Astérix et Obélix contre César

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Astérix et Obélix contre César
Logo du film.
Réalisation Claude Zidi
Scénario Claude Zidi
Acteurs principaux
Sociétés de production AMLF
Renn Productions
Films 7
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre Comédie
Durée 105 minutes
Sortie 1999

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Astérix et Obélix contre César est un film franco-italo-allemand, réalisé par Claude Zidi et sorti en 1999.

Le film est la première adaptation cinématographique de la bande dessinée Astérix écrite par Albert Uderzo et René Goscinny. Il raconte l'enlèvement de Panoramix par les Romains pour assiéger l'irréductible village des Gaulois. Astérix et Obélix partent donc à sa rescousse.

Après de nombreux films comiques, Claude Zidi se lance dans la réalisation d'un film sur Astérix. Il s'est classé premier du box-office français pour l'année 1999.

Synopsis

« Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ ; toute la Gaule est occupée par les Romains... Toute ? Non ! Car un village peuplé d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur. Et la vie n'est pas facile pour les garnisons de légionnaires romains des camps retranchés de Babaorum, Aquarium, Laudanum et Petibonum. »

Comme toujours, Jules César a des ennuis avec ces Gaulois : Détritus, officier fourbe et déloyal, lui a caché l'existence de ce petit village. Désireux de mater ce dernier foyer d'insurrection et fatigué de l'incompétence du centurion Caius Bonus, César vient en personne assiéger le village des irréductibles. Il a une bonne raison : Prolix, un faux devin, a poussé les villageois à voler le chariot renfermant l'argent de ses impôts.

Durant cette même période, le druide Panoramix doit se rendre à la forêt des Carnutes où a lieu le grand rendez-vous annuel des druides, qui y élisent le meilleur d'entre eux. Bien qu'un accord ait été passé avec les Romains, obligeant ces derniers à laisser tranquilles les druides dans leur forêt, Détritus, lui, n'est pas de cet avis car « les promesses de César n'engagent que ceux qui y croient ». Il capture Panoramix durant la cérémonie pour l'obliger à lui révéler le secret de la potion magique, source de l'invincibilité des gaulois. Astérix et Obélix mènent une opération pour retrouver leur druide et décident d'infiltrer le camp de César.

Obélix se fait passer pour un légionnaire répondant au nom d'« Obélus », alors qu'Astérix se fait passer pour un espion gaulois capturé. Emprisonné, Astérix retrouve Panoramix, qui défie Détritus, refusant de lui livrer le secret de la potion. Astérix se fait à son tour questionner et torturer, sans plus de résultats. Ce n'est que lorsqu'Idéfix, qui a entendu les cris d'Astérix et l'a rejoint dans la salle de torture, est mis à la place du gaulois que Panoramix cède. Le druide, aidé d'Astérix, confectionne alors une marmite de potion magique. Détritus goûte la potion et en ressent aussitôt les effets.

Comprenant qu'il peut l'utiliser comme une arme pour prendre le pouvoir, Détritus ordonne l'arrestation de Jules César et prend la direction du camp. Obélix, devenu entre temps centurion pour avoir tiré Détritus d'un mauvais pas, est promu chef de la garde personnelle du nouveau dictateur. Détritus cherche à gagner le soutien des soldats en organisant des jeux. Astérix est contraint de traverser une piste de cirque remplie de pièges : serpents, lions, crocodiles, mygales et éléphants entravent sa progression. Il réussit néanmoins à surmonter tous les obstacles, mais alors qu'il arrive à la hauteur d'Obélus et de Détritus, ce dernier envoie un être monstrueux l'étrangler.

Astérix a juste le temps et la force de prononcer « Obélus par Toutatis redevient Obélix, ça urge ! », en réalité une phrase-code pour signaler à Obélus d'abandonner son rôle de soldat et de redevenir le gaulois Obélix. Après avoir déchiffré le message à la demande d'Obélus en lisant sur les lèvres du supplicié, Détritus est assommé par Obélix, redevenu lui-même. Obélix sauve Astérix, retraverse avec brio la piste de cirque en sens inverse et libère Panoramix. Le groupe entraîne également dans sa fuite un mystérieux prisonnier, caché sous un masque de fer.

