Paris Football Club

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Paris Football Club

Généralités

Maillots

Domicile

Extérieur

Le Paris Football Club, couramment abrégé en Paris FC ou PFC, est un club de football français fondé le 1er août 1969, à la suite d'une étude pour relancer le football de haut niveau dans la capitale. Peu après sa naissance, le club parisien fusionne avec le Stade Saint-Germain pour former le Paris Saint-Germain Football Club pour jouer en deuxième division. Les Parisiens sont promus, mais les deux entités se séparent après certaines tensions.

Après cette séparation, le Paris FC évolue en première division pendant deux saisons, avant d'être relégué dans la division inférieure, pour plusieurs saisons. Le club retrouve brièvement l'élite, avant de réintégrer la Division 2. En 1983, le Paris FC fusionne avec le Racing Club de France. Un an après, la séparation du club est actée : l'équipe professionnelle reste le Racing Club de Paris, tandis que le Paris FC devient un club amateur, en Division 4.

Le club plonge ensuite en Division d'Honneur pour quatre saisons, avant de réintégrer la Division 4, puis un an après, la Division 3. Depuis le club parisien oscille entre les troisième et quatrième division du football français. En 2014-2015, le Paris FC évolue en Championnat National (D3), présidé par Pierre Ferracci et entraîné par Christophe Taine.

Histoire

Genèse du club (1969-1972)

Photographie en noir et blanc d'un homme brun souriant.
Louis Hon est le premier entraîneur du Paris FC, après sa séparation avec le PSG en 1972.

À la fin des années 1960, suite à l'abandon du statut professionnel par le Racing Club de France faute de finances[1], le Red Star Football Club est le dernier club francilien à évoluer en Division 1. Toutefois, le club étant basé depuis 1909 à Saint-Ouen[d 1], il ne représente pas directement la ville de Paris, rare capitale européenne à n'avoir aucun club dans l'élite footballistique de son pays.

La Fédération française de football s'engage début 1969 dans un projet de création d'un nouveau grand club à Paris[2] et met en place une commission d'étude en janvier de cette année. Celle-ci se compose notamment de Fernand Sastre, Henri Patrelle et Guy Crescent[2]. En février 1969, la FFF lance une grande consultation pour en choisir le nom : plus de 20 000 bulletins titrés « OUI pour un grand club de football à Paris » sont renvoyés, y compris par des personnalités[3],[4]. En tout, ce sont près de 60 000 réponses sont reçues[2]. Le nom « Paris Football Club » émerge de la consultation[2].

Le Paris Football Club, toujours à l'état de « club virtuel », n'a ni joueur ni stade ni championnat durant toute la saison 1969-1970[2]. Il a par contre deux présidents, Guy Crescent et Pierre-Étienne Guyot, qui visitent plusieurs grands clubs européens pour imaginer la meilleure structure possible. Le modèle retenu est celui du Real Madrid CF et ses 100 000 socios[d 2]. En février 1970, suite à un appel de Pierre Bellemare à la radio Europe 1, 16 à 17 000 personnes s'engagent comme futurs « sociétaires » du club[2],[d 2], bien qu'on ne sache toujours rien du championnat dans lequel il évoluera la saison suivante.

Seul club de l'élite approché, le club de Sedan, qui sort d'une improbable fusion avec le Racing au sein du « RC Paris-Sedan », refuse la proposition d'une nouvelle réunion[d 2]. Après le refus de la Ligue d'accepter le club directement en D1, les dirigeants se penchent sur les clubs de l'étage inférieur, où le Stade Saint-Germain du président Henri Patrelle s'apprête à obtenir sa promotion[5]. Le projet de fusionner avec le Stade-Germain s'impose. En mai 1970, soit plus d'un an après le lancement du projet, le club est intégré en D2[6]. La fusion se concrétise en juin. Pierre-Étienne Guyot en devient le président. La direction du nouvel ensemble est confiée aux deux vice-présidents : Guy Crescent et Henri Patrelle, le président historique du Stade Saint-Germain, nommé président de la Commission sportive qui gère le football. Patrelle garde ainsi la main sur l'aspect sportif tandis que Crescent s'occupe de questions d'intendance. Le 27 août est publié au Journal officiel l'acte de constitution du « Paris Saint-Germain Football-Club »[note 1].

Le PSG termine pour sa première saison 1er du groupe Centre du championnat. Il est sacré champion de France de D2 le après avoir affronté Monaco et Lille, vainqueurs des deux autres groupes. Le PSG est donc promu en D1 dès 1971. Malgré ce succès sportif, la Mairie de Paris, propriétaire du Parc des Princes et important bailleur de fonds du nouveau PSG, refuse de soutenir un club basé hors du territoire de la ville de Paris[7], le Paris Saint-Germain étant considéré comme un « club banlieusard[8],[d 2] ».

Menacé dans son existence, le PSG est scindé en deux en mai 1972 : la section professionnelle reste en D1 sous les couleurs du Paris FC, tandis que le reste du club, et notamment l'équipe amateur évoluant en Division 3, conserve l'identité « Paris Saint-Germain » et devient le Paris Saint-Germain Football Club tel qu'on le connait aujourd'hui[d 2]. Le mariage avec le Stade Saint-Germain aura tenu moins de deux ans[9]. Pour pouvoir justifier de la structure amateur réglementaire, le Paris FC absorbe la section football du CA Montreuil[d 2].

Un professionnalisme fragile, jusqu'à son rachat par Lagardère (1972-1983)

Pour sa première saison après sa séparation avec le Paris Saint-Germain, le club peut compter sur un Parc des Princes flambant neuf[d 2]. Composé essentiellement d'anciens joueurs de Saint-Germain[d 2], le club réalise un début de saison « catastrophique » et termine finalement à la douzième place de Division 1 1972-1973[10]. Cette même année 1973, le PFC ressuscite le Tournoi de Paris, auparavant organisé par le Racing Club de France[10] et termine à la troisième place, le Bayern Munich remportant le trophée[11].

