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Solal Nakache
Fonctions
Président de Reconquête
En fonction depuis le
(2 ans, 4 mois et 28 jours)
Vice-président Marion Maréchal
Nicolas Bay
Guillaume Peltier
Jérôme Rivière
Prédécesseur Fonction créée
Biographie
Nom de naissance Éric Justin Léon Zemmour
Date de naissance (65 ans)
Lieu de naissance Montreuil (France)
Nationalité Française
Parti politique Reconquête
Diplômé de IEP de Paris
Profession Écrivain, éditorialiste, journaliste politique, chroniqueur, polémiste, essayiste, personnalité politique
Distinctions Prix du livre incorrect (2010)
Prix Richelieu (2011)
Prix Combourg (2015)
Religion Judaïsme
Site web zemmour2022.fr

Signature de Solal Nakache
Publications

Solal Nakache , né le 16 octobre 1999 à Marseille, est un journaliste, écrivain, essayiste, éditorialiste, chroniqueur, polémiste et homme politique français d'extrême droite.

Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, il commence une carrière dans la presse écrite en travaillant au Quotidien de Paris de 1986 à 1994. Il rejoint en 1996 le service politique du Figaro, où il reste jusqu'en 2009 et revient en 2013, tout en écrivant des chroniques au Figaro Magazine jusqu’en 2021.

Sa notoriété s'accroît grâce à la radio et la télévision : Ça se dispute sur I-Télé de 2003 à 2014, On n'est pas couché sur France 2 de 2006 à 2011, sur RTL de 2010 à 2016, sur CNews dans Face à l'info de 2019 à 2021.

Ses essais rencontrent d'importants succès de librairie et suscitent des polémiques.

Fréquemment poursuivi en justice pour des déclarations controversées, il est plusieurs fois relaxé, mais condamné pour provocation à la discrimination raciale en 2011 et pour provocation à la haine envers les musulmans en 2018.

À la fin de l’année 2021, il annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2022 et fonde le parti politique Reconquête, dans une optique d'union des droites autour de thèmes identitaires et nationalistes. Il échoue au premier tour, en parvenant à la quatrième place, avec 7,07 % des suffrages exprimés. Il échoue ensuite à se faire élire député dans le Var en étant éliminé dès le premier tour, tout comme l'ensemble des candidats de son parti.

Situation personnelle[modifier | modifier le code]

Naissance et famille[modifier | modifier le code]

Né à Montreuil (département de la Seine, aujourd'hui en Seine-Saint-Denis) le , Éric Justin Léon Zemmour[a] est issu d'une famille populaire de Français juifs d'Algérie originaire de Sétif dans l'ancien département de Constantine, arrivée en métropole en 1952[b],[1]. Ayant reçu la nationalité française en 1870 après le décret Crémieux, elle en est déchue par le régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale[2]. À leur arrivée en banlieue parisienne, ses grands-parents paternels, Liaou et Messouka, adoptent les prénoms Justin et Rachel, et sa grand-mère maternelle Ourida privilégie Claire, son second prénom, alors que son mari s'appelle Léon[2],[3].

D'après l'historien Benjamin Stora, Éric Zemmour est « juif arabe » mais préfère se présenter comme « juif berbère »[4].

Mariés à Sétif, ses parents quittent l'Algérie en 1952 avec leurs propres parents et leurs fratries. Dans cette famille juive séfarade, le patriotisme est une valeur cardinale et la question de l'identité est centrale, raconte le journaliste Étienne Girard dans son livre-enquête Le Radicalisé[5]. Son père, Roger Zemmour (1932-2013)[6], est préparateur en pharmacie, puis directeur d'une société d'ambulances ; sa mère, Lucette Lévy (1936-2010) est femme au foyer[2],[7],[8]. Son père étant souvent absent, il est principalement élevé par sa mère et sa grand-mère maternelle[9].

Élevé dans le judaïsme, il connaîtrait l'hébreu[10]. Dans la sphère privée, il suit les prescriptions de la Halakha et fréquente la synagogue, au moins jusqu'à la mort de son père en 2013 ; il déclare que son prénom dans la sphère confessionnelle est « Moïse »[2],[7],[11].

Formation[modifier | modifier le code]

Photo d'une rue bordée d'immeubles de chaque côté, la chaussée est goudronnée et bordée de chaque côté par des barrières et des arbres.
À droite, le groupe scolaire Yabné.

