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Le 11 juillet 2009, Monica Seles intègre le [[International Tennis Hall of Fame|Temple de la renommée du tennis international]], en même temps qu'[[Andrés Gimeno]]<ref name="collins"/>.
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== Matchs de référence ==
== Matchs de référence ==

Version du 4 octobre 2010 à 23:58

Modèle:Infobox Joueur(euse) de tennis

Monica Seles[N 1] (née le à Novi Sad) est une joueuse de tennis de l'ex-Yougoslavie[N 2], naturalisée américaine en 1994[N 3].

Première cogneuse de l'histoire de son sport, elle devient en 1991 la plus jeune numéro un mondiale au classement WTA ; pendant deux ans, elle interrompt ainsi le long règne de sa rivale Steffi Graf. Avant son vingtième anniversaire, elle remporte huit titres du Grand Chelem, à l'exception de Wimbledon. Elle voit pourtant sa chasse aux records se briser brusquement en avril 1993, lorsqu'en plein match à Hambourg, elle se fait poignarder dans le dos par un spectateur déséquilibré.

De retour à la compétition 28 mois plus tard, Seles ajoute l'Open d'Australie à son palmarès en 1996, puis parvient aisément à se maintenir parmi l'élite. Jamais, toutefois, elle ne retrouve le sommet de sa forme, notamment concurrencée par de nouvelles joueuses plus athlétiques. En février 2008, après cinq saisons d'inactivité pour cause de blessure, elle officialise sa retraite sportive à l'âge de 34 ans.

Monica Seles est également restée célèbre auprès du public pour les cris qu'elle avait coutume de pousser sur le court au moment de frapper la balle.

Carrière

L'enfance

Monica Seles est la fille cadette d'une famille d'origine hongroise, vivant à Novi Sad[1]. À l'âge de cinq ans, en vacances au bord de la mer Adriatique, elle s'initie au tennis en voulant imiter son frère aîné Zoltan, lui-même joueur junior émérite. Parce qu'elle trouve sa raquette trop lourde à porter, elle prend instinctivement l'habitude de la tenir à deux mains, en revers comme en coup droit : cette technique atypique[N 4], dont elle ne se départira plus, demeurera l'une des principales singularités de son jeu.

De retour à la maison, son père Károly (dessinateur de presse) bricole un court de tennis sur le parking de l'immeuble familial et s'improvise professeur. Pour aiguiser sa férocité, il griffonne de petits Tom et Jerry sur les balles et lui recommande de taper dedans aussi vite et aussi fort que possible, en visant les lignes.

À neuf ans, elle écume les compétitions locales bien qu'elle ne sache pas compter les points. La une d'un quotidien national fait d'elle, à dix ans, la « sportive yougoslave de l'année ». En 1985 aux États-Unis, elle est repérée durant l'Orange Bowl par Nick Bollettieri. Elle rejoint bientôt l'académie de ce dernier en Floride, suivie de son frère puis de ses parents, et se livre là, pendant deux années, à un entraînement très intensif[2].

1988-1990 : une ascension fulgurante

Monica Seles fait son galop d'essai sur le circuit WTA à quatorze ans, le 7 mars 1988 à Boca Raton. D'entrée, elle élimine Helen Kelesi (31e mondiale)[3] et stupéfait aussitôt les esprits par la puissance de ses frappes, sans précédent chez aucune femme, et par les rugissements dont elle les accompagne. Campée sur sa ligne de fond, ses accélérations des deux côtés, retours de service et passing-shots foudroyants font en particulier sensation.

1989 marque ses débuts à plein temps dans le grand bain des joueuses professionnelles. Le 30 avril, elle gagne son premier titre à Houston face à Chris Evert[4]. Le monde entier la découvre un mois plus tard à Roland-Garros, quand elle offre des fleurs au public en pénétrant sur le court[N 5] ; surtout, alors qu'elle n'est pas tête de série, elle accule l'invincible Steffi Graf au troisième set d'une demi-finale qui scelle le préambule d'une des plus grandes rivalités de l'histoire du tennis[N 6].

