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Le 11 juillet 2009, Monica Seles intègre le [[International Tennis Hall of Fame|Temple de la renommée du tennis international]], en même temps qu'[[Andrés Gimeno]]<ref name="collins"/>. |
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== Matchs de référence == |
== Matchs de référence == |
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Modèle:Infobox Joueur(euse) de tennis
Monica Seles[N 1] (née le à Novi Sad) est une joueuse de tennis de l'ex-Yougoslavie[N 2], naturalisée américaine en 1994[N 3].
Première cogneuse de l'histoire de son sport, elle devient en 1991 la plus jeune numéro un mondiale au classement WTA ; pendant deux ans, elle interrompt ainsi le long règne de sa rivale Steffi Graf. Avant son vingtième anniversaire, elle remporte huit titres du Grand Chelem, à l'exception de Wimbledon. Elle voit pourtant sa chasse aux records se briser brusquement en avril 1993, lorsqu'en plein match à Hambourg, elle se fait poignarder dans le dos par un spectateur déséquilibré.
De retour à la compétition 28 mois plus tard, Seles ajoute l'Open d'Australie à son palmarès en 1996, puis parvient aisément à se maintenir parmi l'élite. Jamais, toutefois, elle ne retrouve le sommet de sa forme, notamment concurrencée par de nouvelles joueuses plus athlétiques. En février 2008, après cinq saisons d'inactivité pour cause de blessure, elle officialise sa retraite sportive à l'âge de 34 ans.
Monica Seles est également restée célèbre auprès du public pour les cris qu'elle avait coutume de pousser sur le court au moment de frapper la balle.
Carrière
L'enfance
Monica Seles est la fille cadette d'une famille d'origine hongroise, vivant à Novi Sad[1]. À l'âge de cinq ans, en vacances au bord de la mer Adriatique, elle s'initie au tennis en voulant imiter son frère aîné Zoltan, lui-même joueur junior émérite. Parce qu'elle trouve sa raquette trop lourde à porter, elle prend instinctivement l'habitude de la tenir à deux mains, en revers comme en coup droit : cette technique atypique[N 4], dont elle ne se départira plus, demeurera l'une des principales singularités de son jeu.
De retour à la maison, son père Károly (dessinateur de presse) bricole un court de tennis sur le parking de l'immeuble familial et s'improvise professeur. Pour aiguiser sa férocité, il griffonne de petits Tom et Jerry sur les balles et lui recommande de taper dedans aussi vite et aussi fort que possible, en visant les lignes.
À neuf ans, elle écume les compétitions locales bien qu'elle ne sache pas compter les points. La une d'un quotidien national fait d'elle, à dix ans, la « sportive yougoslave de l'année ». En 1985 aux États-Unis, elle est repérée durant l'Orange Bowl par Nick Bollettieri. Elle rejoint bientôt l'académie de ce dernier en Floride, suivie de son frère puis de ses parents, et se livre là, pendant deux années, à un entraînement très intensif[2].
1988-1990 : une ascension fulgurante
Monica Seles fait son galop d'essai sur le circuit WTA à quatorze ans, le 7 mars 1988 à Boca Raton. D'entrée, elle élimine Helen Kelesi (31e mondiale)[3] et stupéfait aussitôt les esprits par la puissance de ses frappes, sans précédent chez aucune femme, et par les rugissements dont elle les accompagne. Campée sur sa ligne de fond, ses accélérations des deux côtés, retours de service et passing-shots foudroyants font en particulier sensation.
1989 marque ses débuts à plein temps dans le grand bain des joueuses professionnelles. Le 30 avril, elle gagne son premier titre à Houston face à Chris Evert[4]. Le monde entier la découvre un mois plus tard à Roland-Garros, quand elle offre des fleurs au public en pénétrant sur le court[N 5] ; surtout, alors qu'elle n'est pas tête de série, elle accule l'invincible Steffi Graf au troisième set d'une demi-finale qui scelle le préambule d'une des plus grandes rivalités de l'histoire du tennis[N 6].
Le printemps 1990 la voit rafler cinq tournois d'affilée[N 7]. Martina Navrátilová, expédiée en cinquante minutes en finale des Internationaux d'Italie, résume son effarement en conférence de presse : « J'ai l'impression d'avoir été renversée par un camion. »[5].
Le 10 juin, Seles triomphe à Roland-Garros contre Graf[N 8], à tout juste seize ans et demi : un exploit inégalé sur la terre battue parisienne. Si les mois suivants sont plus hésitants (défaite au troisième tour de l'US Open), elle domine Gabriela Sabatini aux Masters de novembre, à l'occasion du premier match de l'ère Open jamais tenu par des femmes en cinq manches. Elle pointe au deuxième rang mondial à l'issue de la saison.
1991-1992 : une hégémonie sans partage
1991 est l'année de la consécration. En janvier, opposée dans le dernier carré à Mary Joe Fernández à l'Open d'Australie, elle sauve une balle de match puis s'adjuge l'épreuve face à Jana Novotná. Le 11 mars, elle devient à 17 ans, trois mois et neuf jours, la plus jeune numéro un mondiale au classement WTA depuis Tracy Austin en 1980 – Martina Hingis améliorera le record en 1997. Après avoir conservé son titre Porte d'Auteuil, son forfait inexpliqué à Wimbledon alimente des rumeurs extravagantes (notamment qu'elle est enceinte)[6] et lui vaut une amende de 6 000 dollars[7]. Remise de cette mésaventure, elle assoit son emprise en disposant de Navrátilová à l'US Open[N 9] puis aux Masters.
La saison 1992 s'avère en tous points comparable. Animée par une indéfectible détermination, elle obtient d'abord un succès facile à Melbourne. Elle arrache ensuite son troisième French Open consécutif, au terme d'une finale d'anthologie contre Steffi Graf (10-8 dans le set décisif)[N 10]. En juillet à Wimbledon, les plaintes de ses adversaires et les moqueries des tabloïds anglais[N 11] la contraignent à disputer sa finale sans émettre le moindre cri : entre deux averses, l'Allemande ne manque pas l'occasion de prendre une cinglante revanche et, par là-même, prive la Yougoslave de ses rêves de Grand Chelem. Seles, quoique pétrie de regrets[8], se rattrape en septembre à Flushing Meadows qu'elle empoche en égarant seulement 27 jeux sur sa route.
Parallèlement à ces résultats d'exception, Monica Seles se plaît à la ville à entretenir l'image d'une fashion victim très américanisée et à cultiver les paradoxes, revendiquant tout à la fois la parité salariale sur le circuit professionnel[9]… et son désir de faire un jour du cinéma[10].
1993 : l'agression de Hambourg
1993 s'ouvre sur des bases similaires quand elle s'empare de son troisième Open d'Australie de suite (une nouvelle fois de haute lutte face à Graf), son huitième trophée du Grand Chelem à 19 ans. Nulle autre adolescente, avant elle et à ce jour, ne s'est jamais constitué pareil palmarès dans un si bref délai[N 12]. Dans la foulée, elle gagne à Chicago et accède à la finale de l'Open Gaz de France. On prophétise alors la poursuite de son cavalier seul[N 13].