Arrivés au village, Obélix ouvre le masque : il s'agit de Jules César, emprisonné par le dictateur autoproclamé ! Par vengeance, Détritus attaque le village avec la marmite de potion magique que lui a confectionnée Panoramix. Pour résister à l'envahisseur, le druide doit en préparer à nouveau. Mais il découvre qu'il n'a assez d'ingrédients que pour une demi marmite, ce qui est insuffisant !

Astérix, Obélix et Panoramix doivent aller dans les profondeurs d'une caverne retrouver l'aïeul du druide, Mathusalix (un druide bicentenaire) et répondre à des énigmes pour obtenir un flacon de lait de licorne à deux têtes qui a pour effet, une fois versé dans la potion magique, de cloner ceux qui la boivent. Après avoir obtenu non sans difficulté l'ingrédient, dix Astérix et dix Obélix (qui a, pour une fois, eut le droit de goûter à la potion du druide) triomphent de Détritus, condamné par César pour haute-trahison. En reconnaissance, César déclare le village « ami et allié de Rome » et non-imposable.

Fiche technique

Distribution

Production

Naissance du projet

Avant Astérix et Obélix contre César, deux autres projets d'adaptation au cinéma d'Astérix ont émergé, mais n'ont jamais abouti. Claude Lelouch est le premier à y songer. Dans les années 1960, il souhaite faire le film avec des comédiens non professionnels, uniquement pour leur ressemblance physique avec les personnages de la BD, mais le projet n'aboutit pas. Plus tard, le second projet est lancé par Louis de Funès qui souhaite jouer le rôle d'Astérix. Le projet tombe aussi à l'eau. Selon un ami d'Albert Uderzo, Louis de Funès voulait jouer le personnage d'Astérix sans les moustaches[1]. Astérix et Obélix contre César est le premier film d'Astérix mettant en scène des acteurs.

Adapter la bande dessinée Astérix était à l'origine une idée de Thomas Langmann dès 1992[2]. À vingt-trois ans, le fils de Claude Berri, après avoir joué dans quelques films tels Les Années sandwiches ou Paris s'éveille, s'intéresse à la production d'un film sur Astérix le Gaulois[2]. D'abord, il contacte Sylvie Uderzo (fille d'Albert Uderzo) et tous les deux ont le même point de vue sur le projet de film. Sylvie en parle à son père et ce dernier finit par accepter le projet[3]. Thomas contacte ensuite Anne Goscinny, héritière des droits moraux de son père[2]. Celle-ci accepte également le projet. Avec l'accord des ayants-droit, Thomas Langmann va voir son père et Renn Productions, mais ces derniers refusent le projet, car pour Claude Berri « la BD n'est pas [son] truc[2] » ; mais également car il produit déjà d'autres films. Thomas Langmann ne se décourage pas pour autant, il réussit à attirer Gérard Depardieu, Christian Clavier et Jean-Marie Poiré pour son adaptation d'Astérix, ainsi Claude Berri s'intéresse au film et l'inscrit dans ses hypothèses de travail[4]. En 1994, Claude Berri appelle Claude Zidi au téléphone et lui demande s'il peut le mettre dans la liste des réalisateurs intéressés pour le film. Après avoir réfléchi, Claude Zidi accepte[4]. Albert Uderzo et Claude Berri signent alors un contrat comprenant trois clauses : le respect de l'esprit de la bande dessinée Astérix le Gaulois, la mise en œuvre de moyens importants et le rôle d'Obélix réservé à Gérard Depardieu[5].

Choix de la distribution

Gérard Depardieu a le rôle d'Obélix réservé dans les trois clauses du contrat entre Uderzo et Berri.