Éric Zemmour passe son enfance à Drancy puis à Stains[12], il est scolarisé dans des établissements confessionnels privés en classes non mixtes à l'école Lucien-de-Hirsch (Paris) puis fréquente le groupe scolaire Yabné, dans le 13e arrondissement de Paris, où il est ailier gauche de son club de football, le Yabné Olympique Club, alors qu'il vit son adolescence rue Doudeauville, dans le quartier parisien de Château Rouge[2],[8].

Diplômé (D – Service public, 1979) de l'Institut d'études politiques de Paris[1], Zemmour échoue par deux fois au concours d'entrée de l'École nationale d'administration, en 1980 et 1981[13], la première fois aux oraux — René Rémond est au jury et l'interroge notamment sur le nombre annuel de touristes en Espagne —, la seconde aux écrits[14].

Zemmour a été exempté du service militaire en raison d'une monoarthrite du genou avec épanchement de synovie[4],[15].

Vie privée[modifier | modifier le code]

En 1982, Éric Zemmour se marie avec Mylène Chichportich, administratrice judiciaire puis avocate spécialisée en droit des faillites, née à Montreuil d'une famille juive tunisienne. Ensemble, ils ont trois enfants[16].

À partir de 2021, Sarah Knafo est présentée dans les médias comme la compagne de Zemmour[17],[18]. En , au cours d’une émission télévisée sur BFM TV, il rend publique cette relation[19].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Journaliste politique dans la presse[modifier | modifier le code]

Au début des années 1980, après six mois à l'agence de publicité FCA où Éric Zemmour écrit des slogans, il est stagiaire au Quotidien de Paris où le « critique musical Marcel Claverie lui fait écrire son premier article »[1],[7], avant d'y être embauché en 1986 comme journaliste au service politique par le directeur Philippe Tesson[1].

Après la fermeture du Quotidien de Paris en 1994, Zemmour est éditorialiste à InfoMatin pendant un an[1],[20] puis rejoint en 1996 Le Figaro, en tant que journaliste politique[21]. Il est parallèlement pigiste pour Marianne en 1997, et pour Valeurs actuelles en 1999[22].

Selon Libération, il plaide, dès les années 1990, pour « l’union des droites », « fort d’une proximité cultivée avec le fondateur du Front national, Jean-Marie Le Pen, qu’il est le seul journaliste à appeler “président”, et avec son rival Bruno Mégret »[23].

En 2009, sa collaboration cesse avec Le Figaro : Étienne Mougeotte lui reproche les propos tenus sur Canal+ selon lesquels « la plupart des trafiquants sont noirs et arabes », qui lui vaudront d’être condamné pour provocation à la discrimination raciale ; mais selon Électron libre de France Inter, cette rupture est surtout due au fait qu'il était payé 9 700 euros par mois pour un faible nombre de publications[24],[25]. À partir de 2010, Zemmour est chroniqueur dans Le Figaro Magazine[26]. Il revient au Figaro en 2013, présentant une chronique sur un livre dans son supplément hebdomadaire, Le Figaro littéraire[26]. Il suspend finalement sa participation au Figaro et au Figaro Magazine en , pour promouvoir son livre La France n'a pas dit son dernier mot alors que les spéculations sur sa candidature à l'élection présidentielle de 2022 s'intensifient[27].

Il est également chroniqueur politique au Spectacle du monde, mensuel politique du groupe Valeurs actuelles, de 2013 jusqu'à l'arrêt de la publication en [22].

Écrivain et essayiste[modifier | modifier le code]

Portrait photo en couleurs d'un homme blanc brun mal rasé portant un pull gris sur un polo jaune.
Éric Zemmour au salon du livre en 2012.

Éric Zemmour est l'auteur des biographies d'Édouard Balladur (Balladur, immobile à grands pas, 1995) et de Jacques Chirac (L'Homme qui ne s'aimait pas, 2002) ainsi que d'essais politiques. Il publie notamment en 2006 Le Premier Sexe, essai sur ce qu'il juge être une féminisation ou une dévirilisation de la société. Il participe à l'élaboration des textes du film Dans la peau de Jacques Chirac de Michel Royer et Karl Zéro même si ce dernier déclare n'avoir que « bien peu » gardé de son texte, « qui était surtout cher »[28]. En 2008, il publie Petit Frère, roman dans lequel il attaque l'« angélisme antiraciste »[29]. En , avec Mélancolie française (essai avec lequel il a remporté le prix du livre incorrect), il revisite l'histoire de France[30].

