Sainte-Segrée

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sainte-Segrée
Sainte-Segrée
L'église de Sainte-Segrée.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CC Somme Sud-Ouest
Maire
Mandat
Olivier Desmarest
2020-2026
Code postal 80290
Code commune 80719
Démographie
Population
municipale
49 hab. (2021 en diminution de 18,33 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 45′ 22″ nord, 1° 54′ 48″ est
Altitude Min. 132 m
Max. 189 m
Superficie 2,27 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Poix-de-Picardie
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Sainte-Segrée
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Sainte-Segrée
Géolocalisation sur la carte : Somme
Voir sur la carte topographique de la Somme
Sainte-Segrée
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Sainte-Segrée

Sainte-Segrée est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Sainte-Segrée est un village picard situé à 5 km au sud-ouest de Poix-de-Picardie et à 12 km à l'est d'Aumale, sur le flanc de coteau de la vallée de la Rivière de Poix, sous-affluent de la Somme.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 819 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Arnoult à 15 km à vol d'oiseau[3], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 797,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sainte-Segrée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

La commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, en se situant à sa couronne[Note 2]. Cette aire, regroupant 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60 %), prairies (22,8 %), forêts (17,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La station de Sainte-Segrée, sur la ligne Amiens-Rouen, n'est constituée que par deux quais accessibles par un passage à niveau, sans bâtiment ni distributeur de tickets.

Sainte-Segrée est aisément accessible par les anciennes routes nationales RN 29 (actuelle RD 1029) et 319 (actuelle RD 919).

En venant d'Amiens ou de Rouen, elle l'est aussi par l'autoroute A 29 et ses sorties d'Haudricourt ou Poix de Picardie ; en venant de Paris ou de Calais par l'autoroute A 16 et sa sortie d'Hardivillers

Le territoire communal est traversé par la ligne de chemin de fer Amiens - Rouen [13]. Une station sur cette ligne a permis jusqu'en 2012, la desserte ferroviaire pour les voyageurs.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancta Sigrada ; Saintegrée (1301) ; Sainte Grée (1495) ; Saincte-Grée (1507) ; Sainte Giee (1648) ; S. Grée (1710) ; Sainte Segrez (1731) ; S. Segrée (1733) ; Sainte Segrée (1757) ; S. Segret (1763) ; Sainte Sergrez (1695)[14].

Le village tire son nom de Sainte Sigrade (Sigrada)[15], sœur de l'évêque de Poitiers. L'église de la commune lui est dédiée[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

Sainte Sigrade[modifier | modifier le code]

Le village tire son nom de Saint Sigrade, sœur de l'évêque de Poitiers, Didon, sœur aussi de Bereswinthe, mariée avec Etichon Adalric, duc d'Alsace. Ces derniers sont les parents d'Odile de Hohenbourg, qui sera canonisée au XIe siècle.

Certains rattachent Sigrade à la dynastie des Hugobertides.

Sigrade épouse Bodilon, dont elle a au moins Léger, qui sera évêque d'Autun dans la seconde moitié du VIIe siècle, et Guérin, auteur des comtes de Vergy. Tous trois s'opposent au maire du Palais Ebroïn, qui souhaite étendre son influence dans les provinces voisines des siennes, en particulier en Bourgogne. Ebroïn, les persécute et fait assassiner Guérin, vers 669 ou 674, puis Léger, en 678 ou 679. Pour assurer sa protection, Sigrade se retire à l'abbaye Notre-Dame de Soissons, récemment fondée, où elle mène une vie de sainteté et meurt finalement après ses fils. Sa mémoire y sera ensuite vénérée[17]. Leur piété, leur refus de la violence et leur défense des droits de l'Eglise valent à Sigrade et à ses deux fils d'être canonisés par l'Eglise catholique.

Depuis le Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Comme ceux des environs, le village est brûlé par Charles le Téméraire en 1472 et l'église reconstruite à la suite.

La seigneurie de Sainte-Segrée, mouvante de celle de Poix, s'est transmise successivement aux familles de Monsures (depuis le milieu du XVe siècle), d'Hébert (depuis 1653) et du Passage (depuis 1760), sans sortir de la descendance des Monsures.

Sainte Segrée appartenait avant la Révolution à la province de Picardie, au Bailliage d'Amiens, à la généralité d'Amiens, au diocèse d'Amiens et au doyenné de Poix.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle fait partie depuis 1801 du canton de Poix-de-Picardie[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où la commune reste intégrée, est modifié et agrandi.

