Utilisateur:Châtillon/Brouillon

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Brouillons[modifier | modifier le code]

Monachisme à la renaissance[modifier | modifier le code]

La Renaissance est une période de régression pour le monachisme en Occident. Le sens de la vie monastique est fortement remis en question par les mouvements de réforme. Luther la condamne et suggère que la vocation de tout un chacun est de s'incarner dans le monde, et non de s'enfermer dans un monastère. L'extension du protestantisme voit la fermeture des monastères en Angleterre, au Danemark, en Norvège, en Suisse, en Hollande et dans une grande partie de l'Allemagne. Sur les 1500 abbayes bénédictines que comptent l’Europe en 1500, 800 ont été supprimés en 1540.

Dans les pays catholiques, où le monachisme subsiste, la place et le rôle des moines est également fortement remis en question.

L’Europe connaît pourtant au XVe siècle un mouvement de réforme monastique qui ramène un certain nombre de monastères à l’observance. En France, ce mouvement de réforme de vie communautaire et liturgique a le soutien de la Couronne. De 1480 et 1525, en France notamment. Mais ce mouvement de réforme catholique n’empêche pas la remise en question de la crédibilité des moines en tant que modèle spirituel. Erasme, Maguerite..

Par la signature du concordat de Bologne en 1516, le roi François Ier enlève aux chapitres, le droit délire eux-même leur abbés. C’est le système de commende.

Les guerres de religion marquent également le monachisme par l’occupation et le pillage de nombreuses abbayes Des communautés disparaissent sous les violences commises par les troupes protestantes. Par ailleurs, pour financer la guerre contre les protestants, les princes sont contraints de procéder à d’importantes aliénations du patrimoine religieux.

Réforme[modifier | modifier le code]

La réforme est un mouvement de rénovation de l'Église catholique romaine, amorcée au XVIe siècle, et marquée par la volonté d'un retour aux sources du christianisme et aussi, par extension, un besoin de considérer la religion et la vie sociale d'une autre manière. Elle débouche sur la réforme protestante. L'idéal de la réforme continue à animer les catholiques, qui contrairement aux protestants, la croient possible à l'intérieur même de l’Église, sans rupture.

Le juriste François Baudouin, qui a été un temps séduit par les idées de Calvin, exprimera parfaitement en 1564 la différence entre les deux démarches dans un Discours sur le fait de la Réformation de l'Eglise, où il oppose à la "transformation" des protestants la réformation des catholiques : "Nous appelons maintenant transformation, quand on efface du tout une forme visible pour en introduire une autre toute nouvelle. Nous appelons réformation, quand on tâche à réparer et établir la forme première".

La divergence entre les deux démarches, celles de la rupture et celle de la continuité, ne doit pas masquer leurs ressemblances ; dans les deux cas, il s'agit de restaurer une fidélité plus exigeante à l’Évangile. Cette parenté explique qu'avant les raidissements théologiques qui s'accentuent des deux cotés surtout dans les années 1560, il y ait eu des hommes de bonne foi pour croire à la possibilité de concilier certaines de affirmations protestants, comme par exemple la justification, par la foi seule, avec l’obéissance d à l'Eglise romaine.


Pré-réforme : nom donné par Augustin Renaudet au mouvement de réformes monastiques qui se propagent en France et en Europe des années 1480 à 1525. Le terme a le défaut d'écarter une approche systémique de la Réforme. La Réforme protestante est l'héritière des mouvements de réformes antérieurs. Elle ne peut pas se comprendre si elle n'est pas mis en rapport avec les autres mouvements réformateurs avec qui elle partage des idées et des expériences similaires. JML, 591

Réforme monastique[modifier | modifier le code]

De 1480 à 1525, un vaste mouvement de réforme monastique se répand en France et en Europe. Il s'agit d'un retour à l'observance.

Le monachisme est un terrain de réflexion fertile pour les idées de réforme. C'est un laboratoire de remise en question permanente sur la vie évangélique. Il n'y a pas d'endroits où l'on discute autant de réforme que dans les monastères et les couvents.

La réforme monastique s'accompagne d'un cléricalisme, qui a provoqué des réactions. Contrairement à ce que l'historiographie dominante a affirmé, ce n'est pas l'absence de réforme monastique qui explique l'émergence du protestantisme, mais au contraire, son existence. La réforme monastique, dans sa recherche de perfection et de radicalité, a débouché sur une critique virulente du monachisme.JML p. 598 Elle est partagée par les réformateurs comme Erasme et Rabelais, et les réformateurs protestants comme Luther et Calvin JML p. 600

Réformateurs[modifier | modifier le code]

Jan Mombaer Jean Raulin Josse Clichtove Jacques d'Amboise (religieux) guy jouennaux

Guillaume Briçonnet


Johannes Nider

Réforme ou Réformation de l'Eglise[modifier | modifier le code]

Chronologie de la Réforme[modifier | modifier le code]

Prémisses[modifier | modifier le code]

La Réforme protestante s'inscrit dans un mouvement de réformation antérieure à sa naissance.

Clergé régulier/Monachisme/Moines[modifier | modifier le code]

Le principal objectif de la réforme visait à un retour de la règle initiale. Une partie des réguliers de France tenta de retrouver ce mythique age d'or incarné des premiers temps du Christianisme. Ses moines tentèrent un retour à un modèle chrétien original fondé sur la vie du christ et l’héritage de la règle, elle-même débarrassée des scories laissées par l'histoire particulière des divers ordres.

Ce mouvement eut d'ardents promoteur, des méthodes, des cadres, il influa fortement la vie des monastères de ce temps et aboutit à des résultats mitigés pour être finalement dépassé par les idées radicales de Luther qui prôna son anéantissement.

Limites Il existe un paradoxe. D'un coté, il existe au XVe siècle, un important mouvement de réforme monastique, préoccupé de réformer la vie, les moeurs et les pratiques des moines. De l'autre, "les moines deviennent la cible privilégiée des réformateurs protestants ou des principaux humanistes comme Erasme ou Rabelais, eux-mêmes issus des monastères".

