Université Paul-Valéry-Montpellier-III
Fondation | |
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Dates-clés | 1289-1793 : première Université de Montpellier
depuis 1970 : Université de Montpellier III puis renommé Université Paul-Valéry Montpellier III (ou Montpellier 3) |
Type | |
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Forme juridique | |
Disciplines | |
Fondateur | |
Président |
Anne Fraïsse (depuis ) |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
21 623 (2022)[3] |
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Effectif |
663 () |
Enseignants-chercheurs |
774 (2021)[2] |
Budget |
109 264 916 € (2018)[1] |
Rang national |
26e/85 QS (2024) |
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Rang international |
1001-1200e/1 498 QS (2024) |
Pays | |
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Localisation |
L'université Paul-Valéry-Montpellier-III est une université française créée en 1970, héritière de l'université de Montpellier fondée en 1289[4]. Elle est spécialisée dans les lettres, les langues, les arts et les sciences humaines et sociales.
Elle est l'un des membres fondateurs du PRES Sud de France puis de la COMUE Languedoc-Roussillon Universités.
Son campus principal se situe route de Mende, au nord de Montpellier avec une antenne à Béziers au centre universitaire Du-Guesclin, et trois antennes délocalisées à Montpellier : Saint-Charles (rue du Professeur-Henri-Serre), Saint-Louis (rue Saint-Louis) et Boutonnet (rue de l'École-Normale).
En 2023, elle regroupe 21 623 étudiants répartis dans six UFR et deux instituts[5].
Histoire
[modifier | modifier le code]L'université de Montpellier, parente de l'actuelle université Paul-Valéry-Montpellier-III, est l'une des plus anciennes universités d'Europe. Fondée le par la bulle pontificale Quia Sapientia du pape Nicolas IV, elle regroupe alors des écoles de médecine, d'arts et de droit, devenant la troisième université créée en France, après l'université de Paris et l'université de Toulouse et ce jusqu'à sa dissolution en 1793 comme les autres institutions de l'Ancien Régime.
En 1808, le décret qui fonda l'Université impériale prescrit l'établissement d'une faculté des lettres à Montpellier. Celle ci fut constituée par arrêté ministériel en 1809 avant d'être dissoute pour des raisons économique en 1816.
La faculté est rétablie en 1838 par ordonnance de Louis-Philippe. Elle se situe dans la maison Plantade, situé place de la Canourgue[6], lieu qu'elle partage (non sans mal)[réf. nécessaire] avec la faculté des sciences de l'époque jusqu'en 1840, avant de déménager au rez-de-chaussé du Musée Fabre.
En 1890, comme les autres facultés, elle rejoint le Palais universitaire inauguré rue de l'Université.
En 1939, une faculté de lettres est construite en centre-ville de Montpellier, face à la Cathédrale Saint-Pierre, rue du Cardinal de Cabrières, qui comprenait notamment une pièce pour le musée des moulages. La faculté est inaugurée par le doyen d'alors, Augustin Fliche.
Devenue trop exiguë, la faculté déménage ensuite en 1966 et s'installe sur un campus de dix hectares au nord de Montpellier, route de Mende, à proximité du campus de la future université Montpellier-II. Souhaitant éviter certaines erreurs d'aménagement de l'université Montpellier-II, l'esthétique architecturale se veut particulièrement soignée et de grands espaces verts sont créés.
En 1970, à la suite de la loi Faure, les anciennes facultés de l'université historique de Montpellier sont scindées en trois universités distinctes (Montpellier I, II et III). En 1985 l’université de Montpellier III prend l'intitulé d'université Paul-Valéry Montpellier III, en hommage à l'écrivain né à Sète, qui réalisa ses études à Montpellier. Les disciplines principales y étant enseignées sont la littérature, la psychologie, la philosophie, les arts et langues ainsi que les sciences humaines et sociales.
En 1986, un nouveau bâtiment comprenant trois amphithéâtres dont un de 900 places est construit au sein de l'université Paul-Valéry.
En 1998, une antenne de l'université est construite à Béziers sur le site de l'ancienne caserne Du Guesclin.