Malgré le recrutement de bons joueurs de D1, et les performances notables de Jean Djorkaeff, Mordechai Spiegler ou encore de Louis Floch[d 2], les résultats sportifs ne suivent pas. En 1974, le Paris FC est relégué en D2 alors que le Paris SG accède à la D1, récupérant ainsi le Parc des Princes[d 2].

Éloigné au vétuste stade de la Porte de Montreuil, privé du statut professionnel et de ses meilleurs éléments[d 2], l'équipe du PFC est dirigée par Antoine Dalla Cieca et composée des meilleurs joueurs du… CA Montreuil, qui évoluait alors en Division d'Honneur, ou même de son équipe réserve, en Promotion d'Honneur[d 3]. Les débuts sont très difficiles, d'autant qu'un incendie ravage le stade, forçant le club à trouver d'autres terrains pendant plus d'une année[d 3]. Le club se sauve finalement, puis réalise deux saisons dans le milieu de classement de D2[d 3], peinant à attirer un public partagé entre nostalgiques des anciens grands clubs et supporteurs naissants d'un PSG qui s'ancre de plus en plus en D1.

À l'été 1976, le club retrouve le statut professionnel en 1976 et nomme Robert Vicot comme entraîneur[d 3]. Après une première saison sans relief, le recrutement de plusieurs joueurs de renom permet de croire à un renouveau du club : le Paris FC, deuxième du groupe A de D2, l'emporte face au RC Besançon en barrages, parvenant ainsi à revenir en D1 (et de retrouver le Parc des Princes) pour la saison 1978-1979[d 3].

En septembre 1978, le Paris FC défie le Paris SG et s'en tire avec un match nul (2-2)[d 3]. Mais avec un effectif limité et sans style de jeu, l'équipe du PFC se trouve bientôt au dernier rang[d 3]. En octobre, Europe 1 et la mairie de Paris s'accordent pour tenter un sauvetage. Le groupe média finance le renforcement de l'équipe, en échange d'un éphémère renommage de l'équipe en « Paris 1 »[d 3]. Malgré tout, le club, qui subit notamment une sévère défaite 1-7 au Parc face à Monaco, termine 19e, perd son barrage face au RC Lens aux tirs au but et redescend en fin d'année[d 3]. Il bat toutefois au cours de cette saison son record d'affluence, le , lors de la venue de l'AS St-Étienne avec 41 025 spectateurs[12]. Faute de moyens financiers, le Paris FC végète en D2 jusqu'en 1983. En 1980, l'équipe de Roger Lemerre parvient cependant à créer la surprise en Coupe de France en atteignant les demi-finales, où il échoue face à un autre club de D2, l'US Orléans[d 3]. En 1981, le club assure son maintien lors de la dernière journée face à Montmorillon devant 1 640 spectateurs seulement[d 4]. Le stade de la Porte de Montreuil ne répondant pas aux normes de la Ligue, les dirigeants cherchent de nouveau à fusionner. Ils se rapprochent du Troyes Aube Football, qui dispose avec le Stade de l'Aube d'une enceinte moderne, mais les matchs organisés à Troyes ne rassemblent pas non plus la foule : lors du dernier match à domicile de la saison, on ne compte que 217 spectateurs[d 4]. Le déficit du club atteint 4,5 millions de francs, ce qui amène la Fédération à envisager sa rétrogradation[d 4].

L'homme d'affaires Jean-Luc Lagardère, qui souhaite monter un second grand club à Paris aux côtés du Paris SG, projette pour cela de fusionner le Racing Club de France, au passé prestigieux, et le Paris FC, qui évolue en D2. Inquiets de l'état des finances du PFC, les dirigeants du Racing refusent[13]. Lagardère rachète alors seul le Paris FC, le rebaptise « Racing Paris 1 » et lui donne les mêmes couleurs bleu ciel et blanc que son voisin, avec la promesse qu'en cas de maintien en D2, le Racing acceptera la fusion[13]. Cela ne tarde pas. À l'été 1983, l'équipe première du RP1 est rattachée au Racing, tandis que la réserve et les équipes de jeunes de l'ex-Paris FC sont renvoyées en quatrième division, sous le nom de Paris Football Club 83[d 4],[13].

Reconstruction du « Paris FC 83 » (1983-1990)

Photographie d'un homme aux cheveux gris, levant le bras et écartant ses doigts.
Pierre Lechantre redresse le Paris FC 83 entre 1987 et 1992.

Avec une équipe de 19 ans de moyenne d'âge, le Paris FC, rebaptisé « Paris FC 83 »[d 4], ne fait pas le poids en Division 4 et ne peut éviter une relégation en Division d'Honneur de Paris[d 4]. Il y reste quatre saisons. Sous la houlette de l'ancien joueur professionnel Pierre Lechantre, nommé entraîneur en 1987, le club réussit deux montées successives en remportant la Division d'Honneur de Paris en 1988 puis le groupe F de la Division 4[d 4].

En 1989, le PFC fait ses débuts en Division 3, où il parvient à se maintenir[d 4]. Il attire alors un homme d'affaires ambitieux, Bernard Caïazzo, qui se fixe pour objectif de monter rapidement en deuxième division, afin de faire du Paris FC le deuxième club de la capitale derrière le Paris Saint-Germain. En 1989-1990, le PFC termine douzième sur seize, dans le groupe Est[14].

Désillusions des ambitieux « Paris FC 98 » et « 2000 » (1990-2006)

L'objectif d'une montée en D2 est manqué de peu pour la première saison de Caïazzo à la tête du Paris FC. À l'intersaison de 1991, la mairie de Paris accorde une subvention exceptionnelle de 90 millions de Francs au Paris Saint-Germain Football Club, en difficulté financière, limitant en corollaire les subventions données au PFC[15]. Malgré tout, le Paris FC, renommé « Paris FC 98 »[d 5] (sur fond de candidature de la France à l'organisation de la Coupe du monde de 1998), est ambitieux et recrute largement[d 5]. Après une nouvelle promotion manquée de justesse en 1992[16], Caïazzo et Lechantre laissent la place[d 5].