Sa suprématie est pourtant brutalement interrompue le 30 avril lors du tournoi de Hambourg, épreuve où elle s'inscrit à la hâte après deux mois de grippe et de repos forcé. Tandis qu'elle mène son quart de finale sur le court central, un adulateur déséquilibré de Graf, Günter Parche, profite d'un changement de côtés pour franchir les barrières de sécurité et lui planter un couteau dans le dos[11].
Steffi Graf, en l'absence de Seles, s'impose le 5 juin à Roland-Garros. Le surlendemain, au bénéfice de cette victoire, elle lui ravit son fauteuil de numéro un mondiale.
Sitôt soignée dans une clinique du Colorado, Seles recourt dès son rétablissement aux services d'un coach d'athlétisme réputé, Bob Kersee, dans l'idée de hâter sa convalescence[12]. Mais, si la cicatrice est superficielle, le traumatisme psychologique se révèle plus profond[13]. Seles est désabusée par le refus de ses pairs de voter le maintien de son classement[14] puis par la condamnation trop indulgente à ses yeux de Parche (prison avec sursis)[15]. Son père et mentor est par ailleurs opéré d'un cancer à l'estomac en décembre 1993. Un temps pressentie à l'Open d'Australie en 1994[12], elle renonce avant l'échéance et, en proie à la boulimie[16], vit retranchée dans sa résidence floridienne de Sarasota. Au pire de sa dépression, son poids culmine à 80 kg[17].
Le 17 mai 1994, elle devient citoyenne américaine.
1995-2003 : retour et désillusions
C'est en août 1995 que Monica Seles revient au jeu, après une exhibition médiatique contre Navrátilová à Atlantic City[18]. Elle gagne d'entrée l'Open du Canada, sans perdre un set[19]. Puis elle se qualifie en finale de l'US Open, en guise de retrouvailles à suspense avec Steffi Graf[N 14].
En janvier 1996, elle enlève les Internationaux d'Australie aux dépens d'Anke Huber, son ultime sacre dans un des quatre Majeurs. La même année, elle publie une autobiographie : From Fear to Victory (littéralement : de la peur à la victoire).
Redevenue l'une des toutes meilleures, Seles échoue cependant par la suite à reconquérir son autorité. Victime de blessures à répétition et sujette à l'embonpoint, ses progrès au service et à la volée ne lui évitent pas de relatives contre-performances. Régulièrement surclassée par Graf (US Open 1996)[N 15] et face à de jeunes rivales talentueuses (Hingis) ou plus athlétiques (Davenport, les sœurs Williams), elle doit s'accomoder des places d'honneur ou d'honorables accessits.
Elle signe son dernier coup d'éclat en mai 1998, quelques semaines après le décès de son père[20], en se hissant en finale à Roland-Garros. De noir vêtue et sans préparation, elle mystifie la favorite Hingis en demi (6-3, 6-2)[21] ; fatiguée, elle rend les armes contre Arantxa Sánchez à la conclusion.
En 17 tentatives supplémentaires, Seles n'atteint plus qu'à trois reprises les demi-finales en Grand-Chelem, à Roland-Garros en 1999 et à l'Open d'Australie en 1999 et 2002. Dix autres fois, elle tombe au stade des quarts de finale. Le 27 mai 2003, handicapée au pied gauche par une fracture de stress, elle est sortie au premier tour des Internationaux de France[N 16] : cette élimination prématurée demeure sa dernière prestation officielle en compétition.
2004-2008 : une retraite sportive longtemps différée
De 2004 à 2007, elle s'illustre dans une série de matchs de gala[N 17] et, à intervalles sporadiques, envisage un retour sur le circuit WTA. Le 3 décembre 2007, elle émet ainsi auprès du Los Angeles Times son souhait de s'aligner dans « plusieurs tournois » en 2008[22].
Elle ne concrétise toutefois pas ses projets et, dans un communiqué de presse du 14 février 2008, finit par confirmer sa retraite sportive définitive[23]. À la tête d'une fortune évaluée à quarante millions de dollars[24], dont l'essentiel amassé en contrats publicitaires (entre autres avec Fila, Nike, Yonex), elle se consacre aujourd'hui à la promotion de son sport et à des œuvres caritatives[25],[26].
Bilan et leg sportifs
Monica Seles a remporté 53 titres en simple au cours de sa carrière, y compris neuf en Grand Chelem et trois Masters d'affilée (1990-1992). Elle est restée numéro un mondiale pendant 178 semaines, dont 91 consécutives entre 1991 et 1993. Médaillée de bronze aux Jeux olympiques de Sydney, elle a activement contribué aux victoires des États-Unis en Fed Cup en 1996 et 2000. En double dames où elle s'est peu impliquée, elle a décroché six succès mineurs et atteint la 16e place de la spécialité le 22 avril 1991.
En dépit d'un palmarès rendu incomplet par son agression[27], cette attaquante de fond de court n'en a pas moins édicté, plus encore que Jennifer Capriati[N 18] ou Jim Courier à la même époque, les modalités d'un tennis basé sur la puissance et la recherche du KO.
La première, elle s'est attachée à s'installer le plus souvent possible à l'intérieur du terrain, dès le retour de service, afin de prendre le contrôle des échanges et de déborder son adversaire en cadence. Sans attendre le sommet du rebond de la balle, elle alternait avec précision les tirs « long de ligne », les angles courts-croisés et les offensives dans le contre-pied. Sa rivale, constamment pilonnée, se voyait ainsi contrainte à commettre la faute ou à lui procurer une balle courte, immédiatement sanctionnée par une accélération imparable – en général une spectaculaire gifle de revers ou une demi-volée haute liftée. Douée d'un extrême sang-froid dans les moments clés, elle a fréquemment su renverser le sort de parties des plus mal engagées.
Rare au filet, sinon pour terminer un point déjà presque acquis, son excellent jeu de jambes et son sens de l'anticipation lui permettaient de faire preuve d'une réelle pugnacité défensive. Sur le tard, elle usera en bout de course d'un coup droit à une main destiné à compenser le manque d'allonge induit par sa prise à deux mains.
De ses cris stridents lâchés à chaque frappe, Monica Seles dira enfin qu'ils lui sortent de la bouche depuis ses douze ans, n'en retirant pour autant pas un quelconque surcroît d'efficacité[28],[N 19]. Si d'aucuns les jugeront exaspérants[29],[30], d'autres y percevront à l'inverse la marque d'une rage de vaincre inébranlable[31].
Avec un investissement physique accru, les joueuses de la génération suivante, telle Maria Sharapova, adopteront dans leur majorité ce style de jeu coercitif, parfois décrié pour son caractère machinal et stéréotypé[32].
