Guiclan

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Guiclan
Guiclan
La chapelle Saint-Jacques à Guiclan.
Blason de Guiclan
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Morlaix
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Landivisiau
Maire
Mandat
Raymond Mercier
2014-2020
Code postal 29410
Code commune 29068
Démographie
Gentilé Guiclanais
Population
municipale
2 463 hab. (2014)
Densité 58 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 33′ 07″ nord, 3° 57′ 37″ ouest
Superficie 42,64 km2
Élections
Départementales Taulé
Localisation
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Guiclan
Liens
Site web http://www.guiclan.fr

Guiclan [giklɑ̃] (en breton : Gwiglann) est une commune française du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Benjamin Girard décrit ainsi la commune en 1889 :

« Très étendue du nord au sud, la commune de Guiclan a peu de largeur de l'ouest à l'est. Le bourg a une population agglomérée de 541 habitants[note 1] ; il est à peu près au centre de la commune, qui (...) a été traversée par une voie romaine venant de Morlaix et se dirigeant vers Landivisiau[1]. »

Histoire

Préhistoire : la grotte de Roc'h Toul

La grotte de Roc'h-Toul.

Trois à quatre cents lames en silex ou en grès de l'époque magdalénienne ont été trouvées à Roc'h Toul en Guiclan en 1868 par le docteur Le Hir de Morlaix dans une grotte de grès blanc datant du silurien[2].

« Cette grotte est située à 84 mètres de la rive de la Penzé, elle est creusée dans un roc blanc composé de grès et de quartz. (...) La grotte se divise en deux chambres, presqu'en ligne droite, et séparées par une cloison de rochers qu'il faut contourner pour passer d'une pièce à l'autre. (...) Le , à 10 cm de profondeur dans le sol, je trouvai une pointe de silex. (...) Je recueillis ainsi 44 couteaux en silex (...). [Dans la seconde chambre], j'en recueillis 110. (...) Au , le nombre de silex recueillis dépassait 330 ; de plus, il y avait une grande quantité d'éclats et de débris de diverses formes. (...) Le charbon de bois était très abondant dans ces déblais. (...) Cette grotte (..) m'a fourni des couteaux de différents formes et différentes grandeurs, des rondelles tranchantes, des serpettes, des grattoirs,des perçoirs et doubles perçoirs, des poinçons, des bouts de lances et des bouts de flèches, et enfin des nuclei[3]. »

Le docteur Le Hir a aussi trouvé dans le voisinage de cette caverne dans un champ nommé Parc-ar-Plenen des traces d'activité humaine liées à cet habitat troglodytique[4].

Étymologie et origines

La paroisse était désignée jusqu'au XVIIe siècle sous le nom de Ploelan (attesté en 1277, 1407, etc..) ou Ploelann[5] (en 1467), devenu Gwic-Lan ou Gwiglann ("bourg du monastère") à partir de 1569. Guiclan était à l'origine un ermitage ou un prieuré[6].

« Traversée au nord par la voie romaine de Morlaix à Kérilien, au sud par celle de Morlaix à Landerneau, le territoire de Guiclan a conservé des traces d'occupation depuis la préhistoire (grotte de Roh-Toull, camp gaulois de Lomenven, vestiges romains du Fagot, de Kersaint-Gilly, de Feunteun-Bôl). Le nom de Coz-Ilis ("la vieille église"), porté par une butte près de Saint-Draff, ne suffit pas à justifier un déplacement du centre primitif de la paroisse. Des débris de briques et de tuiles romaines à Rugoloen et à Tréménou, à proximité du bourg, témoignent d'une occupation ancienne du lieu[7]. »

Le nom de Feunteun-Bôl ("Fontaine de Pol") laisse supposer que saint Pol serait passé par Guiclan.

Antiquité

Une voie romaine « venant de Plouénan passait par l'ouest de Guiclan, l'est de Guimiliau, Loc-Eguiner, Commana, puis venait se fondre à l'ouest de Botmeur avec la voie (...) de Quimper à Morlaix »[8].

L'historien Bernard Tanguy a écrit :

« Traversée au nord par la voie romaine de Morlaix à Kérilien, au sud par celle de Morlaix à Landerneau, le territoire de Guiclan a conservé des traces d'occupation depuis la préhistoire (grotte de Roc'h-Toul, camp gaulois de Lomenven, vestiges romains du Fagot, de Kersaint-gilly, de Feunteun-Bôl). Le nom de Coz-Ilis ("la vieille église"), porté par une butte près de Saint-Draff, ne suffit pas à justifier un déplacement du centre primitif de la paroisse. Des débris de briques et de tuiles romaines à Rugoloen et à Tréménou, à proximité du bourg, témoignent d'une occupation ancienne du lieu[9]. »

Moyen Âge

Le miracle de 1313

Selon le procès en canonisation de saint Yves, un grand miracle se serait produit en 1313 à Guiclan : la fille d'Alain de Bosnezne, prénommée Thyphaine, âgée de 3 à 4 ans, serait morte, mais sa mère pria saint Yves, l'implorant de rendre vie à sa fille ; au moment de la mettre dans un linceul, elle aurait redonné des signes de vie et se serait ensuite remise complètement[10].