En juin 1992, Didier Bariani, homme politique parisien, remplace Caïazzo[d 5]. Il nomme Hubert Velud comme entraîneur. En 1993, malgré un début poussif entraînant la mise à l'écart d'Hubert Velud en cours de saison[d 5], le Paris FC termine 4e de son groupe de Division 3 et se qualifie pour le National 1[d 5], nouvelle division instaurée par une réforme des compétitions[17],[d 5]. Il y termine chaque année en milieu de tableau, après des saisons sans éclat particulier[d 5].

En 1996, le club est rebaptisé « Paris Football Club 2000 »[d 5]. L'année suivante, il intègre le tout nouveau championnat National, qui fusionne au sein d'une poule unique les deux groupes de D3. Après deux nouvelles saisons passées sans réel espoir de montée malgré les ambitions annoncées, le Paris FC se sépare de son entraîneur et réalise à l'été 1999 un effort de recrutement dans le but d'accéder enfin à la D2[d 5]. En parallèle, le club déménage au stade Charléty[d 5], un stade de 20 000 places situé dans le 13e arrondissement, reconstruit quelques années plus tôt[18]. L'échec est sévère : l'amalgame entre recrues et anciens ne prend pas, l'équipe termine à la 17e place et se trouve reléguée en Championnat de France amateur (CFA) et retourne à Déjerine.

Robert Buigues, arrivé en cours de saison en remplacement de Jean-Pierre Carayon, reste sur le banc mais ne parvient pas à obtenir la remontée espérée, pas plus que ses remplaçants Philippe Lemaître et Patrick Parizon. Noël Le Graët, l'influent ancien président de la Ligue de football professionnel, devient président en 2001 afin de sauver le club et d'en apurer les comptes du club. Il confie le club fin 2003 à Guy Cotret, un banquier, qui affiche son ambition d'en faire un grand club formateur de l'Est et du Nord parisien, porteur d'un « projet éducatif, social et sportif »[19]. En 2005, le club retrouve son nom d'origine : « Paris Football Club ». Son changement lui porte chance, car sous la direction de Jean-Marc Pilorget, nommé en 2004, le club parisien retrouve le National après six ans de purgatoire. La montée est assurée grâce à sa première place dans le groupe D en 2005-2006.

Stabilisation en National (2006-)

Photographie d'un stade de football, avec plusieurs joueurs sur la pelouse, alignés et de dos.
Le Paris FC contre Luzenac le 6 août 2011 au Stade Charléty.

Dans la foulée de ce retour au 3e échelon du football français, le PFC se fixe la promotion en Ligue 2 à l'horizon 2009[20].

Dès sa première saison, le club termine sixième de National[20]. En 2007-2008, le PFC, entrainé par Jean-Guy Wallemme réalise l'exploit des 32e de finale de Coupe de France en Toulouse, mais est éliminé au tour suivant par le Dijon FCO. En championnat, la saison est moyenne, avec une 10e place, à treize points de la montée en Ligue 2. La saison suivante, malgré le retour de l'entraîneur Jean-Marc Pilorget, le Paris FC ne termine qu'à la 6e place. L'objectif « montée dans les trois ans », fixé en 2006, n'est donc pas atteint.

En 2009-2010, le Paris FC figure encore parmi les candidats à l'accession. Mais le début de saison est décevant, et l'entraineur Jean-Marc Pilorget est démis de ses fonctions après une défaite contre Cassis-Carnoux. Les dirigeants choisissent Jean-Luc Vannuchi, entraineur de la remontée du Nîmes Olympique en D2. Les résultats s'améliorent et le PFC termine 6e, grâce notamment aux 22 buts de l'attaquant David Pollet. Après cette bonne fin de saison, le Paris FC ambitionne de monter en L2 au terme de la saison 2010-2011 mais s'enlise en milieu de tableau, finissant douzième.

En 2012, les performances du club sont décevantes, au point que les équipes dirigeantes ont menacé de limoger l'entraîneur[réf. nécessaire]. Seizième et premier non-relégable, le Paris FC engage Olivier Guillou comme entraîneur[21] et remanie fortement l'effectif[réf. nécessaire]. Néanmoins, le début de saison est à nouveau décevant : au bout de 10 matchs, l'équipe est relégable et Guillou est limogé[22]. Son ex-adjoint Alexandre Monier prend la relève, sans pouvoir redresser la situation. En février, Gaston Diamé prend les commandes de l'équipe, toujours relégable[23]. Malgré une amélioration des résultats, le club est relégué en CFA à l'issue de la 37e journée[24].

Cependant, les relégations administratives successives du Club sportif Sedan Ardennes, du Mans FC et du FC Rouen décidées par la DNCG entraînent le repêchage du Paris FC, qui se maintient donc en National pour la saison 2013-2014. Le club se réinstalle au stade Déjerine, à la capacité plus adaptée aux affluences de National. Malgré une intersaison rendue incertaine par les décisions de la DNCG, le début de saison du PFC en National est très satisfaisant, notamment grâce à une bonne défense[réf. nécessaire]. Le club rentre ensuite quelque peu dans le rang, et s'installe dans le milieu de tableau du championnat, terminant neuvième de l'exercice.

Pour la saison 2014-2015, entamée avec ambition, le club fait son retour au Stade Charléty. Les débuts sont excellents puisque le club prend la place de leader au terme de la septième journée et la conserve jusqu'au terme de la phase aller du championnat[25].

Palmarès

Titres et trophées

Le premier titre remporté par le club est un titre de champion de France de deuxième division obtenu en 1971. Datant d'avant la séparation d'avec le Stade Saint-Germain, ce titre est également revendiqué par le Paris Saint-Germain Football Club. C'est d'ailleurs sous cette appellation qu'est remporté ce championnat 1970-1971.

