Pleubian
Pleubian | |||||
![]() La Chaire extérieure et son calvaire. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Lannion | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Lannion-Trégor Communauté | ||||
Maire Mandat |
Loïc Mahé 2020-2026 |
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Code postal | 22610 | ||||
Code commune | 22195 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pleubiannais, Pleubiannaise | ||||
Population municipale |
2 313 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 114 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 50′ 33″ nord, 3° 08′ 19″ ouest | ||||
Altitude | 50 m Min. 0 m Max. 59 m |
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Superficie | 20,22 km2 | ||||
Unité urbaine | Paimpol (banlieue) |
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Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Tréguier | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.mairie-pleubian.fr | ||||
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Pleubian [pløbjɑ̃] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
La ville est située entre Paimpol et Tréguier et borde la côte bretonne. Située à proximité de l’île de Bréhat, cette commune abrite de célèbres lieux bretons tels que le sillon de Talbert, le Phare des Héaux et le Sémaphore.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
La commune de Pleubian est limitrophe de 8 communes.
Cadre géologique[modifier | modifier le code]
Située à l'extrémité orientale du plateau du Trégor, Pleubian est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagnes successives. Le site géologique de Pleubian appartient plus précisément à l'unité du Trégor-Hague représentée principalement par un complexe volcano-plutonique comprenant le batholite du Trégor s.s. (pluton de granitoïdes calco-alcalins — diorites à granites — mis en place au sein des gneiss icartiens et qui fait partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien[Note 1]) et les « Tufs de Tréguier » (tufs, ignimbrites et laves intermédiaires à acides)[1].
L'histoire géologique du plateau du Trégor est marquée par le cycle icartien (de ca. -2 200 Ma à -1 800 Ma) dont la géodynamique est mal connue, et le cycle cadomien (entre 750 et 540 Ma) qui se traduit par la surrection de la chaîne cadomienne qui devait culminer à environ 4 000 m[2] et regroupait à cette époque (avant l'ouverture de l'océan Atlantique) des terrains du Canada oriental, d'Angleterre, d'Irlande, d'Espagne et de Bohême[3]. Cette ceinture cadomienne se suit à travers le Nord du Massif armoricain depuis le Trégor (baie de Morlaix) jusqu'au Cotentin. À une collision continentale succède une période de subduction de l'océan celtique[4] vers le sud-est, sous la microplaque Armorica appartenant alors au supercontinent Gondwana. Des failles de direction N40°-N50°enregistrent un raccourcissement oblique, orienté environ NNE-SSW[5]. Cette tectonique régionale entraîne un métamorphisme à haute température et basse pression. À la fin du Précambrien supérieur, les sédiments briovériens issus de l’érosion rapide de la chaîne cadomienne sont ainsi fortement déformés, plissés, formant essentiellement des schistes et des gneiss[6]. Les massifs granitiques du Mancellien (notamment le massif côtier nord-trégorrois, le granite de Plouha, les diorites et gabbros de Saint-Quay-Portrieux), dont la mise en place est liée au cisaillement nord-armoricain[7] scellent la fin de la déformation ductile de l'orogenèse cadomienne[8]. À leur tour, ces massifs granitiques sont arasés, leurs débris se sédimentant dans de nouvelles mers, formant les « Séries rouges » qui se déposent dans le bassin ordovicien de Plouézec-Plourivo, hémi-graben limité au nord par la faille de Trégorrois. Les grands traits de l’évolution géologique du Trégor sont alors fixés. L'altération a également transformé les roches métasédimentaires en formations argilo-sableuses. Enfin, au Plio-quaternaire, les roches du substratum sont localement recouvertes par des dépôts récents issus de l’action du vent (lœss, limons sur les coteaux)[9].

La région de Pleubian[Note 2] est ainsi formée d'un plateau granitique (615 Ma) recoupé par un champ filonien extrêmement dense de dolérite du Trieux[11], roche massive noire, à cristallisation très fine, ayant une composition de basalte tholéitique[12]. Elle correspond à la subduction d'un domaine océanique vers le sud-est sous la marge nord du Gondwana, entraînant un métamorphisme à haute température et basse pression (subduction engendrant un bassin intra-arc ou une zone de chevauchement, les deux hypothèses restant débattues)[13].
