Chems-Eddine Hafiz

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Chems-Eddine Mohamed Hafiz, né le à Alger[1], est un avocat franco-algérien[2]. Il est recteur de la Grande Mosquée de Paris depuis le et membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH)[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Le , Chems-Eddine Hafiz devient avocat à la Cour d'Alger[4] et participe à la création de l’Union des jeunes avocats du barreau d’Alger.

Le , il s'inscrit au barreau de Paris[3] et se spécialise à la fois dans le droit international des affaires, notamment entre le Maghreb et les pays arabes, et le droit pénal[5].

Il a plaidé aux assises. D'abord l'affaire Khouas[réf. nécessaire], du nom du jeune Mohammed Khouas, abattu le , par balle par deux frères, Eric et Yann Beaufrère au pied de son immeuble, cité des Chaillots, à Sens, dans l'Yonne. Il avait 19 ans et venait d'obtenir son baccalauréat professionnel de maintenance au lycée de Montbard[6]. Ensuite, l'affaire Sohane Benziane, du nom de la jeune fille découverte inanimée le , gravement brûlée, dans un local à poubelles de la cité Balzac, à Vitry-sur-Seine dans le Val-de-Marne. Elle meurt à l'hôpital à tout juste 17 ans[7].

En 1998, il devient le conseiller de la Grande Mosquée de Paris[8] qu’il représente aux côtés du recteur Dalil Boubakeur à l'occasion de la « consultation » (Istichâra) lancée par le ministre de l'intérieur Jean-Pierre Chevènement[9].

En 2002, pour le compte de la Grande Mosquée de Paris, il assigne devant le tribunal de grande instance de Paris l'écrivain Michel Houellebecq pour « complicité de provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'un groupe de personnes en raison de son appartenance à une religion » et « injure »[10]. L'écrivain est finalement relaxé[11].

En 2006, au côté de ses confrères Francis Szpiner et Christophe Bigot, il assigne l’hebdomadaire Charlie Hebdo qui a publié les caricatures de Mahomet parues dans le Jyllands-Posten et traitant de façon satirique le prophète de l’Islam[12]. Le journal est relaxé à la faveur du droit au blasphème, de la liberté d'expression et du droit à la satire[13].

Dans un article de presse paru le , alors recteur de la mosquée de Paris, il revient sur le procès en défendant la liberté d'expression et en expliquant la démarche de cette action en justice : « Notre action visait, avant toute chose, à couper l’herbe sous les pieds des milieux extrémistes et à canaliser le débat vers les prétoires afin qu’il n’ait pas lieu dans la rue. Implicitement, elle introduisait l’idée que nous étions tous des citoyens justiciables, aptes à poursuivre et susceptibles d’être poursuivis, car les tribunaux sont les lieux, par excellence, où se règlent les conflits et les différends. Notre action était celle de citoyens français qui voulaient user d’un droit constitutionnel »[14].

Vingt ans après les attentats du 11 septembre 2001, il publie Le Manifeste contre le terrorisme islamiste[15]. Ce livre, basé sur les arguments théologiques des imams de la Grande Mosquée de Paris, vise à contredire les thèses qui promeuvent l’amalgame entre l’ensemble des musulmans et les extrémistes, pour ainsi prendre à contre-pied les fatalistes qui estiment que la violence formerait l'ADN de la religion musulmane.

Le , il est reçu au Vatican par le pape François[16].

Le , jour de fête nationale, Chems-Eddine Hafiz est promu au rang d'officier de la Légion d'honneur par le président français Emmanuel Macron, pour qui il avait appelé à voter trois mois plus tôt[17].

En , il crée et préside le Prix Littéraire de la Grande Mosquée de Paris qui récompense le meilleur roman et le meilleur essai de l'année sur la civilisation de l'islam[18],[19]. La deuxième édition du prix est décernée le à Ahmad Massoud et Abdelkrim Saïfi[20].

Sous son rectorat, la Grande Mosquée de Paris organise du au sa première université d'été[21]. La journée d’ouverture se déroule à l'Institut du monde arabe et réunit un panel diversifié de personnalités (représentants des différents cultes, membres de la société civile, imams...). Des tables rondes et conférences traitant de thèmes divers ponctuent ces journées.

Cette université d’été s’inscrit ainsi dans l’approche qu’a voulue Chems-Eddine Hafiz à l’inauguration de son mandat, celle d’un islam ouvert et se plaçant sous le signe du dialogue inter-religieux, de la tolérance et de son inscription pleine et entière dans la République.[réf. nécessaire]

Le , le président de la République Emmanuel Macron se rend à la Grande Mosquée de Paris pour les célébrations du centenaire de la pose de sa première pierre, où il visite une exposition consacrée à ce sujet, se recueille à la mémoire des soldats musulmans morts pour la France et prononce un discours à l'issue duquel il remet à Chems-Eddine Hafiz les insignes d'officier de la Légion d'honneur[22].

