Liwa al-Tahrir
Liwa al-Tahrir | |
Idéologie | Nationalisme syrien |
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Objectifs | Renversement du régime baasiste de Bachar el-Assad Établissement d'une démocratie en Syrie |
Statut | Actif |
Fondation | |
Date de formation | |
Pays d'origine | Syrie |
Actions | |
Zone d'opération | Gouvernorats de Raqqa et Hassaké |
Organisation | |
Chefs principaux | • Abdulkarim al-Obedi |
Fait partie de | Armée syrienne libre Forces démocratiques syriennes (depuis 2015) |
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Liwa al-Tahrir (arabe : لواء التحرير, la « Brigade de la Libération ») est un groupe rebelle de la guerre civile syrienne fondé en 2014.
Drapeaux et logos
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Premier logo de Liwa al-Tahrir
-
Deuxième logo de Liwa al-Tahrir
Fondation et affiliations
[modifier | modifier le code]Le groupe est fondé le à Ras al-Aïn[1]. Constitué des combattants arabes[2], il se réclame de l'Armée syrienne libre[1] et rejoint en 2015 les Forces démocratiques syriennes[2],[3]. En 2016, il intègre également un temps Jaych al-Salam (en), un rassemblement de quatre groupes de l'Armée syrienne libre affiliés aux Forces démocratiques syriennes, mais Liwa al-Tahrir redevient indépendant et Jaych al-Salam est dissout au bout de quelques mois[3].
Idéologie
[modifier | modifier le code]Dans le communiqué annonçant sa fondation, le groupe affirme défendre la démocratie et déclare que « la foi leur impose le maintien des libertés publiques et individuelles et de préserver l'unité du territoire syrien et la défense de toutes les composantes du peuple syrien »[1].
Organisation
[modifier | modifier le code]Le groupe est commandé par Abdulkarim al-Obedi, dit « Abou Mohamed Kafr Zita », un ancien chef de la Brigade al-Farouq qui avait pris part à la prise de Ras al-Aïn en , avant d'être blessé en juin 2013 dans des combats contre l'État islamique en Irak et au Levant[1],[4].
Actions
[modifier | modifier le code]En 2015, le Liwa al-Tahrir prend part à la bataille de Tall Abyad[4].
En , un conflit éclate entre le Liwa al-Tahrir et les Kurdes des YPG, la principale faction des Forces démocratiques syriennes (FDS)[2],[5],[6],[7]. Abdulkarim al-Obedi accuse alors les YPG de ne pas se coordonner suffisamment avec son groupe[4],[7] et le , le Liwa al-Tahrir annonce qu'il se retire des FDS « en raison de la politique autoritaire et hégémonique menée par les Kurdes »[2]. Un chef subalterne du Liwa al-Tahrir, Abou Ali, affirme également que des tensions sont apparues car son groupe refusait d'affronter l'Armée syrienne libre dans la région de Manbij[4]. En réaction, les YPG encerclent le village de Quneitra, près de Tall Abyad, possiblement avec l'intention d'arrêter le chef du Liwa al-Tahrir[4]. Des combats éclatent alors, qui auraient fait trois morts pour le Liwa al-Tahrir et six chez les YPG[4]. Abdulkarim al-Obedi et une cinquantaine de membres de la brigade prennent ensuite la fuite et se replient vers Jarablus pour rejoindre les rebelles de l'Armée syrienne libre soutenus par la Turquie[2],[4]. Cependant le reste des combattants du Liwa al-Tahrir demeure au sein des FDS[2].
En 2017, le Liwa al-Tahrir participe à la bataille de Raqqa[2]. Certains de ses combattants y portent l'écusson des YPG[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- الجيش الحر يشكّل لواء التحرير في مدينة رأس العين بالحسكة, ARA News, 13 septembre 2014.
- Matthieu Delmas, « À la reconquête de Raqqa, avec la Brigade de la liberté », Le Figaro,
- Cody Roche, « Factions Fighting in the Syrian Civil War »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Bellingcat,
- (en) Fehim Tastekin, « US backing ensures Arab-Kurd alliance in Syria will survive », Al-Monitor,
- Wassim Nasr, #Syrie Liwa alTahrir (arabe) se confronte au #YPG #Kurde et quitte les #FDS avant de rejoindre #Jarabulus via la #Turquie, twitter, 2 septembre 2016.
- Paul Antonopoulos, « Arab group leaves Kurdish YPG-led Syrian Democratic Forces », Al-Masdar News,
- (en) « Tension continues after clashes between factions of the Syria Democratic Forces » , The Syrian Observatory For Human Rights,