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Force Al-Qods

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Force Al-Qods
Image illustrative de l’article Force Al-Qods

Création 1988
Pays Drapeau de l'Iran Iran
Allégeance Guide de la révolution
Branche Corps des Gardiens de la révolution islamique
Type Forces spéciales
Rôle Multiples:
Force paramilitaire aillant pour rôle de défendre les intérêts de la République islamique d'Iran hors des frontières de celle-ci.
• Opérations extraterritoriales de soutien logistique et de renseignements aux alliés de l'Iran.
Effectif estimé : 15 000
Fait partie de Gardiens de la révolution islamique
Guerres Guerre Iran-Irak
Guerre soviéto-afghane
Guerre du Liban
Conflit au Sud-Liban
Guerre de Bosnie
Bataille d'Hérat
Guerres baloutches
Guerre civile syrienne
Seconde guerre civile irakienne
Commandant Brig. Gen Ismael Qaani (depuis 2020)
Commandant historique Maj. Gen Qassem Soleimani (1997-2020) †
Maj. Gen Ahmad Vahidi (1990-1997)

La Force Al-Qods (en persan : سپاه قدس, sepāh-e qods), est une unité d'élite du Corps des Gardiens de la révolution islamique, en Iran.

Fondée en 1988[1],[2][Pas dans la source], elle est spécialisée dans la guerre non conventionnelle, le renseignement, et les opérations extérieures[3].

Depuis la mort le 3 janvier 2020 du général Qassem Soleimani[4], elle est dirigée par le général Ismael Qaani.

Le nom de la force Al-Qods vient de l'appellation arabe de Jérusalem.

Depuis la révolution islamique de 1979, l'Iran appelle au djihad contre Israël[source insuffisante][5],[6].

La force Al-Qods est créée après la guerre Iran-Irak, en tant qu'unité spéciale détachée du Corps des gardiens de la révolution islamique[1],[2]. Après la guerre, elle fournit un soutien aux Kurdes, combattant le régime de Saddam Hussein pour la création d'un Kurdistan irakien. En 1982, une unité Qods est déployée au Liban, où elle participe à la création du Hezbollah[7]. La force Al-Qods étend aussi ses opérations vers l'Afghanistan voisin, notamment en aidant le mouvement chiite Hezbe Wahdat d'Abdul Ali Mazârî en lutte contre le gouvernement de Mohammad Najibullah. Par la suite, il finance et soutient l'Alliance du Nord du commandant Massoud contre les Talibans. Néanmoins, récemment, la force Al-Qods est soupçonnée d'avoir aidé les combattants talibans contre le gouvernement d'Hamid Karzai, soutenu par l'ONU et les États-Unis[8],[1]. Lors de la guerre de Bosnie, la Force Al-Qods soutient également les Bosniaques[1].

Elle est également intervenue en Syrie, pendant la guerre civile, au côté des forces de l'État[9].

Commandement et organisation

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La force Al-Qods est dirigée par le général Ismael Qaani, depuis la mort le 3 janvier 2020 du général Qassem Soleimani[4], tué lors d'un frappe américaine à l'aéroport de Bagdad.

Liste des dirigeants
Commandant Période
Ahmad Vahidi 1990 - 1997
Qassem Soleimani 1997 - 2020
Ismael Qaani depuis 2020

Elle est considérée comme active dans une douzaine de pays[10]. Selon l'ancien analyste des renseignements militaires de l'US Army David Dionisi, elle est organisée géographiquement en 8 directions différentes[11] :

Carte des 8 directions de la force Al-Qods

Bibliographie

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Références

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  1. a b c et d Aymeric Janier, « La force Al-Qods, armée de l'ombre du régime iranien », Le Monde,
  2. a et b RFI avec AFP, « Iran: sanctions américaines contre un réseau de financement de la force al-Qods »,
  3. « Tensions entre Iran et Israël : que font les forces iraniennes en Syrie ? », Le Parisien, .
  4. a et b Frédéric Pichon, SYRIE une guerre pour rien, Paris, Les éditions du cerf, , 189 p. (ISBN 978-2-204-11596-4), p. 102
  5. « Iran: Khamenei qualifie Israël de "tumeur cancéreuse" », sur l'Express.fr,
  6. « L'antisémitisme, credo d'Etat »
  7. (en) Assaf Moghadam, Militancy and Political Violence in Shiism : Trends and Patterns, Routledge, (ISBN 978-0-415-61992-9, lire en ligne), p. 87
  8. (en) Chris Zambelis, « Is Iran Supporting the Insurgency in Afghanistan? », sur jamestown.org, (consulté le )
  9. Edouard de Mareschal, « Qui se bat contre qui en Syrie ? », Le Figaro, (consulté le )
  10. (en) Robin Wright, Dreams and Shadows : the Future of the Middle East, Penguin Press, , 480 p. (ISBN 978-1-101-20276-0, lire en ligne), p. 332-333
  11. (en) David Dionisi, American Hiroshima, Trafford Publishing,, , 260 p. (ISBN 978-1-4669-2309-6, lire en ligne)