Musée national d'Art moderne

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Musée national d’Art moderne
Le centre Georges-Pompidou.
Informations générales
Type
Musée d'art, musée national (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Ouverture
1947 (partielle en 1942)
Surface
18 700 m2 d'expositions permanentes et temporaires[1] (28 000 m2 pour l'ensemble des espaces liés au musée)
Visiteurs par an
1,5 M ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Collections
Collections
Art moderne et contemporain des XXe et XXIe siècles
Nombre d'objets
111 457 de 6 034 artistes
au 1er janvier 2020
Label
Localisation
Pays
Région
Commune
Adresse
Centre Pompidou (Beaubourg),
Place Georges Pompidou,
75004 Paris
Coordonnées
Carte

Le musée national d'Art moderne (MNAM) est un musée français consacré à l’art moderne et contemporain des XXe et XXIe siècles. Il est situé à Paris dans le centre Georges-Pompidou, où il occupe deux niveaux (« Art contemporain » au niveau 4 et « Art moderne » au niveau 5), outre l'atelier Brancusi, des galeries d'expositions temporaires et divers autres espaces liés au musée. La collection est la deuxième plus grande du monde après celle du musée d'Art moderne de New York et rassemble plus de cent dix mille œuvres dont seule une partie est exposée par roulement. L’accrochage est en principe révisé tous les deux ans[2]. Des expositions temporaires sont également présentées.

Historique[modifier | modifier le code]

Musée[modifier | modifier le code]

Le musée national d'Art moderne a pris le relais de l'ancien musée du Luxembourg créé en 1818 par Louis XVIII pour accueillir les œuvres des artistes vivants destinées à rejoindre le musée du Louvre dix ans après leur mort[3]. En 1861, le musée s'ouvre aux écoles étrangères jusqu'à constituer à partir des années 1890 une section suffisamment importante pour être installée en 1922 dans une antenne au Jeu de paume, renommée « musée des Écoles étrangères » en 1932, qui présentera de 1922 à 1939 plus de trente expositions temporaires consacrées à ces écoles.

Confronté de nouveau à l'exiguïté du musée du Luxembourg, malgré son installation dans le bâtiment actuel, construit en 1886, et l'Orangerie contiguë qui abrite les sculptures[4], et après l'abandon de son transfert envisagé en 1906 dans l'ancien séminaire Saint-Sulpice, puis du projet de « Cité des musées », proposé en 1929-1930 par Auguste Perret à l'emplacement du palais du Trocadéro, l’idée de construire un musée d'art moderne est alors promue en 1932 par Louis Hautecœur, conservateur du musée des Artistes vivants du Luxembourg. Déjà le musée de Grenoble en 1919, le musée de Peinture occidentale moderne (MNZJ1 et 2) de Moscou en 1920, le musée Folkwang d'Essen en 1927, le musée d'Art de Łódź en 1930, puis le musée Kröller-Müller d'Otterlo en 1938, avaient été parmi les premiers musées en Europe à consacrer une section de leurs collections à l'avant-garde de l'art moderne, alors qualifiée d'« art indépendant » en France par référence au Salon des indépendants ; tandis qu'à New York était créé en 1929 le MoMA, spécialement consacré à cette période.

En 1934, l'État décide alors de construire un musée national d'Art moderne sur le site de l'ancienne manufacture de tapis de la Savonnerie doublé d'un second musée d'Art moderne pour la ville de Paris et, le , le président Lebrun inaugure le « palais des Musées d'art moderne », construit pour l’Exposition universelle de 1937 et ensuite dénommé palais de Tokyo. Néanmoins, il accueille à cette occasion une rétrospective de l'art français depuis le Moyen Âge, le choix ayant alors été fait de présenter la collection moderne d'art français au musée du Petit Palais, avec l'exposition Les maîtres de l'art indépendant 1895-1937[5], de juin à et les écoles étrangères au musée du Jeu de paume, avec l'exposition « Origines et développement de l'art international indépendant », du au .

Le , le musée national d'Art moderne, dont l'inauguration prévue pour 1939 avait été repoussée par la nécessité de travaux de finition puis par la guerre, connut enfin une ouverture partielle dans le palais de Tokyo avec un tiers seulement de la collection ramené des dépôts de la zone occupée et sans les écoles étrangères, conservées depuis 1922 au musée du Jeu de paume, alors évacuées et mises à l'abri au château de Chambord. À la Libération, le « musée des Arts modernes » reprend ses activités avec l'exposition Art et Résistance, du au . Mais le musée national d'Art moderne n'ouvrira véritablement ses portes que le en intégrant les collections du « musée des Écoles Étrangères » du Jeu de Paume ; tandis que ce dernier reçoit la même année les impressionnistes, déjà versés au Louvre en 1929.

En 1977, le musée national d'Art moderne est transféré dans le nouveau centre Georges-Pompidou avec les œuvres débutant par le fauvisme en 1905, en laissant au palais de Tokyo les œuvres post-impressionnistes des artistes nés avant 1870, qui rejoindront en 1986 le musée d'Orsay.

