Callac

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Callac
Callac
Église Saint-Laurent.
Blason de Callac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Communauté d'agglomération Guingamp-Paimpol Armor-Argoat Agglomération
Maire
Mandat
Lise Bouillot
2014-2020
Code postal 22160
Code commune 22025
Démographie
Gentilé Callacois, Callacoise
Population
municipale
2 235 hab. (2021 en augmentation de 1,09 % par rapport à 2015)
Densité 68 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 24′ 18″ nord, 3° 25′ 36″ ouest
Altitude 108 m
Min. 116 m
Max. 291 m
Superficie 33,03 km2
Élections
Départementales Callac (chef-lieu)
Localisation
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Callac
Liens
Site web http://www.mairie-callac.fr

Callac [kalak] est une commune française située historiquement en Cornouaille, bien que se trouvant désormais dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.

Géographie

Callac est située à 28 kilomètres au sud-ouest de Guingamp et à 20 kilomètres au nord-est de Carhaix-Plouguer (Finistère) . Cette commune est aux limites du Poher historique. Elle est arrosée par la petite rivière de l'Hyères, affluent de l'Aulne.

Toponymie

Attesté sous la forme Gallac en 1182[1].

Le nom en breton de la commune est Kallag[2], et trouve son origine dans le mot celtique kall qui désigne un terrain rocailleux kalleg[3].

Une particularité du nom de Callac est d'être un palindrome.

Histoire

Cette commune est un démembrement de la paroisse primitive de l'Armorique de Plusquellec ; elle est connue pour des faits liés à la révolte des Bonnets rouges en 1675.

Un lieu habité par Nominoé

Nominoé, peut-être issu de la famille des comtes de Poher, eut une résidence à "Botmel" (Botnumel) en Callac vers 831 (il y serait peut-être né) ; c'est là qu'il reçut Louhemel, envoyé par saint Conwoïon venu lui demander sa protection[4].

Le château de Callac

Aujourd'hui disparu, le château féodal de Callac aurait été construit au XIIe siècle. C'était une véritable forteresse entourée d'un mur d'enceinte continu avec un seul accès donnant au sud sur ce qui deviendra l'actuelle rue des Portes. Bâti à la pointe du promontoire rocheux qui se termine à la jonction des deux vallées de Pont-ar-Vaux et de l'Hyères, le château offrait une protection certaine, qui attira les habitants de la région. Peu à peu, des habitations virent le jour donnant naissance à un village.

Les ruines de l'église de Botmel.

Durant la guerre de Succession de Bretagne, qui voit l'opposition de Charles de Blois et de Jean de Montfort, le château fut assiégé plusieurs fois en 1341, 1342 et 1345. Le dernier siège que le château eut à subir, en 1363, fut très probablement mené par le futur connétable de France Bertrand Du Guesclin qui venait de prendre le château de Carhaix. Tous ces sièges eurent raison de la puissance du château de Callac et sa démolition fut ordonnée par le roi Charles VI de France en 1393.

À la suite de ce démantèlement, le château resta à l'abandon plusieurs années. Mais les menaces que faisait peser le Royaume de France sur le duché de Bretagne, et surtout la volonté d'annexion du duché par Louis XI, obligèrent le duc François II à demander le renforcement des places fortes du duché. Le château de Callac profita de cette volonté défensive et retrouva sa puissance vers 1475. Après l'union de la Bretagne à la France, le château subit de nouveau un démantèlement, vers 1551, sur ordre du roi de France Henri II, également duc de Bretagne. Les restes du château passèrent alors aux mains des Bénédictins de l’abbaye de Quimperlé.

Durant les Guerres de la Ligue, les ruines du château servent de repaire à des soi-disant partisans du roi, profitant de cette place pour piller les communes voisines. Délogés par le général espagnol Don Juan d'Aguila, ils furent vite remplacés par des ligueurs aux ordres du capitaine Du Mas, puis par les hommes du sieur de Bougerel, lieutenant de La Fontenelle.

À la suite de ces occupations successives, la destruction du château est ordonnée en 1619. Commença alors le lent éparpillement des pierres, qui dura plus de cinquante ans. Elles serviront à la construction des moulins du Quinquis et Kerdréquen, ainsi qu’à la construction de l’église de Botmel et à la tour de la chapelle Sainte-Catherine située sur la place du Martray, actuelle place du centre.

Le XIXe siècle

Frank Davies[5] rapporte que lors des hivers rudes, après une longue période de neige, « on a besoin d'allumer des feux la nuit à tous les carrefours de routes entre Carhaix, Callac, Gourin, Rostrenen et autres petites villes du voisinage pour préserver les troupeaux et même les chiens de la rapacité des loups affamés »[6].