Le printemps 1990 la voit rafler cinq tournois d'affilée[N 7]. Martina Navrátilová, expédiée en cinquante minutes en finale des Internationaux d'Italie, résume son effarement en conférence de presse : « J'ai l'impression d'avoir été renversée par un camion. »[5].

Le 10 juin, Seles triomphe à Roland-Garros contre Graf[N 8], à tout juste seize ans et demi : un exploit inégalé sur la terre battue parisienne. Si les mois suivants sont plus hésitants (défaite au troisième tour de l'US Open), elle domine Gabriela Sabatini aux Masters de novembre, à l'occasion du premier match de l'ère Open jamais tenu par des femmes en cinq manches. Elle pointe au deuxième rang mondial à l'issue de la saison.

1991-1992 : une hégémonie sans partage

1991 est l'année de la consécration. En janvier, opposée dans le dernier carré à Mary Joe Fernández à l'Open d'Australie, elle sauve une balle de match puis s'adjuge l'épreuve face à Jana Novotná. Le 11 mars, elle devient à 17 ans, trois mois et neuf jours, la plus jeune numéro un mondiale au classement WTA depuis Tracy Austin en 1980Martina Hingis améliorera le record en 1997. Après avoir conservé son titre Porte d'Auteuil, son forfait inexpliqué à Wimbledon alimente des rumeurs extravagantes (notamment qu'elle est enceinte)[6] et lui vaut une amende de 6 000 dollars[7]. Remise de cette mésaventure, elle assoit son emprise en disposant de Navrátilová à l'US Open[N 9] puis aux Masters.

La saison 1992 s'avère en tous points comparable. Animée par une indéfectible détermination, elle obtient d'abord un succès facile à Melbourne. Elle arrache ensuite son troisième French Open consécutif, au terme d'une finale d'anthologie contre Steffi Graf (10-8 dans le set décisif)[N 10]. En juillet à Wimbledon, les plaintes de ses adversaires et les moqueries des tabloïds anglais[N 11] la contraignent à disputer sa finale sans émettre le moindre cri : entre deux averses, l'Allemande ne manque pas l'occasion de prendre une cinglante revanche et, par là-même, prive la Yougoslave de ses rêves de Grand Chelem. Seles, quoique pétrie de regrets[8], se rattrape en septembre à Flushing Meadows qu'elle empoche en égarant seulement 27 jeux sur sa route.

Parallèlement à ces résultats d'exception, Monica Seles se plaît à la ville à entretenir l'image d'une fashion victim très américanisée et à cultiver les paradoxes, revendiquant tout à la fois la parité salariale sur le circuit professionnel[9]… et son désir de faire un jour du cinéma[10].

1993 : l'agression de Hambourg

1993 s'ouvre sur des bases similaires quand elle s'empare de son troisième Open d'Australie de suite (une nouvelle fois de haute lutte face à Graf), son huitième trophée du Grand Chelem à 19 ans. Nulle autre adolescente, avant elle et à ce jour, ne s'est jamais constitué pareil palmarès dans un si bref délai[N 12]. Dans la foulée, elle gagne à Chicago et accède à la finale de l'Open Gaz de France. On prophétise alors la poursuite de son cavalier seul[N 13].

Sa suprématie est pourtant brutalement interrompue le 30 avril lors du tournoi de Hambourg, épreuve où elle s'inscrit à la hâte après deux mois de grippe et de repos forcé. Tandis qu'elle mène son quart de finale sur le court central, un adulateur déséquilibré de Graf, Günter Parche, profite d'un changement de côtés pour franchir les barrières de sécurité et lui planter un couteau dans le dos[11].

Steffi Graf, en l'absence de Seles, s'impose le 5 juin à Roland-Garros. Le surlendemain, au bénéfice de cette victoire, elle lui ravit son fauteuil de numéro un mondiale.

