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Euroligue de basket-ball

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Euroligue de basket-ball
Turkish Airlines EuroLeague
Généralités
Sport Basket-ball
Création 1958
Autre(s) nom(s) Coupe des champions européens (1958-1991)
Organisateur(s) EuroLeague Basketball
ULEB
Catégorie Continentale
Périodicité Annuelle
Lieu(x) Europe
Participants 18 équipes
Statut des participants Professionnel
Senior masculin
Site web officiel (en) Site officiel
Hiérarchie
Hiérarchie 1er échelon européen
Niveau inférieur EuroCoupe

Palmarès
Tenant du titre Panathinaïkos Athènes (2024)
Plus titré(s) Real Madrid (11)
Pour la dernière compétition voir :
EuroLigue 2024-2025

L’Euroligue de basket-ball (EuroLeague), officiellement Turkish Airlines EuroLeague et anciennement dénommée Coupe des champions européens (de sa création en 1958 jusqu'en 1991), est une compétition annuelle de basket-ball masculin. Organisée par Euroleague Basketball, c'est la compétition interclubs la plus prestigieuse en Europe et son vainqueur est, de ce fait, sacré champion d'Europe[1].

Elle se dispute dans un système de ligue semi-fermée regroupant 18 équipes, 11 d'entre elles bénéficiant d'une licence leur assurant une place pendant plusieurs saisons[2],[3]. Elle est en concurrence avec la Ligue des champions de basket-ball, organisée par la FIBA Europe, qui sélectionne les équipes en fonction de leur classement national lors de la saison précédente.

La compétition se déroule en deux phases : une saison régulière sous forme de championnat opposant toutes les équipes, puis un tournoi à élimination directe culminant lors du Final Four, où les 4 dernières équipes en lice se disputent le titre sur un week-end.

La naissance de la Coupe des champions

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Le journal L'Équipe est généralement considéré comme l'initiateur de l'idée d'une compétition européenne des clubs. Des discussions se tiennent pendant le championnat d'Europe 1957 qui a lieu en Bulgarie, au sein d'une commission regroupant le Yougoslave Borislav Stanković, l'Espagnol Raimundo Saporta, le Français Robert Busnel, le Tchécoslovaque Miloslav Kříž et le Soviétique Nikolaï Semachko.

Le résultat de cette commission est la création d'une compétition regroupant les clubs champions de leur championnat national. Le journal français fournit le trophée pour la première édition, dont la finale se déroule en 1958, et qui regroupe 22 équipes. Le club soviétique de ASK Riga est le premier vainqueur, battant en deux manches le représentant bulgare Academic Sofia[4]. Dès cette première édition, la politique internationale a des répercussions sur la compétition : lors des demi-finales, le Real Madrid n'est pas autorisé par Franco à se rendre en URSS. La FIBA déclare le club soviétique vainqueur de la série par 2 victoires à 0.

La deuxième édition voit de nouveau des événements extra sportifs décider du vainqueur : Simenthal Milan est déclaré vaincu en deux manches par le club cairoteĺ de Gezira. Cette décision de la FIBA fait suite au refus des Italiens d'évoluer sur un terrain en extérieur en Égypte. La finale oppose les deux finalistes de la première édition, Riga et Sofia. Riga remporte les deux rencontres et conserve son trophée.

Lors de la troisième édition, un deuxième club soviétique est autorisé à participer à la compétition : Dinamo Tbilissi. La finale voit s'opposer les deux clubs soviétiques, toujours au bénéfice du club de Riga qui remporte son troisième trophée consécutif.

La saison suivante, la FIBA trouve enfin une solution aux problèmes politiques. Les matchs posant problème sont ainsi disputés sur terrain neutre : c'est ainsi que le Real Madrid échoue en demi-finale face au club de Riga : le match aller, disputé à Paris, voit la victoire du club espagnol, mais le club soviétique refait son retard lors du match retour à Prague et s'impose aisément, s'octroyant ainsi le droit de disputer sa quatrième finale consécutive. De nouveau, celle-ci oppose deux clubs d'URSS, le CSKA Moscou, qui met un terme à la domination du club de Riga sur le basket-ball européen.

La saison suivante, la montée en puissance du Real sur la scène européenne se confirme : le club espagnol atteint la finale. Mais de nouveau, le club madrilène se voit confronter à des problèmes politiques, Franco refusant toujours de donner l'autorisation au Real de se rendre sur le sol soviétique pour affronter Tbilissi. Cet obstacle est finalement contourné par le versement de la somme de 200 000 dollars par le club espagnol au club soviétique afin que celui-ci accepte de disputer le titre sur une finale disputée sur une seule rencontre et sur terrain neutre. La rencontre se dispute finalement à Genève, et Tbilissi, par sa victoire 90-83, confirme la domination du basket-ball soviétique sur la scène européenne.

Le Real retrouve la finale lors de la saison suivante. Il se voit opposer à un autre club soviétique, le CSKA Moscou. La finale aller, disputée à Madrid, voit le Real prendre un avantage conséquent grâce à une victoire de 17 points. Le match retour est le premier d'un club espagnol sur le sol soviétique : Moscou remporte la partie, mais surtout comble son retard, l'emportant également de 17 points. Une belle, disputée de nouveau à Moscou au lendemain du match retour, donne le titre au CSKA[5].

Le Real remporte enfin son premier trophée dans cette compétition la saison suivante, en 1964. Il remporte la finale face au club tchèque du Spartak de Brno. Le Real, grâce à une victoire de 20 points lors du match retour à Madrid, comble son retard de 11 points. Lors de cette même saison, la compétition souffre de l'absence du CSKA Moscou, dont les joueurs composent la majorité de l'équipe d'URSS. Or celle-ci a réquisitionné ses joueurs pour préparer la prochaine échéance olympique de Tokyo.

Le Real, en conservant son trophée lors de la saison suivante, confirme sa prise du pouvoir au sein du basket-ball européen. Cela est d'autant plus convaincant que les Madrilènes battent le CSKA de retour sur la scène européenne.

À partir de la saison suivante, la finale se dispute sur une seule rencontre. Celle-ci oppose deux équipes inédites à ce stade de la compétition, le Simenthal Milan et le club du Slavia Prague. La finale disputée en Italie à Bologne, voit la victoire du club de Milan sur le score de 77 à 72.

