Torvilliers

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Torvilliers
Torvilliers
Vue de Torvilliers à haute altitude.
Blason de Torvilliers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Troyes Champagne Métropole
Maire
Mandat
Bruno Gantelet
2020-2026
Code postal 10440
Code commune 10381
Démographie
Gentilé Torvillois, Torvilloises
Population
municipale
1 042 hab. (2021 en augmentation de 9,57 % par rapport à 2015)
Densité 86 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 16′ 35″ nord, 3° 58′ 37″ est
Altitude Min. 120 m
Max. 254 m
Superficie 12,11 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-André-les-Vergers
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Torvilliers
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Torvilliers
Géolocalisation sur la carte : Aube
Voir sur la carte topographique de l'Aube
Torvilliers
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Torvilliers
Liens
Site web www.torvilliers.fr

Torvilliers est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Torvilliers
Montgueux
Messon Torvilliers La Rivière-de-Corps
Prugny Saint-Germain

Au cadastre de 1809 sont cités : Betton, Briqueterie, Degrés, Folie, les Graies, les moulins à vent de Graies et de Cocu, Montbernange, Mont-Chaut, Nuisement, Vaucelles, Vaumienne, les Voie-Beurre et Hariot et Yerre.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Pouange », sur la commune de Saint-Pouange à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 707,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Torvilliers est une commune rurale[Note 2],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,5 %), zones urbanisées (6,3 %), forêts (6,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Des voies passaient au territoire citées dÈs les romains comme Chemin d'Errey qui reprend partiellement la N 60 de Nancy à Orléans, la voie Vauriot ou Vauréau qui relie Troyes à Auxerre. Entre ces deux voies fut trouvé un trésor monétaire de 2 000 pièces du Haut-empire.

Le fief de Torvilliers était au comte de Champagne et quelques seigneurs particuliers y avaient des droits comme Jean de Rumilly en 1233. La seigneurie fut réunie à celle de Sainte-Savine à partir de .

En 1789, le village dépendait de l'intendance et la généralité de Châlons, de l'intendance et du bailliage de Troyes.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Du au le village était du canton de Saint-Germain avant de passer à celui de Fontvannes jusqu'au 28 pluviôse an VIII, pour repasser à celui de Saint-Germain. Le 27 fructidor an IX il passait au deuxième canton de Troyes.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1920 1933 Alfred Gublin    
1934 1944 MENNERET Isaïe    
1945 1970 FRANCOIS Georges    
1971 1976 MESLIER Marceau    
1977 2000 LORNE Marcel    
2001 2005 Joseph Karkulowski    
mars 2005 En cours Bruno Gantelet[14]
Réélu pour le mandat 2020-2026[15]
DVD Chef d'entreprise
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].

En 2021, la commune comptait 1 042 habitants[Note 4], en augmentation de 9,57 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
460468497433439441441418415
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
408400387396360357374379379
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
361350327311308341315310370
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
333343495589767766829839906
2017 2021 - - - - - - -
9691 042-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

D’azur au chevron d’or accompagné en chef de deux tours d’or et en pointe d’une grappe de raisin du même feuillée de sinople.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église au XIXe siècle par Charles Fichot.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Torvilliers et Saint-Pouange », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Saint-Pouange », sur la commune de Saint-Pouange - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Saint-Pouange », sur la commune de Saint-Pouange - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. Site officiel de la préfecture de l‘Aube
  15. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21598906
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.