Sur les huit niveaux du Centre Pompidou accessibles au public totalisant 45 000 m2[6], la Bibliothèque publique d'information (BPI), dont l'entrée est désormais indépendante du Forum et qui possède sa propre cafétéria, occupe le tiers du niveau 1 de mezzanine et les niveaux 2 et 3, soit environ 17 000 m2, dont 10 400 m2 de salles de lecture. Le reste de l'édifice, soit environ 28 000 m2, est en réalité dévolu au musée national d'Art moderne, qui compte 18 700 m2 d'espaces d'exposition (12 600 m2 pour les collections nationales, atelier Brancusi de 600 m2 inclus, 6 100 m2 pour les expositions temporaires réparties dans sept galeries dont deux au sein même du musée) et à ses annexes (bibliothèque Kandinsky, librairies d'art, boutique, ateliers pédagogiques, salles de conférences et de spectacles, ces dernières étant principalement liées à la programmation du musée) ou bénéficie directement au musée, comme les espaces de restauration des niveaux de mezzanine et du sixième étage consacrés aux expositions temporaires.

Travaux[modifier | modifier le code]

La première grande vague de travaux intervient en 1985. Les collections ayant alors presque doublé, les espaces d'exposition sont agrandis par l'architecte italienne Gae Aulenti, qui réaménage les galeries contemporaines, et de nouveaux espaces sont créés comme la « Galerie du Forum » dédiée aux expositions les plus exploratoires[7].

En 1990, l'Ircam, qui avait été construit en souterrain en 1978 sous la place Igor Stravinsky et la fontaine de Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle, est doté d'une tour émergente de 728 m2 par Renzo Piano, puis augmenté de deux immeubles aussi disparates qu'une ancienne école Jules-Ferry et un bâtiment de Bains-Douches réaménagés par Daniel et Patrick Rubin[8]. Lancé en juillet 1995, le remodelage des abords du Centre Pompidou porte sur une zone piétonne de 17 000 m2 délimitée par les rues Saint-Martin, Rambuteau, Beaubourg, du Renard et Saint-Merri. Il comporte la réfection des revêtements de sol, du mobilier urbain, de l'éclairage, de l'environnement paysager avec la plantation d'arbres, la réalisation d'un escalier reliant la Piazza à la rue Rambuteau et la création d'un parc de stationnement souterrain pour les autocars et des locaux de stockage. Ces travaux s'achèvent le 28 janvier 1997, à l'occasion de la célébration des 20 ans du Centre Pompidou par l'inauguration de la reconstruction par Renzo Piano de l'atelier de Brancusi, avec une ouverture sur un jardin privatif de 200 m2, sur le côté nord de la Piazza Beaubourg, où il avait déjà été réinstallé en 1977[9].

Du 29 septembre 1997 au 31 décembre 1999, le Centre Pompidou ferme pendant plus de deux ans à l'exception d'un espace d'exposition de 1 500 m2 et du belvédère, pour une importante rénovation d'un coût de 440 millions de francs, menée par Renzo Piano et Jean-François Bodin. Le trou du Forum est en grande partie rebouché pour accueillir au sous-sol de nouvelles salles du Forum dédiées au spectacle vivant. Le transfert des bureaux à proximité dans le quartier de l'Horloge, permet d'agrandir la Bibliothèque publique d'information, qui dispose alors de sa propre entrée rue Beaubourg, ainsi que les lieux d'exposition, notamment au dernier étage, où deux galeries d'exposition temporaire sont aménagées ; tandis que les galeries du musée sont revues de part et d'autre de leur grande rue traversante. Le « tepee » de 600 m2 conçu par Chaix et Morel pour une exposition au Grand Palais est réutilisé sur la Piazza pour servir à l'information des visiteurs, aux « revues parlées » et à l'activité de la librairie-boutique[7].

Du 20 novembre 2019 au 16 juin 2021, l’escalator extérieur surnommé la « chenille » a été rénové, avec le retour du public de la BPI par l’entrée commune sur la Piazza et l’ajout d'un accès à la bibliothèque par le niveau 2 via l'escalator[10],[11], avant la fermeture totale du Centre Pompidou entre fin 2024 et 2027, voire 2028, pour des travaux de désamiantage, réfection des peintures, changement de l’ensemble des baies vitrées et des ascenseurs, refonte des systèmes d’aération et de climatisation et mise aux normes de sécurité incendie et d'accessibilité, d'un montant de 200 millions d'euros[12],[13].

Collections[modifier | modifier le code]

Le fonds initial hérité du musée du Luxembourg (reliquat de 803 œuvres[14] porté à 1415 œuvres par 612 acquisitions de 1937 à 1946[15]) a été considérablement enrichi depuis 1947 et constitué en partie par des donations d'artistes (Picasso, Braque, Matisse, Chagall, Delaunay, etc.) et de leurs héritiers, incluant le legs de fonds d'atelier (Brâncuși, Kandinsky, Dufy, Rouault) et des dons de collectionneurs privés (André Lefèvre, baronne Gourgaud, Raoul La Roche, Marie Cuttoli et Henri Laugier, Louise et Michel Leiris (218 œuvres), Docteur Robert Le Masle[16],[17], Paul et Lucienne Rosenberg, Marguerite, Aimé et Adrien Maeght, Daniel-Henry Kahnweiler, Daniel Cordier (651 œuvres), Heinz Berggruen, Florence et Daniel Guerlain (1157 œuvres), Bruno Decharme (près de 1000 œuvres), etc.) ou avec l'aide du fonds du patrimoine, ainsi que par d'importantes dations (Man Ray, Chagall, Duchamp, Breton, Derain, Dubuffet, etc.).