" C'est sur ce point que les réformateurs monastiques seront emportés par les courants évangéliques et protestants : ces derniers fustigeront leur trop grand respect pour des règles humaines donnant l'illusion d'un salut par les œuvres, ils refuseront la privation de liberté que représente le cloître, ils moqueront tant de l'ignorance supposée que de l'arrogance des moines. Mais cette critique aurai-elle été si achevée sans les réflexions sur le sens de la vie monastique et chrétienne initiée par ces moines réformateurs des années auparavant ? " https://www.persee.fr/doc/hes_0752-5702_2003_num_22_2_2322_t1_0294_0000_2

Réforme de la rupture[modifier | modifier le code]

Réforme de la continuité[modifier | modifier le code]

L'idéal de la réforme continue à animer les catholiques, qui contrairement aux protestants, la croient possible à l'intérieur même de l’Église, sans rupture.

Le juriste François Baudoin, qui a été un temps séduit par les idées de Calvin, exprimera parfaitement en 1564 la différence entre les deux démarches dans un Discours sur le fait de la Réformation de l'Eglise, où il oppose à la "transformation" des protestants la réformation des catholiques : "Nous appelons maintenant transformation, quand on efface du tout une forme visible pour en introduire une autre toute nouvelle. Nous appelons réformation, quand on tâche à réparer et établir la forme première".

La divergence entre les deux démarches, celles de la rupture et celle de la continuité, ne doit pas masquer leurs ressemblances ; dans les deux cas, il s'agit de restaurer une fidélité plus exigeante à l’Évangile. Cette parenté explique qu'avant les raidissements théologiques qui s'accentuent des deux cotés surtout dans les années 1560, il y ait eu des hommes de bonne foi pour croire à la possibilité de concilier certaines de affirmations protestants, comme par exemple la justification, par la foi seule, avec l’obéissance d à l'Eglise romaine. Jouanna, p. 1236

Contre-réforme[modifier | modifier le code]

palette[modifier | modifier le code]

Syro-orientaux[modifier | modifier le code]

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La gnose[modifier | modifier le code]

Intro[modifier | modifier le code]

Pour Clément d'Alexandrie, l'un des Pères de l'Église, le gnostique est un chrétien accompli
Pour Bossuet, le gnostique n'est autre chose qu'un chrétien digne de ce nom, qui a tourné la vertu chrétienne en habitude.
Dans son audience du 18 avril 2007 Benoit XVI met un terme à plusieurs siècles de malentendu, en invitant les Chrétiens à suivre la voie de la gnose

La Gnose (du grec γνῶσις, gnôsis : connaissance) est un concept de la pensée chrétienne, selon lequel le salut de l'âme passe par une connaissance de soi et une connaissance (expérience ou révélation) directe de la divinité[1]. Transmise comme une tradition ésotérique par les apôtres et les Pères de l’Église, la gnose est aujourd'hui employée pour des concepts beaucoup plus larges, en philosophie, et par les « nouveaux mouvements religieux », ésotériques, New Age.

La gnose une philosophie opérative alliant la foi et la raison. L'idée essentielle développée par les premiers chrétiens est que par la connaissance de soi, l'homme peut se purifier intérieurement, trouver Dieu en lui et à l'image de Jésus-Christ, s'unir à Dieu lui-même[2]. La gnose comprend des exercices de méditation, de prière, de psychanalyse qui doivent permettre à l'homme de faire l'expérience du divin. Travaillant à la fois le corps, l'âme et l'esprit, elle est l'étape pratique par laquelle les chrétiens doivent passer pour obtenir le salut (Théosis ou divinisation).

Diffusée oralement depuis l'époque des apôtres, la gnose s'est transmise de maître à disciple, comme une tradition ésotérique accessible à tous. Dans les textes, Paul de Tarse est le premier à employer le terme dans sa signification salvifique avant que le concept ne soit défendu par les Pères de l'Église (Irénée de Lyon, Clément d'Alexandrie, Origène) et expérimenté par les Pères du désert (Évagre le Pontique). La gnose a trouvé un écho favorable dans le monachisme orthodoxe où il s'est perpétuée sous la forme de l'hésychasme. Implanté en Occident par Jean Cassien, le concept fut délaissé dans l'Église catholique au profit de la contemplation mystique, malgré les tentatives particulières de Bossuet et de Fénelon de faire connaître la gnose au XVIIe siècle.

Récupéré par des mouvements ésotériques, le mot Gnose a été utilisé à partir du XIXe siècle, pour désigner certains écoles philosophico-religieuses du IIe siècle après J.C. dont la dimension dualiste (opposition du bien et du mal) est à l'apposé de la métaphysique chrétienne (la Charité, le Logos transforment, transcendent l’Être humain). Sous l'influence de la Religionsgeschichtliche Schule, le sens du premier a supplanté le second au point de faire oublier au début du XXe siècle, les origines scripturaires du mot.

Aujourd'hui, la confusion demeure, au point que le terme gnose est encore employé pour désigner deux concepts totalement opposés  :

  • une gnose chrétienne qui est une gnose de l'Un et du multiple ; le chrétien ne peut se réaliser que s'il prend en compte la matière (le corps) dans lequel il est incarné et s'il accepte la Réalité (le monde tangible dans sa diversité, qu'il soit bon ou mauvais), comme la manifestation de Dieu comme un Tout à la fois Un et Multiple (Hypostase). Cette connaissance (gnose), qui est observation et contemplation, implique que l'homme porte un regard d'amour sur la Réalité qui l'entoure, car c'est par l'amour (Agape, Charité), symbolisé dans le Christ, que l'homme peut transformer ses passions intérieures, faire silence (Apatheia), s'abandonner à Dieu, le percevoir, s'unir à lui (Théosis, divinisation) et obtenir la vie éternelle.
  • une gnose dualiste (qualifiée de pseudo-gnose par les Pères de l'Eglise) qui oppose le bien et le mal et qui voit dans le monde physique, la création d'un démiurge mauvais. Tout ce qui a trait à la matière, aux biens matériels et aux plaisirs sensoriels doit être méprisé. Les dualistes considèrent le corps et la vie terrestre comme une prison dont l'homme doit se libérer pour être sauvé ; ils rejettent par conséquent le mystère de l'Incarnation (ils refusent l'idée qu'en Jésus-Christ, le divin ait pu s'incarner dans la chair). Pour désigner ce courant de pensée qui plonge ses racines dans les traditions orientales (et notamment perses), les chercheurs emploient depuis, le colloque de Messine (1966), le terme gnosticisme, à la place de celui de gnose.