Le 11 juillet 2009, Monica Seles intègre le Temple de la renommée du tennis international, en même temps qu'Andrés Gimeno[27].
- Monika Seleš en serbo-croate, Szeles Mónika en hongrois
- Seles est née en République fédérale socialiste de Yougoslavie, devenue République fédérale de Yougoslavie en avril 1992. – voir : Guerres de Yougoslavie
- Le magazine HVG fait état de la nationalité hongroise de Seles, « secrètement » acquise en 2007 par l'intéressée. – (hu) « Titokban lett magyar állampolgár Szeles Mónika », sur hvg.hu,
- Citons les Français Marion Bartoli ou Fabrice Santoro. L'Américano-Équatorien Pancho Segura, dans les années 1950, jouait aussi un redoutable coup droit à deux mains.
- Zina Garrison, au troisième tour, n'appréciera guère le geste, peu fair-play selon elle. – « Extrait vidéo » [vidéo], sur ina.fr
- Seles mènera 3-0 dans le troisième set. Score final pour Graf : 6-3, 3-6, 6-3
- De mars à mai : Key Biscayne et San Antonio (sur dur), Tampa, Rome et Berlin (sur terre battue)
- Menée 6 à 2 au jeu décisif du premier set, Seles aligne six points consécutifs (oubliant de changer de côté à 6 partout) pour gagner la manche. Victoire de Seles : 7-6, 6-4 – « Extrait vidéo » [vidéo], sur ina.fr
- Cette finale est la seule à ce jour en Grand Chelem qui a opposé deux gauchères ; l'écart d'âge entre les deux protagonistes représente également un record (17 ans pour Seles, le double pour Navrátilová).
- Outre Seles (1990-1992), triplé réussi par Helen Wills (1928-1930), Hilde Sperling (1935-37) et Justine Henin (2005-2007) – Jacques Moran, « Monica Seles triple sa mise », L'Humanité, (lire en ligne)
- Tauziat (en quart) et Navrátilová (en demi) estimaient ne pas entendre l'impact de la balle dans le cordage de la raquette de Seles. Un « gruntomètre », posé au bord du court par un journaliste, aurait mesuré ses cris à 93 décibels, « autant qu'un train à moteur diesel ». – (en) « Stop that grunt ! », Time, (lire en ligne)
- Maureen Connolly, dans les années 1950, comptait sept tournois du Grand Chelem au même âge en simple dames. À son 20e anniversaire, Graf avait gagné six titres ; Hingis, cinq (elle en restera là) ; Evert, deux ; Serena Williams, un ; Venus Williams et Henin, zéro. Navrátilová allait sur ses 22 ans lorsqu'elle gagna son premier Wimbledon, en 1978.
- De novembre 1990 à février 1993, Monica Seles prend part à 36 tournois : elle gagne 24 des 35 finales qu'elle atteint. Sur la même période, elle remporte 55 de ses 56 duels en Grand Chelem.
- Seles croit s'approprier le premier set sur un ace au jeu décisif, avant de céder 8 points à 6. – (en) Andrea Dorfman et Steve Wulf, « A very happy return », Time, (lire en ligne)
- Graf mène 4-1 dans leurs faces-à-faces de 1995 à 1999. Seles enregistre son unique succès sur cette période en quart de finale de l'édition 1999 des Internationaux d'Australie (7-5, 6-1).
- Par la Russe Nadia Petrova (4-6, 0-6) : sa seule défaite au premier tour en simple en Grand Chelem
- En juillet 2004, membre de l'équipe du New York Sportimes, elle perd ses neuf matchs (simple, double dames et mixte) sur la ligue WTT. Deux exhibitions se sont aussi tenues les 1er et 3 février 2005 en Nouvelle-Zélande, à Auckland et Christchurch contre la doyenne Navrátilová (deux défaites). En 2007, à nouveau contre Navrátilová : le 5 avril à Houston, le 14 septembre à la Nouvelle-Orléans, le 16 septembre à Bucarest (trois succès de Seles). Le 8 décembre 2007 à Los Angeles, elle apparaît dans quelques mini-matchs aux côtés de vedettes du tennis et du show business (Jennifer Capriati, Jeff Tarango, David Duchovny ou Gavin Rossdale).
- En demi-finale de l'US Open en 1991, Capriati et Seles ont livré une bataille dont la violence inédite des échanges demeure une référence. Victoire de Seles : 6-3, 3-6, 7-6
- Une étude nord-américaine, parue en 2010, tend à l'inverse à démontrer que de tels cris pouvaient altérer les performances de l'adversaire. – (en) Scott Sinnett, « A preliminary investigation regarding the effect of tennis grunting : does white noise during a tennis shot have a negative impact on shot perception ? », PLoS One, (DOI 10.1371/journal.pone.0013148)
Matchs de référence
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Récompenses et vie médiatique
- Désignée « joueuse ayant le plus progressé » par la WTA en 1990 ;
- Élue « championne du monde » par la Fédération internationale de tennis » et « joueuse de l'année » par la WTA en 1991 et 1992 ;
- « Sportive de l'année selon United Press » en 1991 et 1992 ;
- « Come-back de l'année » en 1995 et 1998 (WTA) ;
- Reçoit le Prix Bourgeon en 1989 et le Prix Orange en 1996, en marge des Internationaux de France ;
- Promue en 2005 par les journalistes américains de Tennis Magazine au treizième rang des « quarante plus grands champions de tennis de ces quarante dernières années », hommes et femmes confondus, derrière Andre Agassi et devant Stefan Edberg[33] ;
- Apparaît dans son propre rôle dans un épisode de la série américaine Une nounou d'enfer, diffusé en mars 1996 sur CBS[34] ;
- Jeux vidéo : son personnage virtuel est notamment à l'affiche dans Virtua Tennis 2 (sorti en 2001), WTA Tour Tennis (2002) ou Top Spin 3 (2008).
- Elle participe en mars 2008 à la sixième saison de Dancing with the Stars, un jeu de télé réalité retransmis sur ABC. Le couple de danse qu'elle forme avec Jonathan Roberts est écarté au premier tour par le jury et les téléspectateurs[35].
- Dans Getting a Grip, sa seconde autobiographie publiée le 21 avril 2009, elle témoigne de son long combat pour se réapproprier son corps, son estime de soi et sa féminité, après des années de dépression et de suralimentation – combat qu'elle concède n'avoir gagné qu'après sa vie de sportive de haut niveau.