Le XXe siècle

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Callac porte les noms de 171 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; au moins 13 d'entre eux sont morts sur le front belge, la plupart pendant la Course à la mer ; au moins trois dans les Balkans car ils faisaient partie de l'Armée française d'Orient (René Guillossou[7] et René Le Roux[8] en Serbie, Francis Fercocq[9] en Grèce) ; deux au moins sont disparus en mer (Yves Gouëc[10] et Joseph Le Foll[11] ; trois (Guillaume Dugay, Louis Fercocq et Jean Guillerm) sont morts alors qu'ils étaient prisonniers en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français et parmi eux, plusieurs ont obtenu des décorations : Yves Coulouarn[12] et Yves Le Lay[13] ont reçu tous les deux la Croix de guerre et la Médaille militaire, Yves Guizouarn[14] la Médaille militaire, Pierre Le Gall[15] et François Perrot[16] tous les deux la Croix de guerre[17].

Le caporal Yves Marie Conan, du village du Collodou en Callac, a rempli tout un cahier d'écolier de sa vie pendant la guerre[18].

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Callac porte les noms de 53 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[17].

La Kommandantur de Callac était située place du Centre (à l'emplacement de l'actuelle « Maison de la Presse »).

La Résistance

Un réseau de résistance d'obédience communiste commença à se former dès le printemps 1941 dans la région de Callac, formé en grande partie de jeunes réfractaires au STO, formant à partir de 1943 un bataillon FTPF qui incendia au début de mars 1943 l'intendance allemande de Callac. Le une voiture de gendarmerie de Guingamp fut attaquée par la résistance de Callac afin de libérer un résistant qui était transféré, Joseph Guillerm. Pendant la nuit du 25 au , la gendarmerie de Callac fut attaquée par quinze résistants qui s'emparèrent de 700 litres d'essence. Les autorités allemandes d'occupation procédèrent à une rafle le à Callac[19], organisée par le capitaine Maschke, chef des services de l'Abwehr à Saint-Brieuc, et qui mobilise 800 soldats allemands appuyés par des miliciens du Bezen Perrot : la population est rassemblée dans les halles et 120 personnes en situation irrégulière sont transférées à Saint-Brieuc où une cinquantaine furent arrêtées et, parmi elles, 17 moururent en déportation[20]. Marcel Bitaille[21] et cinq autres résistants (Eugène Cazoulat, Auguste Dugay, Pierre Menguy) furent condamnés à mort le par la cour martiale de la Feldkommandantur de Saint-Brieuc et fusillés le à Ploufragan (19 résistants FTPF furent fusillés ce jour-là à Ploufragan)[22]. Georges Loscun et René Philippeau, qui furent également arrêtés lors de la rafle du 9 avril 1944 et qui figurent sur la stèle commémorative à Callac, ont réussi à s'évader ensuite du train qui les emmenait vers la déportation[23]. Ils ont rejoint un maquis FFI près de Sérent en Morbihan mais ont été à nouveau arrêtés en compagnie, notamment, du cadre de la résistance Mathieu Donnart aux côtés duquel ils ont été fusillés par les occupants et leurs supplétifs à Pluméliau le 29 juillet 1944.

André Le Provost[24] résistant, fut déporté et mourut au camp de concentration de Bergen-Belsen[25].

Le , au Pont-Guernadet, eut lieu un combat entre la Résistance et les milices.

Le groupe de résistants FTPF de la région de Callac, dénommé parfois "maquis de Callac" (mais les résistants étaient plutôt basés en fait sur le territoire des communes de Maël-Pestivien, Trébrivan et Peumerit-Quintin), rattaché au "Bataillon Guy Môquet", prit le nom de "Compagnie Ernest Le Borgne"[26] après que ce dernier eût été fusillé. Cette compagnie était commandée par Auguste Fercoq[27] et comptait parmi ses membres Valentin Bertrand, auteur d'une brochure sur la Résistance dans la région de Callac[28], Jean Devienne[29], etc. En raison de son importance numérique, ce groupe de résistants se scinda en deux, Marcel Loussouarn prenant la direction du deuxième groupe en compagnie de deux gendarmes de Maël-Carhaix, Dinqua et Le Quéré. Plusieurs membres de ce groupe furent victimes d'une rafle commise par l'armée allemande et des miliciens du Bezen Perrot le à Trébrivan[30].