Cette confusion sémantique a pendant longtemps été entretenue par des controverses idéologiques, notamment en France entre mouvements occultes de type ésotérique et maçonniques, ou par des réactions communautaires issues des rangs conservateurs de l’Église catholique. Parce que les catholiques avaient perdu le sens originel de la gnose, l'image qu'ils en avaient, été celle de leur adversaire. Malgré les travaux de plusieurs théologiens catholiques (Danièlou, Dom Jacques Dupont, Louis Bouyer), cette confusion est restée jusqu'au début du XXIe siècle ; en présentant la gnose, comme « la connaissance de Jésus-Christ, à laquelle tout chrétien est appelé. » le pontificat de Benoît XVI marque un tournant historique (audience du 18 avril 2007).

La gnose chrétienne[modifier | modifier le code]

Définition[modifier | modifier le code]

Les premiers chrétiens ont développé l'idée que par la connaissance de soi, l'homme peut se transformer intérieurement et trouver Dieu en lui et à l'image de Jésus-Christ, devenir Dieu lui-même. C'est le principe de la divinisation ou Théosis.

« Le Logos de Dieu s'est fait homme [en la personne du Christ] afin que tu apprennes comment l'homme peut devenir Dieu. »

— Clément d'Alexandrie, Protreptique, XI[3].

« Jésus-Christ qui, à cause de son surabondant amour, est devenu ce que nous sommes afin de faire de nous ce qu'il est. »

— Irénée de Lyon, Contre les hérésies (livre V).

La gnose est un mot grec dont la traduction signifie connaissance. C'est une manière d'observer et de contempler le monde physique et tangible (la Création, la Réalité), en considérant ce monde, qu'il soit bon ou mauvais comme la manifestation de Dieu.

La gnose implique que l'homme porte un regard d'amour sur cette Réalité, car c'est par l'amour, symbolisé dans le Christ, que l'homme peut s’affranchir de la dualité du bien et du mal. Tout est pur pour celui qui est pur (Tite 1:15). C'est le principe de l'Agape ; aimer comme Il aime[4].

La gnose implique ainsi que le chrétien accepte les autres et le monde physique dans sa diversité, comme la manifestation de Dieu comme un Tout à la fois Un et Multiple. La gnose s'accomplit ainsi dans les interactions humaines et sociales, qui sont pour l'homme autant d'occasions pour travailler sur soi-même, sacrifier ses mauvaises pensées (celles qui ne sont pas Amour) et s'abandonner à Dieu.

Principes[modifier | modifier le code]
L'un et le multiple : Ousia et Hypostase[modifier | modifier le code]
L’âme[modifier | modifier le code]
Le corps[modifier | modifier le code]
La personne de l'homme est à la fois matière (carré) et esprit (cercle)
L’esprit[modifier | modifier le code]
Foi et raison[modifier | modifier le code]
Méthodologie et progression spirituelle[modifier | modifier le code]
Voie purgative[modifier | modifier le code]
Voie contemplative[modifier | modifier le code]
Voie unitive[modifier | modifier le code]
Origines et sources[modifier | modifier le code]

La gnose trouve son origine dans la l'Ancien testament, mais le premier à l'avoir développé dans sa signification salvifique est l'apôtre Paul, lui-même héritier de la tradition biblique et rabbinique. Présent dans l’Évangile, la gnose dans son sens de Connaissance sacrée a été développé défendu et transmis par les Pères de l’Église. Elle constitue le fondement de la pratique chrétienne.

Une tradition ésotérique chrétienne[modifier | modifier le code]

La gnose est une tradition ésotérique, transmise oralement depuis l'époque des apôtres. Selon Clément d'Alexandrie, elle a été révélée par Jésus Christ à ses disciples, qui l'ont ensuite transmise de « père en fils » aux Pères de l’Église.

Par ésotérique, il faut comprendre que la gnose est confiée à un groupe d'initiés, à l'intérieur de la tradition chrétienne exotérique. En revanche, la gnose n'est pas un savoir ésotérique au sens moderne du mot, c'est-à-dire occulte. La gnose n'est pas réservée à une élite ; Clément précise bien qu'elle appartient à tous ceux qui veulent la comprendre. la gnose est un savoir initiatique ouvert à tous ceux qui font la démarche de la comprendre[5].

« La gnose a été transmise à un petit nombre depuis les apôtres par la succession des maîtres et sans écriture. »

— Clément d'Alexandrie, Stromate, VI, 7, 61.

« Le Seigneur a consenti à faire part des divins mystères et de cette sainte Lumière à ceux qui pouvaient comprendre. Ainsi donc, ce n'est pas au grand nombre qu'Il a révélé ce qui n'est pas pour le grand nombre, mais à quelques uns à qui Il savait que ces enseignements conviendraient. (...) Et si on objecte qu'il est écrit : Il n'est rien de caché qui ne doive être mis en lumière, et rien de voilé qui ne doive être révélé, qu'on sache que le secret sera illuminé pour celui qui écoute avec subtilité, et que ce qui est voilé, sera montré à qui est capable de recevoir sous le voile ce qui est transmis. »

Clément d'Alexandrie ne dit pas quelle est le contenu de la gnose. <>Jean Borella, La gnose au vrai nom</ref> Jean Borella explique qu’aucune enquête historique ne pourra jamais permettre de dégager des seuls documents écrits un concept satisfaisant de la gnose, laquelle est insaisissable de l’extérieur.

Pour Boris Mouravieff, la gnose (qu'il appelle Tradition ésotérique chrétienne) est transmise de génération en génération par une voie orale qui s'est maintenue dans le monachisme orthodoxe, depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours.

" La plupart des écrits de la Philocalie ont été rédigés à l'intention de personnes qui avaient déjà acquis une certaine culture ésotérique. On peut en dire autant de certains aspects des textes d Canon, y compris les évangiles. .. C'est la raison pour laquelle la science ésotérique conserve et cultive, à coté des sources écrites, une Tradition orale qui vivifie la Lettre. L'Orthodoxie orientale a su conserver intacte cette tradition, en particulier en appliquant la règle absolue de l'hermétisme". p.14

L'origine scripturaire de la gnose[modifier | modifier le code]

Le mot apparaît déjà dans l'évangile de Luc comme un synonyme de Royaume de Dieu, ce Royaume de Dieu dont Jésus rappelle la présence en dedans de l'homme ; à l'homme d'utiliser en lui-même, les clés de la connaissance pour y entrer.