Les foires de Guiclan

En 1595, de grandes foires sont concédées, pour être organisées à Guiclan, par le roi Henri IV à Tanguy, seigneur de Kersauson et de Kersaint-Gilly[10]. Vers le milieu du XIXe siècle, les foires de Guiclan se tenaient les deuxièmes lundis de février, avril, juin, août, octobre et décembre[11].

La famille de Kersauson

La maison seigneuriale de Kersauson, dont le nom signifie ville des Sausons (c'est-à-dire des Saxons, en fait des Anglais) disposait en 1260 des droits de haute justice, moyenne justice et basse justice. Les ancêtres de cette famille, des chefs de clan probablement, auraient fait partie des immigrants de Bretons insulaires venus des Îles Britanniques en Armorique aux Ve siècle, VIe siècle et VIIe siècle[12].

« Kersauson, en Guiclan, évesché de Léon »[13] écrit Guy Le Borgne en 1667. En fait, le "clan Kersauson" aurait abordé du côté de Plouescat avant de s'installer à Guiclan. L'ancienneté des Kersauson est établie par les documents historiques, le nom apparaît dans la Charte d'Eudon en 1057 (Charte d'Eudon qui s'est avérée être un faux). Les réformations de 1427 à 1574 citent les "Kersauson" parmi les plus anciens nobles de l'évêché de Léon et leur maintiennent le droit d'extraction chevaleresque. Leur blason est "De gueules au fermoir d'argent" et leur devise Pred ew, pred aw, Kersoason ("Prêt, toujours prêt, Kersauson"). La seigneurie de Kersauson s'étendait en Guiclan et en Plouvorn ; sa juridiction, mouvante de celle de Landivisiau, s'exerçait au bourg de Kersaint-Gilly[14]. Ils disposaient d'un droit de prééminence dans les églises et chapelles de Guiclan, de Plouénan, de Lambader, les Carmes et la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon, etc., et étaient chevaliers bannerets[15].

Située à Guiclan, la seigneurie des Kersauson fut constamment habitée par des membres de cette famille depuis au moins 1057 jusqu'en 1520 et, même après l'abandon de la demeure seigneuriale, les terres restèrent dans la famille de Kersauson jusqu'en 1788, date du décès de Jean Jacques Claude, marquis de Kersauson[16]. Mais après 1520, les de Kersauson n'habitèrent plus à Guiclan.

Parmi ces membres, la liste n'étant pas exhaustive :

  • Robert de Kersauson est croisé en 1248 lors de la Septième croisade (d'après un faux document fabriqué pa*/ r le Cabinet Courtois)
  • Guillaume, chevalier, seigneur de Kersauson, vivait en 1260
    • Guillaume de Kersauson, son fils, devint évêque de Léon en 1297, décéda en 1327, et fut inhumé dans son église cathédrale, où l'on voit encore sa tombe avec une inscription. On lui doit la tour nord-ouest de la cathédrale.
      • Jean, chevalier, seigneur de Kersauson, vivait en 1400.
      • Hervé I de Kersauson, marié avec Alliette de Lanros
        • Guillaume de Kersauson, à l'origine de la branche des Kersauson-Penandreff, épouse vers 1447 Gilonne du Chastel, fille d'Olivier du Chastel et de Jeanne de Malestroit. C'est lui qui achète en 1440 le manoir de Penhoët (ou Penhoat)[17] en Saint-Frégant, manoir que ses descendants habiteront jusqu'en 1563. Décédé après 1483. il fut sénéchal de Landerneau en 1472[18].

Désormais, la famille de Kersauson n'habite plus à Guiclan.

Le manoir de Lézérazien (Lézarazien)

L'ancien manoir de Lézérazien (Lézarazien) est à la limite de Guiclan et de Lampaul-Guimiliau. Ce manoir, au début un rendez-vous de chasse, appartint à la famille Le Sénéchal[19], seigneurs de Lézérazien, et passa par alliance dans la famille de Kerouartz[20]. Joseph Hyacinthe de Kerouartz, seigneur de Lisle, épousa le Perrine Le Sénéchal de Lézérazien[21]) et leurs descendants occupèrent le manoir pendant deux siècles jusqu'à sa destruction et son remplacement en 1871 par le château de Lézérazien.

