Moulis-en-Médoc

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Moulis-en-Médoc
Moulis-en-Médoc
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Lesparre-Médoc
Intercommunalité Communauté de communes Médullienne
Maire
Mandat
Christian Lagarde
2020-2026
Code postal 33480
Code commune 33297
Démographie
Population
municipale
1 908 hab. (2021 en augmentation de 5,65 % par rapport à 2015)
Densité 93 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 03′ 37″ nord, 0° 46′ 09″ ouest
Altitude Min. 6 m
Max. 42 m
Superficie 20,56 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Sud-Médoc
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.mairie-moulis-medoc.fr

Moulis-en-Médoc est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le village de Moulis est situé dans le Médoc sur une hauteur (poujeau) surplombant de la jalle de Tiquetorte, un affluent de la Gironde.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Listrac-Médoc, Avensan, Castelnau-de-Médoc, Arcins, Lamarque, Sainte-Hélène et Soussans.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 934 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Salaunes à 14,47 km à vol d'oiseau[4], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 007,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Moulis-en-Médoc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (36,1 %), forêts (34,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,2 %), prairies (7,8 %), zones urbanisées (6,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Le Bourg, Bouqueyran, Grand-Poujeaux ...

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Moulis-en-Médoc est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Jalle de Castelnau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2020[16],[14].

Moulis-en-Médoc est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[17]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[18],[19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Moulis-en-Médoc.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 809 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 809 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune étant située totalement dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire du Blayais, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 3]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 4],[22],[23].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de Moulis pourrait provenir du latin moles ou molis, « ouvrage de terrassement, maçonnerie, jetée, bâtiment ou édifice » ; ou bien, comme le proposait l’abbé Baurein au XVIIIe siècle, de « moulin »[24]. Moulis-en-Médoc étant en Médoc, pays historiquement gascon, la plupart des noms de lieux-dits y sont explicables par le gascon, par exemple Arribaut, Houdide, la Bernède, le Bourdieu, le Camp bas (Camba), le Sibada[25]

Histoire[modifier | modifier le code]

Déjà à l'époque Antique, marquée par la polyculture sous forme de latifundia (grandes propriétés), la vigne était cultivée[réf. nécessaire] à Moulis puisque trois établissements gallo-romains y ont été reconnus. C'est de cette époque que date le fameux cépage biturica, ancêtre de notre cabernet et qui a laissé dans le langage populaire le terme de « biture » pour désigner l'ivresse ! Durant le Moyen Âge, le Médoc est un des greniers de Bordeaux ; la présence de nombreux moulins, pour moudre le grain, l'atteste. C'est du terme « moulin » que Moulis tire vraisemblablement son nom : Molinis / Moulinis. Les vignobles existants appartenaient à des propriétaires féodaux et à la communauté religieuse dont l'église romane atteste l'importance.

Au XIVe et XVe siècles en Haut Médoc, la vigne était implantée dans les territoires de l'intérieur plutôt qu'en bordure de l'estuaire pour éviter les méfaits de l'humidité du fleuve et des brouillards qui favorisaient la pourriture et décimaient le vignoble.

Le vignoble se développe rapidement au XVIIIe siècle. La qualité du terroir ne laisse pas insensibles les négociants bordelais qui ont fait leur fortune dans le commerce des îles. Ils investissent à Moulis.

Jacques Baurein a publié un travail sur la situation de la commune au XVIIIe siècle dans son ouvrage Variétés Bordeloises[26],[27].

La Révolution française portera un rude coup au vignoble, mais il se relèvera vite pour atteindre son apogée à la fin du XIXe siècle avec une superficie de 1 500 hectares, avant de subir les ravages du phylloxera.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 ? André Jouet    
? ? Raymond Jouet    
avant 1995 mars 2008 Georges Bayonnette    
mars 2008 En cours Christian Lagarde PS Fonctionnaire
Président de la Cdc Médullienne (2013-)
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].

En 2021, la commune comptait 1 908 habitants[Note 5], en augmentation de 5,65 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9317367148319048809101 0281 114
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0851 1601 2661 3861 4061 5141 4401 4611 523
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5051 4201 2391 0071 0101 000854809892
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
9119721 0161 2081 3261 3661 5461 5961 773
2014 2019 2021 - - - - - -
1 7951 8771 908------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Moulis-en-Médoc est une commune du Médoc viticole. On y produit des vins de grande réputation qui bénéficient de l'appellation moulis, l'une des six appellations communales du Haut-Médoc. Bien qu'oubliées par le classement de 1855, les meilleures propriétés de l'appellation, dont le château Chasse-Spleen, le château Poujeaux, le château Branas Grand Poujeaux, le château Anthonic, le château Dutruch Grand Poujeaux, le château La Mouline, le château Granins Grand Poujeaux, le château Brillette, le château Maucaillou, le château Biston Brillette ou encore le château Moulin à Vent, se sont fait un nom parmi les grands vins du Médoc, notamment grâce à la classification des crus bourgeois.

Vignobles de Moulis-en-Médoc
Vignobles de Moulis-en-Médoc.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le monument le plus intéressant est l'Église Saint-Saturnin. Elle s'élève sur un site paléo-chrétien et constitue un bel exemple d'art roman. Cette église est citée pour la première fois en 1268 dans les Recognitiones feodorum in Aquitania, textes administratifs du duc d'Aquitaine, alors roi d'Angleterre.
Elle est dédiée à saint Saturnin, premier évêque de Toulouse, mort en martyr aux environs de 250.

  • Des fouilles archéologiques ont exhumé des sarcophages datant des premiers âges chrétiens, ce qui constituerait un des plus anciens témoignages de pénétration chrétienne du sud-ouest de la France.
  • Le château Maucaillou propose un Musée de l'art et des métiers de la vigne et du vin.
  • Le Moulin de Tiquetorte qui se situe sur les bords de la Jalle de Moulis-en-Médoc. Cet ancien moulin à eau possède toujours sa meule.
  • Aire de pique-nique au Moulin de Tiquetorte

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
  4. Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Moulis-en-Médoc et Salaunes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Salaunes » (commune de Salaunes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Salaunes » (commune de Salaunes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Moulis-en-Médoc », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  17. « Le risque feux de forêts. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  21. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Moulis-en-Médoc », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Plan Particulier d'Intervention du CNPE du Blayais. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
  24. Ville de Moulis en Médoc, « Histoire de la commune », sur mairie-moulis-medoc.fr (consulté le ).
  25. (oc + fr) « Lòcs / Lieux-dits gascons », sur gasconha.com (consulté le ).
  26. Jacques Baurein, Variétés Bordeloises, t. 2, Bordeaux, , 2e éd. (1re éd. 1786) (lire en ligne).
  27. article 3 & 4, pages 30-36.
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.