Milan rejoint de nouveau la finale la saison suivante. Cette fois le club italien se voit opposer au Real. Celui-ci a l'avantage d'évoluer à domicile, la finale se déroulant à Madrid, et remporte son troisième titre sur le score de 91 à 83.

Dès la saison suivante, le Real enrichit son palmarès d'un quatrième titre en battant le Spartak de Brno.

Puis, en 1969, une nouvelle rencontre CSKA-Real figure au programme de la finale de Barcelone. Cette fois, le titre revient aux Soviétiques qui remportent la rencontre sur le score de 103 à 99 après une double prolongation[5].

Les années 1970-1980 : le grand Varèse

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Ottorino Flaborea brandit le premier trophée de Varèse en 1970.

La finale de 1970 à Sarajevo voit un nouveau venu, le club italien de l'Ignis Varèse, atteindre le stade final de la compétition. Les Italiens se voient opposer à un habitué des finales, le CSKA Moscou, mais remportent finalement leur premier trophée sur le score de 79-74[6].

Cette première victoire est le début de la domination du club italien sur le basket-ball européen. Varèse dispute dix finales consécutives, remportant au passage cinq titres. Le pivot italien Dino Meneghin dispute ces dix finales. L'un de ses principaux rivaux est le CSKA : celui-ci prend sa revanche lors de l'édition de 1971, puis perd en 1973[6].

En 1973, c'est le club yougoslave de Yugoplastika Split qui dispute le titre aux Italiens, ceux-ci l'emportant d'un seul point à Tel-Aviv.

L'autre grand rival de Varèse durant cette période est le Real. Les deux clubs se disputent le titre lors des trois finales suivantes, le Real remportant l'édition de 1974, Varèse les deux suivantes.

En 1977, un nouveau club s'inscrit au palmarès de la compétition : le Maccabi Tel-Aviv bat Varèse sur le score de 78 à 77.

Une nouvelle finale Real-Varèse figure au programme de l'édition 1978. Le Real remporte son sixième titre, devenant le club le plus titré de la compétition.

La finale de 1979 est la dernière finale de Varèse. Lors de celle-ci, le club italien échoue face au KK Bosna de Sarajevo.

Le Real retrouve de nouveau le stade de la finale la saison suivante, rencontrant le Maccabi Tel-Aviv. Grâce à une victoire 89 à 85 à Berlin, le Real remporte son septième titre européen.

Les années 1980-1990

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La saison suivante, le Maccabi arrive à remporter le titre face à un club italien, Sinudyne Bologne. Puis c'est le début d'une domination du basket-ball italien sur le basket-ball européen. Les deux saisons suivantes, Cantù remporte le titre face au Maccabi, puis face à un autre club italien Billy Milan[7]. C'est ensuite au tour de Banco di Roma d'ajouter son nom au palmarès face au FC Barcelone.

Le Cibona Zagreb, avec Dražen Petrović, remporte les deux titres suivants, face au Real Madrid, qu'il rejoint en 1986, et le Žalgiris Kaunas, club de l'autre star du basket-ball européen Arvydas Sabonis. La confrontation entre les deux stars tourne à l'avantage de Petrović qui réussit 22 points alors que Sabonis reçoit cinq fautes lors de la première mi-temps.

L'année suivante, la finale voit s'affronter deux clubs habitués de ce stade de la compétition : les Italiens de Tracer Milan sont opposés aux Israéliens du Maccabi Tel-Aviv. Ces deux équipes ont terminé en tête de leur poule de six, au cours desquelles la surprise est venue d'une petite ville française, Orthez (8 000 habitants), qui a battu à domicile ses cinq concurrents mais a aussi réussi l'exploit de s'imposer sur la parquet du Real Madrid (95-87[8], avec en particulier 9 paniers à 3 points du meneur Freddy Hufnagel, qui inscrit 31 points[9]), échouant de peu à se qualifier pour la finale (troisièmes avec 16 points). La victoire est finalement remportée par les Italiens sur le score de 71 à 69.

À partir de la saison 1987-1988, la compétition se termine par un carré final (en anglais « Final Four »). La première édition de ce Final Four se déroule à Gand et voit s'affronter le Maccabi Tel-Aviv face au Partizan Belgrade d'une part, et Milan face à l'Aris Salonique d'autre part. Le Maccabi et Milan se qualifient pour la finale. Comme la saison précédente, le club italien remporte la rencontre[7].

Le Final Four de 1989 voit le club de Yugosplatika Split atteindre le Final Four. Les experts donnent peu de chance à cette équipe composée de jeunes joueurs de pouvoir inscrire son nom au palmarès face à de grands clubs européens comme Barcelone, que Split doit rencontrer en demi-finale, ou les Grecs de Salonique de Níkos Gális qui rencontrent le Maccabi. Split se débarrasse de Barcelone puis remporte la finale face au Maccabi sur le score de 75-70.

L'équipe de Božidar Maljković, avec des individualités comme Toni Kukoč, Dino Rađa ou Velimir Perasović, confirme dès la saison suivante, remportant le Final Four de Saragosse. En demi-finale, Split élimine sèchement les Français de Limoges avant d'empêcher Barcelone de remporter pour la première fois cette compétition.

Les années 1990-2000

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Malgré quelques départs, dont Rađa, Split se présente de nouveau au Final Four de 1991. Après avoir éliminé les Italiens de Pesaro, Split retrouve de nouveau Barcelone, qui a battu le Maccabi. Barcelone est dirigé par l'ancien entraîneur de Split, Maljković, mais cela n'empêche pas le club yougoslave de remporter son troisième titre consécutif. Cet exploit a seulement été réalisé par Riga dans le passé et n'a toujours pas été réalisé depuis.

Le basket-ball yougoslave remporte un quatrième titre avec la victoire du Partizan Belgrade au Final Four d'Istanbul. Ce dernier est d'autant plus remarquable que Belgrade (comme les 2 autres clubs yougoslaves engagés), en raison des événements politiques en Yougoslavie, doit disputer toutes ses rencontres à domicile en dehors du pays. Le Partizan, qui choisira Fuenlabrada en Espagne comme terre d'asile, disputera finalement une seule rencontre à Belgrade, lors des quarts de finale remportés en 3 manches contre l'équipe de Knor Bologne (le premier de la série le 12 mars 1992). En demi-finale, les joueurs du jeune entraîneur Željko Obradović battent les Italiens de Milan puis le club espagnol de Badalone en finale grâce à ses deux arrières Predrag Danilović et Aleksandar Đorđević, avec un « jump shoot » à 3 points de ce dernier sur la sirène.