Le 10 messidor an IV (, William Foster, un citoyen américain, demeurant à Morlaix, fit « une soumission d'acquisition des manoir, métairie et moulin de Lézérazien en Guiclan », qui appartenaient alors aux Kerouartz et susceptibles d'être vendus comme biens nationaux. Louis-Marie-Joseph de Kerouartz de Lézérazien proteste et l'administration du Finistère lui donne raison dans les termes suivants : « Considérant qu'aucune prescription, aucune fin de non recevoir ne peut être opposée à un défenseur de la Patrie, qui a combattu pour elle sur mer, contre la Vendée et dans les armées triomphantes de Sambre et Meuse et devant Mayence jusqu'en Thermidor An IV, sans interruption et tant que sa santé lui a permis. Il sera sursis à toute vente de bien indivis entre la République et le citoyen Louis Kerouartz ». En effet, contrairement à ses six frères et sœurs, Louis-Marie-Joseph de Kerouartz de Lézérazien, non seulement n'a pas émigré, mais il a combattu dans les armées de la Révolution.

Louis-Marie-Joseph de Kerouartz de Lézérazien, né le à Kerouartz, décédé le , marié avec Françoise Mathurine Alexandrine Augusta de La Porte Vezins, puis avec Anne Marie Miorcec de Kerdanet, fille de Daniel Nicolas Miorcec de Kerdanet[22], ancien député du Finistère ; il est né le à Kerouartz et décédé le . Pendant la Révolution française, six des sept enfants de François-Jacques de Kerouartz et de Marie-Jeanne-Charlotte de Kerouartz émigrèrent. Seul Louis-Marie-Joseph de Kerouartz de Lézérazien fit un choix opposé, restant faire carrière dans la marine française, embarquant à la fin de l'année 1790 comme lieutenant de vaisseau sur l' Éole à destination de Saint-Domingue où il dut faire face à une mutinerie; rentré en France le (il débarqua à Paimbœuf), il s'engage le à Saumur dans le 7e régiment de hussards et combat dans les rangs de l'armée républicaine en Vendée, puis dans l'Armée de Sambre-et-Meuse jusqu'au 13 germinal an III (), où, atteint par la maladie (il séjourne à l'hôpital militaire de Bruxelles), il est réformé. Il rentre à Lannilis le 10 fructidor an III () et récupère la propriété des manoir, métairie et moulin de Lézérazien (en Guiclan) en passe d'être vendus comme biens nationaux.

Du XVIe siècle au XVIIIe siècle

Le , un habitant de Guiclan, Jean Prigent, est le premier mort de l'épidémie de peste qui frappe la région de Morlaix cette année-là[23]. En 1687, une femme de Guiclan, Anne Cloarec, « devenue folle le soir de ses noces, elle resta huit mois dans cet état » ; lorsqu'elle recouvra la raison, elle se rendit à Plévin témoigner sa reconnaissance au Père Julien Maunoir[24].

Au XVIIe siècle, la seigneurie de Penhoët, sise en Saint-Thégonnec, s'étendait alors sur huit paroisses : Saint-Thégonnec, Taulé, Plouvorn, Plougar, Guiclan, Pleyber-Christ, Plounéour-Ménez et Commana[25].

Le XVIIe siècle est pour Guiclan une période de grande prospérité liée à l'activité toilière : le nombre des naissances y passe de 40 par an au début du siècle à 110-120 à la fin du même siècle. Entre 1643 et 1688, les revenus paroissiaux triplent à Guiclan. Guillaume Le Hir, un "julod" ("fabricant et marchand de toiles"), de Guiclan, laisse à sa mort plus de 47 000 livres de biens meubles, dont 36 850 livres de fils et toiles, sans compter la terre[26]. Cette prospérité se poursuit au XVIIIe siècle. De nombreux fils cadets de "juloded" entrent aussi dans les ordres, à la manière des fils cadets de la noblesse : c'est le cas par exemple d'Yves-Marie Le Roux, né le à Saint-Thégonnec, qui fut tour à tour recteur de Commana, Guiclan (entre 1806 et 1818) et Plouzévédé.

En octobre 1754, des voleurs de la bande de Marion du Faouët (Olivier Guilherm, Jean Mével, Bod dit "La Feuillade" et Joseph Le Bion, frère de Marion du Faouët) pillent l'église de Guiclan, « une église très riche et très réputée », volant « une somme de mille huit cent et quelques livres dont ils se saisirent, et l'emportèrent dans la ville de Rennes (...) »[27].