Pétrographiquement, le granite de Pleubian représente une micro-granodiorite datée à 615 Ma et interprétée comme du magmatisme associé au fonctionnement d'une marge active[14]. « Il s'agit d'une roche de teinte grisâtre, devenant blanche à l'altération et caractérisée, à l'œil nu, par la présence de nombreux phénocristaux de feldspaths blancs et de minéraux ferro-magnésiens noirs, flottant dans une mésostase très finement cristallisée. Ces phénocristaux représentent environ 45 % de la roche et sont constitués de plagioclase (à la limite oligoclase-andésine), de hornblende verte et de biotite[15] ». Port-Béni permet d'observer le socle icartien constitué de gneiss qui regroupe plusieurs types pétrographiques (gneiss lités[Note 3] avec niveaux migmatitiques[Note 4], orthogneiss œillés représentant d'anciens granites porphyroïdes intrusifs dans la série litée)[16]. La foliation des minéraux est généralement parallèle au litage lorsqu'il est présent. Elle se développe dans le plan axial de plis isoclinaux décimétriques à métriques qui affectent la série litée[17]. Le métamorphisme identifié dans ces orthogneiss « a pu atteindre le degré élevé du faciès amphibolite dont la température minimale avoisine les 600 °C avec des pressions intermédiaires de l'ordre de 5 à 10 kbars. Ceci suggère un enfouissement d'environ 25 km dans la croûte[18] ».
Touristiquement, les principaux aspects de la géologie dans cette région peuvent être abordés au cours de balades naturalistes et géologiques qui permettent d'observer sur un espace réduit du territoire, des roches d'âge et de nature différents, témoins de phénomènes géologiques d'ampleur (magmatisme, tectogenèse, métamorphisme, érosion…). L'affleurement de Port-Béni est le témoin des trois chaînes de montagnes qui ont façonné le Massif armoricain : « des roches icartiennes (aux environs de 1,8 Ga) sont recoupées par des roches cadomiennes (aux environs de 600 Ma) et ces roches sont elles-mêmes recoupées par des roches appartenant au cycle orogénique varisque (début à milieu du Paléozoïque)[19] ». Les gneiss icartiens de Port-Béni qui se présentent sous forme de grands xénolithes[20] (parfois de taille hectométrique, avec une orientation variable de la foliation autour de N140)[21] constituent les plus vieilles roches connues d'Europe occidentale. À l'échelle des temps géologiques, cela correspond à la moitié de l'âge de la Terre[22]. Un pupitre d'interprétation installé en 2010 sur ce géosite breton signale l’existence des plus vieilles roches de France dans cette localité-type de l'icartien[23].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Pleubian est une commune urbaine[Note 5]. Elle appartient en effet à l'unité urbaine de Paimpol, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[24] et 17 674 habitants en 2017, dont elle est la banlieue[25],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[27],[28].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Plubihan en 1034 et 1040, Parva plebs entre 1040 et 1066, Plubihan vers 1040, en 1156 et en 1169, Plebihen en 1068 et en 1077, Plobihan en 1202, Parva Plebs en 1330 et en 1371, Ploebihan en 1469[29].
En breton moderne, la commune se nomme Pleuvihan[30].
Pleubian ou Pleuvihan signifie littéralement « petite paroisse ». L’origine du nom vient de l’ancien breton Ploe, « paroisse », et bihan signifiant « petit »[29].
Histoire[modifier | modifier le code]
Origines et étymologie[modifier | modifier le code]
Selon l'hagiographie bretonne, Pleubian serait fondée et évangélisée par saint Maudez au VIe siècle[31].
« Paroisse bretonne primitive comme l'indique son nom formé avec le vieux-breton ploe, Pleubian n'était pas en soi une "petite paroisse", sens du breton bihan et du latin parva utilisé dans les documents anciens. Pour n'être pas très étendu, son territoire, qui comprenait aussi à l'origine, avec celui de Kerbors, celui de Lanmodez, couvrait cependant 3136 ha. Sa dénomination s'explique, en fait, par opposition à elle de sa voisine Pleumeur-Gautier, dont le nom est formé avec le vieux-breton ploe et meur (grand), et qui, englobant, outre sa trève Lézardrieux, Trédarzec, atteignait 4255 ha »[32].