En 2007, l'université de Nîmes devient indépendante et ne fait plus partie de l'université Paul-Valéry-Montpellier-III.
En 2011, un nouveau site de l’université, Saint-Charles, ouvre ses portes en centre-ville de Montpellier dans les bâtiments historiques de l'ancien hôpital du même nom, qui sera agrandi en 2017. Ce site est consacré à la recherche en Sciences de l’Homme et de la société.
En 2015, suite de la fusion des universités Montpellier-I et II qui deviennent l'université de Montpellier contemporaine, l'université Paul-Valéry garde son nom entier « université Paul-Valéry-Montpellier-III ».
Patrimoine
[modifier | modifier le code]Musée des moulages
[modifier | modifier le code]L'université Paul-Valéry-Montpellier-III possède un musée de moulages inauguré le , jour de la célébration du sixième centenaire de l’université[7] au sein de l'université de Montpellier d'alors. Créé dans un but éducatif, il fut implanté dans un immeuble commun aux facultés de droit et des lettres, le Palais de l'université, actuels locaux de l'académie de Montpellier, avant de déménager dans le site contemporain de l'université Paul-Valéry Montpellier, route de Mende.
En 1904, la faculté de lettres acquiert la collection Charles Didelot, chanoine de Valence, constituée pendant la seconde moitié du XIXe siècle. Cet homme, ayant voyagé en Espagne et en Italie et désireux d’illustrer l’évolution de la sculpture chrétienne du IVe au XIIe siècle, décida de réaliser des moulages des sculptures qu'il considérait comme les plus remarquables conservées dans la sud-est de la France, de la Catalogne à l’Auvergne et de la Provence au Lyonnais. À sa mort, en 1900, grâce à une subvention de l'Association des Amis de l'université, ses héritiers cèdent la collection à la faculté de lettres aux conditions qu’elle prenne l’ensemble de la collection et qu’elle l’expose sous le nom de « collection Didelot »[8].
Sont exposées dans ce musée plus de trois cents pièces de sculptures antiques, cent cinquante pièces d’art médiéval de la période romaine de la vallée du Rhône, de la Provence, du Roussillon et de l’Auvergne, des sarcophages paléochrétiens, frises, et chapiteaux romains[réf. souhaitée].
Organisation
[modifier | modifier le code]Direction
[modifier | modifier le code]L'équipe de direction est composée, depuis 2023, de la présidente de l'université Anne Fraïsse ainsi que douze vice-présidents.
Composantes
[modifier | modifier le code]L'université Paul-Valéry-Montpellier-III dispose de huit composantes :
- six facultés (Unité de formation et de recherche) ;
- deux Instituts.
Faculté des lettres, arts, philosophie, psychanalyse (UFR 1)
[modifier | modifier le code]Elle est composée des sept départements suivants :
- langues et littératures anciennes ;
- lettres modernes ;
- philosophie ;
- psychanalyse ;
- musique ;
- arts du spectacle ;
- arts plastiques.
Faculté de langues et cultures étrangères et régionales (UFR 2)
[modifier | modifier le code]Elle est composée des sept départements suivants :
- Études anglophones ;
- Études germaniques ;
- Études néo-helléniques ;
- Études Langues slaves ;
- Études chinoises ;
- Études ibériques et ibéro-américaines ;
- Études portugaise, brésiliennes et autres pays lusophones ;
- Études italiennes et de roumain ;
- Études méditerranéennes ;
- Études occitanes ;
- Langues étrangères appliquées ;
- Centre de langues étrangères et régionales.
Faculté des sciences humaines et des sciences de l'environnement (UFR 3)
[modifier | modifier le code]Elle est composée des sept départements suivants :
Faculté des sciences sociales, des organisations & des institutions (UFR 4)
[modifier | modifier le code]Elle est composée des deux départements suivants :
- Administration économique et sociale (AES) ;
- DUT Carrières sociales.
Faculté des sciences du sujet & de la société (UFR 5)
[modifier | modifier le code]Elle est composée des trois départements suivants :
Faculté - Éducation et sciences pour les LLASHS (UFR 6)
[modifier | modifier le code]- 32 enseignants rattachés.