Le Final Four de 1993 à Athènes voit Maljković emmener un troisième club à ce stade de la compétition, le CSP Limoges. Les Français éliminent le Real Madrid en demi-finale, alors qu'un ancien joueur de Maljković, Kukoč, qualifie son club de Benetton Trévise dans l'autre demi-finale qui l'oppose au club grec de Salonique. Dans une finale hyper défensive, le CSP Limoges remporte le premier titre français dans cette compétition : c'est même le premier titre français dans une compétition européenne de clubs champions tous sports collectifs confondus, quelques semaines avant que l'Olympique de Marseille remporte la Ligue des champions 1992-1993. Kukoč se console avec un troisième titre de MVP du Final Four.

L'année suivante, Željko Obradović, qui avait déjà remporté le titre avec le Partizan, remporte le titre avec le club espagnol de la Joventut Badalona face à l'Olympiakós le Pirée, premier club grec à atteindre la finale. Il remporte de nouveau la compétition l'année suivante avec un autre club espagnol, le Real Madrid, de nouveau face à l'Olympiakós. Le Real remporte son huitième titre, conduit sur le terrain par Arvydas Sabonis qui remporte le titre de MVP du Final Four[10].

L'année suivante voit un club grec s'inscrire pour la première fois au palmarès de l'épreuve. Cet honneur est réservé au Panathinaïkos, dirigé par... Maljković, qui remporte avec cette victoire son quatrième titre avec trois clubs différents. Ce dernier titre est toutefois l'objet d'une controverse, Stojko Vranković contrant à l'ultime seconde un dernier tir de Barcelone. Or le ballon ayant auparavant touché le panneau, le panier aurait dû être accordé, ce qui aurait donné le titre aux Espagnols[11]

Le basket-ball grec assoit sa domination sur la scène européenne avec la victoire des rouges de l'Olympiakos en 1997. Le club grec élimine Union Olimpija en demi-finale, puis le FC Barcelone sur le score sans appel de 73 à 58 en finale. C'est la première édition qui porte le nom d'Euroligue.

Le club italien de Kinder Bologne, dirigé par Ettore Messina, ajoute un nouveau nom au palmarès de la compétition en 1998.

L'année suivante, c'est le club lituanien de Žalgiris Kaunas qui empêche le club d'Ettore Messina de réaliser le doublé.

En 2000, le final four de l'Euroligue se dispute à Thessalonique en Grèce. Le Panathinaïkós y remporte son 2e titre européen en venant à bout du Maccabi Tel-Aviv 73 à 67.

La bataille FIBA-ULEB

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En 2000, un nouvel organisme prend de l'ampleur : l'ULEB. Celui-ci, qui est une association des ligues professionnelles européennes, se plie bien souvent à la volonté de la plupart des très grands clubs européens, plus particulièrement les Italiens et les Espagnols. Cette ligue, indépendante de la FIBA, crée pour la saison 2000-2001 une nouvelle compétition : l'Euroligue.

Celle-ci verra la victoire du Kinder Bologne, tandis que la compétition toujours organisée par la FIBA, la Suproligue, verra la victoire du Maccabi Tel-Aviv.

La compétition est depuis lors coorganisée par la FIBA, bien que ce soit l’ULEB qui en soit majoritairement représentative au point que l'on appelle parfois la compétition ULEB Euroleague.

Les années 2000

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Après la saison 2000-2001 et ses deux compétitions majeures, le retour à une compétition unique voit les clubs du Panathinaïkos, du Maccabi, du Benetton Trévise et du Kinder Bologne atteindre le « Final Four » de Bologne. Le Panathinaïkos remporte la finale face à Bologne[12]. Željko Obradović devient l'entraîneur le plus titré dans la compétition majeure européenne, remportant son cinquième titre.

Le Final Four de 2003 se déroule à Barcelone. Le club local, dirigé par Dejan Bodiroga, en profite pour inscrire enfin son nom au palmarès. Les Catalans battent le CSKA Moscou en demi-finale, puis le Benetton Trévise en finale sur le score de 76 à 65[13].

Tel-Aviv est le club hôte du Final Four de 2004. Le Maccabi parvient à s'y qualifier. En demi-finale, il élimine le CSKA puis écrase la Fortitudo Bologne en finale[14].

La saison suivante, certains estiment que le CSKA Moscou remportera la compétition, d'autant plus que le Final Four se déroule à Moscou. Mais les Espagnols de Tau Vitoria éliminent le club russe en demi-finale avant d'échouer en finale face au Maccabi qui réalise le doublé, ce qui n'a plus été réalisé depuis les victoires de Split[15].

En 2006, Molten est choisi pour réaliser le ballon officiel de la compétition. Le CSKA Moscou prend sa revanche en remportant cette édition, mettant fin aux espoirs du Maccabi de réaliser le triplé[16].

Le CSKA Moscou est de nouveau au rendez-vous du Final Four de 2007, qui a lieu dans la salle du Panathinaïkos. Celui-ci, dirigé par Željko Obradović, remporte la finale face au CSKA Moscou sur le score de 93-91[17].

Le Final Four 2008 de Madrid abrite les festivités commémorant le cinquantenaire de la compétition, qui voit le CSKA Moscou d'Ettore Messina reprendre son trophée en triomphant du Maccabi[18].

L'année 2009 est l'année de la domination du Panathinaïkos, qui remporte son cinquième titre en finale face au CSKA Moscou sur le score de 73 à 71.