Moyen-Âge et Temps modernes[modifier | modifier le code]
Jusqu'à la Révolution française, la paroisse de Pleubian appartient à l'abbaye Saint-Georges de Rennes qui y possède un prieuré de bénédictines depuis l'an 1034. La juridiction du prieuré de Saint-Georges de Pleubian exerce les droits de haute, moyenne et basse justice[33].
Révolution française[modifier | modifier le code]
En 1790, la commune est créée, avec l'élection du premier conseil municipal.
Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]
L'ancienne trève de Kerbors devient une commune autonome en 1856[34].
Le XXe siècle[modifier | modifier le code]
La Seconde guerre mondiale[modifier | modifier le code]
En 1943, deux avions B17, touchés par la DCA allemande, s’écrasent autour de Pleubian. Le Yardbird s’écrase le 29 mai à Pleubian tandis que le Stinky weather tombe à Kerbors le 31 décembre.
Le , des résistants FFI capturèrent la garnison allemande qui occupait le sémaphore de Pleubian et libérèrent l'usine d'iode de Penn Lann. Mais des troupes allemandes venues de Lézardrieux, équipées de mortiers et d'artillerie, vinrent libérer leurs camarades ; les résistants s'enfuirent, mais 21 d'entre eux durent se rendre à l'ennemi. Après le retrait complet des Allemands le , une tranchée contenant leurs corps, qui avaient été atrocement torturés, fut découverte près du sémaphore[35].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
- Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Lannion du département des Côtes-d'Armor.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Lézardrieux[36]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Tréguier
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription des Côtes-d'Armor.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Pleubian était membre de la petite communauté de communes de la Presqu'île de Lézardrieux, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des prescriptions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe), promulguée le , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération dénommée Lannion-Trégor Communauté, dont Pleubian est désormais membre.
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].
En 2018, la commune comptait 2 313 habitants[Note 6], en diminution de 5,48 % par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor : +0,42 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le phare des Héaux de Bréhat (XVIIe siècle) : d’une hauteur de 47 mètres, il est édifié sur un banc de rochers.
- La chaire calvaire (XVe siècle) en granite, d’une hauteur de 2,20 mètres, serait le prototype des calvaires historiés, retraçant la passion du Christ, classée en 1907 au titre des monuments historiques[43].
- L'église Saint-Georges (XIXe siècle), en granite et en schiste, possède un clocher-mur dont la conception fut élaborée dès le XVIe siècle par Philippe Beaumanoir[réf. souhaitée].
- L'église Notre-Dame de l’Armor : construction de 1932 qui mêle les styles classique et moderne, roman et celtique (architecte Seiz Breur : James Bouillé).
- Les ruines du sémaphore de Creac'h Maoût : culminant à 41 mètres d'altitude, cet ancien sémaphore offre une vue panoramique imprenable sur l’estuaire du Jaudy, le sillon de Talbert, le Phare des Héaux, la pointe de l'Arcouest et l'île de Bréhat.
- L'alignement de menhirs de Poul-ar-Varquez, propriété privée, inscrit en 1982 au titre des monuments historiques[44].
- Le Centre d’étude et de valorisation des algues (CEVA) qui regroupe l’ensemble des connaissances scientifiques, techniques et industrielles dans le domaine de l'algue, unique en Europe.
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Le sillon de Talbert est un cordon de galets et de sable large de 35 mètres induit par l’équilibre des courants entre le Trieux et le Jaudy. Il avance en forme de chaussée dans la mer sur une distance de 3 kilomètres.
Sur la commune se trouve le « sentier des douaniers », sentier littoral (GR 34), ainsi que plusieurs circuits empruntant à la fois le bord côtier et l'intérieur de la commune à la découverte de son patrimoine historique, architectural et naturel.
Musée[modifier | modifier le code]
- Musée du B17, qui commémore les avions B17 écrasés sur les communes de Pleubian et Kerbors en 1943.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Erwan Berthou (1861-1933), né et décédé à Pleubian, poète de langue bretonne.
- Henri Arnaud (1891-1956), athlète olympique français, décédé à Pleubian.