Elle est composée des quatre départements suivants :
- sciences de l'éducation ;
- formation des enseignants en LLASHS ;
- mathématiques et informatique appliquées.
Institut des Technosciences de l'Information et de la Communication (ITIC)
[modifier | modifier le code]Il est composé des trois départements suivants :
- information et communication ;
- information et documentation ;
- sciences du langage.
Institut universitaire d’Enseignement du Français langue Étrangère (IEFE)
[modifier | modifier le code]L'université possède aussi un institut universitaire d’enseignement du français langue étrangère[9].
Recherche
[modifier | modifier le code]La recherche, à l'université Paul-Valéry-Montpellier-III, est composée de :
- deux écoles doctorales ;
- dix-neuf équipes de recherche labellisées par le ministère (six UMR, treize équipes d'accueil) ;
- une maison d'édition : les « Presses universitaires de la Méditerranée » (PULM).
École doctorale 58 - Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (ED 58 - LLCC)
[modifier | modifier le code]L'ED 58 propose des doctorats en études néo-helléniques, en architecture, en arts, en philosophie, en épistémologie, en didactique, en sciences de l'éducation, en sciences du langage, en esthétique, en études culturelles, en études linguistiques et littératures, en histoire de l'art, en histoire.
École Doctorale 60 - Territoires, Temps, Sociétés et Développement (ED60 - TTSD)
[modifier | modifier le code]L'ED 60 propose des doctorats en archéologie, en aménagement, en biologie des populations et écologie, en égyptologie, en éthique, en ethnologie, en géographie, en psychologie, en science politique, en sciences de gestion, en sciences de l'information, de la communication et de la documentation et en sociologie.
Autres centres de recherche
[modifier | modifier le code]- Laboratoire de zoogéographie ;
- centre d'étude des marchés et des inégalités ;
- centre d'études et de recherches des pays du Commonwealth ;
- centre de recherches sur la formation, l'éducation et l'enseignement (CERFEE) ;
- centre d'information et de recherche sur les cultures d'Amérique du Nord.
Statistiques
[modifier | modifier le code]Évolution du nombre d'étudiants
[modifier | modifier le code]Chiffres clés
[modifier | modifier le code]En 2021, elle dispose de[22] :
- 774 enseignants-chercheurs ;
- 1439 intervenants extérieurs ;
- 663 personnels BIATSS ;
- 72 000 m2 de surfaces bâties dont :
- 6 518 m2 pour la recherche ;
- 13 832 m2 pour la bibliothèque universitaire ;
- 3 659 m2 pour l'antenne biterroise ;
Vie étudiante
[modifier | modifier le code]Maison des étudiants
[modifier | modifier le code]La vie étudiante s'organise autour de la Maison des étudiants. La Maison des étudiants est un lieu d'animation, de leurs syndicats (on peut trouver sur le campus des sections de Solidaires Étudiant-e-s et du SCUM, membre de la CNT-SO) et de leurs associations qui disposent pour la plupart de locaux au sein de la MDE.
Son but est d'aider les étudiants à réaliser leurs projets permettant ainsi d'ouvrir et de développer des lieux de création, de pratique culturelle et d'animation du campus.