Lors de la préparation du film, Thomas Langmann contacte Gérard Depardieu pour qu'il joue le rôle d'Obélix. Celui-ci accepte à condition qu'on l'attende car il est pris par un autre film[2]. Son rôle d'Obélix lui est ainsi réservé dans les trois accords signés entre Albert Uderzo et Claude Berri[5]. Alors que Thomas Langmann n'a pas encore de producteur, le duo Clavier-Poiré lui vient à l'idée après la réussite du film Les Visiteurs. Ils acceptent puis se rétractent pour tourner Les Anges gardiens[4]. Christian Clavier n'étant plus disponible pour le rôle d'Astérix, la proposition d'interpréter le rôle est faite à Daniel Auteuil[6]. La carrière de Depardieu entraîne un retard de quelques mois dans l'emploi du temps. Pendant ce temps, Daniel Auteuil se pose des questions sur sa carrière et accepte un projet de film d'Alain Corneau. Christian Clavier, qui venait de finir Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2, a reçu une proposition après le retrait d'Auteuil de Claude Berri, qu'il accepte[6]. Pour Idéfix, Albert Uderzo précise qu'il a simplement « dessiné un chien » et que la race n'existe pas[7]. Trois chiens bâtards blancs différents, auxquels on a ajouté du noir aux oreilles, ont été utilisés pour jouer Idéfix[7].

Pour interpréter les autres personnages d'Astérix le Gaulois, Claude Berri a d'abord pensé à faire appel à de jeunes comédiens dans le vent[8]. Mais les personnages de la BD ne sont pas jeunes. Ainsi Michel Galabru en Abraracourcix s'est presque imposé de lui-même, tout comme les rôles de Claude Piéplu, Sim, Jean-Pierre Castaldi, Jean-Roger Milo et Daniel Prévost[8]. Cependant, comme la production était également allemande, trois rôles principaux étaient réservés à des allemands : César, Bonemine et Falbala[9]. Gottfried John et Marianne Sägebrecht convenaient très bien aux deux premiers personnages. En ce qui concerne Falbala, le rôle, normalement attribué à une personnalité allemande, fut attribué à Lætitia Casta, après un accord entre Claude Zidi et les coproducteurs allemands[10]. Claude Berri souhaitait Roberto Benigni dans le rôle de Détritus[11], cependant quand l'équipe est partie le voir pendant qu'il tournait La vie est belle, il refusa pour privilégier son film. Après plusieurs mois de refus de l'acteur, et après avoir fini son futur chef-d'oeuvre, il accepte[12].

L'épreuve du cirque romain se déroulant en Allemagne, 300 figurants allemands furent sélectionnés par un concours pour cette scène[13].

C'est le dernier film de Claude Piéplu qui interprète Panoramix. C'est aussi le dernier film dans lequel se retrouvent Claude Piéplu (Panoramix) et Michel Galabru (Abraracourcix), 35 ans après leur première rencontre cinématographique dans Le Gendarme de Saint-Tropez, en 1964 avec Louis de Funès.

Budget, revenu, cachets

Selon le livre Astérix et Obélix contre César : l'histoire d'un film de Pierre Billard, le devis provisoire se résume à 274 620 460 F hors TVA (soit 41 865 619,24 )[14]. Ce devis peut être divisé en neuf parties. Les droits artistiques ont coûté 15 446 078 F (2 354 739,41 ), le personnel 49 430 309 F (7 535 602,02 ), l'interprétation 38 691 515 F (5 898 483,43 ), les cotisations sociales 34 422 126 F (5 247 619,27 ), les décors et les costumes 44 146 378 F (6 730 071,94 ), les transports, les défraiements et la régie 19 990 632 F (3 047 552,20 ), les moyens techniques 33 751 699 F (5 145 413,34 ), les pellicules et le laboratoire 4 996 697 F (761 741,54 ) et les assurances et divers 18 775 017 F (2 862 232,89 )[14]. Le total partiel fait ainsi 259 620 460 F auxquels, il faut ajouter 15 000 000 F d'imprévus[14]. Le devis total déposé au Centre national de cinématographie (appelé maintenant Centre national du cinéma et de l'image animée) se chiffrait à 274 640 460 F[15].

La moitié du financement du film est assurée par la société Katharine, créée par Claude Berri[16]. Grâce à la coproduction avec la société allemande Bavaria Film, la Bavière offre une aide financière en vertu d'une loi encourageant les films dans la région[17].