Sitôt soignée dans une clinique du Colorado, Seles recourt dès son rétablissement aux services d'un coach d'athlétisme réputé, Bob Kersee, dans l'idée de hâter sa convalescence[12]. Mais, si la cicatrice est superficielle, le traumatisme psychologique se révèle plus profond[13]. Seles est désabusée par le refus de ses pairs de voter le maintien de son classement[14] puis par la condamnation trop indulgente à ses yeux de Parche (prison avec sursis)[15]. Son père et mentor est par ailleurs opéré d'un cancer à l'estomac en décembre 1993. Un temps pressentie à l'Open d'Australie en 1994[12], elle renonce avant l'échéance et, en proie à la boulimie[16], vit retranchée dans sa résidence floridienne de Sarasota. Au pire de sa dépression, son poids culmine à 80 kg[17].

Le 17 mai 1994, elle devient citoyenne américaine.

1995-2003 : retour et désillusions

Tenue et raquette de Seles lors de son retour à l'US Open en 1995

C'est en août 1995 que Monica Seles revient au jeu, après une exhibition médiatique contre Navrátilová à Atlantic City[18]. Elle gagne d'entrée l'Open du Canada, sans perdre un set[19]. Puis elle se qualifie en finale de l'US Open, en guise de retrouvailles à suspense avec Steffi Graf[N 14].

En janvier 1996, elle enlève les Internationaux d'Australie aux dépens d'Anke Huber, son ultime sacre dans un des quatre Majeurs. La même année, elle publie une autobiographie : From Fear to Victory (littéralement : de la peur à la victoire).

Redevenue l'une des toutes meilleures, Seles échoue cependant par la suite à reconquérir son autorité. Victime de blessures à répétition et sujette à l'embonpoint, ses progrès au service et à la volée ne lui évitent pas de relatives contre-performances. Régulièrement surclassée par Graf (US Open 1996)[N 15] et face à de jeunes rivales talentueuses (Hingis) ou plus athlétiques (Davenport, les sœurs Williams), elle doit s'accomoder des places d'honneur ou d'honorables accessits.

Elle signe son dernier coup d'éclat en mai 1998, quelques semaines après le décès de son père[20], en se hissant en finale à Roland-Garros. De noir vêtue et sans préparation, elle mystifie la favorite Hingis en demi (6-3, 6-2)[21] ; fatiguée, elle rend les armes contre Arantxa Sánchez à la conclusion.

En 17 tentatives supplémentaires, Seles n'atteint plus qu'à trois reprises les demi-finales en Grand-Chelem, à Roland-Garros en 1999 et à l'Open d'Australie en 1999 et 2002. Dix autres fois, elle tombe au stade des quarts de finale. Le 27 mai 2003, handicapée au pied gauche par une fracture de stress, elle est sortie au premier tour des Internationaux de France[N 16] : cette élimination prématurée demeure sa dernière prestation officielle en compétition.

2004-2008 : une retraite sportive longtemps différée

Seles interviewée (US Open, 2005)

De 2004 à 2007, elle s'illustre dans une série de matchs de gala[N 17] et, à intervalles sporadiques, envisage un retour sur le circuit WTA. Le 3 décembre 2007, elle émet ainsi auprès du Los Angeles Times son souhait de s'aligner dans « plusieurs tournois » en 2008[22].

Elle ne concrétise toutefois pas ses projets et, dans un communiqué de presse du 14 février 2008, finit par confirmer sa retraite sportive définitive[23]. À la tête d'une fortune évaluée à quarante millions de dollars[24], dont l'essentiel amassé en contrats publicitaires (entre autres avec Fila, Nike, Yonex), elle se consacre aujourd'hui à la promotion de son sport et à des œuvres caritatives[25],[26].

Bilan et leg sportifs

Seles au service (Open du Canada, 2001)

Monica Seles a remporté 53 titres en simple au cours de sa carrière, y compris neuf en Grand Chelem et trois Masters d'affilée (1990-1992). Elle est restée numéro un mondiale pendant 178 semaines, dont 91 consécutives entre 1991 et 1993. Médaillée de bronze aux Jeux olympiques de Sydney, elle a activement contribué aux victoires des États-Unis en Fed Cup en 1996 et 2000. En double dames où elle s'est peu impliquée, elle a décroché six succès mineurs et atteint la 16e place de la spécialité le 22 avril 1991.

