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au portail Saguenay–Lac-Saint-Jean voir les dernières modifications Le Saguenay–Lac-Saint-Jean, parfois appelé « Sagamie » ou anciennement « Royaume du Saguenay », est la troisième région administrative du Québec en termes de superficie avec 95 893 km2 et la dixième en termes de population avec 273 434 habitants (chiffres de 2007). Elle est composée de quatre municipalités régionales de comté (MRC) et de 49 municipalités locales. Son chef-lieu et métropole est Saguenay. Bien que la région constitue un immense territoire au nord du fleuve Saint-Laurent, les Saguenéens et les Jeannois sont concentrés principalement dans une immense vallée du bouclier canadien, le long de la rivière Saguenay et autour du Lac Saint-Jean. La forêt et surtout l’eau sont les principales ressources naturelles de la région. L'immense potentiel hydro-électrique des rivières du Saguenay-Lac-Saint-Jean est principalement exploité par des alumineries. En tout, 8 % de la production mondiale d'aluminium provient de la région [1]. | |
Lumière
Le parc national de la Pointe-Taillon, d'une superficie de 92,20 km2, est situé à une trentaine de kilomètres au nord-ouest d'Alma, près du village de Saint-Henri-de-Taillon, sur les rives du lac Saint-Jean. Le parc a pour mission de protéger un échantillon représentatif des basses-terres du Saguenay–Lac-Saint-Jean. En plus de posséder l'une des plages les plus renommées du lac, le parc protège les marais situés entre la rivière Péribonka et le lac. Aucune route n'étant présente dans le parc, la meilleure façon de l'explorer est le vélo ou la randonnée pédestre. Le parc possède plusieurs tourbières typiques de la forêt boréale ainsi qu'une population abondante d'orignaux et de castors. Le parc est géré par le gouvernement québécois à travers la Société des établissements de plein air du Québec. Le parc est en lui-même une pointe sablonneuse au relief presque plat. La pointe a été formée par un Delta post-glaciaire formé il y a 7 000 à 5 000 ans par partir des dépôts de la rivière Péribonka. Le centre de la pointe est une immense tourbière et les pourtours comprennent de nombreux marécages et milieux humides. Municipalité
Albanel est une municipalité située dans la MRC de Maria-Chapdelaine. Le recensement de 2006 y dénombre 2 326 Albanélois. Ils doivent leur nom au père Charles Albanel (1616-1696), missionnaire et explorateur jésuite. Sise entre Dolbeau-Mistassini et Normandin au nord-ouest du Lac Saint-Jean, cette municipalité est née de la fusion des municipalités du canton et du village d'Albanel survenue en avril 1990, laquelle réunissait deux territoires dont les liens historiques sont intimement amalgamés. À compter de 1891, une mission était desservie par les pasteurs de Saint-Méthode et de Normandin dans le canton d'Albanel. Érigée canoniquement en 1902, la paroisse de Sainte-Lucie-d'Albanel comprenait une partie du canton d'Albanel ainsi que les îles adjacentes situées dans la rivière Mistassini. |
Le saviez-vous ?
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Dans les brûlés, au flanc des coteaux pierreux, partout où les arbres plus rares laissaient passer le soleil, le sol avait été jusque là presque uniformément rose, du rose vif des fleurs qui couvraient les touffes de bois de charme ; les premiers bleuets, roses aussi, s'étaient confondus avec ces fleurs ; mais sous la chaleur persistante ils prirent lentement une teinte bleu pâle, puis bleu de roi, enfin bleu violet, et quand juillet ramena la fête de sainte Anne, leurs plants chargés de grappes formaient de larges taches bleues au milieu du rose des fleurs de bois de charme qui commençaient à mourir.
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— Louis Hémon, Maria Chapdelaine |