« Malheur à vous, docteurs de la Loi, car vous avez pris la clé de la gnose[6] ; vous-mêmes n'êtes pas entrés, et ceux qui entraient, vous les avez écartés. »

— Luc (XI, 52)[7].

C'est avec les textes de saint Paul que se développe le sens salvifique du mot gnose. Auparavant le terme était employé pour désigner une connaissance discursive et profane. Avec Paul, la gnose devient une connaissance sacrée, révélée par Dieu.

A la suite de Paul, le mot gnose est employé par les Pères apostoliques, dont deux disciples pauliniens, Barnabé et Clément de Rome (dans son Épitre aux Corinthiens )[8].

Paul de Tarse[modifier | modifier le code]

Les récurrences du mot gnose dans les épitres de Paul, font apparaître deux sortes de gnose : une gnose sacrée, divine, ontologique et une gnose spéculative, philosophique, rationnelle[9]. Pour Paul, la connaissance sacrée, est la seule véritable. C'est une connaissance par inconnaissance ; l'homme ne peut saisir Dieu par le mental. Pour connaître Dieu, l'homme doit renoncer à toute connaissance spéculative. Car la raison humaine ne peut rien savoir de ce qui se trouve au-delà de ses limites.

Dans l’Épître aux Colossiens , il met en garde contre les pièges de la philosophie et le conformisme idéologique ; il avertit le danger que représentent les spéculations théologiques et la prétention de l'homme à parler au nom de Dieu et à fixer des interdits religieux ; l'homme s'enorgueillit de connaître Dieu ; mais sa suffisance ne peut que l'éloigner davantage de son Créateur ; la raison humaine que Paul appelle intelligence charnelle par opposition à l'intelligence du coeur, peut constituer un piège qui conduit l'homme à s'enorgueillir de ses connaissances[10]. C'est sous ce sens de connaissance orgueilleuse que Paul utilise le mot gnose quand il écrit, dans l'Épître aux Corinthiens, que « la gnose enfle ».

« Nous savons que nous avons tous la connaissance, la connaissance enfle, mais la charité édifie. Si quelqu'un croit savoir quelque chose, il n'a pas encore connu comme il faut connaître »  »

— 1 Cor VIII 1-2

.La connaissance rationnelle est nécessaire pour accéder à cette connaissance sacrée ; l'introspection, la théologie spéculative sont nécessaires pour taire le mental.

A plusieurs reprises, il met en garde. La vraie gnose ne peut être donné à tous. Il y aurait un enseignement à plusieurs degrés. L'enseignement du premier, artificiel, condamné à disparaître, est néanmoins nécessaire. La foi obscure (ex fide) doit permet à l’homme d’accéder à la foi parfaite (in fidem).

Les Pères de l’Église[modifier | modifier le code]
  • Irénée de Lyon

En dénonçant les courants de pensée dualiste (hérétiques, dans le sens de ceux qui appartiennent à la religion du choix ; haeris en grec signifié choix), considérés par les Pères comme hérétiques, Irénée de Lyon est resté dans l'histoire, comme le plus grand défenseur de la gnose. Mais Irénée n’est pas seulement le champion de l’orthodoxie, il s’est aussi employé à définir et à programmer la gnose de façon détaillée[11].

  • Evagre le Pontique

Evagre est un moine du désert égyptien qui a présenté la gnose comme un travail sur soi qui doit permettre à l'homme de s'affranchir de ses états d'âme. L'homme est traversé par des pulsions, de sentiments, et de pensées qui l'empêche d'être lui-même et de recevoir la révélation de Dieu. L'homme doit donc se libérer de ses pensées et purifier la partie passionnée de son âme pour parvenir à une union avec Dieu. Son Traité pratique propose des moyens concrets de travail intérieur. Pour apprendre à analyser ses pensées, il propose notamment une catégorisation en 7 logismoi.

L'enseignement de la gnose s'inscrit dans le développement de l’Église, et trouve son appui dans les principes posés par sept premiers conciles œcuméniques qui constituent le fondement de la foi catholique et orthodoxe.

Les évangiles apocryphes[modifier | modifier le code]

Le théologien Jean-Yves Leloup invite les chercheurs à étudier les évangiles apocryphes, non pas en les opposant aux évangiles canoniques, mais en les lisant ensemble, de façon complémentaire[12].

Historiographie de la gnose[modifier | modifier le code]

Depuis le XIXe siècle, une importante confusion s'est créée sur le sens du mot Gnose et sur son amalgame avec certains mouvements dualistes des premiers siècles. Le gnosticisme ou « gnosticisme historique » sont des mots employés pour désigner certains mouvements du christianisme ancien qui relèvent d'une idéologie dualiste (croyance dans l’existence d'un Dieu du Mal et d'un Dieu du Bien). Cette gnose dualiste contraire aux principes métaphysiques du christianisme, a été combattue par les théologiens chrétiens des premiers siècles qui l'ont qualifiée de pseudo-gnose (Paul de Tarse), ou de « gnose au faux nom » (Irénée de Lyon).

Cette confusion sémantique s'explique par l'histoire de la gnose, finalement rejetée par l’Église, et récupérée par les mouvements dits ésotériques tels que l'hérmétisme, l'alchimie et la franc-maçonnerie.

Le XIXe siècle et l'école d'une histoire des religions[modifier | modifier le code]

Au XIX siècle, la gnose va être étudiée et enseignée par les historiens. Mais ces deniers vont oublier les origines patristiques de la gnose au point de contribuer à créer l'existence d'une gnose dualiste, modifiant profondément le sens du mot gnose.

Sous le second Empire, Albert Réville, pasteur protestant et 1er titulaire de la chaire d'histoire des religions au Collège de France, emploie la gnose pour désigner le courant dualiste qu'il décrit - voire dénonce - d'ailleurs comme un courant de pensée d'inspiration plus polythéiste que chrétien. Mais pour lui, il existe également une seconde gnose, qui est la gnose de l'institution ecclésiale officielle. Pour lui, celle-ci n'existe que pour combattre la gnose dualiste. La première procède de la seconde. A défaut de connaître la profondeur de l'enseignement patristique, Albert Réville participe ainsi à diffuser l'idée d'une gnose chrétienne dépourvue de toute substance ésotérique[13].

