Amigny-Rouy
Amigny-Rouy | |||||
La mairie-école. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Laon | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère | ||||
Maire Mandat |
Joël Duhénoy 2020-2026 |
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Code postal | 02700 | ||||
Code commune | 02014 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Amigny-Rouysiens | ||||
Population municipale |
716 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 55 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 36′ 38″ nord, 3° 18′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 44 m Max. 147 m |
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Superficie | 13,08 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Chauny (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Chauny | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel de la commune | ||||
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Amigny-Rouy est une commune française située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.
Géographie
[edit | edit source]Située dans la région des Hauts-de-France à 89 mètres d'altitude, Amigny-Rouy est une commune entourée de Condren, Barisis-aux-Bois et Servais. Elle est traversée par deux principaux cours d'eau : la rivière l'Oise ainsi que le Ruisseau de Servais.
Communes limitrophes
[edit | edit source]Hydrographie
[edit | edit source]Réseau hydrographique
[edit | edit source]La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Oise, le Rieu, le ru de Greves, le ruisseau de Servais, le cours d'eau 01 de la Flandre[1], le cours d'eau 01 des Bouillards[2], le cours d'eau 04 de la commune de Amigny-Rouy[3], le fossé 01 des Prés à Paris[4], le fossé 02 de la commune d'Amigny-Rouy[5], le fossé 03 de la commune d'Amigny-Rouy[6], le fossé 03 des Prés à Paris[7], le fossé de la Langue des Triches[8], le canal 01 de la commune de Amigny-Rouy[9] et divers bras du Servais[10],[11],[Carte 1].
L'Oise prend sa source en Belgique, à 309 mètres d'altitude, dans l'ancienne commune de Forges et se jette dans la Seine à 20 mètres d'altitude, au Pointil en rive droite et en aval du centre de Conflans-Sainte-Honorine dans le département des Yvelines. D'une longueur 341 kilomètres, elle est presque entièrement navigable et bordée de canaux sur 104 kilomètres[12]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Oise sont données par la station hydrologique située sur la commune de Condren. Le débit moyen mensuel est de 33,2 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 307 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 317 m3/s, atteint le même jour[13].
Le Rieu, d'une longueur de 11 km, prend sa source dans la commune de Remigny et se jette dans l'Oise (rive gauche) à Tergnier, après avoir traversé cinq communes[14].
Le ru de Greves, d'une longueur de 10 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Ailette à Bichancourt, après avoir traversé six communes[15].
Le ruisseau de Servais, d'une longueur de 17 km, prend sa source dans la commune de Septvaux et se jette dans l'Oise (rive gauche) sur la commune, après avoir traversé sept communes[16].
Gestion et qualité des eaux
[edit | edit source]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Oise moyenne ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 013 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Oise moyenne. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE est, en 2024, encore en élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du SAGE Oise-Moyenne (SMOM)[17].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[edit | edit source]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[19].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 732 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Chauny à 6 km à vol d'oiseau[20], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,9 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].
Urbanisme
[edit | edit source]Typologie
[edit | edit source]Au , Amigny-Rouy est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[24]. Elle est située hors unité urbaine[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chauny, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[25]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[26],[27].
Occupation des sols
[edit | edit source]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33 %), terres arables (30,5 %), forêts (29,2 %), zones urbanisées (5,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %), eaux continentales[Note 4] (0,3 %)[28].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[edit | edit source]Le nom de la localité est attesté sous les formes :
Amigny : A miniacus fiscus (877) ; Ainiacus et Ameni (1189) ; Amigni (1210)[29], Ameingi (1210)[30] ; Amigni (1210) ; Ameigni (1241) ; Amigniacum (1261) ; Amigny-Roy (1411) ; Amigny (1498) ; Amegni (1507) ; Amigny-et-Rouy (1568) ; Amigny-lez-Chauny (1677)[31].
Il semble que ce toponyme soit lié aux espaces marécageux et milieux humides caractéristiques de ce terroir[32].
Rouy : Roeium en 1027[33] ; Roi (1197) ; Roy (1210) ; Rouy-près-Chauny (1554)[34].
Le nom de l'ancien hameau de la commune serait issu de l'activité du rouissage du chanvre. Cette dénomination remonterait à l'époque gauloise.
Histoire
[edit | edit source]Politique et administration
[edit | edit source]Découpage territorial
[edit | edit source]La commune d'Amigny-Rouy est membre de la communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chauny. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[35].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[25]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Chauny pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[25], et de la quatrième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[36].
Administration municipale
[edit | edit source]Démographie
[edit | edit source]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[41].
En 2021, la commune comptait 716 habitants[Note 5], en évolution de −3,24 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[edit | edit source]Lieux et monuments
[edit | edit source]- Église Saint-Quentin d'Amigny-Rouy.
- Monument aux morts.
- Calvaire.
- Ancienne gare du tramway de Tergnier à Anizy - Pinon.