En dépit d'un palmarès rendu incomplet par son agression[27], cette attaquante de fond de court n'en a pas moins édicté, plus encore que Jennifer Capriati[N 18] ou Jim Courier à la même époque, les modalités d'un tennis basé sur la puissance et la recherche du KO.

La première, elle s'est attachée à s'installer le plus souvent possible à l'intérieur du terrain, dès le retour de service, afin de prendre le contrôle des échanges et de déborder son adversaire en cadence. Sans attendre le sommet du rebond de la balle, elle alternait avec précision les tirs « long de ligne », les angles courts-croisés et les offensives dans le contre-pied. Sa rivale, constamment pilonnée, se voyait ainsi contrainte à commettre la faute ou à lui procurer une balle courte, immédiatement sanctionnée par une accélération imparable – en général une spectaculaire gifle de revers ou une demi-volée haute liftée. Douée d'un extrême sang-froid dans les moments clés, elle a fréquemment su renverser le sort de parties des plus mal engagées.

Rare au filet, sinon pour terminer un point déjà presque acquis, son excellent jeu de jambes et son sens de l'anticipation lui permettaient de faire preuve d'une réelle pugnacité défensive. Sur le tard, elle usera en bout de course d'un coup droit à une main destiné à compenser le manque d'allonge induit par sa prise à deux mains.

De ses cris stridents lâchés à chaque frappe, Monica Seles dira enfin qu'ils lui sortent de la bouche depuis ses douze ans, n'en retirant pour autant pas un quelconque surcroît d'efficacité[28],[N 19]. Si d'aucuns les jugeront exaspérants[29],[30], d'autres y percevront à l'inverse la marque d'une rage de vaincre inébranlable[31].

Avec un investissement physique accru, les joueuses de la génération suivante, telle Maria Sharapova, adopteront dans leur majorité ce style de jeu coercitif, parfois décrié pour son caractère machinal et stéréotypé[32].

Le 11 juillet 2009, Monica Seles intègre le Temple de la renommée du tennis international, en même temps qu'Andrés Gimeno[27].

