre routier départemental, une caserne de pompiers[70] et accueille les bureaux de la communauté de communes de la Picardie Verte bien que le siège soit à Grandvilliers[réf. nécessaire].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Monument de la défense de Formerie.
  • L'église Notre-Dame datant du XVIIe siècle, comprenant une arcade du XVIe siècle provenant du château de Sarcus[71], située à l'emplacement d'un château fort détruits au XIIIe siècle, fut détruite par un incendie dans la nuit du 5 au 6 décembre 1933 puis reconstruite en 1937. Elle subit deux bombardements (de la part des Allemands et des Alliés) au cours de la Seconde Guerre mondiale[72],[23].
  • Château, du XIXe siècle[23].
  • Deux maisons passives, 73 rue Filsac, ont été construites en 2007. Il s'agit, selon leur constructeur, Richard Lefevbre, gérant de la société Les Airelles[73], de maisons qui ne nécessitent aucun chauffage ni climatisation pour leurs habitants. Ces deux maisons sont les premières en France à avoir obtenu le label « Maison passive » décerné par le Passivhaus Institute[74],[75].
  • Monument de la Défense de Formerie, lors de la Guerre franco-allemande de 1870, dédié à la mémoire du capitaine Dornat, du au sculpteur beauvaisien Henri-Léon Gréber et inauguré le [76].

Personnalités liées à la commune

  • André Mellenne (1893-1961), homme politique né à Formerie.
  • Hervé Delobel[pourquoi ?] (1952 - ), peintre[réf. nécessaire].
  • Pierre Tisseyre, alors lieutenant de l'armée française, a défendu le bourg à la tête d'une section de 36 soldats pendant 55 heures du 7 au 9 juin 1940, lors de la Bataille de France. Emmené en captivité en Silésie, il y écrit ses souvenirs sous le nom de 55 heures de guerre[77]. Une place de la commune commémore son dévouement depuis 2000[78],[79].

Héraldique

Armes de Formerie

Les armes de Formerie se blasonnent ainsi :
D'azur semé de fleurs de lys d'or, au donjon "Fort Marie" du même, surmontées d'une bannière de gueules chargée des mots in turribus firma en lettres aussi d'or brochants sur le semé ; à la bordure du même