L'enrichissement des collections, par dons et parfois participation aux achats, bénéficie également du soutien d'associations et de fondations amies :

  • Les amis du Centre Pompidou[18], remplaçant en 2017 la Société des amis du musée national d’Art moderne, mais dont l'origine remonte à 1903[Note 1]. L'association comprend six groupes d’acquisition et de recherche, dont un cercle international, et est liée au fonds Chanel[19] :
    • le Cercle international (CI) créé en 2013, lui-même constitué de huit chapitres géographiques redéfinis à partir de 2017 (314 œuvres acquises depuis 2014, en [20]) :
      • CI-Amérique Latine créé en 2017 (8 œuvres depuis 2021[21]), remplaçant le Groupe America Latina créé en 2010 (6 œuvres de 2013 à 2016),
      • CI-MENA (Moyen-Orient et Nord-Afrique) créé en 2015 (9 œuvres depuis 2022[22]), remplaçant le Groupe Moyen-Orient créé en 2013 (20 œuvres de 2015 à 2018[23]),
      • CI-Asie Pacifique créé en 2017, remplaçant le CI-Greater China créé en 2015 (dont 86 œuvres chinoises depuis 2014[24]),
      • CI-Global créé en 2017, pour le monde entier (8 œuvres depuis 2021[25]),
      • CI-Europe Centrale créé en 2017 (10 œuvres depuis 2020[26]),
      • CI-Europe (de l'Ouest) créé en 2017 (3 œuvres depuis 2017),
      • CI-Amérique du Nord créé en 2019 (4 œuvres depuis 2022[27]),
      • CI-Afrique créé en 2019[28],
    • le Groupe d’Acquisition pour l’Art Contemporain (GAAC) (60 œuvres depuis 2017[29]), remplaçant le Projet pour l'Art Contemporain créé en 2002 (174 œuvres de 2003 à 2016[30]),
      • le groupe Perspective pour l’Art Contemporain crée en 2007, réservé aux membres de moins de 40 ans (31 œuvres depuis 2008[31]),
    • le Groupe d’Acquisition pour la Photographie (GAP) créé en 2015 (425 œuvres depuis 2016[32]),
    • le Groupe d’Acquisition pour le Design (GAD) créé en 2016 (94 œuvres depuis 2017[33]),
    • le Groupe d'Acquisition pour la Scène Française des années 1950-80 (GASF) créé en 2022 (2 œuvres depuis 2023[34]),
    • la Mission recherche créée en 2019, destinée à la recherche et aux bourses scientifiques ;
    • le CHANEL Fund for Women in the Arts and Culture créé en 2018 (93 œuvres depuis 2019[35]) ;
  • la Menil Foundation donatrice de 1975 à 1984, animée par Dominique de Ménil, également présidente de la Société des amis du musée national d’Art moderne de 1980 à 1987, puis avec sa famille (14 œuvres au total de 1975 à 1992[36],[37]), notamment d'art américain ;
  • la Scaler Foundation (109 œuvres de 1976 à 2010[38]), relayée par la Clarence Westbury Foundation (453 œuvres de 1999 à 2016[39]), animées par Sylvie, Jacques et Éric Boissonnas (16 œuvres[40]), ce dernier ayant aussi été président de la Société des amis du musée national d’Art moderne de 2011 à 2013 (578 œuvres au total) ;
  • la Centre Pompidou Foundation[41] (240 œuvres données ou achetées[42]), remplaçant en 2006 la Georges Pompidou Art and Culture Foundation créée en 1977 (28 œuvres de 1977 à 2008[43]) et 224 œuvres mises en dépôt par ces deux fondations avant leur donation[44], dont 95 de la collection Thea Westreich Wagner et Ethan Wagner ;
  • la société Kandinsky (39 œuvres depuis 2002, liées à la scène allemande d'avant 1945[45]) ;
  • la fondation Ricard, dans le cadre du prix Ricard (38 œuvres depuis 2003[46]) ;
  • la Society of the Japanese Friends of Centre Pompidou (58 œuvres depuis 2011[47]) ;
  • la Vladimir Potanin Foundation, (127 œuvres depuis 2016[48]) avec la Tsukanov Family Foundation (10 œuvres), parmi plus de 320 données depuis lors par des collectionneurs russes[49].

Les acquisitions bénéficient également du don d'œuvres des artistes en résidence d'entreprises du Fonds de dotation Centre Pompidou Accélérations crée en , à la suite de leur exposition annuelle intitulée « Points de rencontres » au Centre Pompidou[50] (73 œuvres depuis 2020[51]).

Missions et organisation du musée[modifier | modifier le code]

Paul Signac : Entrée du port de Marseille (1918).