Parcours en Grand Chelem
En simple
En double dames
Année | Open d'Australie | Internationaux de France | Wimbledon | US Open | ||||
1989 | - | - | - | 1er tour (1/32) C. Bassett |
K. Maleeva Man. Maleeva | |||
1990 | - | 3e tour (1/8) B. Nagelsen |
L. Neiland N. Zvereva |
1er tour (1/32) H. Kelesi |
A. Devries K.Godridge |
2e tour (1/16) H. Kelesi |
A. Sánchez R. White | |
1991 | 1/2 finale A. Smith |
P. Fendick M. J. Fernández |
- | - | - | |||
1996 | - | - | 1er tour (1/32) B. Nagelsen |
R. Fairbank P. Shriver |
- | |||
1997 | - | 2e tour (1/16) A. Huber |
L. Davenport J. Novotná |
2e tour (1/16) A. Huber |
E. Callens G. Helgeson |
- | ||
1998 | - | - | - | 1er tour (1/32) M. Lučić |
S. Jeyaseelan R. Simpson | |||
1999 | 3e tour (1/8) J. Novotná |
M. Hingis A. Kournikova |
2e tour (1/16) M. J. Fernández |
L. Huber K. Srebotnik |
1/4 de finale M. J. Fernández |
M. de Swardt E. Tatarkova |
1/4 de finale M. J. Fernández |
S. Williams V. Williams |
2001 | 1/2 finale M. Hingis |
S. Williams V. Williams |
- | - | - |
Classements WTA
Classements de fin de saison
Saison | 1988 | 1989 | 1990 | 1991 | 1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 |
Rang | 86 | 6 | 2 | 1 | 1 | 8 | - | 1[N 1] | 2 | 5 | 6 | 6 | 4 | 10 | 7 | 60 |
Périodes au rang de numéro un mondiale
Précédée par | Dates | Suivie par | Semaines | Cumul |
S. Graf | 11/03/1991 - 04/08/1991 | S. Graf | 21 | 21 |
12/08/1991 - 18/08/1991 | 1 | 22 | ||
09/09/1991 - 06/06/1993 | 91 | 113 | ||
15/08/1995 - 03/11/1996[N 1] | 64 | 177 | ||
18/11/1996 - 24/11/1996[N 1] | 1 | 178 |
Palmarès complet
Circuit WTA
En simple
Seles a gagné 53 titres WTA, dont 32 avant son agression en 1993. 29 de ces succès ont été acquis contre seulement cinq joueuses en finale : Martina Navrátilová (9), Arantxa Sánchez (8), Mary Joe Fernández (5), Steffi Graf (4) et Gabriela Sabatini (3).
Catégorie | Dur | Terre | Herbe | Moquette | Total |
G. Chelem | 6 | 3 | 0 | - | 9 |
Masters | 0 | - | - | 3 | 3 |
Tier I | 6 | 3 | - | 0 | 9 |
Tier II | 11 | 4 | 1 | 6 | 22 |
Tier III | 5 | 4 | 0 | 0 | 9 |
Tier IV | 1 | 0 | 0 | 0 | 1 |
Total | 29 | 14 | 1 | 9 | 53 |
Date | Nom et lieu du tournoi | Cat. | ($) | Surf. | Finaliste | Score | ||
1 | 24/04/89 | VS of Houston, Houston | Tier III | 250 000 | Terre (ext.) | Chris Evert | 3-6, 6-1, 6-4 | Parcours |
2 | 12/03/90 | Lipton Int'l Champ's, Key Biscayne | Tier I | 750 000 | Dur (ext.) | Judith Wiesner | 6-1, 6-2 | Parcours |
3 | 26/03/90 | US Hardcourt Champ's, San Antonio | Tier III | 225 000 | Dur (ext.) | Manuela Maleeva | 6-4, 6-3 | Parcours |
4 | 16/04/90 | Eckerd Tennis Open, Tampa | Tier III | 225 000 | Terre (ext.) | Katerina Maleeva | 6-1, 6-0 | Parcours |
5 | 07/05/90 | Italian Open (Peugeot Open Cup), Rome | Tier I | 500 000 | Terre (ext.) | Martina Navrátilová | 6-1, 6-1 | Parcours |
6 | 14/05/90 | Lufthansa Cup German Open, Berlin | Tier I | 500 000 | Terre (ext.) | Steffi Graf | 6-4, 6-3 | Parcours |
7 | 28/05/90 | Roland-Garros, Paris | G. Chelem | 2 019 720 | Terre (ext.) | Steffi Graf | 7-6, 6-4 | Parcours |
8 | 13/08/90 | VS of Los Angeles, Manhattan Beach | Tier II | 350 000 | Dur (ext.) | Martina Navrátilová | 6-4, 3-6, 7-6 | Parcours |
9 | 29/10/90 | VS of California, Oakland | Tier II | 350 000 | Moquette (int.) | Martina Navrátilová | 6-3, 7-6 | Parcours |
10 | 12/11/90 | VS Championships, New York | Masters | 3 000 000 | Moquette (int.) | Gabriela Sabatini | 6-4, 5-7, 3-6, 6-4, 6-2 | Parcours |
11 | 14/01/91 | Ford Australian Open, Melbourne | G. Chelem | 2 000 000 | Dur (ext.) | Jana Novotná | 5-7, 6-3, 6-1 | Parcours |
12 | 15/03/91 | Lipton Int'l Players Champ's, Key Biscayne | Tier I | 750 000 | Dur (ext.) | Gabriela Sabatini | 6-3, 7-5 | Parcours |
13 | 15/04/91 | VS of Houston, Houston | Tier II | 350 000 | Terre (ext.) | Mary J. Fernández | 6-4, 6-3 | Parcours |
14 | 27/05/91 | Roland-Garros, Paris | G. Chelem | 2 698 740 | Terre (ext.) | Arantxa Sánchez | 6-3, 6-4 | Parcours |
15 | 12/08/91 | VS of Los Angeles, Manhattan Beach | Tier II | 350 000 | Dur (ext.) | Kimiko Date | 6-3, 6-1 | Parcours |
16 | 26/08/91 | US Open, Flushing Meadows | G. Chelem | 2 700 000 | Dur (ext.) | Martina Navrátilová | 7-6, 6-1 | Parcours |
17 | 16/09/91 | Nichirei Int'l Champ's, Tōkyō | Tier II | 350 000 | Dur (ext.) | Mary J. Fernández | 6-1, 6-1 | Parcours |
18 | 30/09/91 | Milano Indoor, Milan | Tier II | 225 000 | Moquette (int.) | Martina Navrátilová | 6-3, 3-6, 6-4 | Parcours |
19 | 11/11/91 | VS of Philadelphia, Philadelphia | Tier II | 350 000 | Moquette (int.) | Jennifer Capriati | 7-5, 6-1 | Parcours |