Elle se situe dans l'amiénois, non loin des limites du Vimeu.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[19],[20]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [21], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[22].

La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune de Sainte Segrée, est ainsi créée au [23].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[24]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1977 mai 2020[25] Gérard Desmarest    
mai 2020[26] En cours
(au 29 mai 2020)
Olivier Desmarest   Fils du précédent

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].

En 2021, la commune comptait 49 habitants[Note 3], en diminution de 18,33 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
176173202168157160153160150
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
138154134136111109115111102
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
898475809679708676
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
759288765056575459
2014 2019 2021 - - - - - -
605249------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école locale ferme en 1960. La commune en fait sa mairie[30].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Sainte-Sigrade [16], du début du XVIe siècle, en calcaire sur soubassement en brique. On remarque à l'intérieur la corniche en bois de chêne ornée de sculptures, à la base de la voûte ; au dessus du maître autel, le grand portrait de Sainte Sigrade, patronne du village, peint au milieu du XIXe siècle par l'artiste amiénois Aubin Normand [31] ; les fragments de la litre armoriée, peinte autour de l'église, au décès de Louis Bernard d'Hébert, en 1760 [32]. Sainte Segrée appartient aujourd'hui au regroupement paroissial de Notre-Dame de Poix de Picardie.
  • Château de Sainte-Segrée : partie centrale construite dans la première moitié du XVIIe siècle, réaménagée sous Louis XV, parties latérales des XVIIIe et XIXe siècles[33], son parc [34] et le sous-bois qui le jouxte. Dans le parc, chapelle de l'Assomption de la Sainte Vierge, édifiée en 1876 par Maurice du Passage à la demande de son épouse [35].
  • Circuits de randonnée pédestre des Évoissons [36] (35 km) et de Sainte-Segrée [37] (9 km).
  • La gare de chemins de fer et la maison de garde-barrière voisine ont été détruites lors de l'électrification de la ligne de chemin de fer, en 1984.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Sainte-Segrée et Saint-Arnoult », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Saint-Arnoult » (commune de Saint-Arnoult) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Saint-Arnoult » (commune de Saint-Arnoult) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. « Fiche de synthèse  : Axe Amiens-Rouen 2012 » [PDF], Train Picardie, le site des usagers du train en Picardie, (consulté le ).
  14. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 297 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, toponymie générale de la france, p. 1590.
  16. a et b Léopold Hodent, Histoire de Sainte Segrée, Amiens, , tome 1, P.34-41.
  17. Mgr Paul Guérin, Les Petits bollandistes, vie des saints, tome 9, Paris, Bloud & Barral, (lire en ligne), p. 407-408.
  18. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  20. Benoît Delespierre, « Intercommunalité : La carte qui fait peur aux élus locaux », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  21. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région,‎ (lire en ligne).
  22. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031,‎ , p. 93-95 (lire en ligne [PDF]).
  23. « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Somme Sud-Ouest issue de la fusion de la communauté de communes du Continois, de la communauté de communes de la Région de Oisement et de la communauté de communes du Sud Ouest Amiénois à compter du  » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
  24. « Les maires de Sainte-Segrée », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
  25. « Une dizaine de maires ne se représentent pas », Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no 3646,‎ , p. 33.
  26. « Olivier Desmarest est le nouveau maire de Sainte-Segrée : Olivier Desmarest succède à son père Gérard Desmarest en tant que maire de Sainte-Segrée, près de Poix-de-Picardie », Le Réveil,‎ « Olivier Desmarest succède à son père Gérard Desmarest, qui a l’âge de 75 ans a souhaité passé la main. Ce dernier a effectué 49 années au service de sa commune dont 43 années en tant que maire ».
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. « À la découverte des châteaux », Courrier picard,‎ , p. 13.
  31. Daniel Carbonnel, « Aubin Normand, un artiste amiénois oublié. », Bulletin de la Société des Antiquaires de Picardie,‎ , p. 78-105.
  32. Léopold Hodent, Histoire de Sainte Segrée, Abbeville, , tome 2, p.99.
  33. 100 autres châteaux en Somme)
  34. « Jardin d'agrément du château de Sainte-Segrée », notice no IA80000672, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  35. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 148 (ASIN B000WR15W8).
  36. Circuit des Évoissons : suivez la libellule
  37. pdf Plan du circuit pédestre de Sainte-Segrée