En 1999, son budget de presque 42 millions d'euros en a fait le film français le plus coûteux jamais réalisé. Il a été par la suite dépassé, en 2002, par Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre avec 50 millions d'euros de budget puis, en 2008, par Astérix aux Jeux olympiques avec 78 millions d'euros[18].

Tournage

En 1995, Claude Zidi termine sa première version du scénario du film[5]. En 1996, les bases générales de la préparation du tournage sont fixée, et en 1997, toutes les phases de la production le sont également[19]. Ainsi, le , le tournage commence au cirque de Munich[13], et il était prévu que le film sorte le [20]. Le film est sous la direction du producteur Claude Berri, du metteur en scène Claude Zidi et du producteur exécutif Pierre Grunstein[19]. Pour améliorer les dialogues du scénario de Claude Zidi, l'équipe fait appel à Gérard Lauzier[17].

Scènes du village

Pour le village, Pierre Grunstein avait pensé le faire en extérieur dans un pays ensoleillé comme l'Espagne ou l'Italie. Mais Claude Zidi a préféré un studio : il ne se voyait pas tourner avec les contraintes de la météo et des acteurs torse nu[21].

Le choix se fixa à celui de La Ferté-Alais (Essonne) qui comporte une surface de 4 000 m2, malgré deux défauts[15] : il n'est pas insonorisé et se situe à soixante kilomètres de Paris. Même si le studio fait 80 m sur 60 m, il faut également une circulation pour le matériel et les personnes, ainsi le décor doit tenir sur 65 m sur 50 m[22]. Si à l'origine les maisons étaient pourvues d'espacements comme dans la bande dessinée, à cause de cette contrainte, les maisons s'emboîtent les unes sur les autres sans espace entre elles. Pour Claude Zidi, il fallait que le village soit « le village où tout le monde ait envie d'habiter, le petit village dont on a tous rêvé[22] ». L'équipe appela Jean Rabasse pour les décors[23]. Pour que le village prenne vie, il ne fallait pas montrer le mur du studio au fond. Ainsi, une toile de bleu de 260 mètres de longueur représentant le ciel fut installée le long des murs du studio[24].

L'arbre d'Assurancetourix a été conçu comme le centre du village[24]. Pour fabriquer l'arbre, Jean Rabasse avait demandé à Francis Poirier de sculpter un arbre en polystyrène, il a ensuite construit une structure en métal et l'a habillée avec le moule en polystyrène puis l'a recouverte d'une écorce en latex[25]. Les branches secondaires et le feuillage ont été ensuite installés. Toutes les feuilles ont été repeintes puis cousues à la main sur l'arbre une à une durant un mois[26].

Tony Pierce-Roberts s'est occupé des lumières du studio[27].

Scènes du cirque

Grâce à la négociation avec la société de production Bavaria Film, les scènes du cirque romain ont été tournées dans le studio Bavaria[28] à Munich[29], durant trois semaines, à partir du [13].

Dans la scène de la fosse, 100 araignées réelles ont été utilisées. L'équipe de tournage les a rendues inoffensives en leur mettant de la cire sur les dents. À la fin du film, certaines d'entre elles ont réussi à s'échapper. La plupart sont mortes de froid mais l'une d'elles a survécu et a été retrouvée plus tard sur le plateau. Les pompiers du tournage ont décidé de la prendre comme mascotte.

Dans la scène des alligators, les animaux sont tous réels, sauf un. Christian Clavier devait se servir du faux pour surfer à travers l'étang mais le cascadeur s'est trompé et a sauté sur un vrai alligator. Il s'en est tiré sans blessure.

Autres scènes

Trois scènes sont tournées en extérieur : le camp romain et la bataille, la réunion des druides et le discours de Jules César[15]. Le camp romain est tourné à Clairefontaine-en-Yvelines (Yvelines)[29].

Astérix et Obélix accompagnent le druide Panoramix jusqu'à la Forêt Sacrée où il y a la réunion annuelle des druides, cette scène célèbre étant inspirée de l'album Astérix et les Goths.