20 | 18/11/91 | VS Championships, New York | Masters | 3 000 000 | Moquette (int.) | Martina Navrátilová | 6-4, 3-6, 7-5, 6-0 | Parcours |
21 | 13/01/92 | Ford Australian Open, Melbourne | G. Chelem | 2 000 000 | Dur (ext.) | Mary J. Fernández | 6-2, 6-3 | Parcours |
22 | 03/02/92 | Nokia Grand Prix, Essen | Tier II | 350 000 | Moquette (int.) | Mary J. Fernández | 6-0, 6-3 | Parcours |
23 | 24/02/92 | Matrix Essentials Evert Cup, Indian Wells | Tier II | 350 000 | Dur (ext.) | Conchita Martínez | 6-3, 6-1 | Parcours |
24 | 13/04/92 | VS of Houston, Houston | Tier II | 350 000 | Terre (ext.) | Zina Garrison | 6-1, 6-1 | Parcours |
25 | 20/04/92 | Open Seat of Spain, Barcelone | Tier III | 225 000 | Terre (ext.) | Arantxa Sánchez | 3-6, 6-2, 6-3 | Parcours |
26 | 25/05/92 | Roland-Garros, Paris | G. Chelem | 3 277 836 | Terre (ext.) | Steffi Graf | 6-2, 3-6, 10-8 | Parcours |
27 | 31/08/92 | US Open, Flushing Meadows | G. Chelem | 3 734 850 | Dur (ext.) | Arantxa Sánchez | 6-3, 6-3 | Parcours |
28 | 21/09/92 | Nichirei Int'l Champ's, Tōkyō | Tier II | 350 000 | Dur (ext.) | Gabriela Sabatini | 6-2, 6-0 | Parcours |
29 | 02/11/92 | Bank of the West Classic, Oakland | Tier II | 350 000 | Moquette (int.) | Martina Navrátilová | 6-3, 6-4 | Parcours |
30 | 16/11/92 | VS Championships, New York | Masters | 3 000 000 | Moquette (int.) | Martina Navrátilová | 7-5, 6-3, 6-1 | Parcours |
31 | 18/01/93 | Ford Australian Open, Melbourne | G. Chelem | 2 400 000 | Dur (ext.) | Steffi Graf | 4-6, 6-3, 6-2 | Parcours |
32 | 08/02/93 | VS of Chicago, Chicago | Tier II | 375 000 | Moquette (int.) | Martina Navrátilová | 3-6, 6-2, 6-1 | Parcours |
33 | 14/08/95 | du Maurier Ltd. Open, Toronto | Tier I | 806 250 | Dur (ext.) | Amanda Coetzer | 6-0, 6-1 | Parcours |
34 | 08/01/96 | Peters Invitational, Sydney | Tier II | 342 500 | Dur (ext.) | Lindsay Davenport | 4-6, 7-6, 6-3 | Parcours |
35 | 15/01/96 | Ford Australian Open, Melbourne | G. Chelem | 3 970 600 | Dur (ext.) | Anke Huber | 6-4, 6-1 | Parcours |
36 | 17/06/96 | Direct Line Int'l Champ's, Eastbourne | Tier II | 363 000 | Herbe (ext.) | Mary J. Fernández | 6-0, 6-2 | Parcours |
37 | 05/08/96 | du Maurier Ltd. Open, Montréal | Tier I | 926 250 | Dur (ext.) | Arantxa Sánchez | 6-1, 7-6 | Parcours |
38 | 16/09/96 | Nichirei Int'l Open, Tōkyō | Tier II | 450 000 | Dur (ext.) | Arantxa Sánchez | 6-1, 6-4 | Parcours |
39 | 04/08/97 | Acura Classic, Los Angeles | Tier II | 450 000 | Dur (ext.) | Lindsay Davenport | 5-7, 7-5, 6-4 | Parcours |
40 | 11/08/97 | du Maurier Open, Toronto | Tier I | 926 250 | Dur (ext.) | Anke Huber | 6-2, 6-4 | Parcours |
41 | 15/09/97 | Toyota Princess Cup, Tōkyō | Tier II | 450 000 | Dur (ext.) | Arantxa Sánchez | 6-1, 3-6, 7-6 | Parcours |
42 | 17/08/98 | du Maurier Open, Montréal | Tier I | 926 250 | Dur (ext.) | Arantxa Sánchez | 6-3, 6-2 | Parcours |
43 | 21/09/98 | Toyota Princess Cup, Tōkyō | Tier II | 450 000 | Dur (ext.) | Arantxa Sánchez | 4-6, 6-3, 6-4 | Parcours |
44 | 05/04/99 | Bausch & Lomb Champ's, Amelia Island | Tier II | 520 000 | Terre (ext.) | Ruxandra Dragomir | 6-2, 6-3 | Parcours |
45 | 21/02/00 | IGA Superthrift Classic, Oklahoma City | Tier III | 170 000 | Dur (int.) | Nathalie Dechy | 6-1, 7-6 | Parcours |
46 | 10/04/00 | Bausch & Lomb Champ's, Amelia Island | Tier II | 535 000 | Terre (ext.) | Conchita Martínez | 6-3, 6-2 | Parcours |
47 | 15/05/00 | Tennis Masters Series, Rome | Tier I | 1 080 000 | Terre (ext.) | Amélie Mauresmo | 6-2, 7-6 | Parcours |
48 | 19/02/01 | IGA US Indoors, Oklahoma City | Tier III | 170 000 | Dur (int.) | Jennifer Capriati | 6-3, 5-7, 6-2 | Parcours |
49 | 10/09/01 | Brasil Open, Bahia | Tier II | 625 000 | Dur (ext.) | Jelena Dokić | 6-3, 6-3 | Parcours |
50 | 01/10/01 | AIG Japan Open, Tōkyō | Tier III | 170 000 | Dur (ext.) | Tam. Tanasugarn | 6-3, 6-2 | Parcours |
51 | 08/10/01 | Kiwi Open, Shanghai | Tier IV | 140 000 | Dur (ext.) | Nicole Pratt | 6-2, 6-3 | Parcours |
52 | 11/02/02 | Qatar Total FinaElf Open, Doha | Tier III | 170 000 | Dur (ext.) | Tam. Tanasugarn | 7-6, 6-3 | Parcours |
53 | 20/05/02 | Open de España Madrid, Madrid | Tier III | 170 000 | Terre (ext.) | Chanda Rubin | 6-4, 6-2 | Parcours |
Seles a perdu 32 finales WTA, dont 19 après son retour en 1995. 24 de ces défaites ont été concédées contre seulement cinq joueuses : Martina Hingis (7), Steffi Graf (6), Martina Navrátilová (5), Lindsay Davenport (3) et Venus Williams (3).