Au XIXe, l'école allemande (Religionsgeschichte schule) rattache la gnose aux courants dualistes et cherchent des origines dans les courants religieux orientales, modifiant profondément le sens du mot gnose. Popularisé en France par Alfred Loisy, cette nouvelle gnose se diffuse sous différents aspects syncrétistes. C'est dans ce contexte qu'un écrivain gnostique comme Irénée de Lyon se trouve étiqueté anti-gnostique.

Controverses idéologiques stériles et discrédit de la gnose[modifier | modifier le code]

L'une des raisons majeures de cette incompréhension presque totale tient au fait que le terme de gnose fut d’emblée discrédité par l’usage dévié qu’en firent certaines écoles philosophico-religieuses du IIe siècle après J.C. qui, pour cette raison, ont été rangées sous la dénomination générale de gnosticisme.

Au regard de la foi chrétienne, les deux choses paraissent à ce point liées qu’on ne saurait concevoir l’une sans l’autre, et l’on affirmera qu’il n’y a pas en réalité d’autre gnose que celle dont le gnosticisme aux cents visages nous donne l’exemple. Mais, par une conséquence qui n’a au fond rien d’étonnant, les adversaires du christianisme adopteront la même attitude, et revendiqueront dans le gnosticisme, qu’ils identifient à la gnose véritable, la possession d’une tradition antérieure et supérieure à toute religion révélée. aux antipodes erait un héritage de croyances pré-chrétiennes.

Ce ne sont d’ailleurs pas seulement christianisme et anti-cléricalisme qui professent la confusion de la gnose et du gnosticisme.

Position de l’Église catholique contemporaine[modifier | modifier le code]
La confusion sémantique[modifier | modifier le code]

Le concept de gnose qui s'impose dans les débats théologiques au début du XXe siècle, est celui de la gnose dualiste. Par un retournement ironique caractéristique de la controverse, l'idée que les idéologues catholiques avaient de la gnose au XXe siècle, était celle de leurs adversaires. L'origine chrétienne de la gnose était oubliée et la contrefaçon qu'en avaient fait ceux que l’Église qualifiait autrefois d'hérétiques, s'est imposée comme la seule gnose véritable. Ce basculement sémantique a provoqué pendant tout le XXe siècle une grande confusion dans la compréhension de la gnose. Il a eu une conséquences importante : pendant tout le XXe siècle, la gnose a été considérée avec beaucoup de suspicion par les catholiques[14].

Aujourd'hui encore, pour beaucoup de catholiques, la gnose garde un caractère infamant, hérétique. Cela s'explique autant par une profonde ignorance des textes patristiques[15], que par le renfermement idéologique propre à certains courants conservateurs de l’Église catholique.

Pourtant, les origines chrétiennes du mot gnose n'ont jamais été oubliées par l’Église catholique. En témoigne la définition donnée en 1947 par le Dictionnaire de théologie catholique : la gnose « est en elle-même la connaissance explicite des vérités révélées, la science de la foi. (...) La gnose est donc le naturel et légitime exercice de la raison chrétienne : c'est un besoin pressant, pour quiconque pense, de chercher à éclaircir les vérités révélées, à pénétrer les motifs et l'objet de la foi.[16]

Le retour aux textes patristiques[modifier | modifier le code]

Les textes patristiques n'ont jamais été délaissés par l’Église ; tout au long du XXe siècle, des théologiens catholiques ont cherché à comprendre le sens donné à la gnose par les textes pauliniens et clémentins. Dans les années 1960, le cardinal Jean Danièlou a cherché ses origines dans les traditions ésotériques juives (en particulier dans l'Apocalyptique) ; en rappelant le contexte culturel dans lequel vivaient le Christ et ses Apôtres, il a mis en évidence la filiation entre l'ésotérisme chrétien et les traditions exégétiques du rabbinisme[17]. Dom Jacques Dupont a également montré l'origine judaïque de la gnose ; mais son exégèse des textes pauliniens a surtout permis de relever l'originalité novatrice de saint Paul, avec qui la gnose devient une révélation de Dieu[18] et une connaissance intérieure des mystères divins, centrée sur la personne du Christ[19]. A sa suite, Louis Bouyer, pasteur protestant devenu prêtre catholique, a rappelé les origines chrétiennes de la gnose, sur la base des multiples occurrences trouvées chez les Pères de l’Église[20].

En présentant la gnose, comme « la connaissance de Jésus-Christ, à laquelle tout chrétien est appelé », le pontificat de Benoît XVI marque un tournant historique. Dans son audience du 18 avril 2007, consacrée à Clément d'Alexandrie, le pape fait de la la gnose « un développement de la foi, suscité par Jésus-Christ dans l'âme qui est unie à lui », « un chemin d’initiation à la Révélation. »

La gnose moderne[modifier | modifier le code]

Gnose et Syncrétisme[modifier | modifier le code]
Gnose et phénoménologie (philosophie)[modifier | modifier le code]

Courant philosophique qui étudie les phénomènes en tant qu'expérience vécue, la phénoménologie propose une étude philosophique de la gnose qu'elle perçoit comme un champ d'étude possible de la métaphysique en tant qu'expérience de l'absolu.

La phénoménologie cherche à se dégager des concepts stériles du gnosticisme historique, des positionnements figés de l'orthodoxie institutionnelle, et de la confusion syncrétique des mouvements New Age. Elle s’interroge de la place que la gnose peut avoir dans la philosophie de la religion et de ce que sa rigueur méthodologique peut apporter pour en faire un sujet d'étude sérieux[21].