Le , il conclut un accord avec les autorités algériennes permettant à la Grande mosquée de Paris d'assurer la certification halal des produits exportés de la France vers l'Algérie à partir du [23].

En , il organise, avec le ministère algérien de la Jeunesse et des Sports, une colonie de vacances en Algérie pour des enfants venus de France et d'autres pays d'Europe, avec pour volonté de créer des ponts durables entre ces pays[24]. L’expérience est reconduite à l’été 2023 au cours duquel 900 enfants sont envoyés par la Grande Mosquée de Paris en colonies de vacances en Algérie[25].

Responsabilités associatives[modifier | modifier le code]

Chems-eddine Hafiz est président de l'association Vivre l'islam, producteur sur la chaîne France 2, tous les dimanche matin, de l’émission Islam.

En 2001, il crée au sein du barreau de Paris l'Association des avocats algériens de France qui regroupe des avocats originaires d'Algérie. En 2008, il en modifie la dénomination qui devient Association Euro-Maghreb des avocats de droit d'affaires (AEMADA). Il en est aujourd'hui le président d'honneur depuis 2013[26]. Il s'exprime régulièrement à propos de l'espace juridique algérien par l'intermédiaire de son blog, dédié à la commission Paris-Alger du barreau de Paris et de l'AEMADA[27]. Il est désigné en 2013 par l'ordre des avocats à la cour d'appel de Paris responsable de la commission internationale Paris-Alger[3].

Au cours de sa carrière d'avocat il défendra, entre autres, l'ambassade d'Algérie en France ainsi que le Front Polisario, milice armée représentant le peuple sahraoui de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) qui lutte pour son autodétermination et contre l'occupation marocaine.

À la suite des attentats du 13 novembre 2015 en France, il crée avec des avocats du barreau de Paris l'association « La fraternité du Barreau de Paris », réunissant des avocats de diverses confessions[28]. Cette association a organisé des rencontres à la Mosquée de Paris, à la grande synagogue de la Victoire, à Notre-Dame de Paris et au temple protestant de l'Oratoire du Louvre[29],[30].

En , il co-fonde avec Xavier Emmanuelli l'association Les Vendredis de la Connaissance[31] dans le but d'organiser des universités populaires sur des enjeux de société et de religion[32].

Il préside l'association Les bâtisseurs des mosquées de France[33] qui a pour objet de rendre hommage et de faire connaître l'histoire de celles et ceux qui ont construit le patrimoine cultuel musulman de France.

En , il est élu à l'Académie des sciences d'outre-mer.

Culte musulman[modifier | modifier le code]

De à , Chems-Eddine Hafiz est membre du bureau exécutif de l'instance représentant le culte musulman : le Conseil français du culte musulman (CFCM). Il en est le vice-président de 2008 à 2021.

Il est membre de la commission de réflexion juridique sur les relations des cultes avec les pouvoirs publics, dite commission Machelon désigné par Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur[34].

Il est membre fondateur de la Fondation pour les œuvres de l'Islam[35].

Il est également membre de la Conférence des responsables de culte en France (CRCF).

Le , élu président de la Société des Habous et lieux saints de l'Islam, dont il était le vice-président depuis 2001, il devient recteur de la Grande mosquée de Paris, en remplacement de Dalil Boubakeur qui a démissionné de ce poste[36].

Il est l'un des rédacteurs et des cinq signataires de la Charte des principes pour l'islam de France, présentée le au président de la République Emmanuel Macron[37].

Le , il annonce que la fédération de la Grande mosquée de Paris et trois autres fédérations fondatrices quittent le bureau exécutif du CFCM[38], pour former un nouvel organe de représentation de l'islam en France, "La Coordination"[39].

En , il lance l'Observatoire des droits de la Grande Mosquée de Paris pour œuvrer sur les « grandes questions juridiques liées à la pratique de l’islam et à la vie sociale du musulman »[40] et, dans la continuité, signe un partenariat avec la Licra pour lutter contre le racisme antimusulman et pour l'accès universel au droit[41].

Le , il saisit en référé le Conseil d'État pour demander un aménagement exceptionnel du couvre-feu, alors en vigueur en France, permettant l'ouverture des lieux de culte musulman lors de la Nuit du Destin[42]. La demande est finalement rejetée au motif que l'impossibilité de se rendre dans un lieu de culte « ne porte pas une atteinte manifestement disproportionnée à la liberté de culte compte tenu de l’objectif de protection de la santé publique »[43].