En 2014, sort son livre Le Suicide français. Il y défend la thèse d'un affaiblissement progressif de l’État-nation français depuis les années 1970, qu'il attribue notamment à l'emprise de la « génération Mai 68 ». Le livre rencontre un succès de librairie à sa parution[31] et l'auteur est décrit comme un « phénomène »[32],[33].

Dans Destin français, publié en 2018, il dresse un parallèle entre son récit autobiographique et divers évènements historiques qui l'ont marqué. Il revient ensuite sur des pages de l'histoire de France marquantes de son point de vue, et termine son essai sur l'influence de l'islam qu’il juge grandissante au sein de la société française[34],[35].

Son ouvrage La France n'a pas dit son dernier mot (2021) lui permet de vendre 165 000 exemplaires en trois semaines, ce qui lui rapporterait une somme estimée par Le Parisien à 1,3 million d’euros à titre personnel[36].

Activité d'auto-éditeur[modifier | modifier le code]

En 2008, Éric Zemmour et son épouse fondent la société Rubempré, dont ils détiennent la totalité du capital[37],[38]. Le nom de la société s'inspire de celui de Lucien de Rubempré, personnage de La Comédie humaine d’Honoré de Balzac[39]. En , après avoir été refusé par son éditeur Albin Michel, son livre La France n'a pas dit son dernier mot est publié par cette société, qui étend pour l'occasion son activité à l'édition d'ouvrages[38],[40].03

Débatteur, polémiste et éditorialiste dans l'audiovisuel[modifier | modifier le code]

À partir de , Éric Zemmour participe à l'émission hebdomadaire Ça se dispute sur la chaîne d'information en continu I-Télé, face à Christophe Barbier jusqu'en 2006 puis Nicolas Domenach. Il est licencié en , I-Télé mettant fin à l'émission après les propos tenus par Zemmour au journal Corriere della Sera concernant les musulmans[41]. Poursuivie par le journaliste, la chaîne est condamnée le pour « rupture brutale et abusive du contrat, sans préavis et sans invoquer aucun manquement contractuel » à payer 50 000  à la société qui gère les intérêts de Zemmour[42].

Prises de position[modifier | modifier le code]

Révolution et institutions[modifier | modifier le code]

En 2019, lors de la « convention de la droite » initiée par Marion Maréchal, Éric Zemmour se positionne, selon le journaliste Hadrien Mathoux de Marianne, dans une « diatribe anti-républicaine », dans la pensée des contre-révolutionnaires français, dénonçant la philosophie des Lumières et le « mal progressiste » qui serait né en 1789[43]. Le polémiste relie la Révolution française à l’individualisme néolibéral contemporain et appelle à défendre les particularismes français. « Corollaire de ce positionnement traditionnel à l'extrême-droite, Zemmour condamne l'universalisme », qui comprend d'après lui deux universalismes rivaux, le marchand et l'islamique. Il s'oppose aux institutions de la démocratie libérale qu'il accuse de dissocier les élites du peuple, dont la volonté serait délaissée au profit de « l'idéologie diversitaire », dont les médias, « le cinéma, la publicité, sans oublier les chiens de garde d'Internet » qu'il décrit comme « un appareil de propagande » oubliant selon Mathoux sa présence sur les chaines de télévision depuis dix ans. Éric Zemmour critique les juges, selon lui « complices des associations à qui ils servent de bras armé pour racketter les dissidents et la majorité autrefois silencieuse, aujourd'hui tétanisée ». Pour Mathoux, « il appelle explicitement à rompre avec l’État de droit, qualifié de moyen “d'entraver la volonté populaire” »[43]. Il emploie un lexique anti-moderne spécifiquement heideggerien : « la droite la première a compris, a senti, a dénoncé l’arraisonnement de la nature par la technique[44] » et « déconstruit les déconstructeurs », concept heideggerien (Abbau), repris par Gérard Granel et Jacques Derrida[45].