Le Paris FC n'a depuis remporté au niveau national que des titres de champion de groupe. Le PFC remporte le groupe F de Division 4 en 1989 et finit cette année-là vice-champion national. En 2006, le club remporte le groupe D de CFA.

Au niveau régional, on note également un titre de champion de Division d'Honneur Paris Île-de-France remporté en 1988.

Palmarès du Paris Football Club[26]
Compétitions nationales Compétitions régionales

Parcours en Coupe de France

Le club participe pour la première fois à la Coupe de France de football en 1970-1971, sous l'appellation « Paris Saint-Germain Football Club ». Le club, alors en D2, est éliminé en trente-deuxièmes de finale par Cuiseaux-Louhans, pourtant en Division 3[27]. La saison suivante, la dernière sous l'appellation « Paris SGFC », voit le club éliminé dès son entrée en lice, en 32e de finale, par un club de D2 : Valenciennes-Anzin[28]. En 1973, malgré les « résultats chaotiques » du club[d 2], le PFC atteint les huitièmes de finale où il est éliminé par le FC Nantes, futur finaliste[29].

Le meilleur résultat du club parisien reste une demi-finale lors de la Coupe de France de football 1979-1980, alors que l'équipe dirigée par Roger Lemerre évolue en deuxième division. Le parcours est marqué par l'élimination du Stade rennais en 8e de finale, grâce à une victoire 4 buts à 0 à Paris, venant compenser la défaite 2-0 du match aller. L'AJ Auxerre, autre club de D2, est écarté en quart de finale grâce à une victoire en Bourgogne signée Knockaert, auteur d'un doublé. En demi-finale, les Parisiens retrouvent une autre équipe de D2, l'US Orléans. Défaits 3-1 à l'aller, ils retournent la situation en menant 2-0 au retour. Mais une erreur de Michel Drouilhat offre finalement la qualification aux Orléanais. Ils s'inclineront en finale face à l'AS Monaco[30].

Identité du club

Dénomination du club

Historique des noms et des fusions
 
Paris Football Club
1969-1970
 
 
Stade Saint-Germain
1904-1970
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
CA Montreuil
1920-1972
 
Paris Saint-Germain FC
1970-1972
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Paris Football Club
1972-1983
 
 
Paris Saint-Germain FC
depuis 1972
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Racing Paris 1
1982-1983
 
Racing Club Paris
1896-1983
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Paris Football Club 83
1983-1991
 
 
Racing Paris 1 / Matra Racing
1983-1989
 
 
 
 
 
 
 
Paris Football Club 98
1991-1996
 
 
 
 
 
 
 
 
Paris Football Club 2000
1996-2005
 
 
 
 
 
 
Paris Football Club
Depuis 2005

Le club a changé de nombreuses fois d’identité dans son histoire[31],[32] :

  • 1969 : création du club sous le nom « Paris Football Club »
  • 1970 : fusion avec le Stade Saint-Germain pour former le « Paris Saint-Germain Football-Club » (PSGFC)
  • 1972 : séparation avec le Paris Saint-Germain Football Club, la section professionnelle reste au PFC tandis que le PSG repart en Division 3 ; fusion avec le CA Montreuil et retour au nom Paris Football Club[d 2].
  • 1978-1979 : en difficulté en Division 1, le club est brièvement renommé « Paris 1 » après l'intervention financière du groupe Europe 1[d 3].
  • 1982-1983 : racheté par Jean-Luc Lagardère, le club est renommé « Racing Paris 1 »[d 4].
  • 1983 : Lagardère transfère la section professionnelle sous les couleurs du Racing Club de France ; le « Paris Football Club 83 » repart en Division 4 avec un statut amateur[d 4].
  • 1991 : sous la direction de l'ambitieux Bernard Caïazzo, le club est rebaptisé « Paris Football Club 98 »[d 5].
  • 1996 : sous la direction de Didier Bariani, le club prend le nom de « Paris Football Club 2000 »[d 5].
  • 2005 : le club retrouve son nom original « Paris Football Club ».

Couleurs et évolutions du blason

En 1970, après la fusion avec le Stade Saint-Germain, les couleurs choisies sont le bleu et le blanc en référence à Paris, et le blanc en référence à Saint-Germain-en-Laye, ville royale[3],[note 3] et couleur des anciens maillots du Stade Saint-Germain[33]. Le premier maillot du PSG en 1970 est rouge avec short blanc et bas bleus[34].

Lors de ses années en Division d'Honneur, soit au milieu des années 1980, le Paris FC évolue avec un maillot majoritairement rose[d 4].

Les couleurs du club sont le bleu marine et le blanc pour les matchs à domicile, et l'orange et le noir pour les matchs à l'extérieur[12].

Personnalités du club

Dirigeants

Pierre-Étienne Guyot est le premier président du club, fondé en 1969[2]. Le club fusionne pour devenir le Paris Saint-Germain Football Club (PSGFC), Guyot demeure le président de ce club[35]. Après la séparation du PFC et du PSG, il reste dans le premier club jusqu'en 1973 où Guy Crescent, éphémère président du PSG en 1971, lui succède[36].

Roger Zeppellini, dernier président du CA Montreuil avant son absorption au Paris FC, succède à Crescent en 1974[2],[d 2]. Le club connaît alors une grave crise durant laquelle elle doit faire face à de nombreuses difficultés, mais Zeppelini réussit à redresser l'équipe. L'industriel Jean-Luc Lagardère lui succède en 1982[d 4] pour « créer une grande équipe »[2].

Un an après, Lagardère se retire et sépare le club : le Paris FC 83 repart en quatrième division et Pierre Save, grand supporter du club accepte d'en prendre la présidence[d 4],[2]. Le club descend rapidement en Division d'Honneur, mais Save réussit à le faire monter de deux divisions de 1987 à 1989[2]. Bernard Caïazzo prend la suite en 1990[d 4] et frôle la promotion en Division 2, suite à cet échec, il quitte le club[2].