La vie à Guiclan entre 1742 et 1762 a fait l'objet d'une étude publiée dans le "Bulletin de la Société archéologique du Finistère"[28].

Pendant la Révolution française

Les prêtres de la paroisse, Mathurin Hyacinthe Autheuil, recteur, et Jézéquel, vicaire, signent la protestation des prêtres du Léon et refusent de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé, et sont suspendus (ils se réfugient ensuite en Angleterre[29]), mais pendant plusieurs mois aucun prêtre ne pose sa candidature pour les remplacer ; il faut attendre le 29 novembre 1792 pour qu'un nouveau recteur soit élu, Le Bot[30]. Un autre prêtre de Guiclan, Cazuc, s'exila en Espagne[31]

Le XIXe siècle

L'économie aux XVIIIe siècle et XIXe siècle

L'activité papetière était importante au XVIIIe siècle à Guiclan et dans les paroisses avoisinantes : « Les papeteries [sont] au nombre de 50 à Guiclan, Pleyber-Christ, Saint-Thégonnec, etc.. qui ont leur débouché à Morlaix pour la manufacture de tabac. [Elles] occupent 300 personnes »[32]. L'industrie toilière était aussi présente[33], « des toiles pour l'Espagne », précise un ouvrage de 1881[34].

« Guiclan a un territoire assez plat et couvert d'arbres et de buissons ; les terres y sont excellentes et fertiles en grains et en lins. On y fait du cidre » écrivait Jean-Baptiste Ogée vers 1780[35]. Jacques Cambry affirmant : « On fabriquait aussi des toiles à carreaux dans les communes de Saint-Thégonnec, de Guiclan, de Pleyber-Christ. (...) Ce commerce de toiles était assez considérable (...). Les coquilles de berniques se vendent ; on en fait de la chaux dans la paroisse de Guiclan et surtout chez les habitants de Penzé, qui blanchissent beaucoup de toiles »[36] Selon des statistiques agricoles publiées en 1849 et concernant selon les productions des années comprises entre 1836 et 1846, la répartition de l'occupation des terres est alors la suivante : pour une superficie totale de 4264 ha, la commune possédait 1888 ha de terres arables, 1583 ha de landes et bruyères, 248 ha de bois, taillis et plantations, 223 ha de prairies naturelles, 3 ha de marais et étangs ; la commune possédait alors 12 moulins en activité. Les paysans de Guiclan cultivaient à l'époque 378 ha d'avoine, 378 ha de froment, 283 ha d'orge, 79 ha de seigle, 151 ha de sarrasin, 1504 ha d'ajoncs d'Europe, 31 ha de lin, 6 ha de chanvre, 57 ha de navets, betteraves, carottes et choux (dont 38 ha de navets), 283 ha de trèfle, 94 ha de pommes de terre, 132 ha restant en jachère, et élevaient 630 chevaux (230 mâles, 120 juments, 280 poulains et pouliches), 1180 bovins (dont 1000 vaches), 200 porcs, 29 ovins, aucun caprin, 577 poules et 32 coqs, 20 canards, 17 oies, et possédaient 225 ruches à miel. En 1836, la population agricole est de 3509 personnes, soit 95,1 % de la population communale totale qui était alors de 3688 habitants[37].

La persistance de l'activité toilière

Des "Juloded" continuent à s'enrichir de l'activité toilière au XIXe siècle ; ils vivent alors "noblement", ne travaillant pas de leurs mains, commandant leurs domestiques, qui peuvent dépasser la vingtaine, se contentant de se rendre aux foires, de pratiquer des loisirs et éventuellement de faire de la politique :

« Tel "julod" de Guiclan, qui habite trop près du bourg pour utiliser son tilbury, ne va jamais à la messe qu'escorté de ses domestiques. Le maître précède, coiffé du chapeau à boucle et ruban, sanglé dans son "turban" (large ceinture de flanelle ou de cotonnades à carreaux, et bombant le torse dans son rigide plastron blanc. Il occupe le milieu du chemin, cependant que les valets, à distance respectueuse, suivent sur les côtés, en double file. (...) Le "julod" n'admet pas à sa table ses domestiques[26]. »

Jacques Quéinnec, qui vécut la fin de sa vie à partir de 1803 dans le manoir de Kermorvan, ancien bien noble de la famille de Boiséon, qu'il avait acheté en 1796 fut le plus connu des "juloded" de Guiclan.