Lors de la saison 2023-2024, le 5 janvier 2024, la rencontre de la 19e journée entre le Real Madrid et l'Anadolu Efes est historique : les Espagnols l'emportent sur le score de 130 à 126 après quatre prolongations[19]. Cette rencontre, la 5711e en Euroligue et la 18e y atteignant la double-prolongation, bat un grand nombre de records de l'histoire de la compétition[20] :

  • Le plus de points inscrits par une équipe sur un match : 130 pour le Real et 126 pour l'Anadolu Efes (le précédent record, 123 points, était détenu par le Panathinaïkos Athènes et le Maccabi Tel-Aviv) ;
  • Le plus de points inscrits par les deux équipes conjointement : 256 points (le précédent record atteignait 232 points lors de la victoire du Panathinaïkos sur la Fortitudo Bologne 118-114) ;
  • Le plus grand nombre de points inscrits en prolongations (les quatre périodes de 5 minutes supplémentaires se sont conclues sur le score de 49-45 pour le Real, soit 94 points inscrits) ;
  • La plus longue rencontre disputée, avec 60 minutes de temps de jeu effectif (aucune rencontre n'avait connu plus de deux prolongations, ici elles ont duré aussi longtemps que chaque mi-temps) en un peu plus de trois heures (la rencontre a débuté à 20h45 heure locale pour se conclure à 23h48) ;
  • La première fois qu'une équipe compte trois joueurs à 25 points marqués ou plus (pour le Real : Musa compte 40 points, Hezonja 31 et Campazzo 25) ;
  • La première fois qu'au sein d'une même équipe, quatre joueurs signent une évaluation supérieure à 25 (pour le Real : Musa atteint une évaluation de 46, Tavares 35, Campazzo 30 et Hezonja 26) ;
  • Le temps de jeu le plus important pour un joueur : deux joueurs du côté de l'Anadolu Efes sont ainsi les premiers à dépasser la barre des 50 minutes disputées sur un seul match (53 minutes et 11 secondes pour Larkin et 52 minutes et 56 secondes pour Pleiß).

Lors de la saison 2023-2024, le , Nigel Hayes établit un nouveau record du nombre de points marqués dans une rencontre d'Euroligue avec 50 points (à 18 sur 27 au tir). Le précédent record était détenu depuis 2019 par Shane Larkin avec 49 points[21].

Format de la compétition

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Format résumé

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18 équipes s'affrontent en deux phases :

  • une saison régulière qualifiant 8 équipes
  • une phase finale se déroulant en deux temps :
    • des quarts de finale disputées au meilleur des cinq manches
    • un Final Four, avec demi-finales et finale en manche sèche

Format détaillé

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18 équipes prennent part à la compétition, qui se déroule en deux phases (phase de groupe puis phase finale) :

  • la première phase consiste en une saison régulière se disputant sous forme de championnat où chaque équipe affronte successivement les 17 autres en match aller-retour, soit 34 matchs par club. À l'issue de cette saison régulière, les 8 premières équipes du classement de cette poule unique se qualifient pour la phase finale.
  • la seconde phase se joue par élimination directe et a lieu en deux temps :
    • d'abord, les 8 équipes qualifiées s'affrontent lors des quarts de finale, les oppositions étant déterminées par le classement de la première phase (le 1er face au 8e, le 4e face au 5e, le 2e face au 7e et le 3e face au 6e). Ces quarts de finale se disputent sous la forme de série au meilleur des cinq matchs, l'équipe la mieux classée ayant l'avantage d'accueillir les deux premières manches et surtout la cinquième, décisive, jouée si nécessaire.
    • les vainqueurs des quarts de finale se retrouvent pour l'ultime étape de la compétition, le Final Four, qui se dispute sur un week-end dans une ville désignée avant la saison. Les quatre clubs encore en lice s'affrontent en demi-finales (les oppositions étant déterminées par le tableau des quarts de finale), match pour la 3e place et enfin finale. Chaque tour se joue en une manche sèche. Le vainqueur de la finale remporte l'EuroLigue et est sacré champion d'Europe.

Équipes participantes

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18 équipes prennent part à l'EuroLigue :

