Université Pierre-Mendès-France (Grenoble-II)

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Université Pierre-Mendès-France
(Grenoble-II)
Université Grenoble 2 (logo).svg
Logo de l'université Grenoble II
Histoire
Fondation
Dissolution
1er janvier 2016
Statut
Type
Forme juridique
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Président
Sébastien Bernard (d) jusqu'au
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
17 826 (en 2009-2010)
Enseignants
689 (en 2010[1])
Budget
91,5 millions d'euros
Localisation
Pays
Campus
Ville
Géolocalisation sur la carte : Grenoble-Alpes Métropole
(Voir situation sur carte : Grenoble-Alpes Métropole)
Red pog.svg
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
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L'université Pierre-Mendès-France (aussi appelée UPMF ou Grenoble-II), nommée ainsi en l'honneur de Pierre Mendès France, est une ancienne université française, ayant existé entre 1970 et 2015. Principalement implantée sur le domaine universitaire de Grenoble, certains de ses sites étaient délocalisés, notamment à Valence.

Les domaines d'enseignement abordés étaient les sciences humaines et sociales, l'économie et le droit. Quelques disciplines scientifiques, notamment l'Informatique, sont étudiées. L’UPMF a une tradition d’expérimentation dans le domaine de l’interdisciplinarité.

Le , le décret de fusion des trois universités grenobloises est signé pour une fusion effective le [2], créant ainsi la nouvelle entité Université Grenoble-Alpes.

Histoire[modifier | modifier le code]

Université de Grenoble[modifier | modifier le code]

L'origine de l’université de Grenoble remonte à 1339. L’Université Grenoble II est mise en place en 1970, en application de la loi d’orientation de l’enseignement supérieur du . En 1985, l'université obtient de nouveaux statuts en application de la loi du . L'université adopte la dénomination "Pierre Mendès France" (UPMF) en 1991, et signe le premier contrat d’établissement avec le Ministère. En 2009, la fondation du PRES Université de Grenoble, future communauté Université Grenoble-Alpes, qui regroupe les établissements universitaires de l'académie annonce le regroupement de toutes les universités grenobloises prévu en 2016.

Liste des présidents de l'université[modifier | modifier le code]

  • Jean-Louis Quermonne (1970-1975)
  • Paul Leroi (1975-1980)
  • Michel Rousset (d) (1980-1987)
  • Bernard Pouyet (1987-1992)
  • Guy Romier (1992-1997)
  • François Petit (d) (1997-2002)
  • Claude Courlet (2002-2007)
  • Alain Spalanzani (2007-2012)[3]
  • Sébastien Bernard (d) (2012-2015)

Organisation et structure[modifier | modifier le code]

L'université compte diverses composantes chargées de l'enseignement, réparties entre unités de formation et de recherche (UFR), écoles et instituts[4].

  • Faculté d'économie de Grenoble
  • Institut d'administration des entreprises de Grenoble
  • Institut universitaire de technologie 2 (site de Grenoble)
  • Institut universitaire de technologie (site de Valence)
  • UFR Faculté de Droit
  • UFR Institut d'urbanisme de Grenoble
  • UFR Sciences de l'homme et de la société
  • UFR Sciences humaines

Formation et recherche[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Enseignants[modifier | modifier le code]

  • Mustapha Rachdi, professeur de mathématiques, spécialiste en statistiques
  • Philippe Saltel, professeur de philosophie, spécialiste de l'histoire de la philosophie morale
  • Denis Vernant, professeur de philosophie, spécialiste de la philosophie du langage, la pragmatique et la dialogique ainsi que la philosophie de l'action et la praxéologie

Étudiants[modifier | modifier le code]

Docteur honoris causa[modifier | modifier le code]

Relations internationales[modifier | modifier le code]

Recherche[modifier | modifier le code]

La vie étudiante[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Évolution démographique de la population universitaire

1988 1989 1990 1991 1992 1995 1997 1998
13 629[5]14 854[5]16 429[5]17 261[5]18 974[5],[6]20 179[6]18 770[6]18 725[6]
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
18 805[6]18 600[7]18 510[8]18 576[9]18 247[10]18 703[11]18 596[12]18 238[13]
2007 2008 2009 2010 2011 - - -
18 073[14]18 137[15]17 826[16]17 636[17]17 417[18]---

Œuvres d'art[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b [1], Bilan social 2010
  2. « Les décrets de la fusion des trois universités de Grenoble », sur http://www.ac-grenoble.fr
  3. [2]
  4. Les composantes, www.upmf-grenoble.fr, consulté le 8 décembre 2011
  5. a b c d et e Comité national d'évaluation 1993, p. 15
  6. a b c d et e Comité national d'évaluation 2002, p. 17
  7. Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2001, Imprimerie nationale, p. 161, (ISBN 2-11-092136-6), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  8. Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2002, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-092152-8), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  9. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2003, Imprimerie nationale, p. 155, (ISBN 2-11-093455-7), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  10. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2004, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-094345-9), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  11. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2005, Imprimerie nationale, p. 175, (ISBN 2-11-095390 X), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  12. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2006, Imprimerie nationale, p. 179, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  13. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2007, Imprimerie nationale, p. 181, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  14. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2008, Imprimerie nationale, p. 173, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  15. Daniel Vitry, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2009, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175, (ISBN 978-2-11-097805-9), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  16. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2010, Imprimerie moderne de l’Est, p. 173, (ISBN 978-2-11-097819-6), consulté sur www.education.gouv.fr le 17 septembre 2010
  17. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2011, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175, (ISBN 978-2-11-097810-3), consulté sur www.education.gouv.fr le 2 septembre 2011
  18. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2012, Imprimerie moderne de l’Est, p. 177, (ISBN 978-2-11-099368-7), consulté sur www.education.gouv.fr le 30 août 2012
  19. Pierre Székely, Point de vue
  20. Pierre Székely, Parole
  21. Pierre Székely, Front
  22. François Deck, Faire le chemin en marchant

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]