Hervé Bouchard

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Hervé Bouchard
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Genres artistiques
Influencé par
Distinctions
Prix du Gouverneur général : littérature jeunesse de langue française - texteVoir et modifier les données sur Wikidata
Liste détaillée

Hervé Bouchard, né le à Jonquière, est un écrivain québécois. Il écrit principalement des romans et des pièces de théâtre. Il est également professeur de lettres au Cégep de Chicoutimi depuis 1994. Son œuvre est notamment influencée par Valère Novarina et Samuel Beckett.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le 14 janvier 1963 à Arvida (Jonquière)[1],[2], Hervé Bouchard est un écrivain et professeur de lettres québécois.

Il commence à l'écrire à l'âge de 11 ans[1]. Durant ses jeunes années, il remporte plusieurs concours amateurs, ce qui confirme chez lui sa vocation d'écrivain[3].

Il obtient, en 1992, une maîtrise en études littéraires de l'Université de Chicoutimi. Son mémoire est intitulé Autour de Laparesse[4]. Il publie ensuite plusieurs romans. Il enseigne au Cégep de Chicoutimi depuis 1994[5].

En 2006, il reçoit pour Parents et amis sont invités à y assister le Grand Prix du livre de Montréal et un chèque de 15 000 $[6].

En 2010, il est récompensé par le 5e Prix du livre jeunesse des bibliothèques de Montréal pour son premier ouvrage pour la jeunesse : Harvey : comment je suis devenu invisible. Il est l'auteur du texte et Janice Nadeau a réalisé les illustrations. Ils se partagent un chèque de 5 000 $[7],[8].

En 2014, lors de la publication de Numéro six, un livre en partie autobiographique où il fait part d'une nostalgie heureuse sur ses souvenirs de hockey, Le Devoir le compare à Samuel Archibald qu'il rejoindrait sur le « terrain de la culture populaire »[2],[9].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

  • Hervé Bouchard, Autour de Laparesse : roman (mémoire de maîtrise), Chicoutimi, Université du Québec à Chicoutimi, , 177 p. (ISBN 9781412304221).
  • Hervé Bouchard, Mailloux : histoires de novembre et de juin, Montréal, L'Effet Pourpre, , 190 p. (ISBN 2922660133)
    • Hervé Bouchard, Mailloux : histoires de novembre et de juin, Montréal, Le Quartanier, , 181 p. (ISBN 2-923400-08-9).
    • Hervé Bouchard, Mailloux : histoires de novembre et de juin, Montréal, Le Quartanier, coll. « Ovni » (no 06), , 160 p. (ISBN 978-2-923400-65-5).
    • Hervé Bouchard, Mailloux : histoires de novembre et de juin, Montréal, Le Quartanier, coll. « Série QR » (no 13), , 169 p. (ISBN 9782896982004).
    • Hervé Bouchard, Mailloux : histoires de novembre et de juin, Montréal, Le Quartanier, coll. « Collection Écho » (no 3), , 163 p. (ISBN 9782896982561).
    • Hervé Bouchard (édition française), Mailloux : histoires de novembre et de juin, Paris, le Nouvel Attila, coll. « Collection Incipit », , 150 p. (ISBN 9782371000308).
    • Hervé Bouchard, Mailloux : histoires de novembre et de juin, Montréal, Le Quartanier, coll. « Collection Écho » (no 3), , 162 p. (ISBN 9782896983865).

Littérature jeunesse (bande-dessinée)[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Ouvrages collectifs[modifier | modifier le code]

  • Inkel, Stéphane. Le paradoxe de l'écrivain : entretien avec Hervé Bouchard, Taillon, La Peuplade, 2008.

Réception critique[modifier | modifier le code]

D'après Le Devoir, parmi les thèmes majeurs de l'œuvre d'Hervé Bouchard se trouvent « l'expérience langagière, l'oralité, la poétique de l'espace et du lieu, la question centrale de la filiation ». Hervé Bouchard déclare notamment que « [l]e lieu n'est pas un décor. C'est la matière. C'est là que ça se passe ». Et, selon Le Devoir, l'écrivain insiste « sur l'importance de l'énonciation qui est à l'œuvre au cœur de sa poétique ». Hervé Bouchard affirme qu'il n'y a « pas d'autre moteur que celui de la parole »[10]. Le Devoir avance que « le vrai style en littérature est aussi de la pensée en mouvement »[2]. Valère Novarina, de qui on le rapproche parfois, déclarait : « La langue française était mon professeur d'inconnu. »[11]

Les références de l'auteur sont : la Bible, Philip Roth, Thomas Bernhard, Céline, Novarina, Beckett et Mallarmé [12],[10],[13].