Louis Le Meur[31] fut un des autres responsables de la résistance FTPF dans le secteur de Callac, fondant le "Comité secret de libération nationale" et participant à de nombreuses attaques contre les Allemands et organisant de nombreux parachutages dans la région de Maël-Pestivien[32]. Parmi les résistants tués par les Allemands, François Marie Guizouarn[33], Auguste David[34], coiffeur, qui participa à l'attaque de la mairie de Plonévez-du-Faou le et fut arrêté le lendemain à Callac par un gendarme français, livré aux Allemands et martyrisé à Brest[35]. Le "maquis de Callac" accueillit aussi Georges Niemann, un soldat allemand déserteur par amour d'une jeune fille de Trébrivan, gardé dans un premier temps prisonnier par les maquisards de Lopuen en forêt de Duault, avant d'être pris en charge et libéré par les résistants callacois qui décidèrent de lui faire confiance. Le barde autonomiste Auguste Bocher aurait aussi été assassiné par des résistants de ce maquis, mais ce fait est nié par certains, qui accusent de faux résistants d'être les auteurs de ce meurtre[30].

La compagnie Tito, alors commandée par Charles Moreau, libéra Callac.

L'après Seconde Guerre mondiale

Naous est un étalon trait breton qui commença sa carrière à Callac en 1939. Acheté par les haras nationaux et affecté au dépôt de Lamballe, il fut réformé en 1953. Sa statue en bronze, sculptée par Georges Lucien Guyot, trône sur la place de la Poste à Callac depuis 1958[36].

Héraldique

Blason Blasonnement :
D'argent aux trois chevrons de gueules.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2014 en cours Lise Bouillot DVD Docteur vétérinaire
mars 2008 mars 2014 Carole Le Jeune PCF  
mars 1989 mars 2008 Félix Leyzour PCF Conseiller général du canton de Callac (1970-2008)
mars 1983 mars 1989 François Le Gall   Directeur de banque
1981 mars 1983 Albert Prigent   Commerçant
mars 1965 1981 Louis Raoul PCF Professeur d'enseignement agricole
1948 mars 1965 Jean Auffret RGR Retraité de la Gendarmerie
1945 1948 Louis Toupin   Hôtelier
1944 1945 Trémeur Burlot   Instituteur
1935 1944 Louis Toupin   Hôtelier
1925 1935 Louis Morel    
1921 1925 Yves Marie Kerhervé    
1912 1921 François Joseph Quéré    
1900 1912 Yves Marie Kerhervé    
1896 1900 Pierre Le Cam    
1886 1896 Paul Guiot    
1865 1886 Pierre Yves Marie Guiot    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0411 5431 9281 9592 6162 7643 0223 1883 424
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 1843 2793 3613 3973 2283 1473 3723 4183 295
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 4303 6293 6073 6373 5523 2303 3733 1832 946
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
3 0023 0433 0242 8722 5922 4592 3752 3512 236
2018 2021 - - - - - - -
2 2152 235-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

  • École primaire publique de Callac. À la rentrée 2016, l'école ne comptait plus que 127 élèves, dont 78 en primaire ; l'école de Bulat-Pestivien n'en comptait plus que 47. Grâce à un regroupement pédagogique, Callac à sauvé sa quatrième classe en accueillant les élèves "monolingues" de Bulat-Pestivien, l'école bulatoise accueillant en échange les élèves "bilingues" (français et breton) de Callac et renforçant ainsi sa spécificité bretonnante[39].
  • Collège Gwer-Halou (235 élèves en 2015/2016).

Langue bretonne

L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le 30 juin 2011.

Une classe bilingue a été ouverte à l'école publique de Callac à la rentrée 2012. À la rentrée 2017, 15 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue (soit 10,7 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[40].

Élevages divers

  • Callac est connue pour être la capitale de l'épagneul breton, croisement du setter écossais avec le chien local, dit du charbonnier.
  • Les haras de Callac sont célèbres pour l'élevage de chevaux de trait, dont le meilleur représentant fut Naous, mort en 1951.
Pont gallo-romain, sur la commune de Callac.

Lieux et monuments

  • Ruines de l'église Notre-Dame de Botmel, ancienne église paroissiale de Callac, inscrit par arrêté du 22 janvier 1927[41].
  • Pont gallo-romain.
  • Statue de l'étalon Naous, de la station de Callac, par le sculpteur animalier Georges Lucien Guyot (1958).
  • Un musée - La Maison de l'épagneul breton - a ouvert ses portes au public depuis juillet 2007. Objets, dessins, peintures, photographies, vidéos, film original qui vous transporte par ses images « impressionnistes », racontent cette histoire si particulière de l'épagneul breton et l'inscrivent dans son berceau d'origine, l’Argoat[42].
  • Chapelle Saint-Nicolas, de la fin du XVe siècle, dans le village de Saint-Treffin.
  • Chapelle Sainte-Barbe du XVIe siècle.
  • Chapelle Saint-Pierre du XVIe siècle dans le village de l'Isle.