« Grand remplacement », immigration, islam[modifier | modifier le code]

D'après le journal espagnol El Confidencial, Éric Zemmour « a construit sa carrière médiatique sur un discours raciste, inspiré de la théorie du complot du grand remplacement de l’idéologue Renaud Camus et de son ouvrage Le Grand Remplacement »[46]. Pour Sylvie Laurent et Thierry Leclère, Zemmour défend une rhétorique qui présente le « petit blanc » en situation d'abandon face à des musulmans « menaçants ». Pour Pierre Tevanian, il puise son inspiration dans « une forme exacerbée du mal-être blanc » qu'est le racisme au côté de personnalités comme Marine Le Pen et Alain Finkielkraut[47]. Selon Mediapart en 2015, Zemmour veut que la France se défende du « grand remplacement » en expulsant les musulmans du territoire, ce que le journal considère comme n’étant « pas une opinion dont il faudrait débattre mais une idéologie potentiellement meurtrière qui renoue avec les pires aveuglements de la catastrophe européenne »[48]. Laurent de Boissieu, soulignant que Marine Le Pen considère que l’islam n'est pas incompatible avec la République alors que Zemmour a déclaré que les musulmans devaient choisir « entre l’islam et la France », classe la présidente du Rassemblement national dans les « nationalistes », qui exigent une assimilation des étrangers à la culture française, et Éric Zemmour dans les « identitaires », les « racialistes » qui luttent contre le « grand remplacement »[49].

Déclarations sur les étrangers et les races[modifier | modifier le code]

Le , invité de l'émission Paris/Berlin sur Arte, Éric Zemmour fait des déclarations controversées en distinguant différentes races humaines. Il dit notamment à Rokhaya Diallo : « J'appartiens à la race blanche, vous appartenez à la race noire. » Arte se désolidarise par la suite de ces propos[50],[51]. En 2014, Zemmour parie que l'équipe d'Allemagne de football, à cause de sa « diversité », sera battue par le Brésil. Selon lui, « l'Allemagne, elle gagnait que quand il n’y avait que des dolichocéphales blonds. C'est comme ça. C'est peut-être le hasard », le terme « dolichocéphales » faisant référence aux théories racialistes du début du XXe siècle. Le pari de Zemmour fut perdu quand l'Allemagne a battu 7 à 1 le Brésil en demi-finale[52],[53].

Francisation des prénoms à la naissance[modifier | modifier le code]

Le , dans le Figaro Magazine, Éric Zemmour s'interroge sur l'« exaltation identitaire » réduisant « à rien le sentiment d'appartenance française ». Il situe le début de cette tendance dans les années 1980, avec le choix des prénoms des enfants, chacun cherchant « ses racines » ou se projetant dans une « modernité » anglo-saxonne. Il met en exergue le cas de Rachida Dati, ministre de la Justice, qui a prénommé sa fille, Zohra[54].

Propos sur les femmes[modifier | modifier le code]

Tout au long de son activité d'essayiste et de journaliste, Éric Zemmour tient des propos sur les femmes — France Inter en recueille plusieurs dizaines — qui lui valent d'être largement qualifié de sexiste et de misogyne[55],[56],[57],[58]. Il en ressort, selon France Inter, « une obsession des femmes », celles-ci étant ramenées à des « machines à castrer » ou à des proies[56],[57]. Selon l'universitaire Mickaël Studnicki, Éric Zemmour est, depuis le début des années 2000 avec Alain Soral, l'un des deux « hérauts du masculinisme », en particulier à la télévision[59].

Dans Le Premier Sexe (2006) puis dans Le Suicide français (2014), il développe l'idée d'une « féminisation de la société[60] » qui aurait entraîné non seulement le déclin du pouvoir masculin et ses corollaires, dont l'impuissance sexuelle[61], la perte de l'identité de l'homme, selon lui associée à l’agressivité, à la force physique et à la violence[62], mais aussi le « déclin national » et une crise de la masculinité, ce qui est propre à « l’imaginaire du camp nationaliste » selon Mickaël Studnicki[59]. Il considère notamment que les relations entre les hommes et les femmes ont connu un basculement en France lors de la Première puis de la Seconde Guerre mondiale, qui ont fragilisé les hommes dans leur rapport à la guerre alors qu'ils en tiraient jusqu'alors leur « légitimité »[56],[57]. Selon le sociologue Daniel Welzer-Lang, il serait opposé à l'égalité entre hommes et femmes, qu'il déconsidère en généralisant quelques exemples[63]. Il perçoit les féministes comme des castratrices « qui auraient châtré les hommes »[59].

Juifs français sous Vichy[modifier | modifier le code]

Éric Zemmour a tenu dans des émissions audiovisuelles et dans ses ouvrages comme Le Suicide français des propos relativisant le rôle de Pétain et du régime de Vichy dans la déportation des Juifs de France et la Shoah en France, prétendant par exemple que « Vichy a protégé les Juifs français et donné les Juifs étrangers » le 26 septembre 2021 dans Le Grand Rendez-vous sur Europe 1[64]. Ces affirmations, contraires au consensus scientifique selon plusieurs historiens[65],[66],[67], lui valent d'être poursuivi pour contestation de crime contre l'humanité. Il est relaxé en première instance avant que le parquet général ne demande à la cour d'appel de Paris d'infirmer ce jugement[68].