-
Dessin de l'église en 1880 par Amédée Piette (1808-1883). -
Église Saint-Quentin.
-
Monument aux morts.
-
Calvaire.
-
Ancienne gare de tramway.
Personnalités liées à la commune
[edit | edit source]- Gédéon Poizot, lieutenant FFI, né le à Amigny-Rouy et décédé le , à l'orée du bois de Busigny, alias « Poulain-Germain », héros et martyr de la Résistance (maquis de Mazinghem), massacré le par la milice de Vichy[44].
- Lieutenant Élisée Alban Darthenay, né le à Montrouge, saint-cyrien de la promotion Lyautey (1935-1937). Lieutenant au 4e R.I.M. d'Auxerre, il est en repos instruction avec son bataillon à Amigny-Rouy du au . Il se marie à Nuits-Saint-Georges le , et son épouse le rejoint en cachette de l'autorité militaire à Amigny-Rouy. Il est cité à l'ordre de la division et reçoit la Croix de guerre pour sa valeur aux combats de la défense des ponts d'Haubourdin aux abords de Lille du 28 au . Fait prisonnier à Hoyeverda, il échoue par deux fois à s'en évader, est muté à la forteresse disciplinaire de Colditz dont il s'évade le . En décembre, il se met à disposition de la Résistance à Lyon, affecté au F.F.I de Bourg-en-Bresse en . Début février, il est chef de maquis dans l'Armée secrète du Jura. Arrêté le par la Gestapo, torturé jusqu'au , il ne parle pas. Son silence a sauvé 800 maquisards, dont le colonel Romans-Petit chef de l'Armée secrète d'Ain et Savoie. Il laisse deux orphelines. Le , le général de Gaulle le fait chevalier de la Légion d'honneur. En 1974, une promotion de Saint-Cyr porte son nom, en hommage à ce héros de la guerre 1939-1945, de la Résistance, qui n'eut que cinq mois de vie de famille, qu'il passa clandestinement à Amigny-Rouy.
Activités associatives, culturelles, festives et sportives
[edit | edit source]- Club de football[45].
Héraldique
[edit | edit source]Blason | D'or à la barre échiquetée à plomb d'argent et d'azur de six tires, accompagnée de trois hures de sanglier de sable défendues d'argent et arrachées de gueules en chef, et d'une croisette ancrée du même en pointe[46].
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Détails | Blason adopté par la municipalité en 2002. |
Pour approfondir
[edit | edit source]Bibliographie
[edit | edit source]Articles connexes
[edit | edit source]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Amigny-Rouy sur le site de l'Institut géographique national
- site de la mairie
Notes et références
[edit | edit source]Notes et cartes
[edit | edit source]Notes
[edit | edit source]- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 501 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1981 au 01/06/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[edit | edit source]- « Réseau hydrographique d'Amigny-Rouy » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[edit | edit source]- Sandre, « le cours d'eau 01 de la Flandre »
- Sandre, « le cours d'eau 01 des Bouillards »
- Sandre, « le cours d'eau 04 de la commune de Amigny-Rouy »
- Sandre, « le fossé 01 des Prés à Paris »
- Sandre, « le fossé 02 de la commune d'Amigny-Rouy »
- Sandre, « le fossé 03 de la commune d'Amigny-Rouy »
- Sandre, « le fossé 03 des Prés à Paris »
- Sandre, « le fossé de la Langue des Triches »
- Sandre, « le le canal 01 de la commune de Amigny-Rouy »
- Sandre, « divers bras du Servais »
- « Fiche communale d'Amigny-Rouy », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- Sandre, « l'Oise »
- « Station hydrométrique « L'Oise à Condren» », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
- Sandre, « le Rieu »
- Sandre, « le ru de Greves »
- Sandre, « le ruisseau de Servais »
- « SAGE Oise moyenne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Amigny-Rouy et Chauny », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chauny » (commune de Chauny) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chauny » (commune de Chauny) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chauny », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Dans une charte de l'Abbaye de Saint-Vincent.
- Dans le cartulaire de Saint Médard.
- Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 5.
- Pierre Gauthier, Jean Claude Rivière - Actes du IIe Colloque de langues et de littérature dialectale d'oil : sur le thème de l'eau : Nantes 16-17-18 février 1984 - 1986 - Page 211.
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 584.
- Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 238.
- « communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le ).
- « Retour aux urnes le 3 mars », Courrier picard, édition Aisne, , p. 10.
- « Joël Duhénoy élu nouveau maire d'Amigny-Rouy », sur lunion.fr, (consulté le ) : « Joël Duhénoy est le nouveau maire d'Amigny-Rouy. Entrepreneur âgé de 63 ans, il était jusqu'alors quatrième adjoint et ce depuis 2014. ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Voir page "Hommage aux résistants disparus" du site : Un homme du maquis de Mazinghien 1942-1944
- Club de Football
- « 02014 Amigny-Rouy (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).