  • 13 aux détenteurs de licences longue durée ;
  • 2 au vainqueur et au finaliste de l'Eurocoupe de la saison précédente ;
  • 2 invitations (wild-cards) d'une durée de deux ans ;
  • 1 invitation (wild-cards) d'une durée de un an.
Clubs détenant une licence longue durée
Pays Club
Drapeau de l'Espagne Espagne FC Barcelone
Drapeau de l'Espagne Espagne Real Madrid
Drapeau de l'Espagne Espagne TD Systems Baskonia Vitoria-Gasteiz
Drapeau de la Grèce Grèce Olympiakós Le Pirée
Drapeau de la Grèce Grèce Panathinaïkos OPAP Athènes
Drapeau d’Israël Israël Maccabi Playtika Tel-Aviv
Drapeau de l'Italie Italie AX Armani Exchange Milan
Drapeau de la Lituanie Lituanie Žalgiris Kaunas
Drapeau de la Russie Russie CSKA Moscou[note 1]
Drapeau de la Turquie Turquie Anadolu Efes Istanbul
Drapeau de la Turquie Turquie Fenerbahçe Beko Istanbul
Drapeau de l'Allemagne Allemagne Bayern Munich
Drapeau de la France France LDLC ASVEL Villeurbanne
Année Lieu de la finale Vainqueur Finaliste 1re manche 2e manche 3e manche 4e manche 5e manche
Coupe d’Europe des clubs champions : finale en 2 manches aller-retour
1958 - ASK Riga (1) Academic Sofia *86-81 84-*71 -
1959 - ASK Riga (2) Academic Sofia *79-58 69-*67 -
1960 - ASK Riga (3) Dinamo Tbilisi 61-*51 *69-62 -
1961 - CSKA Moscou (1) ASK Riga *61-66 87-*62 -
1962 Drapeau de la Suisse Genève Dinamo Tbilissi (1) Real Madrid 90-83 -
1963 - CSKA Moscou (2) Real Madrid 69-*86 *91-74 *99-80 -
1964 - Real Madrid (1) Spartak Brno 99-*110 *84-64 -
1965 - Real Madrid (2) CSKA Moscou 81-*88 *76-62 -
Coupe d’Europe des clubs champions : finale à 4 (Final Four)
1966 Bologne Olimpia Milan (1) Slavia Prague 77-72 -
1967 Madrid Real Madrid (3) Olimpia Milan 91-83 -
Coupe d’Europe des clubs champions : finale en 1 manche sèche
1968 Lyon Real Madrid (4) Spartak Brno 98-95 -
1969 Barcelone CSKA Moscou (3) Real Madrid 103-99 (a.2p.) -
1970 Sarajevo Ignis Varèse (1) CSKA Moscou 79-74 -
1971 Anvers CSKA Moscou (4) Ignis Varèse 67-53 -
1972 Tel-Aviv Ignis Varèse (2) Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Jugoplastika Split 70-69 -
1973 Liège Ignis Varèse (3) CSKA Moscou 71-66 -
1974 Nantes Real Madrid (5) Ignis Varèse 84-82 -
1975 Anvers Ignis Varèse (4) Real Madrid 79-66 -
1976 Drapeau de la Suisse Genève Mobilgirgi Varèse (5) Real Madrid 81-74 -
1977 Belgrade Maccabi Tel-Aviv (1) Mobilgirgi Varèse 78-77 -
1978 Munich Drapeau de l'Espagne Real Madrid (6) Mobilgirgi Varèse 75-67 -
1979 Grenoble Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Bosna Sarajevo (1) Emerson Varèse 96-93 -
1980 Berlin Drapeau de l'Espagne Real Madrid (7) Maccabi Tel-Aviv 89-85 -
1981 Strasbourg Maccabi Tel-Aviv (2) Synudine Bologne 80-79 -
1982 Cologne Squibb Cantù (1) Maccabi Tel-Aviv 86-80 -
1983 Grenoble Ford Cantù (2) Olimpia Milan 69-68 -
1984 Drapeau de la Suisse Genève Banco di Roma (1) Drapeau de l'Espagne FC Barcelone 79-73 -
1985 Le Pirée Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Cibona Zagreb (1) Drapeau de l'Espagne Real Madrid 87-78 -
1986 Budapest Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Cibona Zagreb (2) Žalgiris Kaunas 94-82 -
1987 Drapeau de la Suisse Lausanne Olimpia Milan (2) Maccabi Tel-Aviv 71-69 -
Coupe d’Europe des clubs champions : retour au Final Four
1988 Gand Olimpia Milan (3) Maccabi Tel-Aviv 90-84 -
1989 Munich Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Jugoplastika Split (1) Maccabi Tel-Aviv 75-69 -
1990 Saragosse Jugoplastika Split (2) FC Barcelone 72-67 -
Ligue des champions d’Europe
1991 Paris Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Pop 84 Split (3) Drapeau de l'Espagne FC Barcelone 70-65 -
1992 İstanbul Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Partizan Belgrade (1) Joventut de Badalone 71-70 -
1993 Le Pirée CSP Limoges (1) Benetton Trévise 59-55 -
1994 Tel-Aviv Joventut de Badalone (1) Olympiakós Le Pirée 59-57 -
1995 Saragosse Real Madrid (8) Olympiakós Le Pirée 73-61 -
1996 Paris Drapeau de la Grèce Panathinaïkós Athènes (1) Drapeau de l'Espagne FC Barcelone 67-66 -
Euroligue
1997 Rome Olympiakós Le Pirée (1) FC Barcelone 73-58 -
1998 Barcelone Kinder Bologne (1) AEK Athènes 58-44 -
1999 Munich Žalgiris Kaunas (1) Kinder Bologne 82-74 -
2000 Thessalonique Panathinaïkós Athènes (2) Maccabi Tel-Aviv 73-67 -
Euroligue (ULEB) et Suproligue (FIBA Europe)
2001 Paris Maccabi Tel-Aviv (3) Panathinaïkós Athènes 81-67 -
  Kinder Bologne (2) Tau Vitoria *68-85 *94-73 80-*60 79-*96 *82-74
ULEB Euroligue
2002 Bologne Panathinaïkós Athènes (3) Kinder Bologne 89-83
2003 Barcelone FC Barcelone (1) Benetton Trévise 76-65
2004 Tel-Aviv Maccabi Tel-Aviv (4) Skipper Bologne 118-74
2005 Moscou Maccabi Tel-Aviv (5) Tau Vitoria 90-78
2006 Prague CSKA Moscou (5) Maccabi Tel-Aviv 73-69
2007 Athènes Panathinaïkós Athènes (4) CSKA Moscou 93-91
2008 Madrid CSKA Moscou (6) Maccabi Tel-Aviv 91-77
2009 Berlin Panathinaïkós Athènes (5) CSKA Moscou 73-71
2010 Paris FC Barcelone (2) Olympiakós Le Pirée 86-68
2011 Barcelone Panathinaïkós Athènes (6) Maccabi Tel-Aviv 78-70
2012 Istanbul Olympiakós Le Pirée (2) CSKA Moscou 62-61
2013 Londres Olympiakós Le Pirée (3) Real Madrid 100-88
2014 Milan Maccabi Tel-Aviv (6) Real Madrid 98-86ap
2015 Madrid Real Madrid (9) Olympiakós Le Pirée 78-59
2016 Berlin CSKA Moscou (7) Fenerbahçe 101-96ap
2017 Istanbul Fenerbahçe (1) Olympiakós Le Pirée 80-64
2018 Belgrade Real Madrid (10) Fenerbahçe 85-80
2019 Vitoria-Gasteiz CSKA Moscou (8) Anadolu Efes Istanbul 91-83
2020 Cologne Édition annulée en raison de la pandémie de Covid-19
2021 Cologne Anadolu Efes Istanbul (1) FC Barcelone 86-81
2022 Belgrade Anadolu Efes Istanbul (2) Real Madrid 58-57
2023 Kaunas Real Madrid (11) Olympiakós Le Pirée 79-78
2024 Berlin Panathinaïkós Athènes (7) Real Madrid 95-80

Lors des finales à plusieurs manches, le signe * précède le score de l’équipe jouant à domicile.