La phénoménologie fait la distinction entre la gnose et la mystique. La gnose prétend donner une forme langagière à l'expérience de l'absolu, alors que la mystique constate le caractère inexprimable de cette expérience[22].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Francophone[modifier | modifier le code]

Articles[modifier | modifier le code]
  • Guy G. Stroumsa, Ascèse et Gnose: aux origines de la spiritualité monastique, in Revue Thomiste no 81, 1981, p. 557-576, en ligne

Ecrivains[modifier | modifier le code]

Gnose chrétienne

Gnose dualiste :

XIXe :

Proches du règne de Catherine de Médicis (1574 - 1589)[modifier | modifier le code]

La famille :

Les proches : Jacques II de Goyon de Matignon

Gnosticisme[modifier | modifier le code]

Le gnosticisme est un système de pensée dualiste qui regroupe des doctrines variées du bassin méditerranéen et du Moyen-Orient qui se caractérisent généralement par l'affirmation que les êtres humains sont des âmes divines emprisonnées dans un monde matériel créé par un dieu mauvais ou imparfait appelé Démiurge ou Yahvé[23]. Le mouvement connut son apogée au cours du IIe siècle[24].

Le Démiurge peut être représenté sous la forme d'un archange ; il est considéré comme l'incarnation du mal, ou comme un créateur bon mais imparfait. A l'opposé de cette divinité créatrice néfaste, il existe un autre être suprême plus éloigné (Dieu) incarnant le bien et dont la connaissance est difficile. Selon la définition du néoplatonicien Plotin, adversaire des gnostiques, ceux-ci sont :

« Ceux qui disent que le Démiurge de ce monde est mauvais et que le Cosmos est mauvais[25]. »

Ainsi[26], à leurs yeux, l'homme est prisonnier du temps, de son corps, de son âme inférieure et du monde.

Les adeptes du gnosticisme en concluent : « Je suis au monde, mais je ne suis pas de ce monde[27] », et de ce point de vue, le monde et l'existence dans le monde apparaîtront mauvais parce qu'ils sont mélange de deux natures et de deux mondes d'êtres contraires et inconciliables. Le gnostique sera celui qui retrouvera son moi véritable et qui prendra conscience de la condition glorieuse, divine qui était la sienne dans un passé immémorial[28].

Jusqu'au milieu du XXe siècle on ne disposait que de très peu de sources directes sur les gnostiques, celles-ci ayant été falsifiées ou détruites. Les principaux témoignages sur les adeptes du gnosticisme viennent de leurs détracteurs, notamment les pères de l'Église. La découverte en 1945 de la Bibliothèque de Nag Hammadi (avec une première traduction complète en 1977), dont l'évangile de Judas fait partie, a permis de renouveler la recherche sur le sujet.

Les sectes gnostiques disparurent presque complètement à partir du IIIe siècle, mais leurs doctrines influencèrent d'autres religions comme le Manichéisme, le marcionisme et le catharisme.

Accession controversée au trône d’Écosse[modifier | modifier le code]

En décembre 1558, le parlement écossais réunis à Édimbourg accorda la couronne matrimoniale à François II, faisant de lui roi d'Ecosse de plein exercice. Les actes du parlement étaient désormais pris au nom de deux souverains, François II et de Marie Stuart.

Liste[modifier | modifier le code]

La liste suivante répertorie les différentes personnes qui ont exercé - officiellement ou de facto - la charge de principal ministre:

Portrait Nom Dates du mandat Garde des sceaux Monarque/Régent
Michel de L'Hospital 1573-1583 / Charles IX

1560-1574
Jean de Morvillier
René de Birague 1573-1583 / Henri III

1574-1589
Philippe Hurault de Cheverny
Philippe Hurault de Cheverny 1583-1599 /
François II de Montholon
Charles II de Bourbon (archevêque de Rouen)
Henri IV

1589-1610
/
Pomponne de Bellièvre 1599-1607


Liste des Grands de France pendant les guerres de religion[modifier | modifier le code]

Roi de France Duc de Vendôme
Roi de Navarre
Prince de Condé Duc de Montpensier Duc de Guise Duc de Montmorency Date
François II

1559-1560
Antoine de Bourbon

1537-1562
Louis Ier

1550-1568
Louis III

1539-1582
François de Guise

1550-1563
Anne de Montmorency

15..-1567
1559
1560
Charles IX

1560-1574
1561
1562
Henri III de Navarre

1562-1610
1563
Henri Ier de Guise

1563-1588
1564
1565
1566
François de Montmorency

1567-1579
1567
Henri Ier

1568-1588
1568
1569
1570
1571
1572
1573
Henri III

1574-1589
1576
1577
1578
Henri Ier de Montmorency

1579-16
1579
1580
1581
1582
François

1582-159
1583
1584
1585
1586
1587
1588
Henri Ier

1588-16
Charles de Guise

1588-164
Henri III de Navarre

1589-1610
/

Chronologie des grands officiers de France pendant les guerres de religion[modifier | modifier le code]

Date Roi de France Connétable Chancelier Garde des sceaux Grand-maître
1559 François II

1559-1560
Anne de Montmorency

1526-1567
François Olivier Anne de Montmorency
1538-1559
1560 Michel de L'Hospital

1560-1573
François de Guise

1559-1563
1561 Charles IX

1560-1574
1562
1563 Henri Ier de Guise

1563-1588
1564
1565
1566
1570 /
1568 Jean de Morvillier
1568-1571
1569
1570
1571 René de Birague
1571-1573
1572
1573 René de Birague

1573-1583
1574 Henri III

1574-1589
1575
1576
1577
1578 Philippe Hurault de Cheverny
1579
1580
1581
1582
1583 Philippe Hurault de Cheverny
1584
1585
1586
1587
1588
1589 Henri IV

1589-1610
Cardinal de Bourbon Charles de Bourbon
comte de Soissons

1589-1610
1590
1591
1592
1593 Henri Ier de Montmorency

1593-1614
1594
1595
1596
1597
1598
1599
1600
1601
1602
1603
1604
1605
1606
1607
1608
1609
1610

Chronologie des gouverneurs pendant les guerres de religion[modifier | modifier le code]

Date Roi Berry Bretagne Bourgogne
1559 François II

1559-1560
Nicolas de Mornay, seigneur de Villarceaux
1547-1568
Jean IV de Brosse

1559-1562
Claude II d'Aumale

1550-1573
1560
1561 Charles IX

1560-1574
1562 Sébastien de Luxembourg
1562-1569
1563
1564
1565
1566
1567
1568 Claude de La Châtre

