Bouilly (Aube)

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Bouilly
Bouilly (Aube)
L'église Saint-Laurent.
Blason de Bouilly
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Troyes Champagne Métropole
Maire
Mandat
Benoît Groux
2020-2026
Code postal 10320
Code commune 10051
Démographie
Gentilé Bouillerands
Population
municipale
1 076 hab. (2021 en augmentation de 3,86 % par rapport à 2015)
Densité 69 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 11′ 48″ nord, 4° 00′ 01″ est
Altitude Min. 135 m
Max. 298 m
Superficie 15,49 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Riceys
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Bouilly
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Bouilly
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Bouilly

Bouilly est une commune française située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Après une décroissance continue de sa population durant le XIXe siècle, Bouilly a vu son nombre d'habitants, appelés Bouillerands remonter progressivement pour se stabiliser aux environs de 1 000 depuis 1990.

L'église paroissiale Saint-Laurent, construite à partir de 1515, est classée à l'inventaire des monuments historiques, de même qu'un grand nombre d'objets qu'elle renferme.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Bouilly est située à 12,7 km au sud de Troyes et à 142,4 km de Paris[1].

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

À vol d'oiseau, les cinq communes les plus proches du territoire sont Souligny, Villery, Javernant, Sommeval et Roncenay[1].

Les grandes villes les plus proches de Bouilly hors Paris sont Reims (118,4 km) et Dijon (124 km)[1].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Une des entrées de la commune.

La superficie de la commune est de 1 549 hectares ; son altitude varie entre 135 et 298 mètres[2].

Le village est surplombé par une colline composée de deux forêts exploitées : la forêt communale de Bouilly, d'une superficie d'environ 198 hectares, et de la forêt indivise Bouilly-Souligny, d'une superficie d'environ 295 hectares[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Aucun cours d'eau ne traverse la commune. Néanmoins, plusieurs en sont limitrophes du territoire : au nord, la Seine vers le Grand Troyes et à l'ouest, la Vanne vers le Pays d'Othe.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 749 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Pouange », sur la commune de Saint-Pouange à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 707,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Bouilly est située sur la route nationale 77 reliant Auxerre à Troyes[3].

La SNCF assure une desserte de la commune par une ligne de bus sur l'axe Troyes - Saint-Florentin - Laroche-Migennes.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bouilly est une commune rurale[Note 2],[11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

Chantier de construction de l'EHPAD.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,9 %), forêts (43,5 %), zones urbanisées (5,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 466 alors qu'il était de 419 en 1999[I 1].

Parmi ces logements, 93;5 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 4,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,5 % des appartements[I 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 81,5 %, en légère baisse par rapport à 1999 (83,7 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 7,7 % contre 7,3 % en 1999[I 3].

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

En 2014, la commune de Bouilly voit la fin du projet conduit depuis plusieurs années de réalisation de la nouvelle zone pavillonnaire « L’Herminette ». Située au centre du village, ce projet comprend l’aménagement d’un parking, la conception d'une maison de retraite et la création de 12 parcelles privatives avec voiries et distribution des réseaux. Après la réalisation du parking, d'un jardin public et les dispositions pour viabiliser les parcelles, 2014 voit la construction de haute qualité environnementale d'un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) de 62 lits et d'un foyer de 12 logements[17].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom est d'origine gallo-romaine : un homme gaulois nommé Bullius et le suffixe latin iacum, l'ensemble signifiant « le village où habite Bullius »[18].

Le village est mentionné sous les noms de Buliacum en 754 dans la charte de Chélembert, Boliacum en 840, Bolleticum en 870, Bulliacium en 1097, Bolliacum en 1157, Boilliacum en 1190, Boillie et Bouilley en 1292, Bouyli en 1294, Bouilli au XIIIe siècle, Bouilleyum en 1407, Bouilleium au XVIIe siècle et enfin Bouilly en 1614[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est délimité à l'est par la voie du réseau Via Agrippa depuis le début de l'époque gallo-romaine. C'est ici qu'en 451, le roi des Francs, Clovis, vient rencontrer Clotilde, sa future femme. Aux XIIe et XIIIe siècles, le village dépendait du comté de Champagne et d'ordres religieux. La forteresse de Montaigu[19] qui surplombait le site a été démolie à l'issue du traité de Troyes, le [18].

Bouilly fut, en 1868, la première commune de l'Aube à posséder un réseau d'adduction d'eau potable[20].

De 1960 à 1970, le village connait un grand développement, en particulier à la suite de la construction du collège en 1962[20].

Les Templiers et les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

Les Templiers[21] possédaient au XIIIe siècle un domaine à Bouilly. Il leur provenait de la libéralité d'un chevalier, du nom de Renault Bilours de Bouilly : des lettres de l'official de Troyes de indiquent que ce seigneur avait donné au Temple une maison avec ses dépendances, située à Bouilly, avec la moitié de ses terres. La maison templière n'existait plus au XIVe siècle. La cave est toujours présente, non loin de l'église.