Catégorie | Dur | Terre | Herbe | Moquette | Total |
G. Chelem | 2 | 1 | 1 | - | 4 |
Masters | 0 | - | - | 1 | 1 |
Tier I | 3 | 3 | - | 3 | 9 |
Tier II | 9 | 1 | 0 | 3 | 13 |
Tier III | 2 | 1 | 0 | 2 | 5 |
Total | 16 | 6 | 1 | 9 | 32 |
Date | Nom et lieu du tournoi | Cat. | ($) | Surf. | Vainqueur | Score | ||
1 | 18/09/89 | VS of Dallas, Dallas | Tier III | 250 000 | Moquette (int.) | Martina Navrátilová | 7-6, 6-3 | Parcours |
2 | 23/10/89 | Midland Group Champ's, Brighton | Tier III | 250 000 | Moquette (int.) | Steffi Graf | 7-5, 6-4 | Parcours |
3 | 25/02/91 | VS of Palm Springs, Palm Springs | Tier II | 350 000 | Dur (ext.) | Martina Navrátilová | 6-2, 7-6 | Parcours |
4 | 25/03/91 | US Hardcourt Champ's, San Antonio | Tier III | 225 000 | Dur (ext.) | Steffi Graf | 6-4, 6-3 | Parcours |
5 | 29/04/91 | Citizen Cup, Hambourg | Tier II | 350 000 | Terre (ext.) | Steffi Graf | 7-5, 6-7, 6-3 | Parcours |
6 | 06/05/91 | Peugeot Italian Open, Rome | Tier I | 500 000 | Terre (ext.) | Gabriela Sabatini | 6-3, 6-2 | Parcours |
7 | 29/07/91 | Mazda Tennis Classic, San Diego | Tier III | 225 000 | Dur (ext.) | Jennifer Capriati | 4-6, 6-1, 7-6 | Parcours |
8 | 04/11/91 | VS of California, Oakland | Tier II | 350 000 | Moquette (int.) | Martina Navrátilová | 6-3, 3-6, 6-3 | Parcours |
9 | 04/05/92 | Peugeot Italian Open, Rome | Tier I | 550 000 | Terre (ext.) | Gabriela Sabatini | 7-5, 6-4 | Parcours |
10 | 22/06/92 | The Championships, Wimbledon | G. Chelem | 3 000 000 | Herbe (ext.) | Steffi Graf | 6-2, 6-1 | Parcours |
11 | 10/08/92 | VS of Los Angeles, Manhattan Beach | Tier II | 350 000 | Dur (ext.) | Martina Navrátilová | 6-4, 6-2 | Parcours |
12 | 17/08/92 | Matinee Ltd. - Canadian Open, Montréal | Tier I | 550 000 | Dur (ext.) | Arantxa Sánchez | 6-3, 4-6, 6-4 | Parcours |
13 | 15/02/93 | Open Gaz de France, Paris | Tier II | 375 000 | Moquette (int.) | Martina Navrátilová | 6-3, 4-6, 7-6 | Parcours |
14 | 28/08/95 | US Open, Flushing Meadows | G. Chelem | 4 900 000 | Dur (ext.) | Steffi Graf | 7-6, 0-6, 6-3 | Parcours |
15 | 26/08/96 | US Open, Flushing Meadows | G. Chelem | 4 624 000 | Dur (ext.) | Steffi Graf | 7-5, 6-4 | Parcours |
16 | 04/11/96 | Bank of the West Classic, Oakland | Tier II | 450 000 | Moquette (int.) | Martina Hingis | 6-2, 6-0 | Parcours |
17 | 17/03/97 | The Lipton Champ's, Key Biscayne | Tier I | 1 750 000 | Dur (ext.) | Martina Hingis | 6-2, 6-1 | Parcours |
18 | 31/03/97 | Family Circle Mag. Cup, Hilton Head | Tier I | 926 250 | Terre (ext.) | Martina Hingis | 3-6, 6-3, 7-6 | Parcours |
19 | 19/05/97 | Open Paginas Amarillas, Madrid | Tier III | 175 000 | Terre (ext.) | Jana Novotná | 7-5, 6-1 | Parcours |
20 | 28/07/97 | Toshiba Classic, San Diego | Tier II | 450 000 | Dur (ext.) | Martina Hingis | 7-6, 6-4 | Parcours |
21 | 25/05/98 | Roland-Garros, Paris | G. Chelem | 4 105 011 | Terre (ext.) | Arantxa Sánchez | 7-6, 0-6, 6-2 | Parcours |
22 | 19/10/98 | MGTS Kremlin Cup, Moscou | Tier I | 1 000 000 | Moquette (int.) | Mary Pierce | 7-6, 6-3 | Parcours |
23 | 16/08/99 | du Maurier Open, Toronto | Tier I | 1 050 000 | Dur (ext.) | Martina Hingis | 6-4, 6-4 | Parcours |
24 | 20/09/99 | Toyota Princess Cup, Tōkyō | Tier II | 520 000 | Dur (ext.) | Lindsay Davenport | 7-5, 7-6 | Parcours |
25 | 31/07/00 | Acura Classic, San Diego | Tier II | 535 000 | Dur (ext.) | Venus Williams | 6-0, 6-7, 6-3 | Parcours |
26 | 21/08/00 | Pilot Pen Tennis, New Haven | Tier II | 535 000 | Dur (ext.) | Venus Williams | 6-2, 6-4 | Parcours |
27 | 13/11/00 | Chase Champ's, New York | Masters | 2 000 000 | Moquette (int.) | Martina Hingis | 6-7, 6-4, 6-4 | Parcours |
28 | 30/07/01 | Acura Classic, San Diego | Tier II | 750 000 | Dur (ext.) | Venus Williams | 6-2, 6-3 | Parcours |
29 | 06/08/01 | estyle.com Classic, Manhattan Beach | Tier II | 565 000 | Dur (ext.) | Lindsay Davenport | 6-3, 7-5 | Parcours |
30 | 28/01/02 | Toray Pan Pacific Open, Tōkyō | Tier I | 1 224 000 | Moquette (int.) | Martina Hingis | 7-6, 4-6, 6-3 | Parcours |
31 | 27/01/03 | Toray Pan Pacific Open, Tōkyō | Tier I | 1 300 000 | Moquette (int.) | Lindsay Davenport | 6-7, 6-1, 6-2 | Parcours |
32 | 17/02/03 | Dubai Duty Free Women's Open, Dubaï | Tier II | 585 000 | Dur (ext.) | Justine Henin | 4-6, 7-6, 7-5 | Parcours |
En double dames
Date | Nom et lieu du tournoi | Cat. | ($) | Surf. | Partenaire | Finalistes | Score | ||
1 | 07/05/90 | Italian Open (Peugeot Open Cup), Rome |
Tier I | 500 000 | Terre (ext.) | Helen Kelesi | Laura Garrone Laura Golarsa |
6-3, 6-4 | Parcours |
2 | 25/03/91 | US Hardcourt Champ's, San Antonio |
Tier III | 225 000 | Dur (ext.) | Patty Fendick | Jill Hetherington Kathy Rinaldi |
7-6, 6-2 | Parcours |
3 | 06/05/91 | Peugeot Italian Open, Rome |
Tier I | 500 000 | Terre (ext.) | Jennifer Capriati | Nicole Bradtke Elna Reinach |
7-5, 6-2 | Parcours |
4 | 04/05/92 | Peugeot Italian Open, Rome |
Tier I | 550 000 | Terre (ext.) | Helena Suková | Katerina Maleeva Barbara Rittner |
