Ivan Messac

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ivan Messac
Ivan Messac, Messac Live : 20 jours pour un tableau, Centre Pompidou, 2016.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (76 ans)
CaenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Genre artistique

Ivan Messac est un peintre et un sculpteur français, né à Caen (Calvados) le .

Biographie[modifier | modifier le code]

C’est en 1967, à l’âge de 19 ans, qu’Ivan Messac se lance dans la peinture. Deux ans plus tard, en 1969, il rencontre Pierre Buraglio et expose au Salon de la Jeune Peinture. Il devient membre du comité du Salon de la Jeune Peinture, et dessine les affiches des salons de 1974 et de 1975[1].

En 1969 il réalise aussi une grande fresque en papier dans les couloirs de la faculté de Nanterre.

Pendant plus de dix ans, il participe à de nombreuses expositions aux côtés d’artistes de la Figuration narrative, comme Bernard Rancillac, Hervé Télémaque, Peter Klasen, Jacques Monory, Gérard Fromanger… Les années 1970 sont celles de sa première exposition personnelle à Paris, Galerie Ratié, de sa participation au Sigma de Bordeaux avec Claude Rutault, de sa collaboration pour les costumes et décors au Ballet Théâtre Contemporain, et de sa participation à la Biennale de Paris[2], et à Mythologies quotidiennes au musée d'art moderne de la ville de Paris.

Ses tableaux des années 1960-1970 ont récemment été présentés dans les rétrospectives consacrées à la Figuration narrative par le musée des beaux-arts de Dole et celui d’Orléans, le Musée Hospice Comtesse à Lille, la Villa Tamaris à La Seyne-sur-Mer, la Patinoire Royale à Bruxelles[3] et au Mémorial de Caen.

Dès 1981 ses tableaux deviennent de plus en plus abstraits. Ces œuvres abstraites feront l'objet d'une vaste rétrospective à la galerie Bernard Ceysson à Luxembourg en 2009.

En 1983, Ivan Messac passe progressivement de la peinture à la sculpture. Il réalise d’abord des sculptures monumentales en carton. Elles sont présentées à la galerie J&J Donguy en 1987 accompagnées d'une monographie par Pierre Tilman. D'autres expositions suivent, en 1988 à Biarritz puis en 89 à Bordeaux, ainsi qu'au Musée régional de Rimouski au Québec, puis l'année suivante, toujours au Québec au Musée des Beaux-arts de Joliette.

Ivan Messac lors d'un séjour à Carrare en 1987, s'intéresse au marbre, il ne tarde pas à se lancer dans la taille directe. Il réalise des sculptures en marbre pour des commandes publiques en Chine pour la ville de Changchun[4], au Liban à l’ambassade de France[5], à Paris boulevard de Grenelle et dans le site des Halles, dans l’école maternelle de la rue de la Villette, et encore à Saint-Denis pour le site EDF de Cap Ampère[6].

Au début des années 2000, Ivan Messac renonce pour raison de santé à la sculpture et retrouve le chemin de la peinture par le biais du bas-relief et l'impression textile (ses Télévisions d'Impression primetime). Les expositions s’enchaînent à Paris, Lisbonne, Bruxelles, Luxembourg, Washington … Chaque série de tableaux est inspirée par un thème (des couples célèbres ou Adam et Eve) des figures de poète (Maïakovski ou le Grand Ecart, Pessoa ou Pessoa est un autre) de musiciens (Gene Vincent ou Crazy legs, des guitaristes célèbres ou My Generation) et son panthéon d’artistes (Zoo mio).

Son intérêt pour la sculpture ne le quitte pourtant pas, en 2012 il commence une série de sculptures plates qui seront présentées en 2014 à la galerie Baudoin Lebon. Il s'agit de représentations de sculptures peintes sur aluminium. Pour mener à bien ce travail, il s'initie au dessin vectoriel. Et en 2015, son intérêt pour les nouvelles technologies grandit. Ivan Messac conscient des potentiels de son iPad, en fait son nouvel outil de création.

En 2016 ses œuvres les plus récentes se retrouvent à la galerie Laurent Strouk à Paris et à la Art To Be Gallery à Lille.