- Yves Meudal (1923-2016), né et décédé à Pleubian, un des 177 « commandos Kieffer » qui ont participé au débarquement de Normandie en [45]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- De Mancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Il est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
- Carte géologique de la région de Pleubian
- Série litée constituée par une alternance décimétrique à métrique de niveaux sédimentaires et volcaniques transformées en micaschistes, quartzites, leptynites, amphibolites, gneiss en proportions variables d'un affleurement à l'autre.
- Au niveau de l'anse de Gouermel près de Port-Béni, le métamorphisme a pu localement atteindre la fusion partielle et donner des roches un peu particulières, appelées migmatites.
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- La chaîne panafricaine en Bretagne, France, E. Le Goff, M. Ballèvre, E. Egal, D. Thieblemont, C. Truffert, éditions du BRGM, , p. 5.
- « Une promenade, à la découverte des pierres… », sur ouest-france.fr, .
- E. ÉGAL et al., Carte géol. France (1/50 000), feuille Pontrieux-Etables-sur-Mer (204), éditions du BRGM, 1996, p. 5
- La position de cet océan est suggérée par une importante anomalie magnétique orientée NE-W qui a été reconnue dans la partie médiane de la Manche actuelle et qui pourrait être un corps ophiolitique Cf. Serge Elmi et Claude Babin, Histoire de la Terre, Dunod (lire en ligne), p. 64.
- (en) J.-P.Brun, P.Guennoc, C.Truffert, J. Vairon, « Cadomian tectonics in northern Brittany: a contribution of 3-D crustal-scale modelling », Tectonophysics, vol. 331, nos 1–2, , p. 229-246 (DOI 10.1016/S0040-1951(00)00244-4).
- François de Beaulieu, La Bretagne. La géologie, les milieux, la faune, la flore, les hommes, Delachaux et Niestlé, , p. 15.
- (en) Richard Simon D'Lemos, The Cadomian Orogeny, Geological Society Publishing House, , p. 128.
- Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 30.
- Jean Plaine, « Plouézec (22) », sur sgmb.univ-rennes1.fr, .
- Carte géologique de la France au 1/50000 Fougères 13-17, éditions du BRGM, 1981, p. 5
- Filons métriques de (méta)dolérites, interprétées comme des laves intrusives paléozoïques ayant subi le métamorphisme varisque.
- R.A. Roach, G.J. Lees & M.M. Shufflebotham (1990) - Brioverian volcanism and Cadomian tectonics, Baiede St-Brieuc, Brittany : stages in the evolution of a late precambrian ensialic basin. In R.S D'LEMOS, R.A.STRACHAN, C.G. TOPLEY (eds) : "The Cadomian Orogeny". Geol. Soc. Sp. Publ. 51, p. 41-67
- Michel Ballèvre, Valérie Bosse, Marie-Pierre Dabard, Céline Ducassou, Serge Fourcade, et al, « Histoire Géologique du massif Armoricain : Actualité de la recherche », Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, nos 10-11, , p. 21
- La chaîne panafricaine en Bretagne, France, E. Le Goff, M. Ballèvre, E. Egal, D. Thieblemont, C. Truffert, éditions du BRGM, , p. 15-16.
- B. Auvray, J.P. Lefort et J.L. Monnier, Carte géologique à 1 : 50 000 Tréguier, éditions du BRGM, 1976, p. 6-7
- B. Auvray, op. cit., p. 5
- Erwan Hallot, « L'lcartien armoricain : des roches datées à 2 milliards d'années », Penn ar Bed, nos 173-174, , p. 24.
- « Port-Béni », sur lithotheque-svt.ac-rennes.fr (consulté le 15 mars 2019).
- Alexandre Aubray, Cyril Langlois, Damien Mollex, Pierre Thomas, « Les orthogneiss de Port-Béni (Côtes d'Armor) : un affleurement des roches les plus anciennes de France métropolitaine », sur planet-terre.ens-lyon.fr, .
- Enclaves arrachées à l'encaissant des granites cadomiens du Trégor, elles forment une série de différenciation magmatique depuis des termes basiques (laves pauvres en silice et riches en magnésium) jusqu'à des termes acides (laves intermédiaires plus riches en silice et pauvres en magnésium).