Bilan par club

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Rang Équipe Titres Finales perdues Années des victoires
1 Real Madrid 11 10 1964, 1965, 1967, 1968, 1974, 1978, 1980, 1995, 2015, 2018, 2023
2 CSKA Moscou 8 6 1961, 1963, 1969, 1971, 2006, 2008, 2016, 2019
3 Panathinaïkós Athènes 7 1 1996, 2000, 2002, 2007, 2009, 2011, 2024
4 Maccabi Tel-Aviv 6 9 1977, 1981, 2001, 2004, 2005, 2014
5 Pallacanestro Varese 5 5 1970, 1972, 1973, 1975, 1976
6 Olympiakós Le Pirée 3 6 1997, 2012, 2013
7 Olimpia Milan 3 2 1966, 1987, 1988
8 KK Split 3 1 1989, 1990, 1991
ASK Riga 1958, 1959, 1960
10 FC Barcelone 2 6 2003, 2010
11 Virtus Bologne 2 3 1998, 2001
12 Anadolu Efes Istanbul 2 1 2021, 2022
13 Cibona Zagreb 2 0 1985, 1986
Pallacanestro Cantù 1982, 1983
14 Fenerbahçe 1 2 2017
15 Žalgiris Kaunas 1 1 1999
Joventut Badalona 1994
Dinamo Tbilissi 1962
19 CSP Limoges 1 0 1993
Partizan Belgrade 1992
Virtus Rome 1984
Bosna Sarajevo 1979
23 Academic Sofia 0 2
BC ŽS Brno
Benetton Trévise
Tau Vitoria
27 Slavia Prague 0 1
AEK Athènes
Fortitudo Bologne

Bilan par pays

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Rang Pays Titres Finales perdues
1 Drapeau de l'Espagne Espagne 14 19
2 Drapeau de l'Italie Italie 13 13
3 Drapeau de la Grèce Grèce 10 8
4 Drapeau de la Russie Russie 8 6
5 Drapeau d’Israël Israël 6 9
6 Drapeau de la Croatie Croatie 5 1
7 Turquie 3 3
8 Drapeau de la Lettonie Lettonie 3 1
9 Drapeau de la Lituanie Lituanie 1 1
Drapeau de la Géorgie Géorgie
11 Drapeau de la Bosnie-Herzégovine Bosnie-Herzégovine 1 0
Drapeau de la France France
Drapeau de la Serbie Serbie
14 Drapeau de la Tchéquie Tchéquie 0 3
15 Bulgarie 0 2

Statistiques

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Bilans par entraîneur

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Récompenses individuelles

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Un certain nombre de récompenses individuelles sont décernées. Des titres de MVP de la semaine et du mois sont attribués au cours de la saison. Le meilleur joueur de la saison et le MVP du Final Four sont désignés en fin de saison. D'autres trophées existent, comme le trophée Alphonso-Ford ou le trophée Aleksandr-Gomelsky.

MVP de l’Euroligue

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Le trophée de MVP de l'Euroligue (All-Euroleague MVP) est attribué au joueur ayant réalisé les meilleures performances au cours de la saison régulière, du Top 16 et des playoffs. Il est attribué depuis la saison 2004-2005.

Saison Joueur Club
2005 Anthony Parker Maccabi Tel-Aviv Drapeau d’Israël
2006 Anthony Parker Maccabi Tel-Aviv Drapeau d’Israël
2007 Theódoros Papaloukás CSKA Moscou Drapeau de la Russie
2008 Ramūnas Šiškauskas CSKA Moscou Drapeau de la Russie
2009 Juan Carlos Navarro FC Barcelone Drapeau de l'Espagne
2010 Miloš Teodosić Olympiakós Le Pirée Drapeau de la Grèce
2011 Drapeau de la Grèce Dimítris Diamantídis Panathinaïkos Drapeau de la Grèce
2012 Andreï Kirilenko CSKA Moscou Drapeau de la Russie
2013 Vassílis Spanoúlis Olympiakós Le Pirée Drapeau de la Grèce
2014 Sergio Rodríguez Real Madrid Drapeau de l'Espagne
2015 Nemanja Bjelica Fenerbahçe Drapeau de la Turquie
2016 Nando de Colo CSKA Moscou
2017 Sergio Llull Real Madrid Drapeau de l'Espagne
2018 Drapeau de la Slovénie Luka Dončić Real Madrid Drapeau de l'Espagne
2019 Drapeau de la Tchéquie Jan Veselý Fenerbahçe Drapeau de la Turquie
2021 Drapeau de la Serbie Vasilije Micić

Anadolu Efes Istanbul Drapeau de la Turquie

2022[23] Nikola Mirotić

FC Barcelone Drapeau de l'Espagne

2023 Aleksandar Vezenkov Olympiakós Le Pirée Drapeau de la Grèce
2024[24] Mike James AS Monaco

MVP de la saison régulière de l’Euroligue

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Le trophée de MVP de la saison régulière de l'Euroligue (Euroleague Regular Season MVP) est attribué au joueur ayant réalisé les meilleures performances au cours de la saison régulière. Il est décerné pour la première fois lors de la saison 2000-2001 et pour la dernière fois lors de la saison 2003-2004. Il est remplacé par le trophée de MVP de l'Euroligue à compter de la saison 2004-2005.

Année Joueurs Club
2001 Nate Huffman Maccabi Tel-Aviv Drapeau d’Israël (Suproligue)
2001 Dejan Tomašević KK Budućnost Podgorica (Euroligue ULEB)
2002 Mirsad Türkcan CSKA Moscou Drapeau de la Russie
2003 Joseph Blair Ülker İstanbul Drapeau de la Turquie
2004 Drapeau de la Lituanie Arvydas Sabonis Žalgiris Kaunas Drapeau de la Lituanie

MVP du Top 16 de l’Euroligue

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Le trophée de MVP du Top 16 de l'Euroligue (Euroleague Top 16 MVP) est attribué au joueur ayant réalisé les meilleures performances au cours du Top 16. Il est décerné pour la première fois lors de la saison 2001-2002 et pour la dernière fois lors de la saison 2003-2004. Il est remplacé par le trophée de MVP de l'Euroligue à compter de la saison 2004-2005.

Année Joueurs Club
2002 Dejan Bodiroga Panathinaïkós Athènes Drapeau de la Grèce
2003 Mirsad Türkcan Montepaschi Sienne Drapeau de l'Italie
2004 Drapeau de la Lituanie Arvydas Sabonis Žalgiris Kaunas Drapeau de la Lituanie

MVP du Final Four de l’Euroligue

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Depuis l'instauration du Final Four, le trophée de MVP du Final Four de l'Euroligue (Euroleague Final Four MVP) est attribué au meilleur joueur du Final Four.

Toni Kukoč est le seul joueur à avoir obtenu ce titre à trois reprises, deux avec le club de Split et une fois avec le club italien de Benetton Trévise. Ce dernier est obtenu malgré la défaite en finale face au club français du CSP Limoges.