Les principales familles "julodes" de Guiclan furent les Bléas, Breton, Fagot, Guillou, Joncour, Laurent, Le Bras,Nicolas et Quéinnec. « Mais seuls les Quéinnec, Breton et Guillou appartenaient à la kenta troc'h (la "première coupe" [de lin]), qui elle-même dominait l' eil troc'h (la "seconde coupe") »[38].

Le séminaire Saint-Jacques

Un nouveau château[39] est construit à Lézérazien en 1871 par Albert de Kerouartz et la fille de ce dernier, Mère Marie-Caroline de Kerouartz donna le château aux Missionnaires d'Haïti dont le séminaire se trouvait antérieurement à Pontchâteau depuis 1872[40].

Le , Martial Testard du Cosquer, qui avait fondé à Paris, rue Lhomond, le séminaire Saint-Martial, débarque à Port-au-Prince (Haïti), dont il a été nommé évêque en 1863 (il le resta jusqu'à sa mort en 1869), accompagné d'une trentaine de missionnaires et de religieuses de l'ordre des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny, envoyés par le pape Pie IX afin d'évangéliser les esclaves ; pendant les 20 premières années de leur apostolat, sur les 273 missionnaires envoyés en Haïti, 113 décédèrent sur place dont 32 pendant la première année de leur séjour en raison des épidémies, particulièrement de fièvre jaune, et de la fatigue excessive. En 1872; Mgr Jean Marie Guilloux, originaire de Ploërmel et devenu archevêque de Port-au-Prince, ouvre un séminaire à Pontchâteau destiné à former des missionnaires pour Haïti.

Fondé par le chanoine Éveno[41] et ouvert le , le séminaire Saint-Jacques, ou séminaire de la Mission d'Haïti, en Guiclan, recrute et forme des missionnaires[42] envoyés ensuite à Haïti[43]. À la fin du XXe siècle et dans les premières décennies du XXe siècle, la majeure partie du clergé haïtien a été formé dans ce séminaire. Le , la "Société des Prêtres de Saint Jacques" est fondée à Port-au-Prince. Mgr François Poirier en devient le premier Supérieur Général. Le , la "Société des Prêtres de Saint Jacques" devient un "Institut clérical à vie commune sans vœux" ; le siège reste à Saint-Jacques en Guiclan[44].

En 2012, les Pères de Saint-Jacques sont toujours présents en Haïti où ils jouent un rôle humanitaire notable, mais ils sont aussi depuis 1961 présents au Brésil. Depuis 2004, des missionnaires haïtiens sont envoyés au Brésil et ... en France où ils sont présents dans les diocèses de Saint-Brieuc, Créteil, La Rochelle et Quimper.

Le XXe siècle

Les querelles liées à la mise en place de la laïcité au début du XXe siècle

À la fin du XIXe siècle, les Sœurs du Saint-Esprit tenaient un établissement charitable à Guiclan, «  assistant et soignant gratuitement les malades à domicile »[45]. Une autre congrégation religieuse, la Congrégation des Filles de la Sainte Vierge de la Retraite de Vannes était aussi présente[46], tenant une école qui fut laïcisée en 1902[47].

Le journal Ouest-Éclair soutient les protestataires :

« Comme réponse à la laïcisation de l'école communale, le Conseil municipal de Guiclan tout entier, le maire, l'honorable M. Quéinec en tête, a envoyé sa démission à la face de M. Collignon, préfet. Bravo Guiclan ! Inutile de dire que la population se fait une joie de les réélire tous à l'unanimité[48]. »

Le maire et les deux adjoints de Guiclan furent révoqués par le Préfet du Finistère[49].

Le , Guiclan est concerné par la querelle des inventaires : l'agent public venu inventorier les biens d'église se vit refuser l'accès à l'église par une foule nombreuse et dut se retirer sans pouvoir opérer[50]. Mais cet inventaire est finalement réalisé le « sans incidents notables »[51].

L'étude notariale de Me Bazin, notaire à Guiclan est supprimée le par décret du président de la République[52].

L'Entre-deux-guerres

Pendant l'Entre-deux-guerres, la société sportive "Les Francs-tireurs de Roc'h-Toul" organisait des compétitions cyclistes[53] au "vélodrome des Papillons"[54].

L'élevage des chevaux était alors très important :

« La commune de Guiclan est particulièrement connue par l'importance de son élevage chevalin. (...) Lundi prochain 2 février, fête de la Chandeleur, se tiendra au bourg de Guiclan, le concours annuel de poulains qui avait lieu d'habitude le 24 juin. (...) Le concours (...) réunira certainement un beau nombre de concurrents, surtout en poulains d'un an, que leurs propriétaires voudront comparer avant le grand concours de mars à Saint-Thégonnec. (...) Le conseil municipal lui alloue une subvention de 1 500 francs[55]. »

L'élevage bovin était également très pratiqué, y compris celui des taureaux, de nombreux éleveurs gagnant des prix lors des concours agricoles[56].