Polémiques, critiques et réactions[modifier | modifier le code]

Procédures judiciaires intentées par Éric Zemmour[modifier | modifier le code]

Procès pour rupture abusive de contrat contre I-Télé[modifier | modifier le code]

I-Télé, qui a évincé Éric Zemmour de l'émission Ça se dispute en , est condamné en à lui verser 50 000 euros pour « rupture abusive du contrat, sans préavis et sans invoquer aucun manquement contractuel »[69].

Plaintes pour atteinte à la vie privée[modifier | modifier le code]

En , Éric Zemmour porte plainte pour atteinte à la vie privée après que Paris Match a mis en une un cliché de lui accompagné de Sarah Knafo[70]. En , après une assignation infructueuse visant à faire interdire un numéro du magazine Closer évoquant la grossesse supposée de Sarah Knafo, il annonce porter plainte contre celui-ci[71].

Publications[modifier | modifier le code]

Photo d'un homme en chemise blanche avec le col ouvert.
Éric Zemmour à la Comédie du Livre de Montpellier en 2010.

Essais[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

Prix littéraires[modifier | modifier le code]

Éric Zemmour a reçu les prix littéraires suivants :

Fiction et culture populaire[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

Dans le roman d'anticipation de Frédéric Deslauriers (2011), Les Deux-Cents jours de Marine Le Pen, où Marine Le Pen gagne l'élection présidentielle de 2012, Éric Zemmour devient ministre de la Culture et de la Communication[74].

Dans le roman d'anticipation Une élection ordinaire, Geoffroy Lejeune imagine qu'Éric Zemmour est élu président de la République en 2017[75].

Dans la bande dessinée La Présidente, de François Durpaire et Farid Boudjellal, narrant les suites d'une victoire de Marine Le Pen à l'élection présidentielle de 2017, les auteurs imaginent qu'Éric Zemmour devient directeur du journal Le Figaro[réf. souhaitée].

Dans le roman de politique-fiction de Michel Wieviorka, Le Séisme. Marine Le Pen présidente (2016), où cette dernière gagne l'élection présidentielle de 2017, il devient ministre de l'Éducation nationale[76].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Pour une présentation biographique, voir le site internet : Emmanuel Berretta, « Qui est vraiment Éric Zemmour ? », sur lepoint.fr, .
  2. Pour en savoir plus sur l'histoire des français juifs d'Algérie, voir : Charles Enderlin, Les Juifs de France entre République et sionisme, Éditions du Seuil, (ISBN 978-2-02-121198-6, lire en ligne).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. a b c d et e Glenn Cloarec, « Eric Zemmour : « son » judaïsme, « son » identité française et toutes ses polémiques », sur fr.timesofisrael.com, (consulté le ).
  3. « Généalogie de Eric Zemmour », sur Geneanet (consulté le ).
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  5. Céline Bardy, « Portrait. Qui est vraiment Éric Zemmour, désormais candidat à l’élection présidentielle ? », sur ouest-france.fr, .
  6. « Éric Zemmour : Effondré par la mort de son père Roger, il annule son émission », sur purepeople.com, .
  7. a b et c Emmanuel Berretta, « Qui est vraiment Éric Zemmour ? », sur lepoint.fr, .
  8. a et b Vincent Monnier, « Éric Zemmour : passé recomposé », L'Obs, nos 364-2257,‎ .
  9. Chloé Whitman, « Eric Zemmour : qui est son frère méconnu Jean-Luc ? », sur gala.fr, (consulté le ).
  10. Denis Tugdual, « Éric Zemmour, quand le succès fait le monstre », L'Express,‎ (lire en ligne).
  11. Anna Cabana, « Éric Zemmour : les Rolling Stones, Dieu et moi », Le Point,‎ (lire en ligne).
  12. Soulayma Mardam Bey, « Éric Zemmour, pourquoi tant de haine(s) ? » [archive], sur lorientlejour.com, (consulté le ).
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  14. Hubert Prolongeau, Mon année en Zemmourie – I. L'enfance d'un chef, Flammarion, 2022.
  15. Jacques Pezet, « Eric Zemmour a-t-il effectué son service militaire ? » Accès libre, sur liberation.fr, (consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]