- Erwan Hallot, « L'lcartien armoricain : des roches datées à 2 milliards d'années », Penn ar Bed, nos 173-174, , p. 21-23.
- Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 44.
- Jean Plaine, « La médiation géologique en Bretagne : Etat des lieux, initiatives originales, initiatives critiquables », Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, 2013, (D), 10-11, p.147
- « Unité urbaine 2020 de Paimpol », sur https://www.insee.fr/ (consulté le 8 novembre 2020)
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Pleubian »
- Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis »
- Michel Priziac et Michel Mohrt, Bretagne des saints et des croyances, Kidour, , p. 308.
- Bernard Tanguy : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d'Armor; ArMen-Le Chasse-Marée; 1992.
- Julien Rannou, Pleubian dans la Révolution, 1789-1799, Association Pleubian et son passé, , p. 15.
- Les Bretons délibèrent : répertoire des registres de délibérations paroissiales et municipales, 1780-1800, et des Cahiers de doléances, 1789, Archives départementales de Bretagne, , p. 31.
- Éric Rondel, "La libération de la Bretagne ", éditions Ouestetcompagnie, 2014, (ISBN 978-2-36428-039-7)
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Jean-Yves Simon, ancien maire, est décédé », sur ouest-france.fr, (consulté le 1er juillet 2020) « Très vite il s'était impliqué dans la vie communale et fut élu au conseil municipal en 1977. Il devint maire en 1983, jusqu'en 1995. Il était déjà conseiller général depuis 1976 et le fut vingt-cinq ans, durant quatre mandats ».
- « Pleubian. Le maire Loïc Mahé se représente pour un cinquième mandat aux prochaines municipales : Lors de ses vœux à la population, samedi 4 janvier au Sillon, le maire de Pleubian (Côtes-d’Armor) a annoncé qu’il était à nouveau candidat aux prochaines élections municipales. Il devrait bientôt présenter sa liste », Ma Ville par Ouest-France, (lire en ligne, consulté le 7 décembre 2020).
- « Municipales à Pleubian. Loïc Mahé entame son cinquième mandat : Mercredi 27 mai, Loïc Mahé a été réélu maire de Pleubian (Côtes-d’Armor) », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le 7 décembre 2020) « Sans surprise, c’est Loïc Mahé, maire sortant, vainqueur des élections au premier tour avec sa liste, qui a recueilli 15 voix pour et 4 bulletins blancs ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no PA00089433, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00089432, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Mort d’Yves Meudal, un des derniers survivants du commando Kieffer », sur lemonde.fr, (consulté le 1er juillet 2020).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Patrick Pichouron ; Guy Prigent. Inventaire préliminaire à l'étude du patrimoine des communes littorales des Côtes-d'Armor : commune de Pleubian. Conseil général des Côtes-d’Armor, 2009. Disponible en ligne sur le site des archives départementales des Côtes-d’Armor, à l’adresse : http://sallevirtuelle.cotesdarmor.fr/inventaire/pleubian/Gestion/home.html
- Régis Le Saulnier De Saint-Jouan. Dictionnaire des communes du département des Côtes-d'Armor : éléments d'histoire et d'archéologie. Saint-Brieuc : Conseil Général des Côtes-d´Armor, 1990, p. 468-471.
- Bernard Tanguy. Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d'Armor : origine et signification. Douarnenez : Ar Men-Le Chasse-Marée, 1992, p. 192-193.
- René Couffon. Répertoire des églises et chapelles du diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier. Saint-Brieuc : Les Presses Bretonnes, 1939, p. 113-115.
- Yves-Marie Lucas. Esquisse de l'histoire de Pleubihan. Pleubian : Association culturelle de Pleubian et son passé, 1995.
- Francis Guillou ; Chantal Choron ; Georges Le Breton ; Julien Rannou. Pleubian dans la Révolution : 1789-1799. Pleubian : Association culturelle de Pleubian et son passé, 1989.
- Francis Guillou ; Chantal Choron ; Georges Le Breton ; Julien Rannou. Pleubian et la Presqu’île Sauvage en cartes postales et photos anciennes. Saint-Brieuc : Imprimerie briochine, 1991.