Les guerres du XXe siècle

Le monument aux morts de Guiclan porte les noms de 177 soldats de Guiclan morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[57], de 21 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale et trois pendant la guerre d'Indochine[58].

Louis-Marie Rannou, né le à Guiclan, qui habitait Kergoat en Guiclan, est décédé en déportation le à Diez (Allemagne).

Politique et administration

Héraldique

Blason de Guiclan :
Coupé voûté : au premier d'or à trois mouchetures d'hermine de sable rangées en fasce, au second de sable à un fermail d'or.
Officiel : approuvé par décision municipale du 26 juin 1976, déposé en préfecture le . Présent sur le site internet de la mairie[59]
Concepteur : JE.Benoiston.

Liste des maires

Liste des maires successifs[60] [61]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1794 François Le Mer    
1794 1795 Jean Bléas    
1795 1806 Miliau Larvor    
1806 1806 Jean-Marie Le Bras    
1807 1816 Louis-Marie-Joseph de Kerouartz    
1816 1830 Jean-Marie Le Bras    
1830 1832 François Fagot    
1832 1841 Guillaume Quéinnec   Adjoints : Fagot, Coquil
1841 1865 François Fagot   Adjoints : Abhervé et Coquil
1865 1876 Louis Vincent Quéinnec   Adjoints : Bléas, Le Saint
1876 1886 Christophe Coquil    
1886 1888 Jean Normand    
1888 1902 François Quéinnec   Adjoints : Kercaven, Guillou[62]
1902 1903 François-Louis Guillou    
1904 1918 François-Louis Le Bras    
1919 1928 François-Louis Guillou    
1929 1941 François-Marie Bléas    
1945 1952 François-Marie Joncour    
1953 1958 François-Louis Boderiou    
1959 1965 Gabriel Quélennec    
1965 1978 Jean-Louis Cochard    
février 1978 mars 1991 Yves-Marie Yvin    
mars 1991 En cours Raymond Mercier UMP  

Démographie

En 1886, le hameau de Moudennou avait 135 habitants[63] , celui de Kerbrat 109 habitants[64], celui de Saint-Jacques 80 habitants[65] et celui du Fagot avait 40 habitants[66].

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 7642 8523 0143 0083 4483 5093 5493 6883 456
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 4663 4333 5713 6223 6903 5173 4293 3823 321
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 1923 1643 1322 8912 9002 9572 7602 4232 279
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2014
2 2022 0762 0111 9372 0452 0302 1432 4382 463
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[67] puis Insee à partir de 2006[68].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

L'église paroissiale de Guiclan.
  • Grotte naturelle de Roc'h Toul à Kerougay, curiosité et station paléolithique.
  • Le moulin à tan[69] de Lézarazien en Guiclan, qui n'est plus en activité depuis 1919, est le mieux conservé de toute la région, même s'il n'a plus sa roue à eau[70].