À partir d’octobre 2020, il réforme la formation des imams dispensé par la Grande Mosquée de Paris[44], qu’il étend à cinq annexes dans différentes villes de France[45],[46], et dont les premiers diplômés sortent en 2023[47].

Prises de position et polémiques[modifier | modifier le code]

Lois de la république et loi divine[modifier | modifier le code]

Le , il estime que « les lois de la république sont au-dessus de toutes les lois, même la loi divine »[48].

« Iftar républicain » et appel à voter Emmanuel Macron[modifier | modifier le code]

Le , en plein mois béni du ramadan, il organise à la Grande Mosquée de Paris un « iftar républicain de soutien à la réélection d’Emmanuel Macron », en présence notamment de l'ancien ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, de l'ancienne secrétaire d'État Jeannette Bougrab, de l'ancien député européen Karim Zéribi et du journaliste Jean-Pierre Elkabbach[49]. Cette réunion provoque l'interpellation du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin par la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio, qui y voit une violation manifeste de l'article 35-1 de la loi de 1905 qui dispose qu'« il est interdit de tenir des réunions politiques dans les locaux servant habituellement à l'exercice d'un culte ou dans leurs dépendances qui en constituent un accessoire indissociable »[50].

Port du voile[modifier | modifier le code]

Le , il déclare à propos du port du voile islamique : « C'est une question qui fait débat à l'intérieur même de la communauté musulmane. On ne sait pas si c'est une prescription, si c'est une obligation ou ce n'est pas du tout dans les versets du Coran. ». Il estime également que « oui, dans certaines situations », il peut constituer un « uniforme islamiste ». En outre, il qualifie de « provocation [...] insupportable » le fait que la syndicaliste étudiante Maryam Pougetoux se soit présentée voilée devant une commission d'enquête de l'Assemblée nationale le 17 septembre 2020[51].

Tweet sur les « mécréants » au lendemain de la tentative d'assassinat de Salman Rushdie[modifier | modifier le code]