Évènements

  • La semaine culturelle de Callac : la première édition a eu lieu en 2005 avec l'ambition de dynamiser la vie culturelle dans le Centre Bretagne et susciter, autour de la culture en général, la rencontre entre le public et des artistes : auteurs, réalisateurs, conteurs, chanteurs, musiciens, écrivains, peintres, etc. L’Association propose des animations sur des thèmes qui intéressent un large public, des plus jeunes aux plus âgés, et qui rayonne bien au-delà du canton de Callac.
    La 8e édition 2012 s'est déroulée du 20 au 26 août 2012. Depuis 4 ans, en plus de La semaine culturelle de Callac, est organisé le concert de la Saint-Valentin (février), le concert "Opéra Rustica" (avril), le concert de l'Avent (dernier dimanche de novembre). Pour plus de renseignement, voir le site http://callac-culture.fr
  • Callac est ville départ et arrivée de la Pierre le Bigaut , une concentration cyclo-touristique créée en 1991 par Pierre Le Bigaut[43] et Daniel Bercot au profit de la lutte contre la mucoviscidose, une des plus importantes organisées en France, qui regroupe chaque année, plus de 7 000 cyclistes et coureurs. L'édition 2019 à eu lieu le . Depuis ses débuts cette manifestation a permis de collecter plus de 6 millions d'euros de dons au profit de la mucoviscidose[44].
  • Callac fut aussi la ville organisatrice d'un des plus célèbres critérium cycliste de Bretagne. Le "Critérium de Callac" avait lieu le premier mardi suivant le Tour de France, ce qui permettait à beaucoup de Bretons de pouvoir applaudir les coureurs s'étant illustrés lors du Tour, tels Bernard Hinault, Raymond Poulidor, etc. Commencé en 1947, la dernière édition eut lieu en 1999.
  • L'année 2011 a vu le Tour de France traverser Callac, plusieurs animations ont été proposées par les Associations de Callac en collaboration avec la mairie.

Économie

  • Callac compte 72 agriculteurs, 84 commerçants artisans et chefs d'entreprises, 24 cadres et intellectuels supérieurs, 80 professions intermédiaires, 256 employés, 192 ouvriers, 1 068 retraités et 404 personnes sans activité professionnelle sur 2 180 habitants dans l'ensemble.

Personnalités liées à la commune

  • Barbe Émilie de Saint-Prix, née Guitton (née le à Callac, décédée le à Morlaix, qui a longtemps vécu au manoir de Traoufonteuniou en Ploujean, collecta une centaine de pièces en langue bretonne dans la région de Morlaix. Ses recherches furent utilisée par Théodore Hersart de la Villemarqué et François-Marie Luzel[45].
  • Edmond Rebillé historien et romancier, fut médecin généraliste à Callac.
  • Louis Le Meur, instituteur, directeur de l'école publique de Callac de 1941 à 1943, résistant alias Commandant Rolland, Chef du secteur FTP de Callac, commandant FFI des Côtes-du-Nord puis chef du 4e bureau a l'EM FFI de la région Bretagne[46]
  • Yann Fouéré, militant nationaliste breton, passa une partie de sa jeunesse à Callac.