Le Serbe Dejan Bodiroga a pour sa part obtenu deux titres consécutifs et avec deux clubs différents, d'abord sous les couleurs du Panathinaikos puis avec le FC Barcelone.

Année Joueurs Club
1988 Bob McAdoo Tracer Milan Drapeau de l'Italie
1989 Dino Rađa Jugoplastika Split Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie
1990 Toni Kukoč Jugoplastika Split Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie
1991 Toni Kukoč Pop 84 Split Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie
1992 Predrag Danilović KK Partizan Belgrade
1993 Toni Kukoč Benetton Trévise Drapeau de l'Italie
1994 Žarko Paspalj Olympiakós Le Pirée Drapeau de la Grèce
1995 Arvydas Sabonis Real Madrid Drapeau de l'Espagne
1996 Dominique Wilkins Panathinaïkós Athènes Drapeau de la Grèce
1997 David Rivers Olympiakós Le Pirée Drapeau de la Grèce
1998 Zoran Savić Kinder Bologne Drapeau de l'Italie
1999 Tyus Edney Žalgiris Kaunas Drapeau de la Lituanie
2000 Željko Rebrača Panathinaïkós Athènes Drapeau de la Grèce
2001 Ariel McDonald Maccabi Tel-Aviv Drapeau d’Israël (FIBA Suproligue)
2001 Emanuel Ginóbili Kinder Bologne Drapeau de l'Italie (ULEB Euroligue)
2002 Dejan Bodiroga Panathinaïkós Athènes Drapeau de la Grèce
2003 Dejan Bodiroga FC Barcelone Drapeau de l'Espagne
2004 Anthony Parker Maccabi Tel-Aviv Drapeau d’Israël
2005 Šarūnas Jasikevičius Maccabi Tel-Aviv Drapeau d’Israël
2006 Theódoros Papaloukás CSKA Moscou Drapeau de la Russie
2007 Dimítris Diamantídis Panathinaïkós Athènes Drapeau de la Grèce
2008 Trajan Langdon CSKA Moscou Drapeau de la Russie
2009 Vassílis Spanoúlis Panathinaïkós Athènes Drapeau de la Grèce
2010 Juan Carlos Navarro FC Barcelone Drapeau de l'Espagne
2011 Dimítris Diamantídis Panathinaïkós Athènes Drapeau de la Grèce
2012 Vassílis Spanoúlis Olympiakós Le Pirée Drapeau de la Grèce
2013 Vassílis Spanoúlis Olympiakós Le Pirée Drapeau de la Grèce
2014 Tyrese Rice Maccabi Tel Aviv Drapeau d’Israël
2015 Andrés Nocioni Real Madrid Drapeau de l'Espagne
2016 Nando de Colo CSKA Moscou
2017 Ekpe Udoh Fenerbahçe
2018 Drapeau de la Slovénie Luka Dončić Real Madrid Drapeau de l'Espagne
2019 Will Clyburn CSKA Moscou
2021[25] Vasilije Micić Anadolu Efes Istanbul
2022[26] Vasilije Micić Anadolu Efes Istanbul
2023 Walter Tavares Real Madrid Drapeau de l'Espagne
2024[27] Kóstas Sloúkas Panathinaïkós Athènes

Trophée Alphonso-Ford

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Le trophée Alphonso-Ford récompense le meilleur marqueur par match de la saison d'Euroligue. Toutefois, pour obtenir le trophée, le joueur doit participer à au moins 50 % d'un total de matches défini ainsi : phase régulière, Top 16 et play-off.

Ce trophée porte ce nom en mémoire du joueur Alphonso Ford qui a été meilleur marqueur en 2001 et 2002 et qui est décédé d'une leucémie en 2004 [28].

Année Joueurs Club(s)
2005 Charles Smith Scavolini Pesaro
2006 Drew Nicholas Benetton Trévise
2007 Igor Rakočević Tau Vitoria
2008 Marc Salyers Chorale Roanne Basket
2009 Igor Rakočević Tau Vitoria
2010 Linas Kleiza Olympiakós Le Pirée
2011 Igor Rakočević Efes Pilsen
2012 Bo McCalebb Montepaschi Siena
2013 Bobby Brown Montepaschi Siena
2014 Keith Langford Olimpia Milan
2015 Taylor Rochestie BK Nijni Novgorod
2016 Nando de Colo CSKA Moscou
2017 Keith Langford UNICS Kazan
2018 Alexey Shved BC Khimki Moscou Région
2019 Mike James Olimpia Milan
2021[29] Alexey Shved BC Khimki Moscou Région
2022[30] Vasilije Micić Anadolu Efes Istanbul
2023 Aleksandar Vezenkov Olympiakós Le Pirée
2024[31] Markus Howard Baskonia Vitoria-Gasteiz

Meilleur défenseur de l’Euroligue

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Le trophée de meilleur défenseur de l'Euroligue (Euroleague Best Defender) est attribué au joueur ayant réussi les meilleures performances défensives au cours de la saison, jusqu'au Final Four. Il est décerné depuis la saison 2004-2005.

Année Joueurs Club(s)
2005 Dimítris Diamantídis Panathinaïkós Athènes
2006 Dimítris Diamantídis Panathinaïkós Athènes
2007 Dimítris Diamantídis Panathinaïkós Athènes
2008 Dimítris Diamantídis Panathinaïkós Athènes
2009 Dimítris Diamantídis Panathinaïkós Athènes
2010 Viktor Khryapa CSKA Moscou
2011 Dimítris Diamantídis Panathinaïkós Athènes
2012 Andreï Kirilenko CSKA Moscou
2013 Stéphane Lasme Panathinaïkos Athènes
2014 Bryant Dunston Olympiakos Le Pirée
2015 Bryant Dunston Olympiakos Le Pirée
2016 Kyle Hines CSKA Moscou
2017 Ádám Hanga Saski Baskonia
2018 Kyle Hines CSKA Moscou
2019 Walter Tavares Real Madrid
2021[32] Walter Tavares Real Madrid
2022[33] Kyle Hines AX Armani Exchange Milan
2023 Walter Tavares Real Madrid
2024[34] Thomas Walkup Olympiakós Le Pirée

Meilleur entraîneur de l'Euroligue

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Le trophée de meilleur entraîneur de l'année (EuroLeague Coach of the Year) est attribué par les entraîneurs eux-mêmes. Il est décerné depuis la saison 2004-2005. Il porte le nom de « trophée Alexander Gomelsky ».

