Charles Ier d'Aumale
Pour les articles homonymes, voir Charles de Lorraine et Aumale.
| Duc d'Aumale | |
|---|---|
| - | |
| Prédécesseur | |
| Successeur | |
| Naissance | Lieu inconnu |
|---|---|
| Décès | |
| Famille | |
| Père | |
| Mère | |
| Fratrie |
Catherine de Lorraine Diane de Lorraine (d) Claude de Lorraine |
| Conjoint |
Marie de Lorraine (d) (à partir de ) |
| Enfants |
Charles d'Aumale (d) Anne de Lorraine Marie d'Aumale (d) Henri d'Aumale (d) Marguerite d'Aumale (d) |
| Grade militaire | |
|---|---|
| Distinctions |
Charles Ier de Lorraine, duc d'Aumale, gouverneur de Picardie (, château de Mauny - , Binche)[1], est un chef ligueur appartenant à la maison de Guise. Il vécut en exil dans les Pays-Bas méridionaux après l'échec de la Ligue.
Biographie[modifier | modifier le code]
Famille[modifier | modifier le code]
Il est fils de Claude II de Lorraine, troisième duc d'Aumale, et de Louise de Brézé, dame d'Anet. Avec son cousin Henri Ier de Lorraine, le Balafré, duc de Guise, il combat le prince de Condé en 1575.
À la mort de son père, en 1573, il devient le troisième duc d'Aumale et pair de France. Il est fait chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit le par Henri III.
Il hérite de sa mère le domaine et le château d'Anet, qui seront saisis par ses créanciers en 1615.
Un des chefs de la Ligue[modifier | modifier le code]
Il est l'un des chefs de la Sainte-Ligue, gouverneur de Picardie et Grand Veneur de France. Il conduit la révolte en Picardie en 1587, mais tente un rapprochement avec Henri III. L'assassinat du duc de Guise, son cousin, en 1588, met fin à ce rapprochement et les combats reprennent.
Il est battu à Senlis le par les forces d'Henri III et d'Henri de Navarre. Fait prisonnier à la bataille d'Ivry, il refuse de se soumettre et continue la lutte.
Condamnation et exil[modifier | modifier le code]
Le Parlement de Paris le condamne pour crime de lèse-majesté et saisit ses biens le . Il s'exile au Château d’Aumale à Bruxelles, alors capitale des Pays-Bas espagnols, où il termine sa vie. Son exil dure trente ans. Il est le seul membre de la famille des Guise à avoir obstinément refusé de se soumettre au roi.
S'étant mis au service de l'archiduc Albert d'Autriche, il est doté de charges honorifiques et combat dans l'armée espagnole. Il est blessé lors de la bataille des Dunes (1600).
Mariage et enfants[modifier | modifier le code]
Il épouse à Joinville le sa cousine germaine, Marie de Lorraine d'Elbeuf (1555 † 1605), fille de René II de Lorraine, baron d'Elbeuf, et de Louise de Rieux. Dont :
- Charles de Lorraine (1580 † jeune)
- Henri de Lorraine († jeune)
- Marguerite de Lorraine († jeune)[2]
- Anne de Lorraine-Aumale (1600 † 1638), mariée en 1618 avec Henri de Savoie, duc de Nemours, cinquième duc d'Aumale (1572 † 1632) ;
- Marie de Lorraine, peut-être fiancée avec Ambroise, marquis de Spinola (mais aucune source historique ne l'atteste[3])
Références[modifier | modifier le code]
- Christophe Levantal, Ducs et pairs et duchés-pairies laïques à l'époque moderne (1519-1790), Paris, Maisonneuve & Larose, , 1218 p. (ISBN 2-7068-1219-2), p. 418-419
- « Portrait de Mademoiselle Marguerite d'Aumale, fille du duc Charles d'Aumale », sur Artnet, vente par l'étude piasa à l'hôtel drouot le (consulté le )
- Les Ligueurs de l'exil, p. 227
Sources[modifier | modifier le code]
- Georges Poull, La Maison ducale de Lorraine, Nancy, Presses universitaires de Nancy, , 575 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-86480-517-0), p. 434-436 ;
- Robert Descimon et José Javier Ruiz Ibanez, Les ligueurs de l'exil. Le refuge catholique français après 1594 , Seyssel, Champ Vallon, 2005
Voir aussi[modifier | modifier le code]
- Liste des seigneurs, puis ducs d'Aumale
- Château d'Anet
- Château d’Aumale
- Petit château (Anderlecht)
- Couvent des Minimes (Anderlecht)
- Assassinat du duc Henri de Guise
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (fr) TO&C