Voir aussi

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Bibliographie

  • A. Bellou, « Notice historique et archéologique sur le bourg de Formerie », Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, Beauvais, Imprimerie départementale de l’Oise, vol. 12,‎ , p. 688-755 (ISSN 1280-5343, lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. Le conseil municipal de Boutavent du 3 juillet 2018 a approuvé la fusion par 18 voix pour et une contre, par un vote à bulletin secret (Source : Stéphanie Petit, « Formerie et Boutavent-la-Grange fusionnent », Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no 3562,‎ , p. 17).
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. Formerie et ses habitants les Formions, Formionnes
  2. « Communes limitrophes de Formerie » sur Géoportail..
  3. Selon les comptages SNCF, la gare accueillait en moyenne 16 voyageurs par jour ouvrable en 2003 ; cf. [PDF] SNCF / Aristote mentionné par le compte rendu du comité de ligne du 8 novembre 2004
  4. Recensement INSEE 1999
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
  11. « Station Météo-France Saint-Arnoult - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Orthodromie entre Formerie et Saint-Arnoult », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France Saint-Arnoult - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Orthodromie entre Formerie et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  16. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  17. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  18. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  23. a b c d et e Daniel Delattre (préf. Jean-François Mancel), L'Oise : Les 693 communes, Grandvilliers, Editions Delattre, , 316 p., p. 116-117.
  24. Camille Lévy, Le combat de Formerie : par le capitaine breveté C. Lévi, Cambrai, Imprimerie de Régnier frères, , 76 p. (lire en ligne) sur Gallica.
  25. « Les combats de Formerie, 28 octobre 1870 », sur http://crdp.ac-amiens.fr (consulté le ).
  26. Aristide Martinien : Guerre de 1870-1871 : État nominatif, par affaires et par corps, des officiers tués du 15 septembre 1870 au 12 février 1871 page 77
  27. La Campagne du Nord en 1870-1871, Souvenirs du Lieutenant-Colonel Pigouche, Commandant l'artillerie du 22e corps à l'Armée du Nord
  28. Colonel Le Hénaff et capitaine Henri Bornecque (préf. général Gassouin), Les chemins de fer français et la guerre, Paris, Librairie Chapelot, , 276 p. (lire en ligne), p. 61-62 sur Gallica.
  29. Aurélien Prévot (préf. François Caron et colonel Daniel Vauvillier), Les chemins de fer français dans la Première Guerre mondiale : Une contribution décisive à la victoire, Auray, LR Presse, , 423 p. (ISBN 978-2-903651-76-3), p. 216-217.
  30. « On décore toujours : M. Chéron distribue des Croix de guerre », Le Rappel, no 18936,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  31. décret du 6 avril 1922 - Journal Officiel du 8 avril 1922 (p. 3817)
  32. Ibid.
  33. Cité dans l'article « Il y a 70 ans, le 7 juin 1940 : Les Allemands bombardent la ville », Le Réveil,‎ , p. 16.
  34. « Fusion Formerie - Boutavent : réunion le 29 juin », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3504,‎ , p. 10.
  35. LP, « Au , Formerie et Boutavent ne feront plus qu’une : Les deux communes ont décidé de fusionner », Le Parisien, "dition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. « Formerie et Boutavent-la-Grange fusionnent : Le vote concernant la fusion entre Formerie et Boutavent-la-Grange s'est tenu le mardi 3 juillet lors du dernier conseil municipal avant l'été. Verdict : la fusion aura bien lieu », Le Réveil,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le mariage des deux communes pourrait charmer d’autres municipalités limitrophes. Blargies, Campeaux, Canny-sur-Therain, Saint-Arnoult entre autres pourraient solliciter un rattachement ».
  37. LP, « Au , Formerie et Boutavent ne feront plus qu’une : Les deux communes ont décidé de fusionner », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. « Arrêté préfectoral du 28 septembre 2018 portant création de la commune nouvelle de Formerie », Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Oise,‎ , p. 16-17 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  39. Benjamin Merieau et Ingrid Cordier, « La fusion de Formerie et de Boutavent officialisée pour le 1er janvier : La préfecture a validé la fusion des deux communes, qui ont désormais beaucoup de travail », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La fusion sera avantageuse pour Boutavent, qui pourra bénéficier de l'école et de la salle des fêtes de son ancienne voisine ».
  40. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  41. Carte judiciaire
  42. Matthias Schweisguth, « Le maire enfile une nouvelle écharpe : William Bous repart pour un troisième mandat. Nicole Davesne remplace Édouard Plé comme adjoint. », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3283,‎ , p. 12.
  43. « William Bous brigue un nouveau mandat : Il l'a annoncé à la fin des vœux vendredi soir. William Bous se représentera. Il espère que la commune fusionnée de Boutavent sera représentée au conseil municipal », Le Bonhomme picard, édition Breteuil - Crèvecœur, no 3585,‎ , p. 23.
  44. Source : Notice historique et archéologique sur le bourg de Formerie par A. Bellou
  45. « Alexis, Achille Delaunay (1838-1915) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  46. « Décès du maire : la ville en état de choc », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. « Formerie : Municipales : Claude Berthuit fait figure de favori », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « René Ménival, l'actuel premier adjoint, pourrait postuler au fauteuil de maire. « Je compte vingt-quatre ans de présence au conseil, dont dix-sept comme premier adjoint, aux côtés d'Hervé Joron ».
  48. « René Ménival élu maire », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. « Le maire jette l'éponge », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « René Ménival a obtenu 18 voix. Le dix-neuvième conseiller a déposé un bulletin blanc. M. Bous a été élu premier adjoint ».
  50. « Hommage au fondateur des jardins familiaux : René Ménival, une vie au service des autres », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers,‎ , p. 16.
  51. « William Bous candidat à la mairie », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « William Bous brigue donc le fauteuil de maire, en accord avec René Ménival, maire sortant qui figure sur la liste mais ne souhaite pas se représenter comme que premier magistrat ».
  52. « William Bous nouveau maire de la commune nouvelle de Formerie », Le Réveil,‎ (lire en ligne).
  53. Matthias Schweisguth, « William Bous, maire du nouveau Formerie : Formerie et Boutavent ont fusionné le 1er janvier 2019. Les élus des deux anciens conseils municipaux ont élu le nouveau maire et les adjoints », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers,‎ , p. 11 « William Bous, seul candidat, était réélu maire de Formerie. Au niveau des adjoints, les élus précédents étaient Micheline Binder, Gérard Besnier, JeanPaul Soulez et Guy Desmarest. Ils ont été réélus. L’ancien maire de Boutavent, Joël Hucleux, a été élu cinquième adjoint. Pour rappel, le conseil municipal de Boutavent n’avait qu’un seul adjoint, Yves Lefrançois ».
  54. Pierre-Emmanuel Reger, « A Formerie, William Bous a été réélu maire : William Bous, maire de Formerie depuis 2001, a été réélu jeudi 28 mai 2020 à l'unanimité par le conseil municipal à la salle des fêtes Louis Jouvet à Formerie », Le Réveil,‎ (lire en ligne, consulté le ) « William Bous était le seul candidat à sa propre succession. Maire de Formerie (Oise) depuis 2001, il a été réélu jeudi 28 mai 2020 à la tête de la commune (...) Il est élu au conseil municipal depuis 1989 ».
  55. Élie Julien, « Formerie : une usine de traitement en projet pour préserver la qualité de l’eau : Face à des taux de pesticides parfois problématiques, la commune vient de voter le budget consacré aux études de cet équipement estimé à 2 M€ et dont les travaux pourraient débuter dans moins de deux ans », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  66. Annuaire des services de Police Municipale
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  73. Plus d'informations
  74. Passivhaus Institute
  75. Selon l'Adème, ces habitations utilisent les apports solaires et consomment moins de 15 kWh par m² et par an, soit 10 fois moins que l’habitat des années 90. Leur prix est plus élevé, mais les dépenses annuelles de chauffage sont inférieures à 200  pour une surface habitable de 132 m2.
  76. Jean-Yves Bonnard, « Le monument de la Défense de Formerie », La Guerre de 1870-1871 dans l'Oise, CDDP Oise - CANOPÉ 60, (consulté le ).
  77. Pierre Tisseyre, 55 heures de guerre, Paris, Flammarion, (présentation en ligne).
  78. « Un hommage à Pierre Tisseyre qui a résisté aux Allemands à Formerie en 1940 : Pierre Tisseyre est un militaire français qui a défendu Formerie à la tête d'un groupe de 36 hommes en juin 1940. La Ville lui rendra hommage le 8 mai en dévoilant une plaque commémorative en présence de sa famille et de personnalités canadiennes », Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no 3551,‎ , p. 17.
  79. « Se souvenir de « 55 heures de guerre » passées à Formerie : La réédition de ce livre sur trois jours de résistance de juin 1940 sera au centre des commémorations », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).