Année Joueurs Club(s)
2005 Pini Gershon Maccabi Tel-Aviv
2006 Ettore Messina CSKA Moscou
2007 Željko Obradović Panathinaïkós Athènes
2008 Ettore Messina CSKA Moscou
2009 Duško Vujošević Partizan Belgrade
2010 Xavi Pascual FC Barcelone
2011 Željko Obradović Panathinaïkós Athènes
2012 Dušan Ivković Olympiakós Le Pirée
2013 Georgios Bartzokas Olympiakós Le Pirée
2014 David Blatt Maccabi Tel-Aviv
2015 Pablo Laso Real Madrid
2016 Dimítris Itoúdis CSKA Moscou
2017 Željko Obradović Fenerbahçe Ülker Istanbul
2018 Pablo Laso Real Madrid
2019 Dimítris Itoúdis CSKA Moscou
2021 Ergin Ataman Anadolu Efes Istanbul
2022 Georgios Bartzokas Olympiakós Le Pirée
2023 Georgios Bartzokas Olympiakós Le Pirée
2024[35] Chus Mateo (es) Real Madrid

Meilleur espoir de l’Euroligue

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Le trophée de meilleur espoir de l'Euroligue (Euroleague Rising Star) est attribué au meilleur joueur de 22 ans et moins. Il est décerné depuis la saison 2004-2005.

Année Joueurs Club(s)
2005 Erazem Lorbek Climamio Bologne
2006 Andrea Bargnani Benetton Trévise
2007 Rudy Fernández Joventut Badalona
2008 Danilo Gallinari Olimpia Milan
2009 Novica Veličković KK Partizan Belgrade
2010 Ricky Rubio FC Barcelone
2011 Nikola Mirotić Real Madrid
2012 Nikola Mirotić Real Madrid
2013 Kóstas Papanikoláou Olympiakós Le Pirée
2014 Bogdan Bogdanović KK Partizan Belgrade
2015 Bogdan Bogdanović Fenerbahçe Ülker
2016 Álex Abrines FC Barcelone
2017 Luka Dončić Real Madrid
2018 Luka Dončić Real Madrid
2019 Goga Bitadze KK Budućnost Podgorica
2021[36] Usman Garuba Real Madrid
2022[37] Rokas Jokubaitis FC Barcelone
2023 Yam Madar KK Partizan Belgrade
2024[38] Gabriele Procida ALBA Berlin

Identité visuelle

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Notes et références

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  1. Le CSKA Moscou est suspendu en raison du conflit entre l'Ukraine et la Russie.

Références

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  1. « Le Fenerbahçe sacré champion d'Europe », sur www.lexpress.fr
  2. « L'EuroLigue en mode NBA », sur www.lequipe.fr
  3. « Plateau de l'EuroLigue », sur www.lequipe.fr
  4. (en) The Fifties: when it all began
  5. a et b (en) The Sixties: Real Madrid breaks through
  6. a et b (en) The Seventies: Varese dominates a decade
  7. a et b (en) The Eighties: Decade of the stars
  8. « Champions Cup 1986-87 », linguasport.com.
  9. « Game Details (Spanish Clubs) », linguasport.com.
  10. (en) The Nineties: a history Of European Club Champions
  11. (en) 1996 Final Four
  12. (en) BOLOGNA 2002: GREENS LIFT THIRD CROWN!
  13. (en) Barca ends 19 years of frustration!
  14. (en) TEL AVIV 2004: MACCABI BREAKS ALL RECORDS!
  15. (en) MOSCOW 2005: MACCABI WINS BACK-TO-BACK CROWNS
  16. (en) PRAGUE 2006: CSKA WINS AGAIN AFTER 35 YEARS
  17. (en) ATHENS 2007: THE GREENS WIN AT HOME
  18. (en) MADRID 2008: CSKA IS CHAMP AGAIN!
  19. (en) « Historic quadruple OT game: How it happened », sur euroleaguebasketball.net,
  20. (en) « A record-breaking game that had it all! », sur euroleaguebasketball.net,
  21. « Nigel Hayes-Davis (Fenerbahçe) inscrit 50 points face à Berlin et fait tomber le record sur un match d'Euroligue », L'Équipe,
  22. EuroLeague ULEB 2001.
  23. (en) « 2021-22 Turkish Airlines EuroLeague MVP: Nikola Mirotic, FC Barcelona », Euroligue,
  24. (en) « 2023-24 Turkish Airlines EuroLeague MVP: Mike James, AS Monaco », sur euroleaguebasketball.net,
  25. (en) « Micic is chosen Final Four MVP », sur euroleague.net,
  26. (en) « Micic repeats as Final Four MVP! », sur euroleague.net,
  27. (en) « Kostas Sloukas is the Final Four MVP », sur euroleaguebasketball.net,
  28. (en) Alphonso Ford Top Scorer: Marc Salyers, Roanne
  29. (en) « Alphonso Ford Top Scorer Trophy: Alexey Shved, Khimki », sur euroleague.net,
  30. (en) « Vasilije Micic wins the 2021-22 Alphonso Ford Top Scorer Trophy! », sur euroleague.net,
  31. (en) « Baskonia’s Markus Howard wins the 2023-24 Alphonso Ford Top Scorer Trophy », sur euroleaguebasketball.net,
  32. (en) « Real's Tavares repeats as EuroLeague Best Defender », sur euroleague.net,
  33. (en) « Kyle Hines is the 2021-22 EuroLeague Best Defender », sur euroleague.net,
  34. (en) « Thomas Walkup of Olympiacos is voted the 2023-24 EuroLeague Best Defender », sur euroleaguebasketball.net,
  35. (en) « Chus Mateo is voted by his peers as the EuroLeague Coach of the Year », sur euroleaguebasketball.net,
  36. (en) « Rising Star Trophy winner: Usman Garuba, Real Madrid », sur euroleague.net,
  37. (en) « Barcelona's Rokas Jokubaitis wins the Rising Star Trophy! », sur euroleague.net,
  38. (en) « ALBA’s Gabriele Procida secures 2023-24 EuroLeague Rising Star award », sur euroleaguebasketball.net,

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Articles connexes

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Liens externes

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