Boeing B-54
Maquette de la version de reconnaissance RB-54A. | |
Constructeur | Boeing |
---|---|
Rôle | Bombardier |
Statut | Projet abandonné le |
Nombre construits | Aucun |
Équipage | |
10 | |
Motorisation | |
Moteur | Pratt & Whitney R-4360 |
Nombre | 4 |
Type | Moteur en étoile |
Puissance unitaire | 4 500 cv (3 400 kW) |
Dimensions | |
Envergure | 49 m m |
Longueur | 34 m m |
Hauteur | 10 m m |
Masses | |
Maximale | 104 326 kg (230 000 lb) kg |
Performances | |
Vitesse de croisière | 491 km/h km/h |
Vitesse maximale | 690 km/h km/h |
Plafond | 12 000 m m |
Armement | |
Interne | 16 000 kg de bombes |
Externe | 14 mitrailleuses Browning M2 de calibre .50 BMG |
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Le Boeing B-54 est un projet de bombardier stratégique à moteurs à pistons conçu et développé par Boeing Aircraft comme la version de production du YB-50C. Dérivé du B-50 Superfortress, l'avion dispose d'un fuselage et d'ailes agrandis, ainsi que de moteurs améliorés. Le projet est abandonné en raison des progrès des avions à réaction.
Historique
[modifier | modifier le code]À partir de 1947, le B-54 est destiné à être la version de production du prototype YB-50C. Les moteurs Pratt & Whitney R-4360 standards doivent être remplacés par des R-4360-51 turbo-compound, ou Variable Discharge Turbine (VDT), le fuselage est allongé de plus de trois mètres et l'envergure augmentée de 6,1 m, ce qui requiert l'installation de balancines se rétractant dans les nacelles des moteurs no 1 et 4. L'avion doit avoir un rayon d'action de 15 000 km, ce qui nécessite l'ajout de deux réservoirs additionnels de 11 000 litres placés sous les ailes. Pour se défendre contre la chasse ennemie, un armement de 14 tourelles de 12,7 mm (.50 BMG) est envisagé[1].
Le 29 mai 1948, l'United States Air Force passe commande de 21 bombardiers B-54A et de 52 B-54A de reconnaissance[1],[2],[3],[4],[5]. Le projet est toutefois annulé le 18 avril 1949 en raison du développement d'avions à réaction, plus performants ; la construction du prototype B-54A, commencée à Seattle, n'est jamais achevée[1]. La décision d'annuler le programme est critiquée dans la presse de Seattle, qui invoque une décision politique et non militaire[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Boeing B-54 » (voir la liste des auteurs).
- Lloyd S. Jones 1974, p. 183.
- National Museum Factsheet.
- Robert Redding et Bill Yenne 1989, p. 117.
- F. G. Swanborough et Peter M. Bowers 1989, p. 124.
- Ray Wagner 1968, p. 139.
- James C. Olson 2003, p. 184.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Lloyd S. Jones, U.S. Bombers, B-1 1928 to B-1 1980s, Fallbrook (Californie), Aero Publishers, , 2e éd. (1re éd. 1962), 256 p. (ISBN 0-8168-9126-5).
- James C. Olson, Stuart Symington : A Life, Columbia (Montana), University of Missouri Press, , 550 p. (ISBN 978-0-8262-1503-1).
- Robert Redding et Bill Yenne, Boeing : Planemaker to the World, New York, Crescent Books, (ISBN 978-0-517-42270-0).
- F. G. Swanborough et Peter M. Bowers, United States Military Aircraft since 1909, Washington, Smithsonian Institution Press, (ISBN 978-0-87474-880-2).
- Ray Wagner, American Combat Planes, New York, Doubleday, , 442 p. (ISBN 978-0-385-04134-8).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) National Museum of the United States Air Force, « Boeing B-54A » [archive du ], sur nationalmuseum.af.mil, (consulté le ).
- (en) Joe Baugher, « Boeing B-50C/B-54 Superfortress », sur joebaugher.com, (consulté le ).