Notes et références

  1. Centre Généalogique des Côtes-d'Armor, « Histoire de Callac » (consulté le )
  2. « Villes bretonnes, nom breton », Geobreizh (consulté le )
  3. Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 60, Editions Jean-paul Gisserot » (ISBN 2877474828, consulté le )
  4. Alain Guigny, "La grande histoire du Tro Breiz", éditions Ouest-France, 1997, (ISBN 2-7373-2159-X).
  5. Frank Davies, en fait révérend E.W.L. Davies, vint chasser deux années de suite en Bretagne, probablement en 1854 et 1855, mais ne publia ses souvenirs en anglais que vingt ans plus tard en 1875.
  6. Frank Davies, "Chasse aux loups et autres chasses en Bretagne", éditions des Montagnes Noires, 2012, (ISBN 978-2-919305-22-3)
  7. René Guillossou, né le à Callac, soldat au 372e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Bitola (actuellement en Macédoine, alors en Serbie)
  8. René Le Roux, né le à Inguiniel, caporal au 16e bataillon territorial de zouaves, disparu le à Novigrad (actuellement en Croatie, alors en Serbie)
  9. Francis Fercocq, né le à Callac, canonnier au 1er régiment d'artillerie de montagne, mort de maladie le à l'hôpital temporaire n°2 de Salonique (Grèce)
  10. Yves Gouëc, né le à Carnoët, quartier-maître canonnier, disparu le à bord du Suffren coulé au large de Lisbonne par un sous-marin allemand U-52
  11. Joseph Le Foll, né le à Calanhel, maître à bord du Kléber, victime d'une mine déposée par un sous-marin allemand le au large d'Ouessant alors qu'il revenait de Dakar
  12. Yves Coulouarn, né le à Carnoët, sous-lieutenant au 1er régiment de tirailleurs marocains, mort des suites de ses blessures le à Montauville (Meurthe-et-Moselle)
  13. Yves Le Lay, né le à Callac, soldat au 410e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Pargny (Aisne)
  14. Yves Guizouarn, né le à Callac, zouave au 8e régiment de marche de zouaves, mort des suites de ses blessures le dans une ambulance à Minorville (Meurthe-et-Moselle)
  15. Pierre Le Gall, né le à Callac, soldat au 294e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Filain (Aisne)
  16. François Perrot, né le à Callac, soldat au 294e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Vareville (Oise)
  17. a et b Memorialgenweb.org - Callac : monument aux morts
  18. Roger Laouénan, "Le temps de la moisson", éditions France Empire, 1980.
  19. Une plaque commémorative de cette rafle a été inaugurée en janvier 2014, voir https://www.ouest-france.fr/une-plaque-commemorative-de-la-rafle-du-16-mai-1944-1878341
  20. Memorialgenweb.org - Callac : plaque commémorative du 9 avril 1944
  21. Marcel Bitaille, né le à Callac, était sabotier
  22. http://callac.joseph.lohou.fr/bitaille_marcel.html et "Les Cahiers de la Résistance Populaire", Cahier no 12 de mai 2011
  23. Archives du ministère de la Défense à Caen, dossiers 21P78655 et 21P660297
  24. André Le Provost, né le à Callac, instituteur, arrêté le et transféré dans une prison de Rennes, déporté du camp de Royallieu vers le camp de concentration de Neuengamme, puis transféré à celui de Bergen-Belsen où il meurt à bout de forces le
  25. Memorialgenweb.org - André LE PROVOST
  26. Ernest Le Borgne, né le à Callac, passé dès 1941 dans la clandestinité, fut arrêté en 1943 dans le Finistère où il dirigeait un réseau de résistance FTPF, et fusillé le en même temps qu'un autre résistant originaire de Callac, Auguste David
  27. Auguste Fercoq, originaire de La Chapelle-Neuve (Côtes-du-Nord), sabotier, décéda le à Trébrivan des suites d'un accident
  28. Valentin Bertrand, "La Résistance face aux nazis dans la région de Callac", brochure publiée à compte d'auteur
  29. Jean Devienne, né en 1911 à Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais), instituteur, réfugié en 1943 à Maël-Pestivien, décédé en 1949 à Hué (Indochine), voir http://www.genealogie22.org/Callac-de-Bretagne/devienne.html
  30. a et b http://francoisemorvan.com/travaux/miliciens-contre-maquisards-ou-la-resistance-trahie/complements/
  31. Louis Le Meur est né le à Kergrist-Moëlou
  32. http://www.memoresist.org/spip.php?page=oublionspas_detail&id=2699
  33. François Marie Guizouarn, né le à La Chapelle-Neuve (Côtes-du-Nord), tué le au retour d'une mission par une patrouille allemande à quelques centaines de mètres de son domicile, voir Memorialgenweb.org
  34. Auguste David est né le à Callac
  35. http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/fusilles/fusilles-colombier.htm
  36. Thierry Jigourel, "Le cheval en Bretagne", éditions Coop Breizh, 2017.
  37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 14 février 2020.
  40. http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm
  41. Notice no PA00089047, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  42. Maison de l’Épagneul - Communauté de communes Callac-Argoat, consulté le 2 mai 2014.
  43. Pierre Le Bigaut est un ancien coureur cycliste professionnel.
  44. Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, numéro du 13 juin 2019.
  45. http://callac.joseph.lohou.fr/stprix_comtesse.html
  46. Archives Service Historique de la Défense de Vincennes, cote GR 16P 360965, et GR 8Ye 103857.

Voir aussi

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Article connexe

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