Personnalités liées à la commune

  • La famille Quéinnec a fourni toute une lignée de notables politiques, dont trois maires de Guiclan et trois députés :
    • Jacques Quéinnec, marchand de toiles à Plounéour-Ménez, puis député de la Convention, puis du Conseil des Cinq-Cents, finit ses jours à Guiclan au manoir de Kermorvan où il décéda le [72]. Marié avec Louise Madec.
      • Yves Jean Quéinnec, né le à Plounéour-Ménez, décédé le à Guiclan, expert du cadastre, marié le à Guiclan avec Marie-Jeanne Pouliquen et remarié le à Lampaul-Guimiliau avec Marie-Anne Grall.
        • François Quéinnec (né le à Pen-ar-Hoat en Guiclan, décédé le à Landivisiau, notaire, marié avec Angèle Caroff
        • Guillaume Quéinnec, né le à Guiclan, décédé le à Guiclan, maire de Guiclan, cultivateur, marié le à Guiclan avec Françoise Yvonne Pouliquen.
          • Marie-Louise Quéinnec, née le 23 à Kerlaoudet en Guiclan, décédée en 1914, mariée le à Guiclan avec Claude Paul Marie Caill, né le à Plouzévédé.
            • Yves Caill (1881 - 1957), vétérinaire, maire de Plouzévédé, conseiller général, marié avec Anne-Marie Quéinnec.
              • Antoine Caill, né le à Plouzévédé, décédé le , fut maire de Plouzévédé à partir de 1959, conseiller général, député[73] UNR puis UDR du Finistère de 1962 à 1978[74].
      • François Quéinnec, né le à Plounéour-Ménez, décédé le à Landivisiau, marié le à Guiclan avec Marie-Anne Pouliquen.
        • Jacques-Jean Quéinnec, né le à Guiclan, décédé le à Saint-Thégonnec, marié le à Saint-Thégonnec avec Marie Yvonne Pouliquen.
          • Yves-François Quéinnec, né le , décédé en 1896, propriétaire, conseiller général du Finistère, marié le à Saint-Thégonnec avec Marie Louise Olive Caroff.
            • Jacques Queinnec, né le à Saint-Thégonnec, décédé le à Pont-l'Abbé, notaire, député du Finistère de de 1928 à 1932 et sénateur du Finistère de 1937 à 1945.
      • Guillaume Quéinnec (1788 - 1858), marié avec Marie Jeanne Perrot.
        • Louis Vincent Quéinnec (1819 -1887), maire de Guiclan, marié avec Marie Guillemette Le Bras.
      • Jean Louis Quéinnec (1799 -1885), juge de paix, marié avec Marie Rannou.
        • François Quéinnec, né le à Kermorvan en Guiclan, maire de Guiclan, marié le à Guiclan avec Marie-Anne Fagot.
      • Gabriel Dominique Quéinnec (né le à Plounéour-Ménez, décédé le à Sizun, fabricant de toiles, marié le à Guiclan avec Catherine Rannou.
        • Françoise Quéinnec, née le à Sizun, décédée le à Landivisiau, mariée le à Landerneau avec Yves Marie Pouliquen, né en 1821 à Lampaul-Guimiliau, décédé le à Landivisiau, maire de Landivisiau.
  • Yann Kerlann (Jean Delalande), directeur de la revue bretonnante Ar Falz a habité à Guiclan dans la décennie 1930.
  • Hervé Calvez, collecteur de mémoire.
  • Jakez Kerrien, écrivain auteur de "Ar Roc'h Toull".
  • Yves Miossec, écrivain de langue bretonne, auteur d'une monographie sur Guiclan (en français)
  • Gwen Stefani, chanteuse américaine, a des ancêtres originaires de Guiclan.[réf. nécessaire]

Livres

« C'est l'histoire de Françoise, fermière à Guiclan (Finistère). Son homme Denis, est parti pour la guerre. Elle reste avec les trois enfants et les domestiques, Jean-Marie et Jean-François, deux gamins sérieux comme les adolescents campagnards, qui ont appris à travailler de bonne heure. Elle prend sur ses frêles épaules tout le fardeau que l'homme a dû déposer, pour aller au loin défendre son foyer. Elle cultive les champs, elle soigne le bétail, elle vend les récoltes. Et le soir, à la veillée, elle trouve encore le temps d'écrire à son soldat de longues lettres toutes remplies des nouvelles de la culture et de famille. (...) Vous devinez la fin : Denis est tué. Françoise accepte le deuil, comme elle a accepté la tâche. Veuve, elle restera la même, et continuera d'élever les enfants en pensant à l'absent, qui ne reviendra plus, mais qu'elle rejoindra. (...) Françoise Deins, c'est une Maria Chapdelaine de chez nous[75]. »

  • François Bléas, éleveur à Kerbrat en Guiclan, directeur de La Bretagne hippique, vice-président du Stud-box de la race postière Norfolk bretonne, a publié en 1913 une étude sur la Bretagne hippique intitulée Les chevaux bretons[76].
  • Michel Quélennec, La fumée au-dessus du toit[77]

Homonymie

  • Émile Souvestre, dans son roman Derniers Bretons a dénommé Ioan Guiclan ("Jean de Guiclan")[78] , un illuminé, prêchant partout la pénitence, s'inspirant probablement de Gwenc'hlan (ou "Guinclan", barde armoricain à l'existence semi-légendaire hostile aux chrétiens qui aurait vécu au Ve siècle dans les environs du Méné Bré, peut-être à Bégard[79] et évoqué aussi par La Villemarqué dans le Barzaz Breiz paru en 1839 et dont la première pièce est intitulée "La prophétie de Gwench'lan" où l'auteur affirme qu'il s'agit d'un poète connu au Pays de Galles sous le nom de Kian[78].