Le musée constitue un département du centre national d'art et de culture Georges-Pompidou. Depuis 1992, il a intégré le Centre de création industrielle fondé par François Mathey et est officiellement appelé : Musée national d’Art moderne - Centre de création industrielle (MNAM / CCI).

Selon ses statuts modifiés par le décret no 92-1351 du , il a pour mission[52] :

  • d'inventorier, de conserver, de restaurer, d'enrichir, de présenter au public et de mettre en valeur les collections d'œuvres d'art dont le centre Georges-Pompidou a la garde, dans les domaines des arts plastiques, des arts graphiques, de la photographie, du cinéma expérimental, de l'art vidéo, des nouveaux médias, de la création industrielle, du design de l'architecture depuis le début du XXe siècle ; ces collections comprennent également les fonds documentaires et les archives qui les concernent ;
  • de présenter au public, en tous lieux, toute manifestation visant à diffuser et à approfondir la connaissance de l'art depuis le début du XXe siècle ;
  • de favoriser la création contemporaine sous toutes ses formes.

Le MNAM / CCI comprend :

  • la conservation des collections d'arts plastiques composée des services suivants : le service des collections historiques, le service des collections contemporaines, le service de la création contemporaine et prospective, le cabinet d'art graphique, le cabinet de la photographie, le service du cinéma expérimental, le service des nouveaux médias, le service de la restauration ;
  • la conservation des collections architecture et design, composée du service architecture et du service design et prospective industrielle ;
  • le service de la bibliothèque Kandinsky - Centre de recherche et de documentation du MNAM / CCI, qui comprend le secteur des collections imprimées et le secteur des archives et de la documentation ;
  • le service des collections, conjointement avec la direction de la production.

Il assure également le secrétariat de la commission d'acquisition et le secrétariat de la commission des prêts et dépôts du centre Georges-Pompidou.

Activités culturelles

Outre plusieurs expositions temporaires par an consacrées à l'art moderne et contemporain, le MNAM/CCI, collabore, comme l'IRCAM et la BPI, aux manifestations et cycles réguliers des "Rendez-vous du Forum" organisés tout au long de l'année par le Centre Pompidou (cinéma, performances, danse, théâtre, concerts, débats, conférence, colloques) :

  • Festival « Hors Pistes », de nature pluridisciplinaire sur les nouvelles pratiques de l'image, depuis 2006, en janvier, février[53] ;
  • « Nouveau Festival », de nature pluridisciplinaire, depuis 2009, en février, mars[54] ;
  • Festival international de films documentaires « Cinéma du réel », depuis 1979, en mars, avril, sous l'égide de la BPI[55] ;
  • Festival « Manifeste », depuis 1992, en juin, sous l'égide de l'Ircam, où il remplace depuis 2012 « Agora » créé en 1998[56] ;
  • Cycle « Move/Vidéodanse », entre juin et novembre qui, dans le cadre du cycle interdisciplinaire « Move », remplace le Festival Vidéodanse créé en 1982[57] ;
  • Cycles « In Vivo », consacrés aux arts vivants à travers la performance, depuis 2011, sous l'égide du MNAM/CCI ;
  • Cycle « Link », consacré, en présence des artistes, à la transmission artistique intergénérationnelle, depuis 2011, sous l'égide du MNAM/CCI ;
  • Cycles « Face aux œuvres » et « Un dimanche une œuvre » en présence de l'artiste, au MNAM/CCI ;
  • Cycle « Cinéastes en correspondance », notamment dans le cadre du Festival d'automne, depuis 2012[58] ;
  • Cycle mensuel « Prospectif Cinéma », en présence du cinéaste, le dernier jeudi du mois, depuis 2002 ;
  • Cycle « Rencontres de la BPI »[59] ;
  • Cycles ponctuels de conférences « Parole » (aux artistes, à l'architecture, au design, à l'histoire de l'art…, tels que "L'Encyclopédie des guerres") et « Rencontre » avec des artistes, etc.

Antennes du musée et réserves[modifier | modifier le code]

Après l'an 2000, le Centre Pompidou a engagé un déploiement de sa collection hors les murs, avec :

