Ispagnac

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Ispagnac
Ispagnac
Le centre-ville.
Blason de Ispagnac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Florac
Intercommunalité Communauté de communes Gorges Causses Cévennes
Maire
Mandat
Gérard Pédrini
2020-2026
Code postal 48320
Code commune 48075
Démographie
Gentilé Ispagnacois
Population
municipale
898 hab. (2021 en augmentation de 1,01 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 22′ 17″ nord, 3° 32′ 11″ est
Altitude Min. 499 m
Max. 1 233 m
Superficie 53,71 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mende
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Florac Trois Rivières
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
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Ispagnac
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Ispagnac
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Ispagnac
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Ispagnac
Liens
Site web www.ispagnac.fr

Ispagnac est une commune française située dans le sud du département de la Lozère en région Occitanie.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Tarn, le ruisseau du Bramont et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (la « combe des Cades », les « vallées du Tarn, du Tarnon et de la Mimente » et les « gorges du Tarn et de la Jonte ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Ispagnac est une commune rurale qui compte 898 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 937 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Mende. Ses habitants sont appelés les Ispagnacois ou Ispagnacoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Ispagnac.

Localisation[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 310 mm, avec 9,4 jours de précipitations en janvier et 5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Florac Trois Rivières à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 116,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur du Parc national des Cévennes. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[10].

Les Cévennes sont également un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[11],[12].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[14] :

  • la « combe des Cades », d'une superficie de 304 ha, un habitat très rare pour la région Languedoc-Roussillon et pour les Cévennes en particulier. Le marais calcaire très riche au niveau floristique est installé sur un replat dans la zone de contact granite-grès-calcaire[15] ;
  • les « vallées du Tarn, du Tarnon et de la Mimente », d'une superficie de 10 493 ha, des habitats pour deux mammifères : la Loutre (Lutra lutra) et le castor[16] ;

et un au titre de la directive oiseaux[14] :

  • les « gorges du Tarn et de la Jonte », d'une superficie de 41 801 ha, englobant le territoire de près des trois-quarts de la population de Vautours fauves des grands causses qui furent l'un des principaux sites français de réintroduction de cette espèce[17].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[18] :

  • les « Monts Chabrio et Chabrié » (833 ha), couvrant 3 communes du département[19] ;
  • les « rochers d'Ispagnac et de la Table » (280 ha)[20] ;
  • le « ruisseau du Bramont, de Nozières au moulin de Pradines » (34 ha)[21] ;
  • la « vallée du Tarn entre Florac et Saint-Chély » (312 ha), couvrant 6 communes du département[22] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[18] :

  • le « causse de Sauveterre » (19 759 ha), couvrant 11 communes du département[23] ;
  • les « gorges du Tarn » (14 434 ha), couvrant 19 communes du département[24].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ispagnac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[25],[I 1],[26].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mende, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (43,9 %), forêts (39,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5 %), terres arables (4,3 %), prairies (3,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), zones urbanisées (0,6 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Ispagnac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tarn. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 2003, 2011 et 2020[30],[28].

Ispagnac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023[31]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du , complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du , abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[31],[32].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Ispagnac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[33]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 28,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 615 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 53 sont en aléa moyen ou fort, soit 9 %, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[36].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Ispagnac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[37].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune serait issu de celui d'un colon romain surnommé « Ispanus » (« L'Espagnol »), lequel aurait fondé une villa, puis le village, vers 50 av. J-C[38]. La terminaison du nom du village en « ac » semblerait confirmer cela : ce suffixe serait issu du gaulois « acos », latinisé en « acum », et désignerait des villas romaines autour desquelles les activités agricoles étaient pratiquées[39].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune d'Ispagnac est membre de la communauté de communes Gorges Causses Cévennes[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Florac Trois Rivières. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[40].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Florac, à la circonscription administrative de l'État de la Lozère et à la région Occitanie[I 4].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Florac Trois Rivières pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la circonscription de la Lozère pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[41].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires d'Ispagnac[42]
Période Identité Étiquette Qualité
1791   Louis-Alexandre Jourdan    
1813   Jérome Lacombe[43]    
1824 1848 Jean Louis Jaffard    
1824 1848 Pierre Auguste Jaffard    
1848 1856 Jules Jaffard    
1856 1860 Antoine Saint-Pierre    
1860 1870 Louis Amat    
1870 1888 Louis Grégoire    
1888 1892 Xavier Peyre    
1892 1896 Louis Jourdan (homme politique)    
1896 1904 Jules Laget    
1904 1912 Xavier Grégoire    
1912 1949 Jules Laget    
1949 1964 Robert Barbot    
1964 1971 Louis Atger    
1971 2001 François Brager RPR Conseiller général de la Lozère (canton de Mende-Sud) de 1982 à 2001
Président du conseil général de la Lozère de 1994 à 1998
2001 mai 2018 (décès) Michel Vieilledent LR  
juin 2018 En cours Guylène Pantel PS Conseillère départementale du canton de Florac (2015-)
Sénatrice de la Lozère (2020-)

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].

En 2021, la commune comptait 898 habitants[Note 7], en augmentation de 1,01 % par rapport à 2015 (Lozère : +0,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4051 7651 7691 8681 8851 8001 7671 9181 937
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8801 7951 7671 7111 7691 8621 8991 8151 688
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6211 6761 6701 5461 5111 5201 5111 016755
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
690600545598630759831834856
2015 2020 2021 - - - - - -
889900898------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,7 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (29,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (35,2 %) est supérieur au taux départemental (32,5 %).

En 2018, la commune comptait 413 hommes pour 480 femmes, soit un taux de 53,75 % de femmes, supérieur au taux départemental (50,04 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 5]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,2 
90 ou +
6,7 
9,0 
75-89 ans
13,5 
20,4 
60-74 ans
17,9 
24,4 
45-59 ans
20,3 
17,7 
30-44 ans
14,4 
9,3 
15-29 ans
10,7 
17,0 
0-14 ans
16,4 
Pyramide des âges du département de la Lozère en 2020 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,8 
8,8 
75-89 ans
11,7 
21,1 
60-74 ans
20,6 
21,8 
45-59 ans
20,5 
16,4 
30-44 ans
16,1 
15,6 
15-29 ans
13,5 
15,4 
0-14 ans
14,8 

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 386 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 773 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 550 [I 6] (20 420  dans le département[I 7]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 8,2 % 9 % 12,1 %
Département[I 9] 5 % 6,4 % 7,1 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 489 personnes, parmi lesquelles on compte 79,6 % d'actifs (67,5 % ayant un emploi et 12,1 % de chômeurs) et 20,4 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Mende, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 228 emplois en 2018, contre 278 en 2013 et 271 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 336, soit un indicateur de concentration d'emploi de 67,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,3 %[I 12].

Sur ces 336 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 124 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 81,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,3 % les transports en commun, 15 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Bâtiments et lieux publics remarquables[modifier | modifier le code]

  • le vieux bourg (sentier d'interprétation et visite guidée sur demande à l'office du tourisme) ;
  • le château de Rocheblave près du hameau de Molines.

Bâtiments religieux[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.

Autres[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Ispagnac

Son blasonnement est : d'argent à un château de trois tours de gueules ouvert, ajouré et maçonné de sable.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Ispagnac » (consulté le ).
  5. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Ispagnac (48075) », (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Ispagnac » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Ispagnac » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Ispagnac » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Ispagnac et Florac Trois Rivières », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Florac » (commune de Florac Trois Rivières) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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