En juin 1992, Didier Bariani, homme politique, membre fondateur de l'Union pour la démocratie française[37], devient président du club[d 5],[38]. Il se désengage en juillet 2001 au profit de Noël Le Graët[39]. En 2003, Guy Cotret devient président après son engagement dans le club aux côtés de Philippe Bompard et André Loucas, avec l'ambition d'en faire le second club professionnel de Paris[40].

En mai 2012, Pierre Ferracci, chef d'entreprise proche de la Confédération générale du travail (CGT)[41], rachète des parts du Paris FC, et coopère avec Guy Cotret quelque temps. Cotret est président de la société anonyme sportive professionnelle (SASP) et Ferracci, de l'association[42]. Le flou entoure rapidement la situation du club, les relations entre Cotret et Ferracci sont alors au point mort après les désaccords liés notamment à l'ouverture du capital qui ont éclaté au grand jour lorsque les conseils d'administration du club ont mis en minorité Cotret et plébiscité Ferracci[43]. Finalement, les deux parties réussissent à s'entendre : Cotret quitte le club après avoir vendu ses parts à Ferracci, nouveau président du club en juin 2012[44].

Présidents du Paris FC de 1969 à nos jours[2]
Rang Nom Période
1 Pierre-Étienne Guyot 1969-1973
2 Guy Crescent 1973-1974
3 Roger Zeppelini 1974-1982
4 Jean-Luc Lagardère 1982-1983
5 Pierre Save 1983-1991
6 Bernard Caïazzo 1991-1992
7 Didier Bariani 1992-2001
8 Noël Le Graët 2001-2003
9 Guy Cotret 2003-2012
10 Pierre Ferracci Depuis 2012

Entraîneurs

Photographie d'un homme châtain à la peau blanche, qui porte un costume. Il tient des papiers dans sa main gauche.
Jean-Guy Wallemme, entraîneur du PFC en 2007-2008.
Entraîneurs du Paris FC de 1969 à nos jours[45]
Rang Nom Période
1 Louis Hon 1972
2 Antoine Dalla Cieca 1972-1976
3 Robert Vicot 1976-1979
4 Roger Lemerre 1979-1981
5 Alberto Muro 1981-1983
6 Luc Rabat 1983-1986
7 Pierre Lechantre 1986-1992
8 Hubert Velud 1992
9 Delio Onnis 1992-1995
10 Hubert Velud (2) 1995-1999
11 Jean-François Charbonnier 1999
12 Jean-Pierre Carayon 1999-nov. 1999
13 Robert Buigues nov. 1999-2002
14 Philippe Lemaître 2002-2004
15 Patrick Parizon 2004
16 Jean-Marc Pilorget 2004-2007
17 Jean-Guy Wallemme 2007-2008
18 Jean-Marc Pilorget (2) 2008-oct. 2009
19 Jean-Luc Vannuchi oct. 2009-2011
20 Alain Mboma 2011-2012
21 Olivier Guillou 2012-oct. 2012
22 Alexandre Monier oct. 2012-fév. 2013
23 Gaston Diamé fév. 2013-juin 2013
24 Christophe Taine depuis juillet 2013

Joueurs emblématiques

Effectif actuel

Effectif de la saison 2014-2015 du Paris FC, au 23 novembre 2014[46]
Joueurs Encadrement technique
No  P. Nat.[47] Nom Date de naissance Sélection[48] Club précédent
1 G Drapeau de la France Demarconnay, VincentVincent Demarconnay 05/04/1983 (41 ans) SO Romorantin
16 G Drapeau de la France Bouveret, MaximeMaxime Bouveret 11/02/1995 (29 ans) Formé au club
30 G Drapeau de la France Mermillod, AlanAlan Mermillod 05/10/1987 (36 ans) Le Poiré-sur-Vie VF
3 D Drapeau de la Côte d'Ivoire Konaté, DaoudaDaouda Konaté 14/12/1991 (32 ans) UJA Maccabi Paris
4 D Drapeau de la France Rocher, FreddyFreddy Rocher 01/02/1987 (37 ans) Le Poiré-sur-Vie VF
5 D Drapeau de la France Jean, MehdiMehdi Jean 24/01/1990 (34 ans) LOSC Lille rés.
6 D Drapeau de la France Chevalier, JulienJulien Chevalier 06/06/1991 (32 ans) UJA Maccabi Paris
13 D Drapeau de la France Cantini, SébastienSébastien Cantini 31/07/1987 (36 ans) AC Arles-Avignon
14 D Drapeau de la France Diakhaby, BafodéBafodé Diakhaby 15/02/1989 (35 ans) FC Brussels
19 D Drapeau de la France Lybohy, HervéHervé Lybohy Capitaine 24/07/1983 (40 ans) Amiens SC
22 D Drapeau de la France Veldeman, ThomasThomas Veldeman 12/03/1988 (36 ans) Formé au club
24 D Drapeau de la France flèche vers la droite Buaillon, JasonJason Buaillon 05/10/1991 (32 ans) Standard de Liège
7 M Drapeau du Mali Keita, TiécoroTiécoro Keita 13/04/1994 (30 ans) EA Guingamp rés.
8 M Drapeau de la France Poujol, LoïcLoïc Poujol 27/02/1989 (35 ans) FC Sochaux-Montbéliard
10 M Drapeau de la république démocratique du Congo Kinkela, ChristianChristian Kinkela 25/05/1982 (41 ans) RD Congo LB Châteauroux
11 M Drapeau du Bénin Ogounbiyi, Mouritala OlaMouritala Ola Ogounbiyi 10/10/1982 (41 ans) Bénin Nîmes Olympique
12 M Drapeau de la France Gamiette, ThomasThomas Gamiette 21/06/1986 (37 ans) Guadeloupe BEC Tero Sasana
17 M Drapeau de la France Pirès, VincentVincent Pirès 17/11/1995 (28 ans) Formé au club
20 M Drapeau de la France Traoré, BaboyeBaboye Traoré 25/01/1990 (34 ans) Formé au club
21 M Drapeau du Mali Coulibaly, AbdoulayeAbdoulaye Coulibaly 06/04/1991 (33 ans) RC Strasbourg
26 M Drapeau du Cameroun Bongongui, RodrigueRodrigue Bongongui 07/02/1993 (31 ans) CS Sedan Ardennes
28 M Drapeau de la France Ech-Chergui, IdrissIdriss Ech-Chergui 22/05/1985 (38 ans) Luzenac AP
9 A Drapeau de la France Kanté, AboubakaryAboubakary Kanté 11/08/1994 (29 ans) Racing Colombes 92
18 A Drapeau de la France Baldé, AbdoulayeAbdoulaye Baldé 30/11/1986 (37 ans) EFC Fréjus St-Raphaël
23 A Drapeau de la France Socrier, RichardRichard Socrier 28/03/1979 (45 ans) Guadeloupe Angers SCO
Entraîneur(s)
  • Christophe Taine
Entraîneur(s) adjoint(s)
  • Jean-Claude Mersch
Préparateur(s) physique(s)
  • Laurent Raynal
Entraîneur(s) des gardiens
  • Gilbert Ceccarelli
Kinésithérapeute
  • Geoffroy Kevorkoff