  • le , l'antenne du musée ouverte au Centre Pompidou-Metz ;
  • du au , le Centre Pompidou mobile, conçu par Patrick Bouchain et inauguré à Chaumont par une exposition sur "La couleur" ;
  • le , le Centre Pompidou Málaga, dans le bâtiment de 6 300 m2 appelé « El Cubo » (Le Cube) à Málaga en Espagne, en accueillant 70 œuvres du musée national d'Art moderne pendant cinq ans renouvelables ;
  • le , le Kanal - Centre Pompidou à Bruxelles, pôle culturel réunissant des expositions d’art moderne et contemporain, architecture, design, installations d’artistes et spectacles vivants, installé dans un ancien garage Citroën de 16 000 m2, avec une préfiguration présentant 300 œuvres, qui sera suivie d'une ouverture totale en 2024, dans le cadre d’un partenariat de 10 ans conclu avec la Région Bruxelles-Capitale, la Fondation Kanal et le Centre d’Architecture bruxellois CIVA.
  • le , le Centre Pompidou West Bund Museum à Shanghai, précédemment inauguré le , dans un bâtiment de 25 000 mètres carrés construit par l’architecte britannique David Chipperfield sur les berges du fleuve Huangpu. Dans le cadre de la réalisation d'un « corridor artistique » dans la zone d'aménagement du district de Xuhui confiée à la société West Bund group, un partenariat de cinq ans renouvelables a été conclu afin de faire connaître l’art moderne et contemporain occidental au public chinois et de présenter des artistes contemporains chinois[60],[61].
  • en , le Centre Pompidou Francilien - Fabrique de l’art de 23 000 m2 ouvrira à Massy, pour un coût de 62 millions d'euros, dont 42 millions financés par les collectivités territoriales et 20 millions par un partenariat public-privé. Le centre de conservation accueillera les réserves du musée national d'art moderne, en partie ouvertes au public, et celles du Musée national Picasso, et le « foyer d'animation culturelle » de 2 500 m2, censé toucher un public qui ne fréquente pas habituellement Beaubourg, proposera des expositions participatives et une programmation artistique et culturelle[62],[63].

Collections[modifier | modifier le code]

Roger de La Fresnaye, 1910, Deux nus dans un paysage, huile sur toile, 59 × 74 cm.
Robert Delaunay, 1910, La ville no. 2, huile sur toile, 146 × 114 cm.

Le musée dispose de 18 700 m2 d'exposition répartis sur plusieurs niveaux du centre :

  • les collections permanentes aux quatrième et cinquième étages avec, au sein du musée, deux galeries d'expositions généralement monographiques et d'art graphique, ainsi qu'une librairie, un coin bibliothèque et deux espaces de consultation documentaire multimédia sur les collections de vidéos et de cinéma ;
  • cinq galeries d’expositions temporaires supplémentaires (actualités, photographie, architecture, design, etc.), qui occupent au total 5 400 m2, comprenant deux grandes galeries au sixième étage, les galeries 3 et 4 au niveau mezzanine (précédemment divisé différemment en deux espaces baptisés l'Espace 315 et la Galerie Sud) et la galerie de photographies de 200 m2 au Forum -1, inaugurée le . L'Espace 315 exposait notamment le lauréat du prix Marcel-Duchamp décerné l'année précédente lors de la Foire internationale d'art contemporain ;
  • l'atelier Brancusi de 600 m2 situé sur la Piazza[64].

La collection du musée reflète tous les mouvements artistiques du XXe siècle[65],[Note 2]. Pour la première fois en , les œuvres furent également présentées thématiquement, alors que depuis l'origine du musée, elles étaient exposées par mouvement et chronologiquement :

  • -  : Big Bang - Destruction et création dans l'art du XXe siècle, niveau 5.
  • -  : Le mouvement des images, niveau 4, suivi d'un retour à une présentation chronologique au niveau 5, autorisée par la richesse des collections.

Désormais, tous les deux ans et chaque année alternativement, le Centre Pompidou renouvelle l'accrochage de ses collections modernes au niveau 5 et contemporaines au niveau 4, sauf présentation exceptionnellement commune sur deux niveaux :

  • -  : Elles@centrepompidou - Artistes femmes dans les collections du MNAM, niveaux 4 et 5.
  • -  : Collection moderne, parcours chronologique, niveau 5.
  • -  : Fruits de la passion - 10 ans du Projet pour l'Art Contemporain, niveau 4.
  • -  : Modernités plurielles 1905 - 1970 - Une histoire mondiale de l'art moderne, niveau 5.
  • -  : Une histoire - Art, architecture et design, des années 1980 à aujourd'hui, niveau 4.
  • À partir du  : Collection moderne, parcours chronologique, niveau 5. À compter de cette date des salles d'exposition-dossier, inaugurées avec « Passeurs » (12 historiens, critiques d'art et amateurs éclairés), renouvellent annuellement ce niveau, ainsi qu'une salle « Focus » d'actualité trimestrielle des collections.
  • -  : Cher(e)s ami(e)s - Donateurs 2010 - 2015, niveau 4.
  • -  : exposition-dossier « Politiques de l'art », de russie jusqu'en occident, niveau 5.
  • (1ère partie) et (totalité) -  : Musée en œuvre(s), parcours contemporain par mouvements historiques, niveau 4.
  • -  : exposition-dossier « L’Œil écoute », musique et art moderne, niveau 5.
  • -  : exposition-dossier « Histoire(s) d'une collection », 1920-1977 du musée du Luxembourg au musée national d'art moderne, niveau 5.
  • -  : exposition-dossier « Petits papiers du 20e siècle », imprimés d'artistes de la dation Paul Destribats, niveau 5.