Notes et références

Notes

  1. La population totale de la commune était lors de 3 429 habitants

Références

  1. Benlamin Girard, "La Bretagne maritime", 1889, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f219.image.r=Guiclan.langFR
  2. Joseph Déchelette, "Manuel d'archéologie préhistorique, celtique et gallo-romaine. I, Archéologie préhistorique", 1908, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61091937/f209.image.r=Guiclan.langFR
  3. Docteur Le Hir, "La caverne de Roc'h-Toul, en Kerougy-Izella, commune de Guiclen (Finistère)", Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1874, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207544r/f87
  4. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1957_num_54_7_7853 Analyse des industries lithiques recueillies à Roc'h-Toul et Parc-ar-Plenen.
  5. Le nom d'origine est homonyme de ceux de Poullan-sur-Mer (Finistère), de Plélan-le-Grand (Ille-et-Vilaine), de Plélan-le-Petit et de Plélauff (Côtes-d'Armor)
  6. http://marikavel.org/bretagne/guiclan/accueil.htm
  7. Bernard Tanguy, "Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère", Chasse-Marée,Ar Men, 1990
  8. René Kerviler, "Armorique et Bretagne : recueil d'études sur l'archéologie, l'histoire et la biographie bretonnes, publiées de 1873 à 1892", 1893, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57842440/f292.image.r=Guiclan.langFR
  9. Bernard Tanguy, "Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère", Chasse-Marée, Ar Men, 1990
  10. a et b http://www.infobretagne.com/guiclan.htm
  11. Eusèbe Girault de Saint-Fargeau, "Dictionnaire géographique, historique, industriel et commercial de toutes les communes de la France ...", 1844-1846, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5549886c/f192.image.r=Guiclan.langFR
  12. Joseph-Marie de Kersauson de Penandreff, "Histoire généalogique de la maison de Kersauson", 1886, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55649073/f18.image.r=Guiclan.langFR
  13. Guy Le Borgne, "Armorial breton", 1667
  14. Arthur de La Borderie, "La vicomté ou principauté du Léon", Revue de Bretagne et de Vendée, 1889, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207871k/f114.image.r=Guiclan.langFR
  15. Joseph-Marie de Kersauson de Penandreff, "Histoire généalogique de la maison de Kersauson", 1886, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55649073/f19.image.r=Guiclan.langFR
  16. Sa fille aînée Marie Yvonne Guillemette Xaverine de Kersauson se marie en 1772 dans la chapelle de Brézal avec Hyacinthe de Tinténiac et les terres deviennent propriété de cette famille, avant de passer aux mains des Le Bihan de Pennelé, voir Joseph-Marie de Kersauson de Penandreff, "Histoire généalogique de la maison de Kersauson", 1886, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55649073/f445.image.r=Guiclan.langFR
  17. Les restes de ce manoir ont été rasés en 1980, voir http://www.photo-bretagne.fr/article-jean-yves-le-goff-chateaux-et-manoirs-du-leon-58873044.html
  18. Joseph-Marie de Kersauson de Penandreff, " Histoire généalogique de la maison de Kersauson", 1886, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55649073/f84.image.r=Guiclan.langFR
  19. Jacques Le Sénéchal, à la fin du XVe siècle aurait combattu Tournemine « puissant gentilhomme, emporté et querelleur », en particulier à Roseliès en Guiclan et Jacques Le Sénéchal aurait dû se réfugier à Morlaix
  20. J. Baudry, "Étude historique & biographique sur la Bretagne à la veille de la Révolution, à propos d'une correspondance inédite (1782-1790)", tome 1, 1905, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5816873q/f286.image.r=Kerouartz.langFR
  21. http://michel.mauguin.pagesperso-orange.fr/Genea_Kerouartz2.pdf
  22. http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=13750
  23. Guillaume Marie Lejean, "Histoire politique et municipale de la ville et de la communauté de Morlaix, depuis les temps reculés jusqu'à la Révolution française", 1846, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5789163j/f130.image.r=Guiclan.langFR
  24. Guillaume Le Roux, "Recueil des vertus et des miracles du R. P. Julien Maunoir", 1848, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5624088k/f233.image.r=Guiclan.langFR
  25. Arthur de La Borderie, "La vicomté ou principauté du Léon", Revue de Bretagne et de Vendée, 1889, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207871k/f114.image.r=Roche.langFR
  26. a et b Jean Tanguy, "Commerce et Industrie dans le Finistère d'autrefois", dans "Finistère", ouvrage collectif, Brest, 1972
  27. Jean Lorédan, "La grande misère et les voleurs au XVIIIe siècle : Marion du Faouët et ses associés, 1740-1770", 1910, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5821955v/f303.image.r=Guiclan.langFR
  28. Yves Miossec, "La vie d’un corps politique du Léon au milieu du XVIIIème siècle. Guiclan 1742-1762", Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1971
  29. René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons. 14,FER-FRET", 1886-1908, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58190623/f127.image.r=Guiclan.langFR
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Voir aussi

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