6-1, 6-2 | Parcours |
5 | 15/09/97 | Toyota Princess Cup, Tōkyō |
Tier II | 450 000 | Dur (ext.) | Ai Sugiyama | Julie Halard Chanda Rubin |
6-1, 6-0 | Parcours |
6 | 21/09/98 | Toyota Princess Cup, Tōkyō |
Tier II | 450 000 | Dur (ext.) | Anna Kournikova | Mary J. Fernández Arantxa Sánchez |
6-4, 6-4 | Parcours |
Date | Nom et lieu du tournoi | Cat. | ($) | Surf. | Vainqueurs | Partenaire | Score | ||
1 | 03/11/97 | Ameritech Cup, Chicago |
Tier II | 450 000 | Moquette (int.) | Alexandra Fusai Nathalie Tauziat |
Lindsay Davenport | 6-3, 6-2 | Parcours |
2 | 09/11/98 | Advanta Champ's, Philadelphia |
Tier II | 450 000 | Moquette (int.) | Ielena Likhovtseva Ai Sugiyama |
Natasha Zvereva | 7-5, 4-6, 6-2 | Parcours |
3 | 15/03/99 | The Lipton Champ's, Key Biscayne |
Tier I | 2 075 000 | Dur (ext.) | Martina Hingis Jana Novotná |
Mary J. Fernández | 0-6, 6-4, 7-6 | Parcours |
Masters
Date | Nom et lieu de l'édition | ($) | Surf. | Résultat | Ultime adversaire | Score | ||
1 | 13/11/89 | VS Championships, New York | 1 000 000 | Moquette (int.) | 1/4 de finale | Martina Navrátilová | 6-3, 5-7, 7-5 | Parcours |
2 | 12/11/90 | VS Championships, New York | 3 000 000 | Moquette (int.) | Victoire | Gabriela Sabatini | 6-4, 5-7, 3-6, 6-4, 6-2 | Parcours |
3 | 18/11/91 | VS Championships, New York | 3 000 000 | Moquette (int.) | Victoire | Martina Navrátilová | 6-4, 3-6, 7-5, 6-0 | Parcours |
4 | 16/11/92 | VS Championships, New York | 3 000 000 | Moquette (int.) | Victoire | Martina Navrátilová | 7-5, 6-3, 6-1 | Parcours |
5 | 18/11/96 | Chase Championships, New York | 2 000 000 | Moquette (int.) | 1er tour (1/8) | Kimiko Date | 6-4, ab. | Parcours |
6 | 17/11/97 | Chase Championships, New York | 2 000 000 | Moquette (int.) | 1er tour (1/8) | Arantxa Sánchez | 3-6, 6-4, 6-4 | Parcours |
7 | 16/11/98 | Chase Championships, New York | 2 000 000 | Moquette (int.) | 1/4 de finale | Steffi Graf | 1-6, 6-4, 6-4 | Parcours |
8 | 13/11/00 | Chase Championships, New York | 2 000 000 | Moquette (int.) | Finale | Martina Hingis | 6-7, 6-4, 6-4 | Parcours |
9 | 04/11/02 | Home Depot Championships, L.A. | 3 000 000 | Dur (int.) | 1/4 de finale | Venus Williams | 7-5, 6-4 | Parcours |
Jeux olympiques
Au motif de sa non-participation, sous le drapeau yougoslave, à la Coupe de la Fédération, l'ITF refuse à Monica Seles le droit de s'aligner à l'épreuve olympique de Barcelone en 1992. Seles ne joue aux JO qu'en 1996 et 2000… pour les États-Unis.
Date | Olympiade | Surf. | Résultat | Ultime adversaire | Score | ||
0 | 25/07/92 | Juegos Olímpicos, Barcelone | Terre (ext.) | N/A | |||
1 | 23/07/96 | Summer Olympics, Atlanta | Dur (ext.) | 1/4 de finale | Jana Novotná | 7-5, 3-6, 8-6 | Parcours |
2 | 19/09/00 | Olympic Games, Sydney | Dur (ext.) | Bronze | Jelena Dokić | 6-1, 6-4 | Parcours |
Fed Cup
Date | Lieu | Surf. | Coéquipières | Finalistes | Score | ||
1 | 28/09/96 | Atlantic City, Convention Centre | Moquette (int.) | Lindsay Davenport Mary Joe Fernández Monica Seles Linda Wild |
Gala León Conchita Martínez Virginia Ruano Arantxa Sánchez |
5 matchs à 0 | Parcours |
2 | 24/11/00 | Las Vegas, Mandalay Bay Resort | Moquette (int.) | Jennifer Capriati Lindsay Davenport Lisa Raymond Monica Seles |
Conchita Martínez Virginia Ruano Arantxa Sánchez Magüi Serna |
5 matchs à 0 | Parcours |
Hopman Cup (double mixte)
Date | Nom et lieu de l'édition | Cat. | ($) | Surf. | Partenaire | Finalistes | Score | ||
1 | 27/12/90 | Hopman Cup III, Perth | ITF | 400 000 AU$ | Dur (int.) | Goran Prpić | Zina Garrison David Wheaton |
3 matchs à 0 | Parcours |
Date | Nom et lieu de l'édition | Cat. | ($) | Surf. | Vainqueurs | Partenaire | Score | ||
1 | 30/12/00 | Hyundai Hopman Cup XIII, Perth | ITF | 1 000 000 AU$ | Dur (int.) | Martina Hingis Roger Federer |
Jan-Michael Gambill | 2 matchs à 1 | Parcours |
2 | 29/12/01 | Hyundai Hopman Cup XIV, Perth | ITF | 1 000 000 AU$ | Dur (int.) | Arantxa Sánchez Tommy Robredo |
Jan-Michael Gambill | 2 matchs à 1 | Parcours |
Victoires et défaites en carrière
Année | 1988 | 1989 | 1990 | 1991 | 1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | Total |
Victoires | 5 | 33 | 54 | 74 | 70 | 17 | 0 | 11 | 47 | 45 | 46 | 38 | 58 | 40 | 47 | 10 | 595 |
Défaites | 3 | 8 | 6 | 6 | 5 | 2[N 2] | 0 | 1 | 8 | 13 | 13 | 13 | 13 | 10 | 14 | 7 | 122 |
Année | 1989 | 1990 | 1991 | 1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | Total |
Victoires | 1 | 13 | 14 | 5 | 2 | 0 | 0 | 1 | 10 | 9 | 16 | 6 | 9 | 3 | 0 | 89 |
Défaites | 2 | 9 | 2 | 0 | 2 | 0 | 0 | 2 | 7 | 5 | 8 | 3 | 3 | 1 | 1 | 45 |
Bilan victoires/défaites de Seles face aux joueuses classées dans le top 10 mondial au cours de leur carrière. Les numéros un sont mentionnées en gras.
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Notes et références
Notes
- Co-numéro un avec Graf sur décision de la WTA
- L'abandon causé par l'agression de Hambourg est compté comme une défaite par la WTA.
