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Tramway de Lille

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Tramway de Lille
Image illustrative de l’article Tramway de Lille
Motrice type 800 sur la ligne B au terminus de l'avenue des Martyrs à Hellemmes.

Situation Métropole européenne de Lille, Hauts-de-France
Drapeau de la France France
Type Tramway
Entrée en service 1874
Fin de service
Lignes 13 au
Écartement des rails 1 435 mm
Exploitant TN, TELB, CGIT
Réseaux connexes

Le tramway de Lille est un ancien réseau de tramway en service entre et dans la ville de Lille et sa banlieue, dans le département français du Nord en région Hauts-de-France.

Tramways hippomobiles devant la gare de Lille.

Différents projets de lignes et réseaux sont élaborés dans la seconde moitié du XIXe siècle mais aucun de ces projets n'aboutit, il faut attendre 1873 pour qu'un décret autorise l'établissement d'un réseau de 12 lignes de tramway hippomobile selon un projet porté par l'ingénieur Léon Marsillon. La ville de Lille concède la construction et gestion du réseau à Simon Philippart, financier belge, avec l'obligation de construire une treizième ligne vers le pont du Lion d'Or. Celui-ci nomme M. Marsillon directeur du réseau et fonde la compagnie des Tramways du Nord (TN) au tout début de l'année . La construction des lignes débute et les deux premières lignes sont mises en service le  :

Plan du réseau au (1/2)...
(2/2).

Les autres lignes sont par la suite progressivement mises en service :

Dans le même temps, la compagnie des Tramways du Nord connaît des difficultés financières et cède sa place à la fin de l'année 1875 à une nouvelle compagnie, la compagnie des Tramways du département du Nord (TDN)[1].

Les lignes suburbaines

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date inconnue Locomotive sans foyer Francq et remorques (Morel-Thibaut et Nivelles) sur la ligne F au terminus de la Grand-Place de Lille.

En , la nouvelle compagnie des Tramways du département du Nord reçoit l'autorisation de construire cinq lignes suburbaines vers Haubourdin, Hellemmes, Lomme, Roubaix et Tourcoing qu'elle met en service à partir de [2] :

La compagnie obtient en parallèle la même année l'autorisation de fusionner ce nouveau réseau avec le réseau urbain déjà existant et en 1880, elle met en service les lignes suburbaines d'Hellemmes et Roubaix comme des prolongements des lignes urbaines existantes[3] :

Pour accompagner le développement de son réseau et face au coût élevé de la traction hippomobile, les TDN effectuent à partir de 1876 des essais avec des matériels à traction vapeur et après de nouveaux essais en 1879 et 1880, la compagnie prolonge la ligne F vers Roubaix au moyen de locomotives à vapeur Hughes puis Carel. Celles-ci sont cependant rapidement remplacées par des locomotives sans foyer du système Francq sur cette ligne puis sur la ligne J en 1888, la traction hippomobile demeurant sur le réseau urbain. Les locomotives Francq vont rester en service jusqu'à l'électrification des lignes de la TDN au début du XXe siècle.

Intégration au groupe Empain

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Au cours des années -, Édouard Empain reprend 90% des actions de la compagnie, celle-ci intègre dès lors le groupe Empain qui possède déjà de nombreuses compagnies de transports en commun.

La Compagnie des Tramways électriques de Lille et sa banlieue

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Le , la compagnie change sa raison sociale et prend le nom de Compagnie des tramways électriques de Lille et sa banlieue (TELB), elle gardera ce nom jusqu'à l'expiration de la concession le .

Évolutions ultérieures

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La Compagnie électrifie le réseau de à . L'alimentation électrique de certaines sections du centre-ville est assurée à l'origine par un caniveau souterrain qui sera ensuite remplacé par un fil aérien.

À son apogée vers , le réseau comprend 21 lignes.