Jamais prisonnier des techniques, lorsqu'en 2016 également, Ivan Messac crée une œuvre en public au Centre Pompidou sous le titre : Messac Live : 20 jours pour un tableau, il mixte allègrement peinture et impression numérique. Et finalement, il crée cinq œuvres au lieu d'une. Quatre éléments, Les vanteuses de saisons, complètent en effet le tableau central, de six mètres par deux mètres cinquante, L’Amour à cloche-pied[7].

Il est représenté par les galeries T&L à Paris, Art to Be Gallery à Lille, Anne-Marie et Roland Pallade à Lyon et Antonio Prates à Lisbonne.

Expositions[modifier | modifier le code]

Expositions personnelles[modifier | modifier le code]

Expositions collectives[modifier | modifier le code]

Acquisitions publiques[modifier | modifier le code]

Commandes publiques[modifier | modifier le code]

  • 2001 : Ambassade de France, Beyrouth, Grand Buste, sculpture en marbre de Carrare.
  • 2000 : École maternelle de la rue de la Villette, Paris, La Petite et la Grande Ourses, sculptures en marbre bleu ; Ville de Montcenis, communauté urbaine du Creusot Montceau, L'astronome, sculpture en marbre de Carrare.
  • 1999 : Changchun, République Populaire de Chine, Beyond the Horizon, sculpture en marbre et acier. 
  • 1998 : Bâtiment RIVP, 44/46 Boulevard de Grenelle, Paris, Vénus Blanche, sculpture en marbre de Carrare ; Site EDF Cap Ampère à Saint-Denis : Le Dialogue d'Archimède, sculpture en marbre de Carrare et Iroko.
  • 1992 : Site de l'aéroport de Carcassonne (dépôt de l’État), Éloge, sculpture en acier massif
  • 1990 : Parc de la Nature de Laval, Québec, sculpture en béton armé ; Voce Amara, Dolce Motore, vidéo, commande du Fonds national d'art contemporain
  • 1989 : Place Maurice Quentin, Paris, Pas au-delà de l'horizon, sculpture en acier et marbre de Carrare. La Voix du poète brise les théières, vidéo, commande du Fonds national d'art contemporain.
  • 1988 : Parc de Sculptures de Saint-Sébastien-sur-Loire, sculpture en acier et marbre de Carrare.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Autobiographie[modifier | modifier le code]

Monographies[modifier | modifier le code]

  • 2013 : Robert Bonaccorsi, Ivan Messac. From me to you, Arles, Éditions Actes Sud
  • 2009 : Patrick Le Nouëne, Ivan Messac, Saint-Étienne, Ceysson éditions d'Art
  • 2005 : Harry Bellet, Messac, De la peinture avant toute chose, Paris, Éditions Somogy
  • 2003 : Thierry Dufrêne, Ivan Messac, Paris, Éditions Au Même Titre
  • 1992 : Jean-François Bory, Ivan Messac, une mythographie, Cherbourg, Éditions Papier peint
  • 1987 : Pierre Tilman, Messac, Paris, Éditions le Castor Astral

Catalogues monographiques (sélection)[modifier | modifier le code]