1568-1576
1569 Louis III

1569-1582
1570
1571
1572
1573 Charles de Mayenne

1573-1595
1574 Henri III

1574-1589
1575
1576 François d'Anjou

1576-1584
1577
1578
1579
1580
1581
1582 Philippe-Emmanuel de Lorraine

1582-1589
1583
1584 Claude de La Châtre

1584-1589
1585
1586
1587
1588
1589 Henri IV

1589-1610
1590
1591
1592
1593
1594
1595 Charles de Gontaut-Biron

1595-1602
1596
1597
1598
1599
1600
1601
1602
1603
1604
1605
1606
1607
1608
1609
1610

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Personnalités de la Ligue parisienne (1589 - 1594)[modifier | modifier le code]

Eglise

Cardinaux et évêques :

Religieux :

Etrangers

Noblesse

La famille de Guise :

La parenté des Guise :

Autres :

Les hommes de lois :

  • Pierre Senault, commis au greffe au parlement, Seize du quartier Saint-Severin
  • Michel Marteau, prévôt des marchands, Seize du quartier des Innocents
  • Louis Dorléans, avocat au parlement, poète et écrivain
  • Jean Bussy-Leclerc, procureur du roi, gouverneur de la Bastille et Seize du quartier du Temple

Les hommes des arts et des lettres :

Chronologie des chefs-d'état pendant les guerres de religion[modifier | modifier le code]

France
Roi
Angleterre
Roi
Écosse
Roi
St-Empire germanique
Empereur
Espagne
Roi
Ferrare
Duc
Lorraine
Duc
Pays-Bas espagnols
Gouverneur
Pays-Bas indépendants
Stathouder
Savoie
Duc
Toscane
Grand-duc
Église romaine
Pape
Date
1559 François II

1559-1560
Élisabeth Ire

1537-1603
Marie Stuart

1542-1567
Maximilien II

1564-1576
Philippe II

1527-1598
Alphonse II

1559-1597
Charles III

1543-1608
Marguerite de Parme

1559-1567
Emmanuel-Philibert

1553-1580
Cosme Ier

1537-1569
Pie IV

1559-1565
1560
1561 Charles IX

1560-1574
1562
1563
1564
1565
1566 Pie V

1566-1572
1567 Jacques Ier

1567-1625
Ferdinand duc d'Albe

1567-1573
1568
1569
1570
1571
1572 Grégoire XIII

1572-1585
1573 Luis de Requesens
1573-1576
/
1574 Henri III

1574-1589
François Ier

1574-1587
1575
1576 Rodolphe II

1576-1612
Juan d'Autriche

1576-1578
1577
1578
1579 Alexandre Farnèse

1578-1592
1580 Charles-Emmanuel Ier

1580-1630
1581 Guillaume Ier d'Orange-Nassau

1581-1584
1582
1583
1584 Maurice de Nassau

1584-1625
1585 Sixte V

1585-1590
1586
1587 Ferdinand Ier

1587-1609
1588
1589 Henri IV

1589-1610
1590 Urbain VII
Grégoire XIV
Innocent IX
1591
1592 Pierre-Ernest de Mansfeld
Ernest d'Autriche
Clément VIII

1592-1605
1593
1594
1595 Albert d'Autriche

1595-1598
1596
1597 /
1598 Philippe III

1598-1621
Albert
et
Isabelle Claire Eugénie


1598-1621
1599
1600
1601
1602
1603 Jacques Ier

1603-1625
1604
1605 Paul V

1605-1621
1606
1607
1608 Henri II

1608-1624
1609
1610 Cosme II

Brouillon 2[modifier | modifier le code]

Élisabeth Ire d'AngleterreMarie Ire d'AngleterrePhilippe II d'EspagneCharles QuintAlexandre Farnèse (1545-1592)Ferdinand Alvare de TolèdeMarguerite de ParmeEmmanuel-Philibert de Savoie (1528-1580)Marie de HongrieHenri IV de FranceHenri III de FranceCharles IX de FranceFrançois II de FranceHenri II de France


Brouillon 3[modifier | modifier le code]

Henri II de CondéHenri Ier de CondéLouis de CondéCharles de GuiseHenri de GuiseFrançois de GuiseDamvilleFrançois de MontmorencyAnne de MontmorencyHenri IV de FranceHenri III de FranceCharles IX de FranceFrançois II de FranceHenri II de France

Brouillon 4[modifier | modifier le code]

Achille de HarlayChristophe de ThouCharles de BourbonHenri de GuiseFrançois de GuiseAnne de MontmorencyPhilippe Hurault de ChevernyBiragueMichel de L'HospitalOlivierPhilippe Hurault de ChevernyPhilippe Hurault de ChevernyBiragueJean de MorvillersMichel de L'HospitalJean BertrandHenri IV de FranceHenri III de FranceCharles IX de FranceFrançois II de FranceHenri II de France

Brouillon 8[modifier | modifier le code]

Les principaux chefs d'état européens pendant les guerres de religion

Élisabeth Ire d'AngleterreMarie Ire d'AngleterrePhilippe II d'EspagneCharles QuintAlexandre Farnèse (1545-1592)Ferdinand Alvare de TolèdeMarguerite de ParmeEmmanuel-Philibert de Savoie (1528-1580)Marie de HongrieHenri IV de FranceHenri III de FranceCharles IX de FranceFrançois II de FranceHenri II de France


Élisabeth Ire d'AngleterreMarie Ire d'AngleterrePhilippe II d'EspagneCharles QuintAlexandre Farnèse (1545-1592)Ferdinand Alvare de TolèdeMarguerite de ParmeEmmanuel-Philibert de Savoie (1528-1580)Marie de HongrieHenri IV de FranceHenri III de FranceCharles IX de FranceFrançois II de FranceHenri II de France

Brouillon 5[modifier | modifier le code]

Les chefs d'États pendant les guerres de religion
Les rois de France Les gouverneurs des Pays-Bas espagnols Les rois d'Espagne Les rois d'Angleterre
Henri II Emmanuel-Philibert de Savoie
Philippe II

Élisabeth Ire d'Angleterre
François II Marguerite de Parme
Charles IX Le duc d'Albe

Henri III
Luís de Zúñiga
Don Juan d'Autriche

Alexandre
Farnèse

Henri IV
Peter Ernst von Mansfeld
L'archiduc Ernest
Le comte de Fuentes
Les archiducs
Philippe III
Modifier ce tableau

