- Défaite de Seles concédée sur abandon
Références
- Les informations de cette partie (« L'enfance ») sont issues de : (en) Monica Seles, Getting a Grip, chapitre II (« Girls don't play tennis »)
- Erreur de référence : Balise
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- (en) « Results plus », The New York Times, , A29 (lire en ligne)
- (en) United Press, « Teenager upsets Evert in final », Ellensburg Daily Record, , p. 11 (lire en ligne)
- (en) Ken Shulman, « Navratilova upset in a 50-minute final », The New York Times, , p. C2 (lire en ligne)
- (en) Ira Berkow, « Sports of the times : the return of Seles, and dog », The New York Times, , B9 (lire en ligne)
- (en) Robin Finn, « Seles fined $6,000 for pulling out of Wimbledon », The New York Times, , B7 (lire en ligne)
- (en) Tim Adams, « Interview : Monica Seles », The Observer, , p. 14 (features section) (lire en ligne) :
« It (la controverse sur ses cris, NDLR) was on my mind a little in the final and I lost to Graf. […] And I decided never again would I listen to what people say. »
- (en) Robin Finn, « Who's that girl ? Seles's new look », The New York Times, , p. 125 (lire en ligne)
- (en) Peter Bodo, « Monica : mystery woman or material girl ? », Tennis, vol. 27, no 7, , p. 30-34
- « Monica Seles poignardée par un déséquilibré », L'Humanité, (lire en ligne)
- (en) Scott L. Price, « The return », Sports Illustrated, (lire en ligne)
- (en) Seles et Richardson, From Fear to Victory, p. 27
- (en) Robin Finn, « Seles struggles with injury and WTA decision », The New York Times, , p. 83 (lire en ligne) :
« The only constants in my life were food, fear, and depression. He (Parche, NDLR) had stolen my life, career and income. »
- (en) « Seles's attacker gets suspended two-year sentence », The New York Times, , B12 (lire en ligne)
- (en) Robin Finn, « Seles out of crucible and onto the court », The New York Times, , p. 87 (lire en ligne)
- (en) Rebecca Johnson, « Net worth », Vogue US, (lire en ligne)
- (en) Robin Finn, « Friends, Romans, Police greet Seles for return », The New York Times, , p. 132 (lire en ligne)
- (en) Robin Finn, « No contest : Seles roars down comeback trail », The New York Times, , A1 (lire en ligne)
- (en) Robin Finn, « Karolj Seles, 64, tennis coach who led daughter to No. 1 », The New York Times, , B19 (lire en ligne)
- Laurent Chasteaux, « Monica Seles, la dame en noir est en finale », L'Humanité, (lire en ligne) – « Extrait vidéo » [vidéo], sur ina.fr
- (en) Bill Dwyre, « At 34, Seles aims for a tennis comeback », Los Angeles Times, , p. D6 (lire en ligne)
- (en) « Seles announces retirement from professional tennis », sur WTA Tour,
- (en) Geraldine Fabrikant, « Talking money with Monica Seles », The New York Times, , p. 31 (lire en ligne)
- (en) « Intergovernmental Institution for the use of Micro-algae Spirulina Against Malnutrition (official press release) », sur iimsam.org,
- (en) « Seles spends day at New York charity », sur WTA Tour,
- (en) Bud Collins, « Seles at head of class », The Boston Globe, (lire en ligne)
- (en) « Entretien du 31 août 1992 », sur asapsports.com
- (en) Robin Finn, « Seles reflects on critical shots », The New York Times, Warren H. Meck, Duke University, United States of America, , p. 85 (lire en ligne)
- (en) Jim White, « Wimbledon 2009 : ladies' game may damage your health », The Daily Telegraph, (lire en ligne)
- (en) Wesley Morris, « Wha-unhhh ! A defense of the tennis grunt », The Boston Globe, (lire en ligne)
- Christian Despont, « Les défauts de la pugnacité féminine garantie d'usine », Le Temps, (lire en ligne)
- (en) « Liste et portraits des quarante lauréats », sur Tennis Magazine, – Sampras est premier, devant Navrátilová et Graf.
- Saison 3, épisode 23 : That's Midlife (la crise de la quarantaine)
- (en) Christopher Rocchio, « Dancing with the Stars eliminates Penn Jillette and Monica Seles », sur realitytvworld.com,
Voir aussi
Bibliographie
- Ouvrages utilisés pour la rédaction de l'article :
- (en) Monica Seles et Nancy Ann Richardson, From fear to victory, New York, HarperCollins, , 1re éd., 256 p. (ISBN 9780060186456)
- (en) Monica Seles, Getting a grip : on my body, my mind, my self, New York, Avery Publication Group, , 1re éd., 304 p. (ISBN 9781583333303, présentation en ligne)
- Autres ouvrages :
- (en) Joe Layden, Return of a champion : the Monica Seles story, New York, St. Martin's Press, , 275 p. (ISBN 9780312960025)
- (de) Sven Felix Kellerhoff, Attentäter : mit einer Kugel die Welt verändern, Köln, Böhlau Verlag, , 1re éd., 330 p. (ISBN 9783412030032, présentation en ligne), chap. 2
- Yannick Cochennec, « Entretien avec Monica Seles », L'Équipe mag, no 1 401, , p. 8 et suiv. (résumé)
Liens internes
Liens externes
- (en) « Monica Seles », sur le site officiel du WTA Tour
- (en) Monica Seles sur le site officiel de la Fédération internationale de tennis
- (en) Monica Seles sur le site officiel de la Fed Cup (ancienn. Coupe de la Fédération)
- (en) Monica Seles sur le site officiel du International Tennis Hall of Fame
- « Monica Seles » (présentation), sur l'Internet Movie Database
- (en) « Entretiens (1992-2009) », sur asapsports.com
- (en) « Looking back at a legend… Monica Seles », sur wtatour.com
- (en) « Galerie de photos : Monica Seles' best moments », sur wtatour.com
- « Journal de 20 heures du 30 avril 1993 sur France 2 » [vidéo], sur ina.fr (début du reportage : 24 min 40 s)
- [vidéo] (en) « Seles stabbed during match in 1993 », sur sportsillustrated.cnn.com,
- Naissance en 1973
- Naissance à Novi Sad
- Joueuse yougoslave de tennis
- Joueuse américaine de tennis
- Championne de tennis titrée en Grand Chelem (simple)
- Championne de tennis titrée à l'Open d'Australie
- Championne de tennis titrée à Roland-Garros
- Championne de tennis titrée à l'US Open
- Championne de tennis titrée aux Masters
- Joueuse de tennis aux Jeux olympiques d'été de 1996
- Joueuse de tennis aux Jeux olympiques d'été de 2000
- Joueuse de tennis victorieuse en Fed Cup
- Champion(ne) vainqueur de la Hopman Cup
- Joueuse de tennis membre du top 10 en fin de saison
- Joueuse de tennis gauchère
- Membre du International Tennis Hall of Fame
- Personnalité américaine d'origine hongroise
- Victime d'une tentative de meurtre