Les terres sont possiblement passées aux Hospitaliers, à qui furent souvent dévolus les biens du Temple. C'est là l'explication de la seigneurie rencontrée plus tard : au XVIe siècle des Villiers de L'Isle-Adam étaient sire de Bouilly et Laine-aux-Bois, ainsi Abel de Villiers de l'Isle-Adam (mort en 1619), petit-neveu du grand maître des Hospitaliers Philippe de Villiers de L'Isle-Adam.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Au second tour de l'élection présidentielle de 2007, 54,52 % des suffrages se sont exprimés pour Nicolas Sarkozy (UMP), 45,48 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 87,77 %[22].

Au second tour de l'élection présidentielle de 2012, 50,80 % des suffrages se sont exprimés pour Nicolas Sarkozy (UMP), 49,20 % pour François Hollande (PS), avec un taux de participation de 88,19 %[23].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[24].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs [25].
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 2017 Jean-Louis Dufaut[26] DVG Retraité
2017 2020 Sandrine Petit    
2020 En cours Benoît GROUX    

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Bouilly relève du tribunal d'instance de Troyes, du tribunal de grande instance de Troyes, de la cour d'appel de Reims, du tribunal pour enfants de Troyes, du conseil de prud'hommes de Troyes, du tribunal de commerce de Troyes, du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne et de la cour administrative d'appel de Nancy[27].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Depuis les années 1960, la commune dispose d'un réseau d'épuration avec sa station d'épuration[20]. La communauté de communes a mis en place un système de tri des déchets (ordure ménagères, corps creux, déchets verts, encombrants, déchets ménagers dangereux[28],[29].

La mairie met à la disposition des habitants des « jardins familiaux » d'une superficie d'environ 100 m2 pour leur permettre d'y cultiver fruits, légumes et fleurs[30].

La commune a reçu sa deuxième fleur en 2014 au concours des villes et villages fleuris[31]

Finances locales[modifier | modifier le code]

De 2008 à 2013, la capacité d'autofinancement nette du remboursement en capital des emprunts est restée à un taux par habitant très inférieur à celui des communes de même type, malgré un taux d'endettement faible[32] :

Capacité d'autofinancement nette
par habitant et par an.
Année Dans la commune Moyenne de la strate[Note 4]
2008 82 € 143 €
2009 - 1 € 161 €
2010 - 5 € 180 €
2011 111 € 127 €
2012 72 € 128 €

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au , Bouilly n'est jumelée avec aucune commune[33].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Bouillerands[3].

Évolution démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].

En 2021, la commune comptait 1 076 habitants[Note 5], en augmentation de 3,86 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
667759807770826835819838850
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
813807781767741754740705645
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
593581520486515554502557565
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
6267251 0088651 0001 0901 0501 0391 054
2018 2021 - - - - - - -
1 0931 076-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,2 % la même année, alors qu'il est de 27,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 522 hommes pour 571 femmes, soit un taux de 52,24 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90 ou +
3,7 
10,3 
75-89 ans
17,2 
17,4 
60-74 ans
15,9 
21,5 
45-59 ans
19,3 
18,8 
30-44 ans
18,0 
10,3 
15-29 ans
9,3 
20,3 
0-14 ans
16,6 
Pyramide des âges du département de l'Aube en 2020 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,1 
7,2 
75-89 ans
10,1 
17,3 
60-74 ans
18,2 
19,5 
45-59 ans
19 
17,8 
30-44 ans
17,4 
18,2 
15-29 ans
16 
19,3 
0-14 ans
17,2 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Bouilly est située dans l'académie de Reims.

Le bâtiment de l'école maternelle a été construit en 1981 et celui de l'école primaire et de la cantine scolaire en 2005. En 2014, l'ensemble est administré par le syndicat intercommunal des écoles regroupant les communes de Bouilly, Souligny, Javernant et Sommeval[20].

Le collège a été construit en 1962[40], il porte le nom de Max-Hutin qui fut maire de 1945 à 1975 ; le gymnase a été construit en 1972[20].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Le vide-grenier se déroule en juin, de même qu'un marché de noël en décembre[41].

En avril, le club d'athlétisme organise le « Trail de Montaigu », course à travers chemins et forêt[42].

Le , la fête du cidre, organisée par le syndicat cidricole de l'Aube s'est tenue dans la commune. À cette occasion, huit cidriculteurs ont tenu des stands, et une quarantaine de producteurs ont présenté leurs produits. D'autres animations, notamment musicales — Music'en Othe et groupe folk — ont eu lieu[43]

Santé[modifier | modifier le code]

Les Bouillerands disposent de plusieurs médecins, d'un pharmacien, de deux dentistes, de deux masseurs, d'infirmières, d'un podologue et d'un vétérinaire[44].

Sports[modifier | modifier le code]

De nombreux clubs sportifs proposent des activités telles le tennis[45], le judo[46], le cyclisme[47]etc.

La commune dispose d'installations sportives, notamment un stade et deux courts de tennis.

Médias[modifier | modifier le code]

Le quotidien régional L'Est-Éclair assure la publication des informations locales à la commune[48].