Post-production

Effets spéciaux

Bande originale

Jean-Jacques Goldman a composé et interprété la chanson Elle ne me voit pas.

Jean-Jacques Goldman, accompagné par ses habituels collaborateurs pour les musiques de film, le compositeur Roland Romanelli et l'orchestrateur Hubert Bougis, a préparé la musique du film[30]. Celle-ci dure plus d'une heure. Le violoniste de jazz Didier Lockwood rajoute une ampleur orchestrale et rappelle le grand style hollywoodien[31]. L'équipe de Jean-Jacques Goldman et Claude Zidi se rendent deux fois, en novembre 1998, à Londres pour l'enregistrement de la musique par les quatre-vingt musiciens de l'orchestre symphonique de Londres[31].

La complainte d'Obélix pour Falbala, Elle ne me voit pas, entendue durant le générique de fin est interprétée et composée par Jean-Jacques Goldman[31].

  • Elle ne me voit pas - 4:26
  • Lei non vede me - 4:26
  • Astérix et Obélix contre César - 2:20
  • L'Embuscade - 2:07
  • L'Amour - 3:52
  • Le Cirque encore - 5:15
  • La Serpe d'or - 4:07
  • Falbala - 1:48
  • Le Devin - 2:43
  • L'Amour toujours - 3:45
  • Les Hallucinations d'Astérix - 2:56
  • La Potion magique - 3:14
  • Bélenos - 7:18
  • Obélix - 3:44

Promotion et marketing

La campagne de lancement du film a débuté grâce au service de presse, dirigé par Claude Davy, et au service de la promotion, animé par Laurence Edeline. Ils sont appuyés par l'agence de publicité Bonne question ![32].

Pour la sortie de son film, Claude Berri souhaite qu'il soit projeté pour la première mondiale au stade couvert régional de Liévin (Pas-de-Calais). À cause des coûts et des difficultés techniques, l'idée fut abandonnée. Le film fut néanmoins projeté dans le Nord, à Valenciennes[33].

Réception

Fréquentation en France

Le , Astérix et Obélix contre César sort dans les salles de France et de Belgique. En France, le film sort dans 780 salles[34] au lieu de 600 prévu à l'origine[19].

Avec neuf millions de spectateurs[18], il s'agit du le film le plus vu dans les salles de cinéma durant l'année 1999 en France[35], devant Tarzan et Star Wars : La Menace fantôme.

Fréquentation à l'étranger

Au total, le film a rassemblé 24,8 millions de spectateurs dans le monde (soit 15,9 millions d'entrées hors de France[36]).

Accueil du public

Au 4 avril 2014, un quart des spectateurs jugent le film à deux étoiles sur cinq sur AlloCiné. Le film obtient un peu moins de la moyenne avec 1,9 sur cinq[37]. Le même jour sur IMDb, près de 24 500 personnes ont votées, et privilégient la note de 6 sur 10 avec 27,1 %, le film obtient alors une note globale de 5,8 sur 10[38].

Accueil de la presse

Les critiques sont assez mitigées. Si l'ambition du projet est soulignée, on[Qui ?] lui reconnaît des faiblesses relatives au scénario et aux effets spéciaux (souvent qualifiés de "cheap"[réf. nécessaire]). Ce n'est pas tant la fidélité qui est mise en cause car la tendance serait plutôt de dire que le film est « fidèle voire trop fidèle » et qu'il s'agit d'une « scrupuleuse opération de protection du patrimoine »[réf. nécessaire]. Tous[Qui ?] s'accordent cependant pour dire que le film ne laisse pas un souvenir impérissable et demeure un gentil divertissement franchouillard.

Exploitation ultérieure

Le DVD du film sort le 3 novembre 1999[39].

Lors de sa première diffusion sur une chaîne nationale hertzienne, le film rassemble le 10 500 000 téléspectateurs sur TF1. Il s'agit de la douzième meilleure audience de 2001 et le second film derrière Le Dîner de cons de Francis Veber avec 11 600 000 téléspectateurs sur la même chaîne[40]. Le film arrive, en 2006, 67e avec 9 249 900 téléspectateurs[41], et, en 2008, neuvième avec 10 132 365 téléspectateurs[42]. Le film est à nouveau rediffusé le 14 décembre 2010, rassemblant 7 287 000 téléspectateurs, mais sera néanmoins battu ce soir là par Rendez-vous en terre inconnue, qui réalisera une audience supérieure à 8 millions de téléspectateurs[43].