Légende

Consultez la documentation du modèle

Structures du club

Structures sportives

Stades

Photographie d'une pelouse verte, avec quelques joueurs en plein entraînement.
Le Stade Déjerine possède 2 500 places jusqu'en 2007. En 2013, le stade n'en possède plus que 1 000.

Inaugurée en 1972[49], l'enceinte du Parc des Princes accueille les matchs à domicile du Paris FC de 1972 à 1974[50], puis de 1978 à 1979[51] (en même temps que le Paris Saint-Germain), soit lors des trois seules saisons du club en Division 1. Lors de la saison 1978-1979, le Paris FC joue ses deux premiers matchs à domicile au stade olympique Yves-du-Manoir puis au stade Bauer[51].

Avec la relégation en Division 2, en 1974, le Paris FC déménage au Stade de la Porte de Montreuil, une enceinte vétuste et vieillissante[d 2]. En cours de saison 1974-1975, les vestiaires sont détruits par un incendie[d 3]. Le PFC est ainsi forcé à l'itinérance entre différents stades de banlieue parisienne[d 3].

Le Paris FC retourne ensuite au stade de la porte de Montreuil, renommé en Stade Déjerine. Lors de la saison 1981-1982, le PFC joue quelques matchs au stade de l'Aube à Troyes, après un rapprochement avec le club troyen, mais retourne rapidement au stade Déjerine, après de faibles affluences[d 4]. Le Paris FC effectue également la saison 1999-2000 au stade Charléty, tout juste reconstruit, pour marquer l'ambition d'un retour en D2[d 5]. Mais le club est relégué en CFA et retourne à Déjerine une nouvelle fois. Le club parisien joue ses matchs à domicile dans ce stade jusqu'en 2007.

Disposant d'environ 2 500 places, ce stade n'est pas aux normes exigées en National, niveau auquel évolue le Paris FC en 2006. Une dérogation est accordée le 19 juillet 2006 au PFC jusqu'au 31 décembre 2006 pour mener à bien les travaux de conformité[52]. En raison de travaux, le stade n'est toutefois pas disponible au début de la saison, et le PFC est contraint de se replier provisoirement vers le stade Marville de La Courneuve pour les trois premiers matches à domicile de la saison 2006-2007, avant de revenir à Déjerine pour le reste de la saison[53]. À l'intersaison 2007, le club quitte finalement Déjérine pour le stade Charléty, déjà utilisé en 1999-2000, situé dans le 13e arrondissement, contenant 20 000 places[54].

Stade de football avec une pelouse verte au centre, entouré de tribunes vides.
Le Stade Charléty contient 20 000 places pour accueillir notamment les supporters du Paris FC.

Charléty, emblème de longue date du sport parisien, devient donc à l'été 2007 le stade du Paris Football Club. Le club retourne en août 2013 au Stade Déjerine à cause des faibles affluences enregistrées au Stade Charléty ; ce retour a pu se faire grâce à l'assouplissement des normes de la FFF[55],[56].

Mais le passage au grand stade Charléty de 20 000 places, au stade Déjerine, qui a vu sa capacité réduite à 1 000 places, est difficile pour les supporteurs qui comparent le stade à « un stade de District », et les dirigeants qui voient leurs affluences chuter fortement à domicile. En avril 2014, le club envisage de quitter ce stade pour retourner à Charléty[57]. À quelques semaines du début de la saison 2014-2015, le retour au grand stade Charléty est finalement officialisé[58]. Par ailleurs, l'équipe première réalise ses entraînements à Choisy-le-Roi, au Parc interdépartemental des sports[58].

Équipe réserve et école de football

Pelouse de football, avec plusieurs personnes jouant au football, en fin de journée.
Match de l'équipe réserve du Paris FC contre le RCA Cergy-Pontoise en 2011 dans le cadre de la coupe de Paris.

En 2014, le Paris FC compte dans ses rangs, environ 800 licenciés, évoluant en équipe première, de réserve, de jeunes ou féminines[59].

L'équipe réserve évolue en 2014 en CFA 2 (D5), groupe D[60]. Elle évolue dans cette division depuis 2010 et sa promotion de Division d'Honneur Paris Île-de-France, après une affaire mouvementée : lors d'une rencontre contre le club de Saint-Ouen-l'Aumône, un joueur adverse est suspecté de prendre l'identité d'un autre : ce joueur, alors suspendu depuis quatre ans pour violence, passe aux aveux[61],[62] et l'affaire est mise devant la justice[63]. Saint-Ouen est premier devant le Paris FC et est donc qualifié sportivement[64] mais la FFF décide, huit mois après le match, de donner les quatre points de la victoire au Paris FC, promouvant ainsi le club en CFA 2[65].