Le , au lendemain de la tentative d'assassinat de Salman Rushdie (33 ans après la fatwa lancée contre lui par l'imam Khomeini), Chems-Eddine Hafiz publie le message suivant sur son compte Twitter : « Les Croyants se prosterneront alors que les mécréants ne le pourront guère, leur dos restera raide et lorsque l'un deux souhaitera se prosterner, sa nuque partira dans le sens inverse comme faisaient les mécréants dans ce monde, contrairement aux Croyants », avant de le supprimer devant l'ampleur de la polémique suscitée[réf. nécessaire]. Par la suite, il apporte son soutien à l'écrivain en lui adressant une lettre ouverte dans laquelle il nie sa qualité d'« ennemi de l’islam » et qualifie la fatwa à son encontre d'« infâme message »[52],[53].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jeune Afrique, « Chems-Eddine Hafiz, vice-président CFCM », sur www.jeuneafrique.com,
  2. Cécile Deffontaines, « Procès Charlie, « séparatisme » : 10 choses à savoir sur Chems-Eddine Hafiz, le recteur de la mosquée de Paris », L'Obs, (consulté le )
  3. a b et c « Chems-Eddine HAFIZ », sur www.cncdh.fr (consulté le )
  4. Voir sur avocatparis.org.
  5. « HAFIZ Chems-eddine - Avocat à Paris | Profil Juridique Documentissime », sur avocat.documentissime.fr (consulté le )
  6. « Sur le lieu du crime, les jeunes de Sens crient justice pour Mohammed », sur L'Humanité, (consulté le )
  7. « Meurtre de Sohane :début du procès », sur L'Obs (consulté le )
  8. Voir sur blogavocat.fr.
  9. « MI organisation, place et financement de l'Islam en France : compte rendu de la semaine du 28 mars 2016 », sur www.senat.fr (consulté le )
  10. « Houellebecq : injure ou provocation ? », sur ladepeche.fr (consulté le )
  11. « Islam : Houellebecq relaxé », sur L'Obs (consulté le )
  12. « La Grande Mosquée de Paris justifie son procès contre "Charlie Hebdo" », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. « La confirmation de la relaxe de "Charlie Hebdo" requise dans l'affaire des caricatures de Mahomet », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. « Le recteur de la grande mosquée de Paris: «Que Charlie Hebdo continue d’écrire, de dessiner, d’user de son art et surtout de vivre» », sur LEFIGARO (consulté le )
  15. « Chems-Eddine Hafiz : « Nous, imams, n’avons pas peur des islamistes » », sur Le Point,
  16. Jean-Marie Guénois, « Le recteur de la mosquée de Paris reçu lundi par le pape François », Le Figaro, (consulté le )
  17. « Le recteur de la Grande mosquée de Paris promu officier de la Légion d’honneur après avoir appelé à voter Macron », Valeurs actuelles, (consulté le )
  18. affiches-parisiennes, « Prix littéraire de la Grande Mosquée de Paris : le jury est connu ! », sur Affiches Parisiennes, (consulté le )
  19. « Xavier Le Clerc et Karima Berger, lauréats du Prix 2022 de la grande mosquée de Paris », sur Livres Hebdo (consulté le )
  20. rima.a, « L’écrivain Abdelkrim Saifi lauréat du prix littéraire de la Grande Mosquée de Paris », sur Algerie360.com, (consulté le )
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  22. « Cent ans de la Grande Mosquée de Paris : Macron défend son action à l’égard de l’islam de France », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. « Halal : la Grande mosquée de Paris va certifier les produits pour l’Algérie », sur TSA, (consulté le )
  24. Wassim Msalmi, « La Mosquée de Paris offre une colonie de vacances en Algérie à 40 enfants », sur Mosquée de Paris, (consulté le )
  25. Ali Aomar, « 900 enfants envoyés par la Grande mosquée de Paris en vacances en Algérie », (consulté le )
  26. « Lefèvre Pelletier & associés (LPA) : deux associés et une collaboratrice senior au bureau d'Alger - LE MONDE DU DROIT : le magazine des professions juridiques », sur www.lemondedudroit.fr (consulté le )
  27. Voir sur blogavocat.fr.
  28. « Fraternité du Barerau de Paris », sur Ordre des avocats de Paris, (consulté le )
  29. « Groupe catholique du Palais : vos prochains rendez vous », sur Ordre des avocats de Paris, (consulté le )
  30. Jean-Paul VIART, « S. le Damany et C. Hafiz : « Nous voulons allier tradition, humanité et innovation » », sur Affiches parisiennes, (consulté le )
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  36. Par Le Parisien avec AFP Le 11 janvier 2020 à 15h16, « Dalil Boubakeur, recteur de la Grande mosquée de Paris, démissionne », sur leparisien.fr, (consulté le )
  37. Par Marcelo Wesfreid Le 18 janvier 2021 à 15h30 et Modifié Le 18 Janvier 2021 À 20h37, « Charte des principes de l’islam : Emmanuel Macron obtient in extremis un «engagement clair, net et précis» », sur leparisien.fr, (consulté le )
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  40. « Chems-Eddine Hafiz : « En France, le régime de la liberté de religion, la laïcité, ne porte aucun frein à la pratique de l’islam » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  41. « La Grande mosquée de Paris et la Licra s’engagent pour l’antiracisme », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne)
  42. « Le sort de la «nuit du destin» devant le Conseil d'État », sur LEFIGARO
  43. « Covid oblige, les mosquées ne pourront par ouvrir pour la «Nuit du Destin» », sur www.20minutes.fr
  44. « Chems-Eddine Hafiz et la formation des imams: «Le but qui est le mien» », sur Le Figaro, (consulté le )
  45. Sébastien Leroy, « À Lille, une nouvelle école pour imams «à la française» », sur La Voix du Nord, (consulté le )
  46. « Marseille : un projet d'institut pour former les imams », sur www.laprovence.com, (consulté le )
  47. Guillaume Sauloup, « Cérémonie de remise des diplômes de notre formation des imams et des mourchidates », sur Mosquée de Paris, (consulté le )
  48. « Chems Eddine Hafiz, recteur : "République et islam ne sont pas des concepts qui s'opposent" », France 24, (consulté le )
  49. « Grande Mosquée de Paris sur X : "Ce mardi 19 avril, #iftar républicain de soutien à la réélection d’ @EmmanuelMacron , en présence de @CCastaner , président du groupe @LaREM_AN, et de personnalités et jeunes musulmans venus des quatre coins du pays, engagés dans la vie citoyenne et contre l’extrémisme (1/2)." », sur Twitter, (consulté le )
  50. « Iftar républicain de soutien à la réélection du président sortant entre les deux tours de l'élection présidentielle », Sénat, (consulté le )
  51. « L'interview d'actualité - Chems-Eddine Hafiz », France Télévisions,
  52. Alan Le Bloa, « Salman Rushdie : le recteur de la mosquée de Paris lui apporte son soutien », Ouest-France, (consulté le )
  53. Hadrien Mathoux, « Chems-Eddine Hafiz, le recteur de la Grande mosquée de Paris, dans la tourmente », Marianne, (consulté le )
  54. Décret du 14 novembre 2012 portant promotion et nomination (lire en ligne)
  55. Décret du 14 novembre 2003 portant promotion et nomination (lire en ligne)
  56. « Décret du 13 juillet 2022 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  57. Décret du 13 juillet 2007.

Liens externes[modifier | modifier le code]