  1. Monika Seleš en serbo-croate, Szeles Mónika en hongrois
  2. Seles est née en République fédérale socialiste de Yougoslavie, devenue République fédérale de Yougoslavie en avril 1992. – voir : Guerres de Yougoslavie
  3. Le magazine HVG fait état de la nationalité hongroise de Seles, « secrètement » acquise en 2007 par l'intéressée. – (hu) « Titokban lett magyar állampolgár Szeles Mónika », sur hvg.hu,
  4. Citons les Français Marion Bartoli ou Fabrice Santoro. L'Américano-Équatorien Pancho Segura, dans les années 1950, jouait aussi un redoutable coup droit à deux mains.
  5. Zina Garrison, au troisième tour, n'appréciera guère le geste, peu fair-play selon elle. – « Extrait vidéo » [vidéo], sur ina.fr
  6. Seles mènera 3-0 dans le troisième set. Score final pour Graf : 6-3, 3-6, 6-3
  7. De mars à mai : Key Biscayne et San Antonio (sur dur), Tampa, Rome et Berlin (sur terre battue)
  8. Menée 6 à 2 au jeu décisif du premier set, Seles aligne six points consécutifs (oubliant de changer de côté à 6 partout) pour gagner la manche. Victoire de Seles : 7-6, 6-4 – « Extrait vidéo » [vidéo], sur ina.fr
  9. Cette finale est la seule à ce jour en Grand Chelem qui a opposé deux gauchères ; l'écart d'âge entre les deux protagonistes représente également un record (17 ans pour Seles, le double pour Navrátilová).
  10. Outre Seles (1990-1992), triplé réussi par Helen Wills (1928-1930), Hilde Sperling (1935-37) et Justine Henin (2005-2007) – Jacques Moran, « Monica Seles triple sa mise », L'Humanité,‎ (lire en ligne)
  11. Tauziat (en quart) et Navrátilová (en demi) estimaient ne pas entendre l'impact de la balle dans le cordage de la raquette de Seles. Un « gruntomètre », posé au bord du court par un journaliste, aurait mesuré ses cris à 93 décibels, « autant qu'un train à moteur diesel ». – (en) « Stop that grunt ! », Time,‎ (lire en ligne)
  12. Maureen Connolly, dans les années 1950, comptait sept tournois du Grand Chelem au même âge en simple dames. À son 20e anniversaire, Graf avait gagné six titres ; Hingis, cinq (elle en restera là) ; Evert, deux ; Serena Williams, un ; Venus Williams et Henin, zéro. Navrátilová allait sur ses 22 ans lorsqu'elle gagna son premier Wimbledon, en 1978.
  13. De novembre 1990 à février 1993, Monica Seles prend part à 36 tournois : elle gagne 24 des 35 finales qu'elle atteint. Sur la même période, elle remporte 55 de ses 56 duels en Grand Chelem.
  14. Seles croit s'approprier le premier set sur un ace au jeu décisif, avant de céder 8 points à 6. – (en) Andrea Dorfman et Steve Wulf, « A very happy return », Time,‎ (lire en ligne)
  15. Graf mène 4-1 dans leurs faces-à-faces de 1995 à 1999. Seles enregistre son unique succès sur cette période en quart de finale de l'édition 1999 des Internationaux d'Australie (7-5, 6-1).
  16. Par la Russe Nadia Petrova (4-6, 0-6) : sa seule défaite au premier tour en simple en Grand Chelem
  17. En juillet 2004, membre de l'équipe du New York Sportimes, elle perd ses neuf matchs (simple, double dames et mixte) sur la ligue WTT. Deux exhibitions se sont aussi tenues les 1er et 3 février 2005 en Nouvelle-Zélande, à Auckland et Christchurch contre la doyenne Navrátilová (deux défaites). En 2007, à nouveau contre Navrátilová : le 5 avril à Houston, le 14 septembre à la Nouvelle-Orléans, le 16 septembre à Bucarest (trois succès de Seles). Le 8 décembre 2007 à Los Angeles, elle apparaît dans quelques mini-matchs aux côtés de vedettes du tennis et du show business (Jennifer Capriati, Jeff Tarango, David Duchovny ou Gavin Rossdale).
  18. En demi-finale de l'US Open en 1991, Capriati et Seles ont livré une bataille dont la violence inédite des échanges demeure une référence. Victoire de Seles : 6-3, 3-6, 7-6
  19. Une étude nord-américaine, parue en 2010, tend à l'inverse à démontrer que de tels cris pouvaient altérer les performances de l'adversaire. – (en) Scott Sinnett, « A preliminary investigation regarding the effect of tennis grunting : does white noise during a tennis shot have a negative impact on shot perception ? », PLoS One,‎ (DOI 10.1371/journal.pone.0013148)

Matchs de référence

Récompenses et vie médiatique

Séance d'autographes (Bucarest, 2007)

Parcours en Grand Chelem

En simple

Année Open d'Australie Internationaux de France Wimbledon US Open
1989 - 1/2 finale Steffi Graf 4e tour (1/8) Steffi Graf 4e tour (1/8) Chris Evert
1990 - Victoire Steffi Graf 1/4 de finale Zina Garrison 3e tour (1/16) Linda Ferrando
1991 Victoire Jana Novotná Victoire Arantxa Sánchez - Victoire M. Navrátilová
1992 Victoire M. J. Fernández Victoire Steffi Graf Finale Steffi Graf Victoire Arantxa Sánchez
1993 Victoire Steffi Graf - - -
1994 - - - -
1995 - - - Finale Steffi Graf
1996 Victoire Anke Huber 1/4 de finale Jana Novotná 2e tour (1/32) K. Studeníková Finale Steffi Graf
1997 - 1/2 finale Martina Hingis 3e tour (1/16) Sandrine Testud 1/4 de finale Irina Spîrlea
1998 - Finale Arantxa Sánchez 1/4 de finale Natasha Zvereva 1/4 de finale Martina Hingis
1999 1/2 finale Martina Hingis 1/2 finale Steffi Graf 3e tour (1/16) Mirjana Lučić 1/4 de finale Serena Williams
2000 - 1/4 de finale Mary Pierce 1/4 de finale Lindsay Davenport 1/4 de finale Martina Hingis
2001 1/4 de finale Jennifer Capriati - - 4e tour (1/8) Dája Bedáňová
2002 1/2 finale Martina Hingis 1/4 de finale Venus Williams 1/4 de finale Justine Henin 1/4 de finale Venus Williams
2003 2e tour (1/32) K. Zakopalová 1er tour (1/64) Nadia Petrova - -