  • 2015 : Au train où vont les choses..., Galerie Anne-Marie et Roland Pallade, Lyon, texte de Guillaume Picon.
  • 2010 : Ivan Messac, Centre d'Art Contemporain du Château Lescombes, Eysines, texte de Pierre Brana.
  • 2009 : Ivan Messac, Crazy legs, Villa Tamaris, La Seyne-Sur-Mer, texte de Robert Bonaccorsi.
  • 2009 : Ivan Messac, Espace Jacques Villeglé, Saint-Gratien, texte de Carine Roma-Clément.
  • 2008 : Ivan Messac, Galerie Antonio Prates, Lisbonne, textes de Fabrice Pataut et Maria Joào Fernandes.
  • 2008 : My Generation, Galerie Laurent Strouk, Paris, texte de Jean-Marie Poiré.
  • 2007 : Le Grand Écart, Galerie Orel art, Paris, textes de Richard Leydier et Jean-François Bory.
  • 2007 : C’est dans la boîte, Domaine Galuval, Cairanne, textes de Alain Borer et André Bénayoun.
  • 2007 : Œuvres sur papier, Galerie Confluence(s), Lyon, Espace Lumière Hénin-Beaumont, École des Beaux-Arts, Belfort, textes de Gérard Georges Lemaire et Philippe Cyroulnik.
  • 2006 : Adam & Eve, Galerie Laurent Strouk, Paris, texte de Noëlle Chabert et Thierry Dufrêne, présentation de Jean-Pierre Frimbois.
  • 2005 : Impression Prime Time, Galerie Laurent Strouk, Paris, texte de Jean-Luc Chalumeau, Éditions Art in Progress.
  • 2004 : Clic-clac 3D, Galerie Laurent Strouk, Paris, texte de Joseph Mouton, Éditions Au Même Titre.
  • 2001 : Ivan Messac - Les années narratives 1968-1978, Villa Tamaris, La Seyne-Sur-Mer, textes d’Olivier Apert, Robert Bonaccorsi, Boris Eizykman et Pierre Tilman.

Textes parus dans des ouvrages (sélection)[modifier | modifier le code]

  • 2012 : Claire et Christian Deroche, Le marché de l'art contemporain 2011/2012. Le rapport annuel, Artprice éditeur, p. 48-49
  • 2008 : Alain Monvoisin, Dictionnaire international de la sculpture moderne et contemporaine, Paris, Éditions du Regard, p. 362 et 364
  • 2004 : Jean-Luc Chalumeau, La Nouvelle Figuration. Une histoire, de 1953 à nos jours, Paris, éditions Cercle d'art, p. 60, 77, 78, 80, 100, 101, 110, 115, 147, 152, 158
  • 2003 : Les créations du Ballet Théâtre Contemporain, Nancy, Fage éditions, p. 110-113
  • 2000 : Jean-Louis Pradel, La Figuration Narrative, Paris, Éditions Hazan/Villa Tamaris, p. 198
  • 1986 : Robert Maillard, 25 ans d'art en France, 1960 - 1985, Paris, Éditions Larousse, p. 151 et 328
  • 1975 : José Pierre, Dictionnaire de poche le Pop art, Paris, Éditions Hazan, p. 102

Collaborations littéraires[modifier | modifier le code]

  • 2009 : Nombres, de zéro à onze, avec entre autres Gérard Fromanger, Gilbert Lascault, Josef Nadj, Richard Texier, etc., Éditions Biro
  • 1987 : Voyage au centre de nos terres, avec Joël Hubaut, Éditions Trans-Forum
  • 1978 : Chronique des années de crise 2. Le Mensonge, avec Olivier Kaeppelin, Éditions Recherches Exit
  • 1976 : Chronique des années de crise, avec Olivier Kaeppelin, Éditions Recherches Exit

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Ivan Messac », sur ivanmessac.com
  2. « Biennale de Paris Archives », sur archives.biennaledeparis.org, .
  3. « La patinoire royale de Bruxelles prépare sa première exposition », sur rtbf.be, .
  4. « " J'ai encouragé les chinois à copier ma sculpture " », sur parismatch.com, .
  5. « Grand buste n°3 », sur publicartmuseum.net, .
  6. « Messac », sur visuelimage.com, .
  7. « Ivan Messac va peindre en direct », sur parismatch.com, .
  8. « Galerie Taglialatella Paris », sur www.djtfa-paris.com (consulté le ).
  9. « Exposition "Cosmos Twist" d'Ivan Messac à la Galerie Taglialatella », sur www.djtfa-paris.com (consulté le ).
  10. « Exposition d'Ivan Messac "Danse des pinceaux" », sur www.djtfa-paris.com (consulté le ).
  11. « Exposition d'Ivan Messac "Connexion 3G aux Trois Grâces" », sur www.djtfa-paris.com (consulté le ).
  12. « Messac Live : 20 jours pour un tableau », sur centrepompidou.fr, .
  13. « Ivan Messac : Exposition à la villa Tamaris », sur franceculture.fr, .
  14. « Ivan Messac », Galerie Laurent Strouk (consulté le ).