Personnalités liées à l'université
[modifier | modifier le code]Doyens et présidents[23]
[modifier | modifier le code]Nom | Domaine de compétences | Mandat | |
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Doyens | Faculté des lettres de Montpellier sous l'Université impériale (1809-1816) | ||
Jean-Alexandre de Carney | professeur de littérature latine | 1809-1816 | |
Faculté des lettres de Montpellier (1838-1870) | |||
Louis Siguy | professeur de littérature ancienne | 1838-1861 | |
Alexandre Germain | professeur d'histoire | 1861-1878 | |
Désiré Nolen | professeur de philosophie | 1878-1881 | |
Ferdinand Castets | professeur de littérature étrangère | 1881-1902 | |
Paul Gachon | professeur d'histoire | 1902-1908 | |
Léon Pélissier | professeur d'histoire | 1908-1912 | |
Joseph Vianey | professeur de littérature française | 1912-1934 | |
Augustin Fliche | professeur d'histoire de Moyen Âge | 1934-1946 | |
Jean Bourcier | professeur de langue et littérature romanes | 1946-1957 | |
Pierre Jourda | professeur de littérature française | 1957-1966 | |
Hubert Gallet de Santerre | professeur d'archéologie | 1966-1968 | |
Pierre Laubriet | professeur de littérature française | 1968-1970 | |
Présidents | Université Paul-Valéry-Montpellier-III (depuis 1970) | ||
Pierre Laubriet | professeur de littérature française | 1970-1975 | |
André Martel | professeur d'histoire contemporaine | 1975-1982 | |
Pierre Vitoux | professeur de littérature anglaise | 1982-1987 | |
Michel Gayraud | professeur d'histoire ancienne | 1987-1990 | |
Jules Maurin | professeur d'histoire contemporaine | 1990-1998 | |
Pierre Benedetto | professeur de psychologie | 1995-1998 | |
Michèle Weil | professeur de littérature française | 1998-2003 | |
Jean-Marie Miossec | professeur de géographie | 2003-2008 | |
Anne Fraïsse | professeur de littérature ancienne | 2008-2016 | |
Patrick Gilli | professeur d'histoire médiévale | 2016-2020 | |
Anne Fraïsse | professeur de littérature ancienne | Depuis 2020 |
Enseignants
[modifier | modifier le code]Étudiants
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- UMPV, UPVM, Rapport d'activité 2018-2019
- Rapport Social Unique 2021, [1]
- Caractéristiques des étudiants inscrits à l'UPVM3 2018 à 2022, [2]
- Historique de l'Université
- UPVM - DEvAP, « Caractéristiques des étudiants inscrits à l'UPVM3 de 2018 à 2022 » [doc]
- Louis Grasset-Morel, Montpellier, ses sixains, ses îles et ses rues, ses faubourgs, Montpellier, Librairie Louis Valat, , 517 p. (lire en ligne), p. 161.
- Université Paul Valéry Montpellier 3 : Musée des moulages.
- [Fliche 1990] Augustin Fliche, « Montpellier : La collection Didelot (Musée de la sculpture comparée de la Faculté des lettres de Montpellier) », dans Congrès archéologique de France. 108e session. Montpellier. 1950, Paris, Société française d'archéologie, , 357 p. (lire en ligne), p. 32-37.
- Institut universitaire d’Enseignement du Français langue étrangère (IEFE) (consulté le )
- Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2001, Imprimerie nationale, p. 161, (ISBN 2-11-092136-6), consulté sur http://www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2002, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-092152-8), consulté sur http://www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2003, Imprimerie nationale, p. 155, (ISBN 2-11-093455-7), consulté sur http://www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2004, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-094345-9), consulté sur http://www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2005, Imprimerie nationale, p. 175, (ISBN 2-11-095390 X), consulté sur http://www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2006, Imprimerie nationale, p. 179, consulté sur http://www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2007, Imprimerie nationale, p. 181, consulté sur http://www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2008, Imprimerie nationale, p. 173, consulté sur http://www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Daniel Vitry, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2009, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175, (ISBN 978-2-11-097805-9), consulté sur http://www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2010, Imprimerie moderne de l’Est, p. 173, (ISBN 978-2-11-097819-6), consulté sur http://www.education.gouv.fr le 17 septembre 2010
- « Statistiques sur les effectifs d'étudiants inscrits par établissement public sous tutelle du ministère chargé de l'Enseignement supérieur (hors doubles inscriptions université-CPGE) - data.gouv.fr », sur www.data.gouv.fr (consulté le )
- Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2012, Imprimerie moderne de l’Est, p. 177, (ISBN 978-2-11-099368-7), consulté sur http://www.education.gouv.fr le 30 août 2012
- UPVM, Rapport social unique.
- La faculté des lettres de Montpellier : Portraits de professeurs, Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée – PULM, , 236 p. (ISBN 978-2-84269-954-3), p. 223
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Fonds d'archives
[modifier | modifier le code]- Fonds : Université Paul Valéry, Montpellier III (1854-2011) [ml]. Cote : 5 ETP. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la recherche :
- (fr + en) Site officiel