En double dames

Année Open d'Australie Internationaux de France Wimbledon US Open
1989 - - - 1er tour (1/32)
C. Bassett
K. Maleeva
Man. Maleeva
1990 - 3e tour (1/8)
B. Nagelsen
L. Neiland
N. Zvereva
1er tour (1/32)
H. Kelesi
A. Devries
K.Godridge
2e tour (1/16)
H. Kelesi
A. Sánchez
R. White
1991 1/2 finale
A. Smith
P. Fendick
M. J. Fernández
- - -
1996 - - 1er tour (1/32)
B. Nagelsen
R. Fairbank
P. Shriver
-
1997 - 2e tour (1/16)
A. Huber
L. Davenport
J. Novotná
2e tour (1/16)
A. Huber
E. Callens
G. Helgeson
-
1998 - - - 1er tour (1/32)
M. Lučić
S. Jeyaseelan
R. Simpson
1999 3e tour (1/8)
J. Novotná
M. Hingis
A. Kournikova
2e tour (1/16)
M. J. Fernández
L. Huber
K. Srebotnik
1/4 de finale
M. J. Fernández
M. de Swardt
E. Tatarkova
1/4 de finale
M. J. Fernández
S. Williams
V. Williams
2001 1/2 finale
M. Hingis
S. Williams
V. Williams
- - -

Classements WTA

Classements de fin de saison

Saison 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
Rang 86 en augmentation 6 en augmentation 2 en augmentation 1 en stagnation 1 en diminution 8 - 1[N 1] en diminution 2 en diminution 5 en diminution 6 en stagnation 6 en augmentation 4 en diminution 10 en augmentation 7 en diminution 60

Périodes au rang de numéro un mondiale

Précédée par Dates Suivie par Semaines Cumul
S. Graf 11/03/1991 - 04/08/1991 S. Graf 21 21
12/08/1991 - 18/08/1991 1 22
09/09/1991 - 06/06/1993 91 113
15/08/1995 - 03/11/1996[N 1] 64 177
18/11/1996 - 24/11/1996[N 1] 1 178

Palmarès complet

Circuit WTA

En simple

En double dames

Masters

Jeux olympiques

Fed Cup

Hopman Cup (double mixte)

Victoires et défaites en carrière

Notes et références

Notes

  1. a b et c Co-numéro un avec Graf sur décision de la WTA
  2. a et b L'abandon causé par l'agression de Hambourg est compté comme une défaite par la WTA.
  3. a et b Défaite de Seles concédée sur abandon

Références

  1. Les informations de cette partie (« L'enfance ») sont issues de : (en) Monica Seles, Getting a Grip, chapitre II (« Girls don't play tennis »)
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées bollettieri
  3. (en) « Results plus », The New York Times,‎ , A29 (lire en ligne)
  4. (en) United Press, « Teenager upsets Evert in final », Ellensburg Daily Record,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  5. (en) Ken Shulman, « Navratilova upset in a 50-minute final », The New York Times,‎ , p. C2 (lire en ligne)
  6. (en) Ira Berkow, « Sports of the times : the return of Seles, and dog », The New York Times,‎ , B9 (lire en ligne)
  7. (en) Robin Finn, « Seles fined $6,000 for pulling out of Wimbledon », The New York Times,‎ , B7 (lire en ligne)
  8. (en) Tim Adams, « Interview : Monica Seles », The Observer,‎ , p. 14 (features section) (lire en ligne) :

    « It (la controverse sur ses cris, NDLR) was on my mind a little in the final and I lost to Graf. […] And I decided never again would I listen to what people say. »

