Trélévern
Trélévern | |||||
L'église Saint-Léonore-et-Sainte-Anne. | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Lannion | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Lannion-Trégor Communauté | ||||
Maire Mandat |
Yannick Quéguiner 2020-2026 |
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Code postal | 22660 | ||||
Code commune | 22363 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Trélévernais, Trélévernaise | ||||
Population municipale |
1 244 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 179 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 48′ 33″ nord, 3° 22′ 14″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 92 m |
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Superficie | 6,94 km2 | ||||
Unité urbaine | Lannion (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lannion (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Perros-Guirec | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel de la commune de Trélévern | ||||
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Trélévern [tʁelevɛʁn] est une commune française du département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
Ses habitants s'appellent les Trélévernais[1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Trélévern est une commune urbaine[Note 1]. Elle appartient en effet à l'unité urbaine de Lannion, une agglomération intra-départementale regroupant 11 communes[2] et 46 701 habitants en 2017, dont elle est la banlieue[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannion, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 40 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Parochia de Trieveleveron, Trielevaren, Tresveler,Treslever ou Trezlever[7].
La forme actuelle, Trélévern apparaît dès 1426[8].
La commune de Trélévern tire son nom de treb (village) et de la famille « Levern de Tréléver », située en Guimaëc (Finistère) ; Famille aujourd'hui éteinte et qui portaient pour armes : « bandé de six pièces d'hermines et de gueules »[9].
« Contrairement à ce que pourrait faire accroire la graphie Treleguern en 1395, où -gu- transcrit en fait un -v-, le toponyme ne contient pas le breton gwern « aul-naie, marais », mais un élément meren, lénifié en veren. Cet élément qui apparaît dans les anthroponymes Edmeren au XIe siècle, Glemeren au XIIIe siècle, est ici précédé d'un élément le, dont la forme initiale reste à déterminer. De toute évidence le vieux-breton treb village, en moyen-breton tref, est ici associé à un anthroponyme breton, sans doute à l'origine également de Créac'h-Lévern, village de Plonévez-Porzay »[10].
Histoire[modifier | modifier le code]
Au début de 1790, Trélévern élit sa première municipalité.
Le , la mairie est incendiée par les Allemands.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | Bandé d'hermine et de gueules de six pièces. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2018, la commune comptait 1 244 habitants[Note 3], en diminution de 8,53 % par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor : +0,55 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
L'église Saint-Léonore-et-Sainte-Anne[modifier | modifier le code]
« L'église a retenti pendant plusieurs jours, vers la fin du XVIe siècle, sous la parole puissante de P.Maunoir, missionnaire d'un rare mérite, que Mgr Balthazar Grangier, avait appelé dans son diocèse.(...)[19] ».
Le territoire de Trévou-Tréguignec est enlevé de la paroisse de Trélévern par ordonnance royale du .
Le , fut bénie la première pierre de l'église Saint-Léonore et Sainte-Anne. Pendant les travaux, les offices ont été célébrés dans une église en bois. Cette église fut bénie le par M. Pennec, Vicaire Général à Saint Brieuc et M Goarin, Recteur.
Le chemin de croix a été sculpté par J. et Y. Paranthoën, père et fils, à partir des dessins de l'abbé Eugène Plétan, qui fut professeur de dessin au collège Saint-Joseph de Lannion et recteur de Trévou-Tréguignec. Cette œuvre est empreinte de l'influence des Seiz Breur. Ce n'est pas étonnant lorsque l'on sait que la chapelle du collège Saint-Joseph de Lannion a été réalisée par James Bouillé et décorée par Xavier de Langlais.
Château de Kergouanton[modifier | modifier le code]
« Le manoir noble de Kergouanton appartenait au XVIIe siècle, à Pierre de Loz, Sieur de Kergouanton; fondateur de l'Hôtel-Dieu de Tréguier(...) » (contrat du ). Kergouanton était aussi une sorte d'hospice où les malheureux étaient reçus. « Pierre de Loz entendait trois messes par jour ; une à l'église paroissiale,la seconde dans une chapelle qu'il avait fait bâtir en l'honneur de son patron, à mi-chemin de son château au bourg, et la troisième dans la chapelle de Kergouanton. Après la mort de son épouse (Françoise de Kergroadez), digne femme qui s'était, elle aussi, consacrée tout entière aux pauvres durant les dernières années de sa vie, il se retira à l'hôpital de Tréguier, et se fit placer parmi les pauvres, sans aucune distinction. Il mourut le et fut inhumé dans la chapelle de l'établissement qu'il avait comblé de bienfaits pendant sa vie et qu'il dota richement à sa mort[19]. » En effet, par son testament du précédent, il avait laissé aux religieuses hospitalières de la Miséricorde de Jésus de nombreux biens dont son manoir de Kermouster en Langoat.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Sources[modifier | modifier le code]
- Préfecture des Côtes-du-Nord ; Bulletin des Maires ; éléments d'histoire et d'archéologie, communes de l'arrondissement de Lannion ; Saint-Brieuc - 1979
- Le Patrimoine des communes des Côtes-d'Armor - Flohic Editions - 1998
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Journal officiel du 30 septembre 1934
- « Unité urbaine 2020 de Lannion », sur https://www.insee.fr/ (consulté le 8 novembre 2020)
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Citée dès 1330 dans l'enquête du procès de canonisation de Saint-Yves, au diocèse de Tréguier.
- Archives le Loire-Atlantique, B 2980
- Régis de SAINT-JOUAN : Dictionnaire des communes. Département des Côtes d'Armor. Éléments d'histoire et d'archéologie. Conseil Général des Côtes d'Armor. Saint-Brieuc. 1990.
- Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d'Armor. 1992.
- Fiche Geneanet de François Touche
- « Yves Le Cun, ancien maire, est décédé », Ouest-France, (lire en ligne)
- Notice EVEN René par Alain Prigent, version mise en ligne le 4 mars 2009, dernière modification le 5 mars 2009
- « Trélévern. Yannick Quéguiner enfile l’écharpe de maire », Ouest-France, (lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Benjamin Jollivet (1805-1867) auteur d'un ouvrage sur les Côtes-d'Armor en 1859 (chapitre consacré à Trélévern). Voir L'Écho de l'Armor et de l'Argoat à Guingamp