Tous les mouvements et œuvres des artistes figurant dans la collection, qui fin comprenait 100 313 œuvres de 6 396 artistes et 90 pays différents, ne sont donc pas présentés au même moment, mais par roulement. En 2013, l'accrochage des collections permanentes, atelier Brancusi compris, prévu jusqu'en , exposait ainsi à titre d'exemple, 680 artistes (10,6 %) et 2 151 œuvres (2,1 %) de 62 pays, soit 408 peintures, 512 sculptures et installations, dont 256 de Brancusi, 255 objets, dont 74 de design et 8 textiles, 664 dessins, 32 estampes, 181 photographies, 20 films et vidéos, 40 maquettes, etc. Par comparaison, au même moment, le MOMA exposait 1 031 œuvres et la Tate Modern 620 œuvres de 172 artistes. En 2013, néanmoins, 5 200 œuvres étaient déposées dans des musées de province (engendrant alors un reliquat de 95 113 œuvres conservées au MNAM/CCI), et 4 304 ont été prêtées, dont 2 334 à des musées étrangers[66]. En 2012, 223 œuvres avaient été prêtées au Centre Pompidou-Metz et 14 au Centre Pompidou mobile[67],[2].

La collection du musée[68],[69], représentative des scènes internationale et française, est organisée en deux périodes, moderne et contemporaine :

Période moderne (1905-1960)[modifier | modifier le code]

Après 1945 :

En raison des règles régissant le droit d'auteur, la « reproduction non autorisée » des œuvres de certains artistes majeurs sur le site de la collection du musée ne cessera qu'à l'expiration d'une période de soixante-dix ans après leur mort, à savoir : Henri Laurens et Henri Matisse le , Georges Braque le et Sonia Delaunay le .

Période contemporaine (après 1960)[modifier | modifier le code]

Et de nombreux artistes des scènes étrangères et française des années 1990-2000 : Bernd et Hilla Becher, Andreas Gursky, Martin Parr, Thomas Ruff, Nan Goldin, Peter Fischli et David Weiss, Wim Delvoye, Gilbert (Prousch) et George (Passmore), Cindy Sherman, Peter Doig, Andy Goldsworthy, Glenn Brown, Sean Scully, John Currin, Marlene Dumas, Ernesto Neto, Tunga (Antônio José de Barros Carvalho e Mello Mourão), Subodh Gupta, Ma Desheng, Ai Weiwei, Zhang Xiaogang, Yan Pei-Ming, Wang Du, Mona Hatoum, Adel Abdessemed, Bertrand Lavier, Philippe Cognée, Bernard Frize, Pierre Huyghe, Alain Sechas, Xavier Veilhan, Jean-Michel Othoniel, Philippe Ramette, Bernard Piffaretti, Laurent Grasso, Claude Closky, Michel Blazy, Didier Marcel, Philippe Mayaux, Philippe Parreno, Philippe Decrauzat, Hubert Duprat, Pierre (Commoy) et Gilles (Blanchard), Valérie Belinetc.

Architecture et design[modifier | modifier le code]

Depuis l'intégration de la collection du Centre de création industrielle en 1992 : Otto Wagner, Peter Behrens, Gerrit Rietveld, Marcel Breuer, Pierre Chareau, Le Corbusier et Pierre Jeanneret, Charlotte Perriand, Eileen Gray, Ludwig Mies van der Rohe, Louis Sognot, René Herbst, Robert Mallet-Stevens, Franco Albini, Alvar Aalto, Marcel Lods, Gio Ponti, Jean Prouvé, Hans Coray, Ray et Charles Eames, Harry Bertoia, Marco Zanuso, Richard Sapper, Pierre Guariche, Raymond Loewy, Achille Castiglioni, Eero Saarinen, Sori Yanagi, Verner Panton, Arne Jacobsen, Roger Tallon, Pierre Paulin, Olivier Mourgue, Isamu Noguchi, Joe Colombo, Ettore Sottsass, Carlo Bartoli, Shiro Kuramata, Élisabeth Garouste et Mattia Bonetti, Gaetano Pesce, Mario Bellini, Philippe Starck, Martin Szekely, Marc Newson, Ronan et Erwan Bouroullec, Ron Arad, Jasper Morrison, Konstantin Grcic, Matali Crasset, Patrick Jouin, Marcel Wanders, Ross Lovegrove, Norman Foster, François Azambourg, Aldo Rossi, Jean Nouvel, Dominique Perrault, Christian de Portzamparc, etc.

Atelier Brancusi[modifier | modifier le code]

Situé sur la Piazza en dehors du bâtiment principal et intégré à la collection, l'atelier Brancusi[70] est une reconstitution fidèle de l'atelier du sculpteur de l'impasse Ronsin, légué à l'État en 1956 avec tout son contenu. Il conserve 2 571 œuvres achevées, ébauches et objets, dont 137 sculptures, 87 socles originaux, 41 dessins, 2 peintures, plus de 1 600 plaques photographiques de verre et tirages originaux, une bibliothèque de 160 ouvrages, une discothèque de plus de 200 disques, des meubles et des outils.

Bibliothèque Kandinsky[modifier | modifier le code]

Créée en 2002, la bibliothèque Kandinsky[71] est la bibliothèque spécialisée du musée consacrée à l'art du XXe siècle. Elle trouve son origine dans la documentation rassemblée à l'hôtel Salomon de Rothschild par le Centre national d'art contemporain (Cnac) et compte 200 000 ouvrages imprimés, depuis l'acquisition en 2006 de la bibliothèque Paul Destribats, qui en a fait le fonds le plus riche au monde pour la première moitié du XXe siècle[72]. Elle peut accueillir jusqu'à 64 lecteurs sur une surface de 390 m2.

