Limeyrat

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Limeyrat
Limeyrat
Le bourg de Limeyrat.
Blason de Limeyrat
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir
Maire
Mandat
Claude Sautier
2020-2026
Code postal 24210
Code commune 24241
Démographie
Population
municipale
434 hab. (2021 en diminution de 3,56 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 09′ 38″ nord, 0° 58′ 51″ est
Altitude Min. 143 m
Max. 266 m
Superficie 19,72 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Haut-Périgord Noir
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

Limeyrat est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Localisée à l'est du département de la Dordogne, la commune de Limeyrat est située sur les hauteurs entre deux affluents de l'Isle, l'Auvézère et le Manoire.

Le bourg de Limeyrat, autrefois desservi par la gare de Limeyrat sur la ligne ferroviaire Périgueux - Brive mais à l'écart des routes principales, est situé, en distances orthodromiques, huit kilomètres à l'ouest-nord-ouest de Thenon et vingt kilomètres à l'est de Périgueux.

La commune est desservie au nord par la route départementale 68. Elle est également traversée dans sa partie nord par l'autoroute A89 dont les échangeurs les plus proches, 16 Périgueux-Est et 17 Thenon sont éloignés du bourg de Limeyrat d'une quinzaine de kilomètres par la route.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Limeyrat est limitrophe de cinq autres communes.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Limeyrat est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1]. Elle est à la fois dans le causse de Cubjac et le causse de Thenon, qui, avec le causse de Savignac, forment un ensemble de collines karstifiées dans les calcaires liasiques et jurassiques à l'est de Périgueux jusqu'à Excideuil et Thenon, d'environ 30 km N-S et 15 km O-E, coupé par les vallées de l'Isle, de l'Auvézère et de la Loue.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j2-3(Bz), date du Bajocien moyen au Bathonien inférieur, composée de calcaires micritiques et sublithographiques à oncolithes et de stromatolithes en alternance avec des niveaux de marnes noires en bancs réguliers. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 759 - Périgueux (est) » et « no 783 - Thenon » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

Carte géologique de Limeyrat.

Relief et paysages[modifier | modifier le code]

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 143 m[6] au nord, sur la RD 68, en limite de la commune de Brouchaud, à côté du Puits de Bontemps où naît la résurgence du Blâme, et 266[6] ou 267 m tout au sud, au lieu-dit la Fon de la Marquise[7],[8].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[10]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[11].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 19,72 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 20,07 km2[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par des petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de près de 4 km de longueur totale[16],[Carte 1].

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Aquitaine, Gascogne » et « Ouest et nord-ouest du Massif Central ». La première est caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours). La seconde présente une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 971 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[21]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Thenon à 7 km à vol d'oiseau[22], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 907,1 mm[23],[24]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Limeyrat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[26],[27],[28]. La commune est en outre hors attraction des villes[29],[30].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,9 %), zones agricoles hétérogènes (29,1 %), mines, décharges et chantiers (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), prairies (0,4 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Limeyrat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Limeyrat est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[34]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[35],[36].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Limeyrat.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[37]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[38]. 54,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[39].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[32].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La première mention écrite connue du lieu est attestée par un pouillé du XIIIe siècle sous la forme Limeyrac[40], latinisée ensuite en 1395 sous la forme Limeracum[41]. Cette appellation dérive d'un nom de personne germanique Lithomar[42], latinisé en Liutmarus avec le suffixe -iacum[41], correspondant au « domaine de Liutmarus ».

En occitan, la commune porte le nom de Limeirac[43].

Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune[44].

Histoire[modifier | modifier le code]

Au XIVe siècle Limeyrat (Lymayrac) faisait partie de la châtellenie d'Auberoche[45].

Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Limeyrac.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune de Limeyrat a, dès 1790, été rattachée au canton de Thenon qui dépendait du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Périgueux[6].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , le canton de Thenon disparaît aux élections départementales de mars 2015[46]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Haut-Périgord Noir.