Le Paris FC possède son académie de jeunes joueurs, dénommée Paris FC Academy qui trouve un certain succès dans les années 2010 : « Meilleur club formateur amateur de France en 2013 », le Paris Football Club est le seul club d'Île-de-France avec le Paris Saint-Germain à faire évoluer ses quatre équipes principales à un niveau national : en effet, en 2014, l'équipe première évolue en National, la réserve en CFA 2, tandis que les moins de 19 ans[66] et les moins de 17 ans[67] jouent en première division de leur catégorie d'âge[68]. Le meilleur résultat obtenu par les U19 parisiens à la Coupe Gambardella est une demi-finale disputée lors de l'édition 2012-2013[69],[70], alors qu'une équipe amateur n'avait jamais franchi ce stade depuis 23 ans[66].

En parallèle de son académie pour les 17-19 ans, le Paris FC possède une section « formation » dans laquelle évolue les autres joueurs de cette tranche d'âge ; les joueurs de treize à quinze ans sont en « préformation », tandis que ceux de six à douze ans font partie de l'« école de foot »[71]. Le Paris FC possède également une centaine de licenciés en football féminin, « section du club en plein développement » ; les jeunes parisiennes peuvent rejoindre le PFC dès l'âge de six ans, comme les garçons[72].

Palmarès des autres équipes du Paris Football Club[26]
Équipe réserve Compétitions juniors
  • Mondial Minimes de Montaigu (1)
  • Championnat National Cadets
  • Challenge du « Meilleur club de jeunes » (Clubs à statut non professionnel)
  • Challenge du « Meilleur club de jeunes » (Région Île-de-France)
  • Gothia Cup en U19 (2)

Aspects juridiques et économiques

Statut juridique et légal

Bâtiment vitré avec trois étages et un rez-de-chaussée avec le symbole du Paris FC
Siège social du Paris Football Club.
Photographie d'un papier jauni d'une licence de joueur.
Licence d'un joueur parisien pour la saison 1981-1982. Le siège social et le logo du club y sont marqués.

Le but de l'association est le football, mais au milieu des années 2000, le président Noël Le Graët encourage alors vivement la pratique d'autres sports, toutefois cela s'arrête rapidement et le Paris FC se concentre de nouveau pleinement au football[73]. Le premier siège social était auparavant fixé au 6 avenue Maurice Ravel, dans le 12e arrondissement[73]. Aujourd'hui, il est situé dans l'Est Parisien avec son siège au 17 rue Neuve Tolbiac, dans le 13e arrondissement[12].

En 2015, le « correspondant compétitions nationales » est Alexandre Synoradzki, également responsable sécurité, et le trésorier est Nicolas Dubost[74]. Le directeur technique est Alexandre Monier, le responsable de l'école de foot, Frédéric Hebert, le responsable des féminines, Yacine Kharroubi et le référent des arbitres, Eddy Cellamen[74]. Le Paris FC est affilié sous le numéro 500568 à la Ligue de Paris Île-de-France de football et au district du Val-de-Marne[74]. Pierre Ferracci préside le club et est secondé par Christian Amara[74].

Éléments comptables

Le Paris Football Club a depuis sa création toujours entretenu des liens étroits avec la municipalité, généralement désireuse d'accompagner le club dans ses ambitions professionnelles. Ainsi en 1971-1972, alors que le club évolue en Division 1 (sous le nom Paris-Saint-Germain FC), il bénéficie de 800 000 francs de subventions municipales, l'un des montants les plus importants de France[75].

Didier Bariani, député-maire du 20e arrondissement de Paris, prend la direction du club en 1992. Entre la saison 1994-1995 et la saison 1995-1996, le budget passe d'abord de 9,5 à 8 millions de Francs[d 5]. En 1997-1998, le budget prévisionnel s'élève à 15 millions de Francs[d 5]. En 1998, le club signe une convention d'objectifs de deux ans avec la mairie en vue de se donner les meilleures chances d'accession à la Division 2, prévoyant 11,45 millions de Francs de subventions[76], un montant dénoncé par l'opposition municipale. En 1999-2000, le PFC a « le premier budget de National »[d 5]. Le montant est abaissé à 7 millions de Francs suite à la relégation du club en fin de saison[77].

Dans la première moitié des années 2000, sous la présidence de Noël Le Graët, le club limite son recrutement pour une rigueur financière, après plusieurs années difficiles passées en CFA, le 4e échelon du football français ; le budget est alors de 1 100 000 euros[73]. À son arrivée au pouvoir en 2001, l'équipe du nouveau maire Bertrand Delanoë réduit le montant de la subvention comme elle l'avait annoncé, à hauteur de 800 000 euros[78],[79]. En 2004-2005, toujours en CFA, le club a un budget de 1 200 000 euros[40].

Avec la remontée en National et grâce à l'arrivée de nouveaux sponsors, le budget augmente à hauteur de 2 100 000 euros pour la saison 2005-2006[19]. En 2008, il est de 2,5 millions, dont un tiers subventionné par la mairie[80]. La subvention municipale est réduite à partir de 2013 à environ 500 000 euros du fait des résultats sportifs insuffisants du club[81]. Cependant, lors de la saison 2013-2014 en National, le club parisien dispose d'un budget de 4 000 000 euros[82]. Ce budget est maintenu la saison suivante, faisant du PFC le quatrième club de National en terme de finances[83].

Budget prévisionnel du Paris FC
Saison 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015
Budget 2,5 M€ 2,8 M€ 3 M€ 2,8 M€ 4 M€ 4 M€ 4 M€

Équipementiers et sponsors

Photographie de la vitrine d'un bâtiment. Des écharpes et des maillots sont exposés.
Maillots du Paris FC, en vitrine, pour la saison 2014-2015.

Portant des maillots de marque Adidas lors de la montée en National en 2005-2006, le Paris FC est depuis 2006 sous contrat avec l'équipementier américain Nike[84].