Quelques œuvres[modifier | modifier le code]

Directeurs du MNAM[modifier | modifier le code]

Sérigraphie reprenant le logo du musée.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La Société des amis du musée national d’Art moderne créée en 1947 a absorbé en 1969 la Société des amis du musée du Luxembourg, créée en 1903 et reconnue d’utilité publique en 1924, laquelle avait déjà absorbé en 1947 l’Association des amis des artistes vivants créée pour la seconder en 1929.
  2. Mais sont par exemple absents des collections Franz Marc, Egon Schiele, Erich Heckel, Otto Mueller, Wilhelm Lehmbruck, Lioubov Popova, Ivan Klioune, Edward Hooper, Franz Kline, Jirō Yoshihara, Keith Haring, Jeff Koons, Damien Hirst, Jan Fabre, etc.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Le Centre Pompidou en 2011, bilan d'activité, p. 230
  2. a et b Valérie Duponchelle, « Vent de printemps à Beaubourg », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  3. « Peintures | Musée d'Orsay | Histoire de la collection de peintures », sur musee-orsay.fr (consulté le ).
  4. Les musées du Luxembourg depuis 1750, Le musée des arts contemporains dans l’Orangerie Férou 1886-1937, Site du Sénat.
  5. « Les maîtres de l'art indépendant. 1895-1937 », exposition, Paris, juin-octobre [1937], Petit Palais, sur bibliotheques-specialisees.paris.fr (consulté le ).
  6. Découvrir l'architecture du centre Pompidou - Site officiel, p. 7 [PDF]
  7. a et b Julien Baldacchino, « De 1977 à 2027, retour sur les grandes métamorphoses du Centre Pompidou », sur radiofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Ircam - Le bâtiment », sur ircam.fr (consulté le ).
  9. Ange-Dominique Bouzet, « Avant, pendant et après travaux. Mode d'emploi jusqu'en l'an 2000 », sur liberation.fr, (consulté le ).
  10. Carole Blanchard avec AFP, « Coup d'envoi des travaux de rénovation de la "chenille" du Centre Pompidou », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  11. « Après deux ans de travaux, la «chenille» vitrée du Centre Pompidou de nouveau accessible », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  12. Anne-Sophie Lesage-Münch, « Centre Pompidou à Paris : une fermeture en 2023 et 3 ans de travaux pour rénovation », sur connaissancedesarts.com, (consulté le ).
  13. « La fermeture du Centre Pompidou pour rénovations finalement repoussée à fin 2024 », sur parislightsup.com, (consulté le ).
  14. Reliquat des œuvres acquises par le musée du Luxembourg affectées au MNAM - Collection.centrepompidou.fr.
  15. Œuvres acquises de 1937 à 1946 conservées par le MNAM - Collection.centrepompidou.fr.
  16. Musée National d'Art Moderne, « Thibault A. », sur collection.centrepompidou.fr (consulté le ).
  17. Guy Briolet, Martine Dumortier, Françoise Lécuyer-Champagne, Jean-Pierre Pierre-Ivan, Maïté Vallès-Bled (préf. Martial Taugourdeau), L'Eure-et-Loir et les peintres, Chartres, Jean Legué, , 169 p. (ISBN 9782950074539), p. 29, 85 et 159.
  18. Association des amis du Centre Pompidou - Site officiel.
  19. Comités d'acquisition et de recherche de l'association des amis du Centre Pompidou - Amis.centrepompidou.fr.
  20. Œuvres acquises grâce au Cercle International des amis du Centre Pompidou depuis 2014 - Collection.centrepompidou.fr.
  21. Œuvres acquises grâce au Cercle International-Amérique latine des amis du Centre Pompidou depuis 2021 - Collection.centrepompidou.fr.
  22. Œuvres acquises grâce au Cercle International-MENA des amis du Centre Pompidou depuis 2022 - Collection.centrepompidou.fr.
  23. Œuvres acquises grâce au Cercle International-Moyen-Orient des amis du Centre Pompidou de 2015 à 2018 - Collection.centrepompidou.fr.
  24. Œuvres chinoises acquises grâce au Cercle International-Greater China puis Asie Pacifique des amis du Centre Pompidou depuis 2014 - Collection.centrepompidou.fr.
  25. Œuvres acquises grâce au Cercle International-Global des amis du Centre Pompidou depuis 2021 - Collection.centrepompidou.fr.)
  26. Œuvres acquises grâce au Cercle International-Europe Centrale des amis du Centre Pompidou depuis 2020 - Collection.centrepompidou.fr.
  27. Œuvres acquises grâce au Cercle International-Amérique du Nord des amis du Centre Pompidou depuis 2022 - Collection.centrepompidou.fr.
  28. 30 œuvres africaines, hors MENA, ont été acquises depuis 2019 par le CI, mais sans l'intitulé "Afrique".
  29. Œuvres acquises grâce au Groupe d'Acquisition pour l'Art Contemporain des amis du Centre Pompidou depuis 2017 - Collection.centrepompidou.fr.