La commune dispose de nœuds de raccordement ADSL installés dans la commune, mais ne dispose pas de connexion à un réseau de fibre optique[49].

Cultes[modifier | modifier le code]

Seul le culte catholique est célébré à Bouilly. La commune est l'une des vingt-six communes regroupées dans la paroisse « de Bouilly Moussey », l'une des six paroisses de l'espace pastoral « Forêts d’Othe et d’Armance » au sein du diocèse de Troyes, le lieu de culte est l'église paroissiale Saint-Laurent[50].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 34 748 , ce qui plaçait Bouilly au 8 163e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[51].

En 2009, 36,8 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 4].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 648 personnes, parmi lesquelles on comptait 75,5 % d'actifs dont 71,6 % ayant un emploi et 3,9 % de chômeurs[I 5].

On comptait 374 emplois dans la zone d'emploi, contre 336 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 468, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 6] est de 80,0 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre quatre emplois pour cinq habitants actifs[I 6].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au , Bouilly comptait 105 établissements : 19 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 7 dans l'industrie, 13 dans la construction, 42 dans le commerce-transports-services divers et 24 étaient relatifs au secteur administratif[I 7].

En 2011, 5 entreprises ont été créées à Bouilly[I 8], dont 2 par des auto-entrepreneurs[I 9].

Bouilly est l'une des communes où peut être produit le chaource qui bénéficie d'une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis 1970 et d'une appellation d'origine protégée (AOP) (équivalent européen) depuis 1996[52].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine remarquable[modifier | modifier le code]

La commune compte un monument classé à l'inventaire des monuments historiques[53] et aucun lieu ou monument répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[54]. Par ailleurs, elle compte 21 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[55] et 30 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[56].

L'église Saint-Laurent de Bouilly a été construite à partir de 1515[57]. « Classée » depuis le , elle contient tous les objets remarquables répertoriés[58], notamment le retable en panneaux sculptés du XVIe siècle insérés dans un montage du XIXe siècle au-dessus d'un autel réalisé par le sculpteur troyen François Joseph Valtat[59],[60],[61],[62]. Cette église est la plus grande des églises de l'arrondissement de Troyes. Très endommagée à la suite d'un incendie en 1702, il faut attendre un siècle avant de la réparer. Depuis le milieu du XXe siècle, plusieurs opérations ont été menées pour la consolider et la remettre en état[20].

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Maison d'architecture typique en centre-ville.

On peut également citer le bâtiment de la mairie : la première partie fut construite en 1880-1882, elle regroupait la mairie et l'école, à sa gauche la seconde partie fut construite en 1884 concernait la justice de paix, siège de l'actuelle mairie[20],[63].

La création d'un réseau de distribution d'eau en 1868 amena la construction d'un lavoir au centre du bourg. Il fit l'objet de travaux de réfection en 1887 puis de restauration de la toiture en 1900. La commune le vend en 1980 à un promoteur, mais le rachète en 1996 et le réhabilite pour le transformer en local technique[20].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Les versants des massifs forestiers ont été aménagés, neuf parcours sont proposés aux randonneurs[64] ainsi que le « Sentier des Moutons » qui propose des chemins de randonnées forestières de 8, 12 et 18 km[65].

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Le foyer familial.

La commune accueille la médiathèque intercommunale[30] et dispose, près de la mairie, d'un « foyer familial ».

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Lucien Thalmard (1899-1943), photographe, il a participé à l'élaboration de nombreux clichés de la ville[41].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Bouilly (Aube) Blason
De gueules à une tour crénelée d’argent ouverte et ajourée du champ posée sur un tertre du même, mouvant de la pointe au chef d’or chargé de trois anilles ou fers de meule de moulin de sable[3].
Détails
C'est en 1957 que le préfet de l’Aube propose à chaque commune de faire réaliser un blason par Robert Louis, artiste héraldique. Celui-ci propose pour Bouilly de symboliser le château de Montaigu par une tour et les trois moulins à vent des Essarts par trois fers de meule[3].
Les membres du conseil municipal approuvent le dessin et la description héraldique, le 5 avril 1957[3].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Delattre, Emmanuel Delattre, Nathalie Delattre-Arnould, Odette Delattre et Laëtitia Delattre-Rigaux, L'Aube, les 433 communes, Éditions Delattre, (réimpr. 2013), 240 p. (ISBN 978-2-36464-035-1)
    Ce livre consacre un chapitre à chaque commune du département de l'Aube.
  • Laurent Denajar, L'Aube, volume 10 de Carte archéologique de la Gaule, Les Éditions de la MSH, 2005, (ISBN 978-2-87754-093-3), chapitre consacré à Bouilly, [lire en ligne]
  • Alain Hourseau, Histoire de Bouilly-Souligny Montaigu et des environs, 1990

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Pour cette commune, la strate représente l'ensemble des communes de 500 à 2 000 habitants n'appartenant à aucun groupement fiscalisé.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Insee[modifier | modifier le code]

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
  5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T5 - Emploi et activité.
  7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b et c . « Bouilly »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. a b c d e et f « Présentation », sur le site de la mairie (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Liens externes[modifier | modifier le code]