Radio Canada et La Presse estiment qu'il parvient à décrire la vie « très justement »[8] et les « choses ordinaires » de façon « extraordinaire »[9]. Le Devoir estime que Hervé Bouchard parvient à poser une « grille de lecture poétique sur le réel »[11]. Lors de la réception du Grand Prix du livre de Montréal, Hervé Bouchard déclare être heureux que le prix soit décerné à un « texte très local ». Et Bouchard cite Michel Tremblay qui estime que plus un texte est local, plus il est universel. Sur chacun de ses livres, Hervé Bouchard indique « citoyen de Jonquière »[6].

Dans un article de 2006, Le Devoir le qualifie de « poète-dramaturge de l'enfance ». D'après le journal, Hervé Bouchard écrit « ses histoires d'enfance, vues sans lunettes roses ou le filtre surréaliste coutumier », et il « mythologise » son « coin de pays et ses souvenirs »[11].

Prix et honneurs[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « ICI Radio-Canada Première | Balados, livres audio », sur Radio-Canada, (consulté le )
  2. a b et c « Hervé Bouchard, passages dans le mineur », sur Le Devoir, (consulté le )
  3. Anne-Marie Gravel, « Hervé Bouchard, le parrain qui colore la 26e édition du Prix Damase-Potvin », Le Quotidien,‎
  4. Hervé Bouchard, Autour de Laparesse : roman, Université du Québec à Chicoutimi, , 354 p. (ISBN 1-4123-0422-9 et 978-1-4123-0422-1, OCLC 798863577, lire en ligne)
  5. « Hervé Bouchard : pourquoi j'écris », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )
  6. a et b « Hervé Bouchard, lauréat du Grand Prix du livre de Montréal », sur Le Devoir, (consulté le )
  7. « Harvey : comment je suis devenu invisible est récompensé », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  8. a et b « Harvey , de Janice Nadeau et Hervé Bouchard (La Pastèque) », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  9. a et b « Numéro six: une belle et grande tendresse », sur La Presse, (consulté le )
  10. a et b « Littérature québécoise - La parole souveraine d'Hervé Bouchard », sur Le Devoir, (consulté le )
  11. a b et c « Hervé Bouchard, poète-dramaturge de l'enfance », sur Le Devoir, (consulté le )
  12. Hervé Bouchard, « La voix, la vue et les postures », Protée, Université du Québec à Chicoutimi, vol. 23, no 1,‎ , p. 20-30
  13. « Hervé Bouchard chez les abrasifs », sur Le Devoir, (consulté le )
  14. « Titres en lice « Prix littéraire des collégien·ne·s », sur prixlitterairedescollegiens.ca (consulté le )
  15. « Actualités » Blog Archive » Lauréats du Prix du livre jeunesse des bibliothèques de Montréal » (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Karine Hubert, Olivier Kemeid, Pierre Lefebvre et Louis-Jean Thibault (dir). « René Char et Hervé Bouchard », Liberté, vol. 49, n° 3, 2007.
  • Lucie Bourassa et Laurance Ouellet Tremblay (dir.). « Poétiques de la parole », Voix et Images, vol. 43, n° 1, 2017.
  • Louis-Daniel Godin, Les père-mutations : la paternité en question chez Hervé Bouchard et Michael Delisle, Montréal, Les Presses de l'Université de Montréal, , 280 p. (ISBN 2760643697).
  • Laurance Ouellet Tremblay, Le scandale et l'incommensurable : engendrement et assujettissement par la parole chez Hervé Bouchard, Pierre Perrault et Hector de Saint-Denys Garneau, Montréal, Les Presses de l'Université de Montréal, coll. « Nouvelles études québécoises », , 203 p. (ISBN 9782760644250 et 2760644251).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]