  9. (en) Robin Finn, « Who's that girl ? Seles's new look », The New York Times,‎ , p. 125 (lire en ligne)
  10. (en) Peter Bodo, « Monica : mystery woman or material girl ? », Tennis, vol. 27, no 7,‎ , p. 30-34
  11. « Monica Seles poignardée par un déséquilibré », L'Humanité,‎ (lire en ligne)
  12. a et b (en) Scott L. Price, « The return », Sports Illustrated,‎ (lire en ligne)
  13. (en) Seles et Richardson, From Fear to Victory, p.  27
  14. (en) Robin Finn, « Seles struggles with injury and WTA decision », The New York Times,‎ , p. 83 (lire en ligne) :

    « The only constants in my life were food, fear, and depression. He (Parche, NDLR) had stolen my life, career and income. »

  15. (en) « Seles's attacker gets suspended two-year sentence », The New York Times,‎ , B12 (lire en ligne)
  16. (en) Robin Finn, « Seles out of crucible and onto the court », The New York Times,‎ , p. 87 (lire en ligne)
  17. (en) Rebecca Johnson, « Net worth », Vogue US,‎ (lire en ligne)
  18. (en) Robin Finn, « Friends, Romans, Police greet Seles for return », The New York Times,‎ , p. 132 (lire en ligne)
  19. (en) Robin Finn, « No contest : Seles roars down comeback trail », The New York Times,‎ , A1 (lire en ligne)
  20. (en) Robin Finn, « Karolj Seles, 64, tennis coach who led daughter to No. 1 », The New York Times,‎ , B19 (lire en ligne)
  21. Laurent Chasteaux, « Monica Seles, la dame en noir est en finale », L'Humanité,‎ (lire en ligne)« Extrait vidéo » [vidéo], sur ina.fr
  22. (en) Bill Dwyre, « At 34, Seles aims for a tennis comeback », Los Angeles Times,‎ , p. D6 (lire en ligne)
  23. (en) « Seles announces retirement from professional tennis », sur WTA Tour,
  24. (en) Geraldine Fabrikant, « Talking money with Monica Seles », The New York Times,‎ , p. 31 (lire en ligne)
  25. (en) « Intergovernmental Institution for the use of Micro-algae Spirulina Against Malnutrition (official press release) », sur iimsam.org,
  26. (en) « Seles spends day at New York charity », sur WTA Tour,
  27. a et b (en) Bud Collins, « Seles at head of class », The Boston Globe,‎ (lire en ligne)
  28. (en) « Entretien du 31 août 1992 », sur asapsports.com
  29. (en) Robin Finn, « Seles reflects on critical shots », The New York Times, Warren H. Meck, Duke University, United States of America,‎ , p. 85 (lire en ligne)
  30. (en) Jim White, « Wimbledon 2009 : ladies' game may damage your health », The Daily Telegraph,‎ (lire en ligne)
  31. (en) Wesley Morris, « Wha-unhhh ! A defense of the tennis grunt », The Boston Globe,‎ (lire en ligne)
  32. Christian Despont, « Les défauts de la pugnacité féminine garantie d'usine », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  33. (en) « Liste et portraits des quarante lauréats », sur Tennis Magazine, Sampras est premier, devant Navrátilová et Graf.
  34. Saison 3, épisode 23 : That's Midlife (la crise de la quarantaine)
  35. (en) Christopher Rocchio, « Dancing with the Stars eliminates Penn Jillette and Monica Seles », sur realitytvworld.com,

Voir aussi

Bibliographie

  • Ouvrages utilisés pour la rédaction de l'article :
  • Autres ouvrages :
    • (en) Joe Layden, Return of a champion : the Monica Seles story, New York, St. Martin's Press, , 275 p. (ISBN 9780312960025)
    • (de) Sven Felix Kellerhoff, Attentäter : mit einer Kugel die Welt verändern, Köln, Böhlau Verlag, , 1re éd., 330 p. (ISBN 9783412030032, présentation en ligne), chap. 2
    • Yannick Cochennec, « Entretien avec Monica Seles », L'Équipe mag, no 1 401,‎ , p. 8 et suiv. (résumé)

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