Le matériel du début du siècle est remplacé au cours des années par des motrices, séries 700 et 800, à 2 ou 3 essieux (celles-ci avec un essieu central directeur) plus performantes. Ces voitures circulent isolément sans remorque.

L'évolution du réseau des TELB après la guerre (1945-1955)

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À cette date, après la suppression de plusieurs lignes à faible trafic, P circulaire par les boulevards Victor-Hugo, Montebello, Vauban, de la Liberté, des Écoles (actuellement boulevard Jean Baptiste-Lebas), N, S, T qui reliait le centre à Hellemmes par la rue de Cambrai et le quartier du Mont-de-Terre à Fives, fermée en 1947, remplacée par la ligne de bus A et regroupements de lignes, un réseau encore très développé était en exploitation.

Liste

Suppression du réseau (1956-1966)

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Le réseau est progressivement remplacé par des autobus entre 1956 et 1966.

Carte animée de l'évolution des infrastructures ferroviaires à Lille, dont celle des tramways, de 1870 à nos jours.

Matériel roulant

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Automotrices électriques

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Illustration Modèle / type Nombre Numéros En service Hors service Remarques
Type 300

ANF

6 300-305 puis 500-505 1897 Motrices à bogie à l'origine à accumulateurs équipées ensuite de perches.
Type 500

ANF

1re série 75 506-580 1902
2de série 50 600-649 1902
3e série 50 800-849 1903
4e série 20 900-919 1907-1908
Type 900 1 900 (838 à l'origine) 1920 Prototype.
58 901-958 1921-1923
Type 700 1 700 1926 Prototype.
17 701-717 1929-1930
Type 800 prototype 1 800 1934
1re série 65 801-865 1935 1966
2de série 16 866-881 1936 1966
Type 600 7 600-606 1942-1948 1955 Ex. type 900 de 1921-1923.

Automotrices hippomobiles

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tramways nos 63 et 238 devant la gare de Lille-Flandres.

80 voitures de tramways à chevaux à 2 essieux et plates-formes extrêmes

Automotrices à vapeur

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Illustration Modèle / type Nombre Numéros En service Hors service Remarques
ANF type Serpollet[4] 4 51-54 1896 Numéros constructeur 170 à 173 (La Métallurgique 1028 à 1031)

Locomotives à vapeur

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Locomotive sans foyer.

Locomotives à vapeur type Henri Hughes,

1 à 12, livrées par Hughes's Locomotive & Tramway Engine Works, Loughborough (Grande-Bretagne) en 1878. Ces locomotives sont louées à la société Hughes, et lui seront restituées entre 1881 et 1885.

Locomotives à vapeur sans foyer, système Francq,

1 à 15, livrées par Cail et Fives-Lille
16 à 29, livrées par Carel à Gand
Illustration Modèle / type Nombre Numéros En service Hors service Remarques
Morel-Thibaut 21 80-100

Notes et sources

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  1. Rue Gambetta.
  2. Les lignes avec astérisque ne sont pas reprises sur le plan.

Bibliographie

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Monographies

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  • Claude Gay (préf. Alain Decaux), Au fil des trams, association Amitram, (1re éd. 1971), 383 p.

Références

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  1. Action de la Compagnie des tramways du département du Nord portant la mention de la date et du lieu de la création de la compagnie.
  2. « Décret du 12 octobre 1877 déclarant d'utilité publique l'établissement de cinq voies ferrées à traction de chevaux dans la banlieue de la ville de Lille. », Bulletin des lois de la République française,‎ , p. 193-194 (lire en ligne)
  3. « Décret n°8747 du 27 novembre 1879 qui approuve la délibération du conseil municipal de Lille relative à la cession et à la fusion en une seule entreprise des tramways urbains avec les tramways suburbains. », Bulletin des lois de la République française,‎ second semestre de 1879, p. 1082-1083 (lire en ligne)
  4. Jens Merte, « Liste des locomotives construites par ANF Blanc-Misseron »

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Articles connexes

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