En 2014-2015, le club parisien a pour partenaires officiels Nestlé, Oscaro[85] et Nike, en tant qu'équipementier[86]. Début 2015, le PFC signe un contrat de cinq ans avec Vinci, rapportant plusieurs centaines de milliers d'euros au club[87],[88]. Le club est soutenu par la mairie de Paris et par la région Île-de-France[86]. Le club reçoit de nombreuses taxes d'apprentissage, versées par plus d'une vingtaine de sponsors comme Conforama, AG2R La Mondiale, la Fnac ou encore le groupe Casino[86].

Culture populaire

Rivalités et amitiés

Dans un stade de football, deux équipes se tiennent alignées et applaudissent.
Le derby du Paris FC contre l'US Créteil-Lusitanos en 2012.

Après sa séparation, le Paris FC ne rencontre le Paris Saint-Germain Football Club en championnat que lors la saison 1978-197̟9. Le dernier derby, un nul 1-1 au Parc des Princes, laisse un sentiment mitigé, et l'entraîneur Velibor Vasovic affirme à la presse ː « Les spectateurs ne sont pas satisfaits, ils ont payé cher leur place, ils ont eu froid et le match était mauvais »[89]. En 2011, les deux clubs se croisent en seizièmes de finale de la Coupe Gambardella, où le Paris FC élimine le Paris SG aux tirs au but, dans un match émaillé de quelques incidents, comme des supporters qui lancent des fumigènes, abimant la pelouse du Paris FC[90],[91].

Entre 2007 et 2012, le Paris FC rencontre régulièrement l'US Créteil-Lusitanos en National, les derbys étant souvent à enjeu, les deux clubs visant tous deux à monter en Ligue 2. Ce fut le cas notamment en 2009-2010[92]. À cette période, des incidents entre supporters ont été à déplorer[93]. Sur 10 rencontres, le PFC s'est imposé deux fois et Créteil quatre fois, pour quatre matches nuls.

De nos jours, en National, le principal derby est celui opposant le PFC au Red Star Football Club. En outre, les deux clubs se sont rencontrés à 18 reprises entre 1972 et 2014, dont maintes fois en Division 1 et Division 2[94]. Le , le derby est marqué par des incidents entre supporters, donnant notamment lieu à trente-six gardes-à-vue de supporters des deux camps. Quatre blessés et des dégâts matériels sont à déplorer[95].

Affluences

Ticket de couleur jaune pâle indiquant un match de football entre Paris et Strasbourg le 14 septembre 2010.
Billet d'un spectateur pour assister au match du Paris FC contre le RC Strasbourg le au stade Charléty.

Le record d'affluence du Paris Football Club est réalisé lors d'un match le contre l'AS Saint-Étienne, au Parc des Princes où le nombre de spectateurs atteint est de 41 025[12].

Pour sa première saison en tant que club unique en 1972-1973, le club reçoit en moyenne 13 202 spectateurs, avec pour meilleure affluence les 39 021 spectateurs contre l'Olympique de Marseille, au Parc des Princes[96]. La saison suivante, toujours au Parc des Princes, la moyenne est de 16 664 spectateurs[97], mais le départ du Parc des Princes en 1974-1975, fait chuter fortement les affluences à 1 218 spectateurs[98]. Jusqu'en 1978, les affluences du club de Division 2, oscillent entre 851[99] et 1 850 spectateurs[100]. Le retour en Division 1 et au Parc des Princes en 1978 marque une hausse significative dans le nombre de spectateurs (en moyenne 9 623)[101].

La relégation du Paris FC en deuxième division la saison suivante, entraîne une nouvelle fois le club à des affluences tournant autour du millier de spectateurs[102]. Le rachat du club par Jean-Luc Lagardère puis la séparation en 1984 entraîne le club en quatrième division, où les affluences ne sont pas connues[103].

Durant les années 1990, le PFC intègre la troisième division et les affluences tournent autour de quelques centaines de spectateurs (entre 200 et 500)[104]. Le cap des 500 spectateurs est dépassé durant la saison 2006-2007, après avoir été promu en National (D3)[105] ; l'affluence tourne autour de ce chiffre depuis[106].

Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile du Paris FC depuis 1971

Supporters

Le plus ancien groupe de supporters du Paris FC (fondé dans les années 1990) se nomme « Les Amis du Paris FC ». À l'origine, le premier groupe de supporters fut tout simplement les « associés », qui apportèrent une contribution symbolique de quelques francs à la création d'un club qui n'avait pas encore de structures (ni d'équipe), en 1969.

En 2014, deux groupes ultras sont également présents à domicile : le « Old Clan », groupe formé en mai 2010 par des supporters du Paris SG chassés du Parc des Princes par le « Plan Leproux », et les « Ultras Lutetia », groupe formé durant l'été 2014. Les « Blues Wolves », groupe ultra fondé en 2008, s'est auto-dissous en mai 2010 suite à de nombreux incidents et de bagarres ayant éclaté contre des supporters adverses, comme contre le Football Club de Gueugnon en mai 2010, entraînant la dissolution du groupe[107].

En plus des groupes de supporters, le Paris FC lance à chaque saison des campagnes d'abonnement, qui offrent aux abonnés un accès libre à tous les matchs du club parisien, en s'installant dans la tribune Ouest réservée aux abonnés[108].

Notes et références

Notes

  1. Pendant longtemps, le 27 août 1970 a été considéré comme la date de naissance officielle du Paris Saint-Germain ; c'est en tout cas celle retenue par le service communication du club, malgré le fait que le club avait déjà joué ses premiers matchs auparavant.
  2. Suite à la fusion avec le Stade Saint-Germain, le club remporte ce titre sous l'appellation Paris Saint-Germain Football Club. Les deux entités se séparent en 1972.
  3. Le blanc est la couleur de la royauté française.

Références issues du livre Dictionnaire historique des clubs de football français

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Autres références

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