En 2017, Limeyrat est rattachée à l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda[47],[48].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[49],[50].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[51]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1823 1828 Nebout Lapinolie    
1828 1832 Lapinolie    
1832 1837 Monteil    
1837 1843 Duverger    
1843 1851 Duverger fils    
1851 août 1870 Lapinolie    
1870 1874 Duverger    
1874 1878 Eimery    
1878 mai 1884 Théophile Petit    
mai 1884 décembre 1892 Léon Eimery    
décembre 1892 1915 Pierre Daurat[Note 5]    
1915 décembre 1919 Jean Huguet    
décembre 1919 1924 Numa Bonnet    
août 1924 mai 1925 Émile Brout    
mai 1925 1933 Victorin Brout    
avril 1933 1965 René Brassat Lapeyrière    
mars 1965 août 1965 Léopold Moulinier    
1965 mars 2001 Gabriel Moulinier   Retraité de l'agriculture
mars 2001[52]
(réélu en mai 2020)
En cours Claude Sautier PS[53] Enseignant

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Limeyrat est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Fossemagne et Saint-Antoine-d'Auberoche au niveau des classes de primaire. À la rentrée de , la commune de Saint-Antoine-d'Auberoche n'accueillera plus d'enfant scolarisés, qui seront alors dirigés vers les deux autres communes[54].

Justice[modifier | modifier le code]

Dans le domaine judiciaire, Limeyrat relève[55] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[57].

En 2021, la commune comptait 434 habitants[Note 6], en diminution de 3,56 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
467422440510554527529612555
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
525486504514523485507464523
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
437421425377374365360381351
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
371343394408427436441455447
2021 - - - - - - - -
434--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Une des carrières de Bontemps.

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2015[59], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 196 personnes, soit 43,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-huit) est resté stable par rapport à 2010 et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,4 %.

Établissements[modifier | modifier le code]

Au , la commune compte vingt-six établissements[60], dont onze au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et trois dans l'industrie[61].

Entreprises[modifier | modifier le code]

La commune accueille trois entreprises spécialisées dans l'extraction minérale : Bontemps et Occitanie Pierres pour la pierre de taille, et CMC pour des granulats[62].

Installées en 1999 à Limeyrat, « Les Carrières de Bontemps » exploitent la pierre, principalement pour le marché du dallage (50 000 à 60 000 m2 de dallage par an[63]). Elles emploient près de 60 salariés en 2019 et leur chiffre d'affaires s'effectue à 40 % à l'exportation[64].

Parmi les entreprises ayant leur siège social en Dordogne, tous secteurs confondus, « Les Carrières de Bontemps » (taille, façonnage et finissage de pierres), implantée à Limeyrat, se classe 33e quant au chiffre d'affaires à l'exportation avec 1 410 k€[65].

Mises en redressement judiciaire, les Carrières de Bontemps sont reprises par les Carrières de Thiviers en avec 28 salariés (contre 39 précédemment)[66].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Le causse de Thenon au nord-est de la commune.

Au nord, limité approximativement par une ligne reliant les hameaux de la Chosédie et de la Pinolie, environ 40 % du territoire de la commune fait partie du causse de Thenon qui s'étend également sur six autres communes. Cette zone calcaire boisée remarquable pour sa flore spécifique est classée comme zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2[70],[71].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Distinctions culturelles[modifier | modifier le code]

Limeyrat est « Village en poésie » depuis , label décerné par le Printemps des poètes aux villages qui donnent à la poésie une place prépondérante dans la vie culturelle locale. Ainsi, depuis 2002, Limeyrat organise tous les deux ans une manifestation poétique d'ampleur, festival alliant poésie, arts visuels et spectacle vivant. Le village accueille à cette occasion des poètes en résidence d'écriture.

Limeyrat fait partie des communes ayant reçu en 2010 l’étoile verte espérantiste[réf. nécessaire], distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Limeyrat Blason
D'azur à trois serpents volants posés en pal.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Démissionnaire.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Limeyrat » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. « Carte géologique de Limeyrat » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Limeyrat », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 759 - Périgueux (est) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. « Notice associée à la feuille no 783 - Thenon de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  6. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. « 267 » sur Géoportail (consulté le 30 juin 2022)..
  8. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  9. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Limeyrat », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  15. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
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  19. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  20. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  21. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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