  30. Œuvres acquises grâce au Projet pour l'Art Contemporain des amis du Centre Pompidou de 2003 à 2016 - Collection.centrepompidou.fr.
  31. Œuvres acquises grâce au Groupe Perspective pour l'Art Contemporain des amis du Centre Pompidou depuis 2008 - Collection.centrepompidou.fr.
  32. Œuvres acquises grâce au Groupe d'Acquisition pour la Photographie des amis du Centre Pompidou depuis 2016 - Collection.centrepompidou.fr.
  33. Œuvres acquises grâce au Groupe d'Acquisition pour le Design des amis du Centre Pompidou depuis 2017 - Collection.centrepompidou.fr.
  34. Œuvres acquises grâce au Groupe d'Acquisition pour la Scène Française des années 1950-80 des amis du Centre Pompidou depuis 2023 - Collection.centrepompidou.fr.
  35. Œuvres acquises grâce au CHANEL Fund for Women in the Arts and Culture par le biais des amis du Centre Pompidou depuis 2019 - Collection.centrepompidou.fr.
  36. Œuvres acquises grâce à la famille de Menil de 1975 à 1984 - Collection.centrepompidou.fr.
  37. Œuvres acquises grâce à la famille Schlumberger de 1971 à 1992 - Collection.centrepompidou.fr.
  38. Œuvres acquises grâce à la Scaler Foundation de 1976 à 2010 - Collection.centrepompidou.fr.
  39. Œuvres acquises grâce à la Clarence Westbury Foundation depuis 1999 - Collection.centrepompidou.fr.
  40. Dons personnels de ceux-ci mais aussi de Catherine, Sylvina et Nicolas Boissonas.
  41. (en) Centre Pompidou Foundation : About - Fpompidou.org.
  42. Œuvres acquises grâce à la Centre Pompidou Foundation depuis 2005, sauf le tableau de Marden - Collection.centrepompidou.fr.
  43. Œuvres acquises grâce à la Georges Pompidou Art and Culture Foundation de 1977 à 2008 en rajoutant le tableau de Marden précité - Collection.centrepompidou.fr.
  44. Œuvres déposées par les American Friends of the Centre Pompidou, puis la Centre Pompidou Foundation, depuis 2014 - Collection.centrepompidou.fr.
  45. Œuvres acquises grâce à la Société Kandinsky depuis 2002 - Collection.centrepompidou.fr.
  46. Œuvres acquises grâce à la Fondation Ricard depuis 2003, sauf celles de César et Caland - Collection.centrepompidou.fr.
  47. Œuvres acquises grâce à la Society of the Japanese Friends of Centre Pompidou depuis 2011 - Collection.centrepompidou.fr.
  48. Œuvres acquises grâce à la Vladimir Potanin Foundation depuis 2016 - Collection.centrepompidou.fr.
  49. Exposition « Kollektsia ! Art contemporain en URSS et en Russie. 1950-2000 » - Du 14 septembre 2016 au 2 avril 2017, Site officiel.
  50. Fonds de dotation Centre Pompidou Accélérations - Centrepompidou.fr.
  51. Œuvres acquises grâce au Fonds de dotation Centre Pompidou Accélérations depuis 2020 - Collection.centrepompidou.fr.
  52. Décret n°92-1351 du 24 décembre 1992 portant statut et organisation du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, site Légifrance.
  53. Hors Pistes 2013 - Site officiel.
  54. Un Nouveau festival - Site officiel.
  55. Cinéma du réel : Histoire - Site officiel.
  56. Manifeste 2013 - Ircam.
  57. Vidéodanse, les trente ans - Site officiel.
  58. Cinéastes en correspondance - Site officiel.
  59. Les manifestations orales - Bibliothèque publique d'information (BPI).
  60. « Actu - Le Centre Pompidou... à Shanghai ! », sur arts-in-the-city.com, (consulté le ).
  61. Martine Robert, « Pour le président du Centre Pompidou, « la dynamique des musées français à l'étranger est exceptionnelle » », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  62. « Centre Pompidou francilien - La Fabrique de l'art à Massy », sur centrepompidou.fr, (consulté le ).
  63. Alain Piffaretti, « L'Essonne veut accélérer et renforcer le projet des Réserves du Centre Pompidou », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  64. Dossier pédagogique : Constantin Brancusi - Site officiel..
  65. Le Centre Pompidou en 2009, Bilan d'activités, Les lacunes, p. 59-61
  66. Rapport d'activité 2013 - Site officiel, p. 205.
  67. Le Centre Pompidou en 2012, Bilan d'activités, p. 239
  68. Collection du musée en ligne - Site officiel.
  69. Recherche des œuvres du musée, sur la base Videomuseum.
  70. Dossier pédagogique, Constantin Brancusi - Site officiel.
  71. Bibliothèque Kandinsky - Site officiel.
  72. Une nouvelle acquisition de la bibliothèque Kandinsky : La collection Paul Destribats, site de l'INHA
  73. « "The Frame" | Centre Pompidou »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur centrepompidou.fr (consulté le ).
  74. « Xavier Rey, nouveau directeur du musée national d’Art moderne », sur Libération, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]