Lors de sa première diffusion, le 28 juin 2008, sur Sat.1 en Allemagne, le film ramène 2,5 millions de téléspectateurs allemands, soit 10,8 % de part de marché[44]. En programmant Asterix und Obelix gegen Cäsar, la chaîne privée se place à la troisième position et ramène 410 000 enfants, soit 38,3 %[44].

Jeu vidéo

Le film fait l'objet d'une adaptation en jeu vidéo d'action développée par le studio Tek 5 et éditée par Cryo Interactive en 1999 pour PlayStation[45].

Distinctions

Récompenses

  • Bogey Awards 1999 : Bogey d'argent pour le distributeur Constantin Film
  • Golden Screen 1999 : Golden Screen pour le distributeur Constantin Film
  • Bavarian Film Awards 2000 : Meilleur acteur dans un second rôle pour Gottfried John

Nomination

Notes et références

Notes

Références

  1. Billard 1999, p. 33.
  2. a b c d et e Billard 1999, p. 34.
  3. Sylvie Uderzo, « "Astérix au service de Sa Majesté" : Chronique d'un succès annoncé », sur sylvie-uderzo.fr, (consulté le ).
  4. a b et c Billard 1999, p. 35.
  5. a b et c Billard 1999, p. 36.
  6. a et b Billard 1999, p. 37.
  7. a et b Billard 1999, p. 55.
  8. a et b Billard 1999, p. 54.
  9. Billard 1999, p. 56.
  10. Billard 1999, p. 56-57.
  11. Billard 1999, p. 57.
  12. Billard 1999, p. 58.
  13. a b et c Billard 1999, p. 98.
  14. a b et c Billard 1999, p. 113.
  15. a b et c Billard 1999, p. 44.
  16. Billard 1999, p. 40.
  17. a et b Billard 1999, p. 46.
  18. a et b D. B., « Mais où sont donc passés Astérix et Obélix ? », Le Figaro, (consulté le ).
  19. a b et c Billard 1999, p. 39.
  20. Billard 1999, p. 38-39.
  21. Billard 1999, p. 42.
  22. a et b Billard 1999, p. 50.
  23. Billard 1999, p. 69.
  24. a et b Billard 1999, p. 72.
  25. Billard 1999, p. 73.
  26. Billard 1999, p. 73-74.
  27. Billard 1999, p. 51.
  28. Billard 1999, p. 45.
  29. a et b Billard 1999, p. 60.
  30. Billard 1999, p. 148.
  31. a b et c Billard 1999, p. 149.
  32. Billard 1999, p. 152-153.
  33. Billard 1999, p. 153.
  34. Grégory Alexandre, « Astérix en chiffres (pas spécialement romains) », Tout le ciné, (consulté le )
  35. « Historique des classements annuels depuis 1945 », CBO (consulté le ).
  36. « 15 millions d'entrées à l'international pour "Intouchables" », sur unifrance.org, (consulté le ).
  37. « Astérix et Obélix contre César > Critiques Spectateurs », sur allocine.fr (consulté le ).
  38. « Astérix et Obélix contre César », sur imdb.com (consulté le ).
  39. « DVD Asterix et Obelix contre César », sur allocine.fr (consulté le ).
  40. « Top 100 des audiences - Année 2001 », sur toutelatele.com (consulté le ).
  41. « Top 100 des audiences - Année 2006 », sur toutelatele.com (consulté le ).
  42. « Top 100 des audiences - Année 2008 », sur toutelatele.com (consulté le ).
  43. « Audiences : "Bones" en Terre inconnue », .
  44. a et b [PDF] « Astérix et Obélix contre César », CNC, (consulté le ), p. 19
  45. Mélo, « Test d'Astérix et Obélix contre César », jeuxvideo.com, (consulté le ).

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

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