Brouillon 6[modifier | modifier le code]

Les États du Benelux dans l'Histoire
Belgique actuelle Pays-Bas Luxembourg
Empire carolingien
vers 800-843
Lotharingie
843-977
Développement des fiefs (comtés, duchés, ...)
Xe-XIVe siècle
Fichier:Bishopric of Liège.png
Principauté de Liège
9851790
+
Principauté de Stavelot- Malmedy
+
Duché de Bouillon
9851795

Pays-Bas
bourguignons

Duché du Luxembourg
intégré en 1441
1384/14731482
Fichier:Flag - Low Countries - XVth Century.svg Pays-Bas des Habsbourg
14821556
Pays-Bas espagnols
Provinces-Unies
15811795
15811713
Fichier:Flag of the Austrian Netherlands.jpg
Pays-Bas autrichiens
17131790

États-Belgiques-Unis
1790
Principauté de Liège
17901795
Pays-Bas autrichiens 17901794

France (1re République)

Republique batave
17951806
17951804

France (1er Empire)
18041815
Royaume de Hollande
18061810


Royaume-Uni des Pays-Bas
18151830

Grand Duché de Luxembourg
(en union rapprochée avec les Pays-Bas jusqu'en 1890)

Royaume de Belgique
depuis 1830
Royaume des
Pays-Bas

depuis 1830

modèle[modifier | modifier le code]

Philippe IV et les principaux souverains européens contemporains

(1) Grégoire XV

  1. « La gnose est une philosophie ou une science du salut fondée sur une connaissance de soi » Madeleine Scopello, La gnose, une doctrine du salut, dans Les premiers temps de l'Église, éd. Gallimard/Le monde de la Bible, 2004 - « On appelle, on peut appeler, gnosticisme - et aussi gnose - toute doctrine ou toute attitude religieuse fondée sur la théorie ou sur l'expérience de l'obtention du Salut par la connaissance »Henri-Charles Puech, En quête de la gnose, t I, éd. Gallimard, 1978, p. 185 - Pour le gnostique connaissance « de soi est connaissance de Dieu », selon Elaine Pagels, Les évangiles secrets, éd. Gallimard, 1982, p. 171.
  2. Selon le principe orthodoxe de la Theosis, il n’est possible pour aucune créature (êtres créés) de devenir ontologiquement Dieu (Incréé), en son essence transcendante (appelée ousia). Cependant, tout être est considéré comme étant composé par l’énergie immanente de Dieu (energeia) et peut retourner à cette énergie Vladimir Lossky, The Mystical Theology of the Eastern Church, St Vladimir's Seminary Press, 1997, p. 29–33.
  3. Cité par Jean-Yves Leloup, Les profondeurs oubliés du christianisme, 2007, p. 178.
  4. Cité par Jean-Yves Leloup, Les profondeurs oubliés du christianisme, 2007, p. 178.
  5. Cité par Jean-Yves Leloup, Les profondeurs oubliés du christianisme, 2007, p. 172.
  6. Le terme grec gnosis a été traduit en latin par scientia, puis traduit en français par science.
  7. Cité par Jean Borella, Jean Borella, Amour et vérité, la voie chrétienne de la charité, L'Harmattan, 2011, p. 336.
  8. Louis Bouyer, Gnosis, La connaissance de Dieu dans l'écriture, Paris, Cerf, 1988, p. 160.
  9. Jean Borella, Amour et vérité, la voie chrétienne de la charité, L'Harmattan, 2011, p. 337.
  10. Colossiens II, 8-10, 18, cité par Boris Mouravieff, Gnôsis, Études et commentaires sur la tradition ésotérique de l'orthodoxie orientale, Paris, La Baconnière, 1969.
  11. Louis Bouyer, Gnosis, La connaissance de Dieu dans l'écriture, Paris, Cerf, 1988, p. 162.
  12. Jean-Yves Leloup, Les profondeurs oubliés du christianisme, Les éditions du Relié, Gordes, 2007, p. 14-15.
  13. Albert Réville, Saint Irenée et les gnostiques e son temps, in Revue des deux mondes, 1865, p. 998-1032.
  14. Jean Borella, Amour et vérité, la voie chrétienne de la charité, L'Harmattan, 2011, p. 335
  15. Louis Bouyer, Gnosis, La connaissance de Dieu dans l'écriture, Paris, Cerf, 1988, p. 156.
  16. Dictionnaire de théologie catholique, contenant l'exposé des doctrines de la théologie catholique leurs preuves et leur histoire, tome 6, deuxième partie 1947, p. 1431.
  17. Jean Borella, Esotérisme guénonien et mystère chrétien, L'Age d'Homme, 1997, p. 199-203. Jean Daniélou, Les traditions secrètes des Apôtres, dans « Eranos Jahrbuch », Zürich : Rhein-Verlag, 1963.
  18. Louis Bouyer, Saint Paul et les origines de la gnose, dans « Revue des sciences religieuses », 1951, volume 25, n°1, p. 71. Dom Jacques Dupont, Gnosis, la connaissance religieuse dans les épitres de saint Paul, Gabalda, 1949.
  19. Jean Borella, Lumière de la théologie mystique, L'Age d'Homme, 2002, p. 35.
  20. Louis Bouyer, Gnosis, La connaissance de Dieu dans l'écriture, Paris, Cerf, 1988.
  21. Nathalie Depraz et Jean-François Marquet (éds.), La Gnose, une question philosophique. Pour une phénoménologie de l'invisible, éd. Cerf, 2000, p. 9.
  22. Nathalie Depraz et Jean-François Marquet (éds.), La Gnose, une question philosophique. Pour une phénoménologie de l'invisible, éd. Cerf, 2000, p. 11.
  23. Pierre Hadot, « Le Gnosticisme », dans Dictionnaire de l'Histoire du christianisme, Encyclopaedia Universalis, , p. 641
  24. « Gnosticism » dans l'Encyclopædia Britannica, version en ligne consultable au 12/04/2009.
  25. Plotin, Ennéades, II, 9
  26. Serge Hutin, Les Gnostiques, chapitre 2, PUF.
  27. Puech, in Annuaire du collège de France, 55e année, p. 176.
  28. Serge Hutin, Les Gnostiques, PUF.